Au conseil municipal on a eu droit à une intervention d’O. Noblecourt qui n’a toujours pas compris comment fonctionnent les impôts locaux.
Pour lui les impôts locaux ne sont pas si injustes qu’on veut bien le dire puisqu’environ 40 % des ménages grenoblois en seraient exonérés ou dégrevés et donc une augmentation des taux n’atteindraient pas les moins fortunés. C’est d’ailleurs exactement ce que la majorité élue en 2008 considérait lorsqu’elle a augmenté le taux de 9 % après avoir promis, pour se faire élire, qu’elle ne les augmenterait pas.
Il n’y a rien de plus faux et il serait utile que la ville propose à certains élus des formations pour qu’ils comprennent enfin comment tout cela fonctionne.

Le conseiller municipal d’opposition de droite, Matthieu Chamussy fait son show habituel en s’essayant à des bons mots et s’étonne (fait semblant de s’étonner) que certains élus réagissent sur Twitter en reprenant ses énormités… Alors montant sur ses grands chevaux, il claque la porte du conseil municipal emportant avec lui tout son groupe. Quel très mauvais théâtre qui peut être vérifié en ligne !
La « Ruche aux projets » s’est déroulée le 21 mai et a permis de sélectionner 30 projets à faire expertiser par les services municipaux pour les chiffrer et vérifier leur conformité au règlement.
On apprend que le Préfet de l’Isère a déféré le 22 février 2016 au tribunal administratif, la délibération adoptée le 18 décembre 2015 par le conseil de la métropole qui autorisait le Président à signer l’avenant n° 6 au contrat de délégation du stade à la société Sogestal. La Métro a transmis le 21 décembre la délibération à la préfecture pour le contrôle de légalité. Le Préfet a donc choisi le dernier jour du délai pour faire son recours (délai de 2 mois), sans avoir demandé à la métropole de revenir sur sa décision. Rappel, le contrat de DSP a été signé par l’ancien président M. Baïetto et a démarré fin 2012. Le nouvel avenant attaqué par le Préfet, décidait que la Métro verserait 750 000 € de plus chaque année à Sogestal pour équilibrer sa gestion. Le Préfet estime que cela supprime le risque qu’avait pris la société en passant le contrat. Or dans un contrat de DSP, le délégataire gère à ses risques et périls. L’argument du préfet est donc important.
Les statistiques de l’INSEE donnent pour chaque quartier de Grenoble, la répartition du niveau de diplôme pour les 104 000 habitants de plus de 15 ans qui ne sont pas scolarisés (chiffres du recensement de 2012).
En 1997, un réseau intitulé « JARDIN DANS TOUS SES ETATS » (JTSE) sur la base d’une charte a permis un développement accéléré des jardins partagés notamment en ville, à Grenoble et dans l’agglomération. Une charte expose les principes soutenus par JTSE :
Le rapport 2015 de l’Observatoire national de la politique de la ville a été publié le 3 mai 2016. Il traite de très nombreux aspects de la politique de la ville et apporte des chiffres sur l’effet des ZSP (zones de sécurité prioritaires) qui font douter de leur efficacité. Tant que le gouvernement ne remettra pas la police de proximité en place (ce qui est tout de même la loi !!!) qui a été détruite par Sarkozy, il est à craindre que tous les efforts pour améliorer la sécurité dans les villes ne soient que des cataplasmes sur des jambes de bois !