Archives pour le mot-clef ‘justice administrative’

Lycée Mounier, dernières nouvelles

Publié le 8 juin 2012

La Cour administrative d’appel de Lyon va se prononcer la semaine prochaine sur l’appel du ministère de l’éducation nationale contre le jugement du tribunal administratif du 24 novembre 2011 donnant raison aux Mounier contre le président de la Région et le recteur.

Le recteur n’a toujours pas pris d’arrêté pour le district de recrutement du lycée Mounier, mais il fait comme si. Alors que le lycée est redevenu accessible à l’identique de la rentrée 2010, le recteur poursuit, avec l’entêtement qu’on lui connaît, à ne pas faire revenir les BTS, ni la totalité des secondes et des options à Mounier. Le maire qui avait soutenu activement la fermeture du lycée se tait. Un silence qui ne peut-être interprété que comme un soutien au recteur, car qui ne dit mot consent ! Ceci est confirmé par le recteur lui-même qui a déclaré le 4 juin lors de la réunion du CAEN (conseil académique de l’éducation nationale) que tout ce qu’il a fait à propos de Mounier, c’est en accord avec la mairie.

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Chauffage urbain, bientôt du nouveau

Publié le 8 juin 2012

Avant la fin du mois de juin, le Tribunal administratif va enfin se prononcer sur la légalité des tarifs du chauffage urbain à Grenoble, suite à plusieurs recours.

Le premier recours a été déposé le 28 février 2005 par Raymond Avrillier qui était alors conseiller municipal, membre du Conseil d’administration de la Compagnie de Chauffage (CCIAG). Soit plus de 7 ans pour juger d’un dossier pourtant simple ! Les autres recours ont été déposés par l’ADES et des adhérents en 2006, 2008 et 2011.

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Sondages de l’Elysée, suite… pour 3 millions d’euros !

Publié le 25 mai 2012
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

Le 24 mai, Raymond Avrillier ayant obtenu, grâce à une décision de justice, d’avoir accès aux sondages effectués sur argent public par l’ancien Président de la République, a révélé que de janvier 2010 au 30 avril 2012, l’Elysée a dépensé pour 3,04 M€ pour 66 sondages. Ceci s’ajoute au 6,35 M€ dépensés entre 2007 et 2009. Ces nouvelles informations ont été relayées par l’ensemble des médias. Pour plus de détails voir les articles dans l’AFP, Reuter, Médiapart, Le Monde, le Dauphiné Libéré, l’Express, Le Point, Le Progrès, Le Nouvel Observateur…

R. Avrillier estime que sur les 3 millions d’euros, la somme de 1,1 M€ doit être considérée comme une dépense pour la campagne électorale de N. Sarkozy et devrait être réintégrée dans son compte de campagne. Il s’agirait de l’aide d’une personne morale ce qui est strictement interdit par la loi.

Lycée Mounier, suite mais pas fin

Publié le 25 mai 2012

Le 24 mai 2012 se tenait l’audience sur les recours déposés par des parents d’élèves, des personnels du lycée Mounier et des membres du Conseil d’administration.

Le tribunal administratif de Grenoble en novembre 2011 avait annulé les décisions du président de la Région et de l’Académie qui visaient à restreindre l’accueil des élèves au lycée Mounier, en fermant des bâtiments et diminuant le nombre de classes ouvertes. Le Président de la Région avait pris acte du jugement (il n’avait pas d’autre choix puisqu’il n’était pas autorisé par son conseil à mettre en cause ce jugement). En revanche le recteur a toujours estimé qu’il n’était pas lié par ce jugement, le ministère de l’éducation nationale a d’ailleurs fait appel à la cour administrative d’appel de Lyon et l’instruction de cet appel est close depuis peu. Le Recteur avait ordonné au proviseur du lycée de ne pas rouvrir le bâtiment D pour des activités pédagogiques.

Le rapporteur public du tribunal administratif de Grenoble, lors de cette audience du 24 mai 2012, a donné raison aux requérants qui avaient contesté cette décision du recteur, au motif qu’il était incompétent pour la prendre.

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Mounier, la rentrée 2012 dans quelles conditions ?

Publié le 18 mai 2012

Le tribunal administratif va tenir son audience sur la rentrée 2012 au lycée Mounier le 24 mai. Jusqu’à présent le Recteur n’a pas voulu prendre en compte le jugement du tribunal administratif qui a annulé son arrêté de 2011 relatif au district de desserte du lycée Mounier et à la capacité d’accueil du lycée qui devraient revenir à la situation antérieure. Mais il semble que le Recteur s’inquiète à l’approche de l’audience et feint d’agir en laissant croire par quelques petites touches marginales qu’il applique la décision de justice. Il propose par exemple de remettre la moitié du secteur du collège Münch dans la desserte de Mounier, mais pour ne pas augmenter le nombre de classes de secondes (4) il suggère le déménagement de l’option du chinois au lycée Argouges ! Le bureau d’étude engagé par la Région pour surveiller l’évolution des bâtiments vient de rendre son dernier rapport qui indique clairement que rien n’a bougé depuis le début. Toute cette affaire sur la sécurité a été montée de toute pièce. Souhaitons que la justice prenne une position très claire qui mette fin à cette pénible mascarade.

M. SARKOZY a dirigé l’Etat en état d’ivresse sondagière, de délire d’opinion

Publié le 2 mai 2012
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

Conférence de presse « Révélations sur les sondages commandés par l’Elysée dont un certain nombre viennent d’être obtenus par Raymond Avrillier après injonction par la justice administrative à la présidence de la République de les communiquer » Lundi 30 avril 2012

Mettre fin à l’immunité d’un président de la République, son conseiller d’extrême-droite [1], et son conseiller corrompu, qui ne respectent pas la loi.

M. SARKOZY a dirigé l’Etat en état d’ivresse sondagière, de délire d’opinion.

Une conduite de l’Etat à la petite semaine qui a coûté 6 351 238,40 euros pour 264 sondages de juin 2007 à juillet 2009 (dont seulement 134 ont été communiqués à Raymond Avrillier).

Raymond Avrillier vient de recevoir une partie des contrats des cabinets conseils de M. SARKOZY et des sondages que l’Elysée est obligé de lui communiquer par jugement du 17 février 2012 du tribunal administratif de Paris (Tribunal administratif de Paris, 17 février 2012, Avrillier c/ Présidence de la République, n°0920763), à la suite des demandes engagées dans la nuit du 4 août 2009.

Le contenu des courriers de l’Elysée qui accompagnent ces envois montre que M. SARKOZY et ses conseillers ne respectent pas la loi et cherchent à jouer la montre. Nous ne sommes pas étonnés puisque M. SARKOZY a réinséré comme son proche conseiller M. CARIGNON, le corrompu, dont nous connaissons les pratiques à Grenoble.

Des documents jusqu’alors communiqués, il s’avère que M. SARKOZY a fait payer par la présidence de la République (notre argent public) 6 351 238,40 euros de juin 2007 à juillet 2009 pour les prestations de conseils et sondages de l’Elysée (dont 264 sondages de juin 2007 à juillet 2009).

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Mis sous pression, l’Elysée téléphone à Raymond Avrillier !

Publié le 30 mars 2012
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

Comme nous vous en avions informé, le 17 février 2012, le Tribunal administratif de Paris a enjoint la présidence de la République de communiquer à Raymond Avrillier dans un délai d’un mois toute une série de documents administratifs concernant les très nombreux marchés de sondages effectués de 2007 à 2009 par l’Elysée.

Comme il l’avait annoncé, Raymond Avrillier avait organisé une démarche fixée au vendredi 30 mars devant l’Elysée pour exiger l’exécution du jugement.

Le 28 mars, l’Elysée a dû directement contacter Raymond Avrillier pour l’assurer de l’envoi des documents que le Tribunal administratif imposait de communiquer. Il faut attendre de voir ce qui va être effectivement transmis.

On se tient au courant, on se passe un coup de fil…

Mounier, une ordonnance intéressante

Publié le 30 mars 2012

Photo GK

Des parents d’élèves et des professeurs, membres du conseil d’administration du lycée Mounier, avaient déposé un recours en référé suspension pour que le recteur prépare la rentrée 2012 conformément au jugement du 24 novembre 2011. Comme c’est très souvent le cas, le juge n’a pas considéré qu’il y avait urgence à suspendre le refus du recteur de préparer la rentrée conformément au jugement, car selon lui, rien d’irréversible n’est engagé à la date du 26 mars 2012. En revanche il a indiqué que le recours au fond demandant l’annulation du refus du recteur sera prononcé notamment avant que les affectations des élèves de 3ème ne soient achevées, soit avant le 30 juin 2012. Cette décision est très intéressante puisqu’elle met sous surveillance le recteur. Ce dernier sait désormais que s’il ne change pas d’attitude, il risque de se voir condamner sous astreinte à exécuter l’autorité de la chose jugée, dans les pires conditions.

Sondages de l’Elysée, un jugement très intéressant

Publié le 3 mars 2012
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

Raymond Avrillier a obtenu du Tribunal administratif de Paris, le 17 février 2012, un jugement très important sur la transmission de l’ensemble des documents liés aux fameux sondages de l’Elysée de ces dernières années. Rappelons que Sarkozy a multiplié les sondages politiques de manière secrète, par des cabinets amis, et sans appel d’offres contrairement à la loi. Mais il pensait ne pas avoir à rendre des comptes en s’appuyant sur l’immunité attachée à sa fonction.

Raymond Avrillier a réussi à contourner cet obstacle en demandant la transmission des documents liés à ces sondages conformément à la loi de 1978 qui fixe les règles d’accès aux documents administratifs pour tout citoyen. Le Tribunal administratif lui a donné entièrement raison et impose à l’Elysée dans un délai d’un mois de lui transmette les documents demandés.

A l’occasion de ce jugement, nous avons pu observer que le sénateur Vallini a volé au secours de la victoire ! Lui le juriste averti, avec un carnet d’adresses certainement bien rempli, n’aurait il pas pu entamer la même démarche pour le parti socialiste. Il ne voulait pas de Raymond Avrillier sur la liste des sénatoriales, avait il peur qu’il lui fasse de l’ombre ?

Voici la liste des documents à transmettre au requérant :

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Stade des Alpes : deux délibérations annnulées

Publié le 8 février 2012

Stade des AlpesConférence de presse du 8 février 2012

Sur recours d’Hakim SABRI, président de l’ADES en 2007 et aujourd’hui conseiller municipal de Grenoble depuis 2008, le tribunal administratif de Grenoble annule deux délibérations de la communauté d’agglomération grenobloise (La Métro) de 2007 et 2008 liées au stade des Alpes.

Quelles sont les conséquences de ces jugements… à ce stade ?

Le 30 mars 2007, le conseil de la Métro présidé par M. Migaud, député, maire de Seyssins, adopte le projet de convention avec la société anonyme sportive professionnelle Grenoble Foot 38 (SASP GF38) pour lui louer le stade des Alpes, et autorise le Président Migaud à signer cette convention.

La convention précise le montant de la redevance que va verser la société GF38 à la Métro pour l’occupation du domaine public qu’est le stade. La redevance adoptée est composée de deux parties, une partie fixe de 500 000 € HT par an et une partie variable selon le nombre moyen de spectateurs durant une saison et les matchs supplémentaires. Mais il n’y a aucune explication sur le calcul cette redevance.

Les 4 éluEs écologistes alors représentés au conseil communautaire de La Métro demandent des explications sur la faiblesse de cette redevance d’occupation privative du domaine public au regard des charges supportées par les contribuables et votent contre cette délibération.

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Rocade Nord : sanction sévère !

Publié le 7 janvier 2012

Dessin Cled'12 (tous droits réservés), publié dans Le Rouge & le Vert n°106 de juillet-septembre 2007

Une sanction sévère vient de tomber contre le Président du conseil général de l’Isère et ceux qui soutenaient le projet de rocade nord.

Au moment où, sous la houlette du MEDEF et de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Isère), les tenants d’un contournement autoroutier nord de Grenoble redonnent de la voix, le Tribunal administratif de Grenoble annule la consultation bidon de 2007 sur la rocade-Nord !

Le 25 mai 2007, la commission permanente du Conseil Général vote une délibération décidant de consulter les électeurs de la région urbaine sur l’intérêt d’inclure la rocade-nord dans les solutions pour « améliorer les déplacements dans l’agglomération grenobloise ».

Tous les conseillers généraux, sauf les 3 élus écologistes, votent cette délibération. Les élus votent cette délibération sans même connaître les questions qui seront posées.

Raymond Avrillier, Vincent Comparat accompagnés d’Olivier Bertrand (conseiller général) déposent des recours en annulation de cette délibération qu’ils considèrent comme illégale.

Cette consultation (dite « consultation-bidon ») organisée au début de l‘été a été une véritable manœuvre d’intoxication. Il s’agissait d’un référendum caché pour faire adopter le projet de rocade. Le Président du conseil général répondant le 22 juin 2007 à la question : « Et si la rocade est jugée inutile ? »,  déclare : « je suis très clair, si les Isérois n’en veulent pas nous ne la ferons pas. »

La question posée était tellement orientée, et la présentation du projet tellement idyllique mais fallacieuse, que le résultat ne pouvait pas faire de doute. De surcroît les électeurs n’avaient pas eu accès aux différentes opinions sur ce projet alors que c’est une obligation légale dans une consultation des électeurs.

Le Tribunal administratif de Grenoble dans un jugement du 29 décembre 2011 vient de donner raison aux écologistes : la commission permanente n’avait pas le droit de décider une consultation dans de telles conditions d’absence de respect de la démocratie, le Président était donc incompétent pour l’organiser.

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Une histoire de tribunal administratif

Publié le 17 décembre 2011

Le 7 décembre 2011, au tribunal administratif avait lieu une audience sur un recours d’un Grenoblois contre la délibération du 30 mars 2007 de la Métro approuvant la convention entre la Métro et le GF38 pour l’occupation du stade des Alpes.

A la surprise du requérant, le rapporteur public a fait l’analyse qu’un contribuable et habitant de Grenoble n’avait pas intérêt à agir contre une telle délibération de la Métro et a proposé de considérer son recours comme irrecevable ! Dans une note déposée aussitôt au tribunal le requérant a fait valoir que :

  • les liens financiers entre la Métro et une commune comme Grenoble sont évidents.
  • les dépenses liées au stade ont des incidences sur les finances de la Métro et donc sur les reversements de la Métro à la commune.
  • les propriétaires paient la TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères) dont le montant dépend de la situation financière de la Métro.
  • Depuis 2009, les contribuables des communes sont aussi des contribuables de l’agglomération en payant la fiscalité mixte.

Enfin le requérant a souligné qu’un tel jugement irait à l’encontre de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui a valeur constitutionnelle, notamment de son article 15 : « La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »

Dans sa grande sagesse le tribunal administratif a renvoyé le jugement à une nouvelle audience au mois de janvier 2012. Il sera intéressant qu’il précise comment se détermine le montant de la redevance d’occupation du domaine public, cela servirait pour la prochaine délégation de service public de gestion du stade.

Lycée Mounier : victoire contre l’arbitraire

Publié le 25 novembre 2011

Voila encore une leçon de Grenoble ! Le tribunal administratif de Grenoble vient de sanctionner vigoureusement le Président de la Région qui n’avait pas le droit de décider la diminution de capacité du lycée Mounier et de fermer des bâtiments. Il sanctionne le Recteur de l’Académie qui n’avait pas le droit de changer la zone de desserte du lycée. Il sanctionne l’Inspectrice d’Académie qui n’avait pas le droit de limiter à 105 le nombre d’élèves en seconde au lycée pour la rentrée 2010-2011. Il sanctionne les autorités académiques pour avoir refusé d’accepter la demande de dérogation d’inscription d’un élève en seconde…

Quel gâchis ! Heureusement que la mobilisation a été exemplaire, car sûrs de leur bon droit « les Mounier » n’ont jamais baissé les bras.

L’ADES, qui a beaucoup aidé pour les recours, se félicite de cette victoire du droit sur l’arbitraire.

Maintenant il faut vite réparer tous les dégâts commis.

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M. Destot, fait des illégalités mais n’aime pas les recours…

Publié le 22 juillet 2011

Suite à une rencontre entre M. Destot et Cécile Duflot la secrétaire nationale d’EELV, le 1er juillet, le maire a expliqué aux journalistes (Le Dauphiné Libéré du 2 juillet 2011) qu’il n’avait jamais fermé la porte de la mairie aux écologistes et que pour restaurer la paix entre socialistes et écologistes grenoblois il fallait être deux à le vouloir. Pour appuyer son propos il a fait état des multiples recours devant le tribunal administratif déposés par les écologistes…

Il n’est pas inutile de rappeler:

  • que M. Destot aux municipales de mars 2008 s’était arrangé avec une partie de la droite grenobloise pour essayer d’être élu dès le 1er tour, sans les écologistes. Cette manœuvre avec les anciens soutiens du corrompu visait à exclure toute alliance avec les écologistes. Mais de nombreux électeurs ne se sont pas laissé prendre à ce piège grossier et au 2ème tour le maire n’a même pas pu atteindre la majorité des exprimés.
  • que les écologistes ont toujours pratiqué les recours au tribunal administratif quand il n’y avait pas d’autre solution face à des décisions illégales et illégitimes. C’était déjà le cas sous le mandat du corrompu mais également sous les mandats de M. Destot, ce qui n’a pas empêché ce dernier, contrairement à ses déclarations, de refaire alliance avec les écologistes en 2001. Parmi les recours déposés entre 1995 et 2001 contre certaines de ses décisions, il y a notamment ceux relatifs au contrat issu de la corruption qui permettait le maintien de la Lyonnaise des Eaux dans l’eau de Grenoble. Les recours des écologistes ont permis de faire revenir le service public de l’eau en régie municipale, qui fonctionne très bien et ont permis de multiplier par plus de 3 le montant des investissements pour ce service, avec un prix de l’eau parmi les plus faibles des grandes villes. Voilà bien la preuve que ce ne sont pas les recours au tribunal administratif qui ont empêché M. Destot de faire alliance avec les écologistes.

Les écologistes déposent des recours lorsque l’intérêt général est mis à mal et cette vigilance empêche de nombreuses autres irrégularités de se produire. La majorité et le maire ne peuvent invoquer l’effet de surprise, car chaque fois, c’est faute d’avoir été entendus, que contraints et forcés, les écologistes engagent des recours.

Le maire délaisse la ville, il s’absente régulièrement des fins de conseils municipaux, ne participe jamais aux commissions municipales et s’autorise en toute connaissance de cause des illégalités manifestes sur de nombreux dossiers. Le dernier en date est la révision simplifiée du PLU de la Presqu’île, mais d’autres illégalités seront prochainement jugées, notamment celles concernant les tarifs du service public de chauffage urbain.

Center Parcs, permis annulé !

Publié le 24 juin 2011

Bonne nouvelle, le Tribunal Administratif de Grenoble vient d’annuler la révision simplifiée du PLU de la commune de Roybon et en conséquence le permis de construire de Center Parcs, suite aux recours de l’association pour les Chambaran sans Center Parcs. La commune doit donc relancer une révision de son PLU, à moins que la société Pierre et Vacances décide d’arrêter l’affaire, ce qui serait la meilleure chose pour les finances du département et l’avenir du développement local.

Le conseil municipal du 20 juin 2011 : toujours plein de surprises !

Publié le 24 juin 2011

Comme il se doit, l’Adjointe au logement a fait une présentation des nouvelles aides proposées pour l’aide à la construction de logements sociaux. Pas d’innovations, c’est un « copier-coller » des décisions de l’an dernier. Par contre, nous avons eu droit à un super couplet sur les citoyens qui font des recours permanents et sont donc responsables des retards dans la construction de logements sociaux. Il est vrai que la programmation 2011 est assez catastrophique : 208 logements sociaux au lieu de 300 comme les années antérieures, mais les recours n’y sont pour rien.

Le recours contre la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) que le Tribunal Administratif a jugé illégale entraîne évidemment des retards pour l’aménagement de la nouvelle ZAC Presqu’île. L’Adjointe au logement considère que le recours contre la rocade aurait dû être le point final des procédures et qu’il est irresponsable d’avoir fait un recours contre la révision simplifiée du PLU. Mais le PLU comprenait la rocade ! Qu’en est-il de l’illégalité de la procédure ? Elle ne répond pas en public sur cette question. Pourtant, il ne s’agit pas d’une petite illégalité, car la différence entre révision simplifiée et révision normale est d’importance. La révision normale suppose de procéder comme on le ferait pour l’élaboration du PLU, en reprenant notamment le débat politique sur le PADD (Projet d’aménagement et de développement durable). Et c’est cela qui gêne la majorité qui ne veut pas clarifier sa politique de construction débridée.

Peu après c’était au tour de l’adjoint aux déplacements d’y aller de son discours contre les citoyens qui font des recours sur des permis de construire, mais lui, visait le collectif d’habitants « Vivre à Berriat » (voir l’article à ce sujet).

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L’enfer c’est les autres

Publié le 31 mai 2011

Pas content le maire de Grenoble. Ces derniers temps, et pour tout dire depuis le début de ce 3éme mandat, avec d’autres, il accumule les déconvenues : JO, rocade nord, stade et parking du stade, déconfiture du GF 38, sénatoriales… la liste est longue mais ne s’arrête pas là puisque la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la Presqu’île a été jugée illégale et annulée par le Tribunal Administratif à la demande de l’ADES.

Comme toujours les élus écologistes et l’ADES avaient suffisamment alerté la majorité et le maire sur cette révision irrégulière, notamment lors de l’enquête publique et du conseil municipal du 26 octobre 2009. Faute d’avoir été entendu, l’ADES a déposé un recours. Quand on ne respecte pas la loi, il ne faut guère s’étonner de se faire taper sur les doigts à fortiori si l’on est député et donc législateur. A qui la faute? A ceux qui ont fait le recours bien sûr. A suivre ce raisonnement il faudrait considérer qu’un citoyen ayant connaissance d’une illégalité devrait garder le silence pour ne pas ralentir l’action des élus. C’est ce même discours que tenait en son temps A. Carignon qui estimait qu’il fallait être en avance d’une loi pour être efficace, on a vu le résultat. Mais pour M. Destot qui feint la surprise et indique que le jugement du tribunal ne l’empêchera pas de maintenir le projet dans toutes ses « dimensions… ainsi que celle relative à la construction de logements », donc avec la rocade-nord qui était inscrite dans la révision ! Les requérants sont doublement fautifs. Ainsi par un curieux raisonnement, il conclut que en raison de ce recours, la ville serait retardée dans la construction de logements sociaux dont elle a tant besoin. Une « atteinte à la solidarité » avec des trémolos dans la voix, à laquelle s’associent le Président et la première vice-présidente de la Métro. On connaît la rengaine et la finesse d’expression de G. Fioraso adjointe à l’économie qui fustige systématiquement les élus écologistes : « vous êtes contre l’emploi » quand ces derniers refusent de subventionner par l’argent public les grands groupes privés. Avec le maire on sait désormais que l’ADES et les écologistes sont contre les logements sociaux.

Il oublie au passage par exemple, que dans le dernier mandat, sans les écologistes on n’aurait jamais atteint 30% de logements sociaux dans les différentes opérations privées. La ficelle est énorme mais ils n’ont aucun scrupule à marteler ces contre-vérités. Pas un seul instant, dans cette majorité, n’est venu le début du commencement d’une éventuelle remise ne question.

L’enfer c’est les autres disait Sartre. Pour le maire l’enfer c’est les autres et l’ADES. Là encore la mémoire lui joue sans doute des tours car en 1995, M. Destot n’aurait jamais été élu maire sans l’ADES. Il reste que l’annulation du PLU est une leçon de démocratie qui oblige les responsables politiques à respecter les règles communes et à mettre au grand jour les projets élaborés en secret.

Le jugement annulant la révision simplifiée du PLU de la Presqu’île

Publié le 28 mai 2011

Il est utile de rappeler que les moyens d’illégalité soulevés par les requérants ont été consignés par eux dans les registres de l’enquête publique : le maire était donc parfaitement informé de ces illégalités avant de faire adopter la révision simplifiée le 26 octobre 2009 par le Conseil municipal (seuls les élus écologistes ont voté contre). En toute connaissance de cause, il a pris le risque de voir cette décision annulée, il doit en assumer les conséquences.

Aux termes du jugement du tribunal administratif du 16 mai 2011 portant sur 4 délibérations :

  1. « Considérant qu’il ressort des pièces du dossier que la ZAC de la Presqu’île (…) eu égard à la très importante superficie concernée et à la diversité du programme de construction de 830 000 m2 de surface hors œuvre nette, échelonné jusqu’en 2033 (…) ledit projet ne saurait être regardé comme une opération au sens de l’article L. 123-13 du code de l’urbanisme ; que dès lors, les requérants sont fondés à soutenir que la procédure de révision simplifiée ne pouvait être engagée pour permettre la réalisation de la ZAC de la Presqu’île »
  2. « (…)les requérants étant fondés à demander l’annulation de la délibération n°5 approuvant la révision simplifiée du PLU de Grenoble pour permettre la réalisation de la ZAC, et dès lors qu’ils démontrent que la délibération n°4 méconnaît les dispositions du document d’urbanisme remises en vigueur, il y a lieu de faire droit à leurs conclusions aux fins d’annulation par voie de conséquence de la délibération n°4 approuvant le dossier de réalisation de la ZAC de la Presqu’île »
  3. « (…) Considérant en troisième lieu, qu’aux termes de l’article L. 2131-11 du code général des collectivités territoriales: « Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires.»; que les requérants soutiennent que deux membres du conseil municipal, M. Siebert et Mme Fioraso, sont liés au commissariat de l’énergie atomique (CEA), ce dernier poursuivant des intérêts distincts de ceux de la commune de Grenoble, que Mme Fioraso est également intéressée à l’affaire en tant que présidente d’une société d’économie mixte, le projet litigieux permettant le développement de ladite société, et que M. de Longevialle, adjoint au maire, est délégué au sein de l’établissement public foncier local de la région grenobloise, cet établissement intervenant dans le périmètre de la ZAC en cause; que cependant, en raison du caractère d’établissement public du CEA et dès lors que Mme Fioraso préside la SEM précitée en qualité de représentante de la commune de Grenoble et que M. de Longevialle n’intervient dans l’établissement public foncier local de la région grenobloise qu’en qualité de représentant de la commune de Grenoble, les requérants n’établissant pas au demeurant que ces conseillers aient exercé une influence effective sur le vote de la délibération n°6, le moyen tiré de la méconnaissance de l’article L. 2131-11 du code général des collectivités territoriales doit être écarté; (…) les requérants ne sont pas fondés à demander l’annulation de la délibération n°6 en date du 26 octobre 2009 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a désigné le concessionnaire d’aménagement de la ZAC Presqu’île et lui a confié les missions nécessaires à la réalisation de la ZAC et a approuvé le traité de concession, des décisions du maire de Grenoble de signer le traité de concession et l’avenant au contrat avec l’architecte en chef annexés à la délibération n°6 »
  4. « Considérant qu’il résulte de ce qui précède [la méconnaissance des compétences du conseil municipal fixées aux articles L.2121-29 et L.2241-1] que les requérants sont fondés à demander l’annulation de la délibération en date du 22 février 2010 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a approuvé la convention foncière de la ZAC de la Presqu’île et ses annexes et la décision du maire de Grenoble de signer ladite convention foncière »
  5. « Sur l’application des dispositions de l’article L.761-1 du code de justice administrative: Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que soit mise à la charge de M. COMPARAT et autres, qui ne sont pas partie perdante, la somme demandée par la commune de Grenoble à ce titre »

[pour information le maire de Grenoble demandait à condamner les requérants à lui verser 10 500 euros à ce titre]

En conséquence le tribunal administratif décide :

« Article 1er : La délibération n°5 en date du 26 octobre 2009 approuvant la révision simplifiée du plan local d’urbanisme de Grenoble, la délibération n°4 en date du 26 octobre 2009 approuvant le dossier de réalisation de la ZAC de la Presqu’île et la délibération en date du 22 février 2010 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a approuvé la convention foncière de la ZAC de la Presqu’île et ses annexes et la décision du maire de Grenoble de signer ladite convention foncière sont annulées. »

Le budget 2006 de la Métro était illégal

Publié le 4 février 2011

Le budget 2006 de la Métro avait organisé un hold-up de 3 millions d’euros dans le budget annexe de l’assainissement pour équilibrer le budget principal en lourd déficit à cause des dépenses engagées pour le stade. R. Avrillier, qui était vice président chargé de l’assainissement, sachant que ce hold-up allait entraîner à terme des augmentations de tarifs aux usagers, s’était fermement opposé à cette décision avec le groupe des élus écologistes. Il a déposé un recours contre ce budget, et le tribunal administratif vient de lui donner raison en annulant le budget principal et le budget annexe de l’assainissement. Il aura fallu plus de 5 ans pour faire reconnaitre cette illégalité. Reste maintenant à régulariser cette situation, mais le vice président aux finances de la Métro a déclaré qu’il n’y avait rien à faire puisque le budget a été exécuté ! Voila une drôle conception du droit : l’illégalité est accomplie donc… il n’y a plus rien à voir ! Il n’est pas du tout sûr que ce soit aussi simple… à suivre.

Le PDU de l’agglomération grenobloise annulé

Publié le 7 juillet 2009

nitunnelniviaducGrâce à des recours en tribunal administratif déposés par des associations et des habitants de l’agglomération grenobloise, le Plan de déplacements urbains – PDU est annulé, au motif notamment de retards importants pris dans la réalisation des lignes de tramway. La rocade Nord étant un élément du PDU, le projet se trouve donc très fragilisé par cette décision.

Communiqué des requérants, Grenoble, le 7 juillet 2009

Veuillez trouver ci-dessous les extraits essentiels du jugement rendu ce jour par le tribunal administratif de Grenoble qui annule le PDU 2007-2012 de l’agglomération grenobloise voté le 15 décembre 2008 par le SMTC, pour « erreurs de fait » qui, par leur importance, sont de nature à entacher ce PDU d’illégalité.

La gravité des faits démontre que la volonté de l’alliance droite-« gauche » pour faire passer coûte que coûte la rocade Nord dont le projet retarde les réalisations des lignes de transport public, oblige cette alliance de lobby autoroutier d’un autre temps à mentir et à prendre des décisions illégales.
Nous obtenons ainsi un jugement au fond, après que le PDU illégal voté en 2000 ait été annulé le 6 avril 2006 par la cour administrative d’appel de Lyon (arrêt confirmé en cassation par le Conseil d’Etat le 16 décembre 2008, n°294275), et que le PDU 2007-2012 illégal voté le 2 juillet 2007 ait été annulé par le tribunal administratif de Grenoble le 20 novembre 2008, n°0704182, 0704287.

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