Archives pour le mot-clef ‘Sécurité’

La sécurité, une exigence démocratique fondamentale

Publié le 5 avril 2013

Le 2 avril, le Dauphiné Libéré a décrit, témoignages à l’appui, les zones de non droit qui se développent dans certains quartiers, zones prises en main par les mafias de la drogue et de l’économie parallèle. Les habitants des immeubles dont les adresses sont rendues publiques, sont victimes de ces agissements inadmissibles et se sentent totalement abandonnés. L’ADES a fait un communiqué à ce sujet qui rappelle les responsabilités notamment du maire pour la répression des troubles de voisinage.

Malheureusement l’Etat n’assume pas ses devoirs et la destruction de la police de proximité par la droite a conduit à abandonner de nombreux quartiers aux mafias. Il faut tout reconstruire. De plus, trop souvent, le maire n’assume pas non plus ses responsabilités de police.

Il n’est donc pas inutile que tout citoyen sache ce que dit la loi à ce sujet.

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ZSP ou prévention ? Agir sur le long terme !

Publié le 2 avril 2013

Communiqué du 2 avril 2013

A peine l’Etat a-t-il annoncé la mise en place des ZSP qu’éclate au grand jour (Le Dauphiné Libéré du 2 avril 2013) la situation préoccupante de quartiers justement concernés par ce nouveau dispositif. Personne n’est dupe, et il est de notoriété publique que là où le nombre de chômeurs est le plus élevé et où la misère prospère, certains secteurs de la ville sont devenus au fil des ans et en toute impunité des zones de non droit. Ceci est confirmé par la Présidente d’ACTIS. Mis en coupe réglée par des dealers à l’organisation très sophistiquée, ces quartiers et leurs habitants vivent nuit et jour sous un régime de terreur inacceptable en démocratie.

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ZSP… Qu’est ce que c’est ?

Publié le 16 mars 2013

CRSaMC2Ça y est, la ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire) est mise en place dans certains quartiers de Grenoble (Teisseire, Villeneuve, Mistral) et d’Echirolles (Villeneuve). On ne peut qu’espérer sa pleine réussite car la dégradation de la sécurité des personnes (et des biens) dans certains secteurs devient insupportable pour de nombreux habitants. Est-ce que la ZSP va régler les problèmes ?

La circulaire du ministre de l’intérieur du 30 juillet 2012 aux préfets précise ce que veut le gouvernement avec ce dispositif.

« Il s’agit de répondre, au plus près, aux préoccupations de nos concitoyens, souvent parmi les plus démunis, confrontés dans de quartiers urbains ou dans des territoires ruraux à la délinquance, à la violence et aux trafics de toutes sortes qui sapent les fondements même de notre société et mettent en péril le lien social.

Les réponses qu’ils attendent de l’Etat se situent au-delà d’interventions coups de poing ou d’initiatives spectaculaires. Si une opération policière réactive ou d’envergure se justifie face à un évènement grave ayant troublé l’ordre public, la seule succession de tels modes d’intervention sans stratégie se révèle finalement improductive dans la durée… »

On sent pointer un désir de retrouver une certaine police de proximité mais les moyens manquent !

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Police, texte et vidéo

Publié le 13 avril 2012

La convention de coordination de la police municipale et de la police nationale signée le 5 mars dernier pour une durée de 3 ans (2012-2015) confirme la place prégnante des collectivités territoriales dans une mission jusque là exclusivement dévolue à l’Etat. Pallier les manques c’est cautionner la disparition progressive d’une police nationale dite de proximité, intégrée à la population et gardienne de la paix au sens plein du terme. C’est également accepter les inégalités de traitement sur l’ensemble du territoire selon que l’on habite ou non une commune dotée des moyens d’assumer cette charge.

Dans ces conditions on comprend aisément que le Préfet de l’Isère n’ait pas hésité à signer au nom de l’Etat, cette convention avec le maire de Grenoble. A sa lecture on mesure la responsabilité et la charge financière pour la Ville dont les effectifs de police n’ont cessé d’augmenter au cours de ces dernières années. Pour l’illustrer on se contentera de se pencher sur le chapitre 4 de la convention intitulé : « Des dispositions relatives à la vidéo-protection »

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Encore des aides publiques exorbitantes à des intérêts privés

Publié le 22 décembre 2011

La vigilance doit être permanente quand il s’agit d’aides publiques à des entreprises privées sans contreparties réelles. Le cas du financement du Plan de Prévention des Risques Technologiques à Pont de Claix, réduisant les risques pour la population autour du site de la société PERSTORP en cas d’accident, est édifiant à cet égard. Le coût total de l’opération d’amélioration du process industriel est de plus de 87 M€, financé à seulement 60 % par l’entreprise, le reste par l’Etat, la Région (3,5 M€) et 6 M€ par la Métro. Autant la Région, suite à la pression des écologistes a soumis cette subvention à des conditions importantes, autant la Métro n’a pas eu d’ exigence, comme d’habitude…

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Quand la mairie égare des documents administratifs importants !

Publié le 2 septembre 2011

Un citoyen grenoblois a demandé au maire de Grenoble la communication de divers documents administratifs, concernant les échanges de courriers, courriels et autres documents échangés entre la mairie et le Service départemental d’incendie et de secours de l’Isère (SDIS) depuis le 1er janvier 2005, à propos de l’accessibilité de la rue Servan et de la Place du Temple. Le maire ne répondant pas dans le délai légal d’un mois, le citoyen demande un avis à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) sur ce refus de communication. La mairie répond à la CADA qu’ « il n’existe pas d’échanges entre la mairie et le SDIS de l’Isère » !

La CADA prend acte que les documents demandés n’existent pas. Le citoyen s’étant informé auprès du SDIS et apprenant qu’il y a eu deux courriers (au moins) envoyés par le SDIS à la mairie, dépose un recours auprès du Tribunal Administratif pour faire annuler le refus de transmission. Pour la défense de la Ville l’adjointe déléguée à l’administration générale et au contentieux (membre d’un groupe de droite de la majorité municipale) répond sans rire : «  Il n’existe pas de procédure d’échanges écrits et formalisés entre le Service Départemental d’Incendie de Sécurité et la ville de Grenoble. La pratique repose sur un échange oral, un contact en amont lors de chaque projet d’aménagement » !

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Discours de Grenoble, un an après, ne réécrivons pas l’histoire !

Publié le 26 août 2011

Le 30 juillet 2010, Sarkozy prononçait son discours de la honte, et nous avions été surpris de l’absence de réaction du maire de Grenoble aux atteintes aux fondements de notre République dans ce discours. Un an après, le premier adjoint réécrit l’histoire en laissant croire que le maire aurait dit son désaccord au président sur la distinction des Français selon leur origine. Dans le Dauphiné Libéré du 30 juillet 2011, le premier adjoint déclare : « Je suis extrêmement fier d’avoir travaillé aux coté de Michel Destot, dont je tiens à rappeler que ce fut le seul élu à avoir dit ses désaccords au Président, notamment en ce qui concerne le changement de préfet. Cela a d’ailleurs donné l’altercation que vous savez dans les couloirs de l’hôtel de police. »

Doit-on rappeler que la visite de l’hôtel de police a eu lieu avant le discours de la honte et que selon les témoins présents, il n’est pas sûr que l’altercation se soit déroulée de cette manière ? Mais ce qui s’est passé à l’hôtel de police est dérisoire par rapport au discours de la honte, et la vérité est que le maire n’a rien dit sur le contenu de ce discours dans les heures qui ont suivi. Après avoir entendu les déclarations du 1er Ministre Norvégien, au moment du drame de l’été, on se prend à rêver d’entendre nos politiques français actuellement aux responsabilités, exprimer aussi clairement leur indignation, sans les accents belliqueux et xénophobes habituels. Nous avons été choqués de cette absence de réaction pour le maire d’une ville Compagnon de la Libération. Contrairement au premier adjoint, nous n’étions pas fiers du silence du maire le 30 juillet 2010.

Cour des Comptes, un rapport qui fait du bruit

Publié le 8 juillet 2011

Le 7 juillet 2011, la Cour des Comptes rend son rapport sur l’Organisation et la gestion des forces de sécurité publique. (en ligne ici)

Voici des extraits du paragraphe consacré à la vidéosurveillance dans le document de synthèse, qui justifient nos critiques des choix faits par la majorité municipale à ce sujet. Toutefois dans ce paragraphe, ne sont pas évoqués le fantastique marché et les enjeux financiers que représente la vidéosurveillance pour des officines de toute nature qui mettent en péril les principes de démocratie et de liberté.

« Un développement rapide mais coûteux

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Les riverains du Parc Pompidou se mobilisent

Publié le 1 juillet 2011

Depuis des mois les incendies de voitures se multiplient dans le quartier du Parc Pompidou à Grenoble. Certaines voitures sont incendiées très près de bâtiments d’habitation, créant un risque très important pour la sécurité des personnes. Une pétition est envoyée au Préfet pour lui demander de prendre sérieusement en compte la dégradation de la vie dans ce quartier.

Le 23 juin a eu lieu une réunion publique dans le Parc Pompidou réunissant des représentants de la Préfecture et de la mairie. Le représentant de la préfecture a expliqué que la nuit, il n’y avait que 3 voitures de la police nationale qui patrouillait dans toute l’agglomération et il n’a pris aucun engagement pour traiter le cas concret de ce quartier.

Du coté de la mairie, J. Safar va demander, à partir du 1er juillet, à la patrouille de la police municipale affectée au centre ville d’effectuer des rondes en voitures (les policiers ne descendront pas de leur voiture car non armés !) le soir (jusqu’à 2h du matin maximum), et pendant les week-end uniquement. La mairie continue de vouloir pallier les manques de la police nationale. Cette fois il s’agit d’une intervention sectorisée, mais très vite la police municipale, dont ce n’est pas le rôle, sera dépassée par les évènements, car elle ne pourra le faire sur l’ensemble de la ville.

Ce qui se passe ici est la parfaite démonstration de ce que nous annoncions : la vidéo-surveillance installée à la Capuche s’avère inefficace puisqu’elle ne fait que déplacer la délinquance. Seule la présence humaine de proximité serait pertinente.

De ce point de vue le silence de la mairie sur le volet prévention des actions à mener, en lien avec les collectivités et structures concernées, pour que les incendiaires de voiture aient d’autres occupations, est inquiétant… Avec les 900 000 € de coût de la vidéo-surveillance, combien de postes d’éducateurs de rue peut-on financer ?

Plan de Prévention des Risques Technologiques à Pont de Claix

Publié le 16 juin 2011

La société suédoise Perstorp a repris en 2008 les activités de Rhodia à Pont de Claix. Les activités sont potentiellement très dangereuses et le périmètre de protection du PPI (plan particulier d’intervention) s’étend sur plusieurs kilomètres. La commune de Pont de Claix ne peut pas construire de logements dans cette zone. Perstorp, conformément à la loi, doit établir un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) garantissant la protection des populations et de l’environnement par une réduction des risques à la source. La société va changer de technologie pour les processus de production de chlore et de soude en mettant en place l’électrolyse à membrane qui devrait réduire les émissions dans l’air et dans l’eau et diminuer la consommation d’énergie. En contrepartie de cette évolution, l’Etat diminuera fortement le périmètre du PPI, ce qui libèrera les contraintes sur les constructions à Pont de Claix.

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ça ne mange pas de pain…

Publié le 16 juin 2011

35, c’est le nombre total de rues, places et espaces publics qui ont fait l’objet d’un arrêté (1er juin 2011) de J. Safar adjoint au maire de Grenoble qui interdit la consommation de boissons alcoolisées et la vente d’alcool à emporter de 18h à 5h entre le 6 juin et le 15 octobre prochain. Une interdiction qui ne s’applique ni aux terrasses de cafés et restaurants, ni aux lieux de manifestations locales (on pense au « Cabaret Frappé ») où la consommation d’alcool a été dûment autorisée. Quand on connaît le nombre de débits de boissons et autres établissements nocturnes que compte l’hyper centre on peut aisément admettre que ses habitants souffrent plus que d’autres de nuisances de tous ordres. D’où une première interrogation sur l’efficacité d’interdire la consommation d’alcool sur un espace public très délimité. D’autant qu’en parcourant la liste concernée on note quelques bizarreries : si la Place des Tilleuls, la rue A. Gaché ou la Place Notre Dame sont bien mentionnées, les rues Bayard et Hache elles, (qui se trouvent à la croisée des chemins) n’apparaissent pas.

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Pour défendre la sécurité, une action citoyenne efficace, grâce à la Boutique Citoyenne

Publié le 10 décembre 2010

Le 18 août 2009, 38 habitants de la rue Servan à Grenoble, transmettent au maire de Grenoble une pétition lui demandant d’agir pour que la rue Servan et la Place du Temple soient accessibles aux véhicules de secours contre l’incendie.

Le 14 septembre 2009, le maire répond que certains aménagements ont été faits pour résoudre ce problème. Les habitants constatent que les aménagements dont parle le maire ne répondent pas à leur demande.

Face à ce blocage, un habitant vient demander conseil à la Boutique Citoyenne située au 12 rue Voltaire, cette dernière donne des conseils bénévolement aux citoyens qui ont des problèmes avec l’administration.

La Boutique citoyenne suggère à l’habitant de faire un recours gracieux auprès du maire pour lui demander d’agir pour prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin que les véhicules de secours puissent accéder à la Place du Temple (où il y a la cantine du collège Bayard) et à la totalité de la rue Servan. Devant le silence du maire à l’expiration du délai de deux mois, l’habitant dépose le 5 mai 2010 un recours au Tribunal Adminstratif (TA) pour faire annuler le refus du maire d’agir.

Il dépose au même moment une demande de référé suspension vu l’urgence de la situation. Lors de l’audience au TA, la Ville de Grenoble indique qu’au mois de novembre des travaux seront effectués dans la rue Servan, le juge des référés n’ordonne pas la suspension du refus du maire d’agir. Mais la pression est forte sur la Ville.

Durant le mois d’octobre, le service d’incendie et de secours vient procéder à un essai et constate (une nouvelle fois) que l’accès à la Place du Temple n’est pas possible de même que le passage dans la rue Servan en direction de la rue Très Cloître.

Le 2 novembre, l’adjoint aux déplacement de la Ville organise un moment d’échange dans la rue Servan avec diverses personnes, dont l’habitant en question. L’adjoint expose les travaux qui doivent permettre de résoudre enfin ce problème de sécurité contre l’incendie. Le 19 novembe les travaux débutent et devraient se terminer vers le 10 décembre, pour un coût de 15 000 €.

Offensive sécuritaire et solitaire de MM. Destot et Safar

Publié le 3 décembre 2010

Lors du Conseil municipal du 29 novembre, les conseillers municipaux écologistes apprennent, par la presse (Grenews), que le matin même, MM. Destot et Safar ont tenu une conférence de presse sur leur nouvelle politique sécuritaire avec un fort développement de la vidéosurveillance. Et dans les rendus compte du maire sur les marchés passés ces derniers mois, se trouvent trois marchés pour l’installation de nouvelles caméras pour la modique somme de 750 000 € !

Lors du Conseil municipal, les élus écologistes demandent ce qu’il en est au maire et à son premier adjoint, stupeur générale dans les rangs de la majorité municipale qui n’était pas au courant, et les deux intéressés sont restés dans un silence très gêné.

La majorité (droite-gauche) avait pourtant solennellement décidé de faire l’évaluation des premières caméras (non mises en route) avant toute nouvelle installation.

Vous avez dit majorité de godillots ?

Coût de la sécurité du stade des Alpes

Publié le 5 mai 2010

Stade des AlpesLe journal Le Monde du 30 avril 2010 a consacré un dossier à la sécurité dans les stades de foot et l’exemple de ce qui se passait à Grenoble faisait l’objet d’un article très intéressant. Une carte indiquait aussi que durant la saison actuelle de ligue 1, c’est à Grenoble qu’il y a eu le plus d’incidents lors des matchs. Depuis le début de la saison 2009-2010 ce sont 3000 policiers qui ont été mobilisés pour assurer la sécurité des matchs du GF38 ! Mauvais pour le rayonnement de Grenoble !

Le GF 38 indique que la sécurité lui coûte 1 M€ sur un budget de 27 M€, et que le problème le plus inquiétant est celui de la fragilité des sièges qui doivent être remplacés en nombre après chaque match aux frais du club suivant la convention passée par la Métro.