Mardi 12 septembre, contre les ordonnances sur le code du travail, rassemblement à 14h au Jardin de ville à Grenoble. Interventions syndicales, de Cécile Nicod, universitaire spécialiste du droit du travail, membre du GRPACT (groupe de recherche pour un autre code du travail). Rassemblement organisé par la CGT avec Solidaires, la FSU, l’Unef et l’UNL.
Mardi 12 septembre à 20h projection du film sur Fukushima « Les voix silencieuses » à Antigone : café, bibliothèque, librairie à Grenoble, 22 rue des Violettes. Débat avec les réalisateur et réalisatrice.
Mardi 19 septembre à 19 heures, conférence de Benjamin Stora » Questions autour de l’Histoire de l’immigration « . Au Centre Œcuménique Saint-Marc de Grenoble (6, avenue Malherbe, 38100 Grenoble). Benjamin Stora est historien, professeur à l’université, président du conseil d’orientation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, auteur de nombreux ouvrages. La Conférence est organisée par l’association ATLLAS (Association tisser les liens d’amitiés solidaires)

Durant la campagne de l’élection présidentielle, E. Macron avait indiqué qu’il demanderait aux collectivités locales des économies de 10 milliards d’euros. Pour 2018 ce serait 3 milliards (E. Macron, Le Point 31 août 2017), d’ici à 2022 ce serait en fait 13 milliards d’euros. Le Porte-parole du gouvernement a précisé le 5 septembre qu’il n’y aurait « Pas de baisse de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales dans le budget 2018 ». Le 5 septembre E. Macron déclare devant les préfets : « Pour 2018, je vous le confirme officiellement, je n’ai pas souhaité procéder à une baisse brutale des dotations qui s’inscrive dans la droite ligne de 2017. Les crédits d’aménagement du territoire, de politique de la ville et l’ensemble des dotations aux collectivités seront maintenus. C’est un engagement pris, il sera respecté ». Les préfets devront préparer des contrats financiers avec les collectivités locales les plus importantes.
Le 30 juin 2017, la majorité de droite du Conseil départemental décide de suspendre la prise en charge des personnes mineures isolées étrangères nouvellement arrivées, oubliant ses obligations fondamentales. Il explique que l’arrivée de ces jeunes, en constante augmentation, et le manque de moyens rendent impossible l’accueil de ces enfants avant au moins mi-septembre. Un jeune Angolais âgé de 16 ans a essuyé plusieurs refus de prise en charge, il dort dans la rue et décide, avec l’aide de la CIMADE, d’en appeler à la justice administrative pour faire respecter les droits qui lui sont refusés. Un référé liberté est déposé au tribunal administratif de Grenoble. Lorsqu’une liberté fondamentale est bafouée, le juge a 48 heures pour suspendre la décision illégale de l’administration. C’est ce que va faire le juge.
Avant que le Plan Guide du projet soit élaboré par l’équipe d’urbanistes-concepteurs après le recueil des avis des habitants et associations, une dernière enquête est lancée pour collecter les avis sur ce qui est ressorti de cette phase de co-construction du projet.
Depuis le 18 juin 2017, il y a deux nouveaux députés à Grenoble. La période de mise en place de la nouvelle Assemblée, puis quelques jours de vacances n’ont pas permis qu’ils puissent faire la démonstration de leurs idées, de leurs compétences et de leurs méthodes de travail sur chacune de leur circonscription.
Suite à la suppression des contrats aidés, plus de 160 personnes vont perdre leur emploi à Grenoble avant la fin de l’année 2017, principalement dans le secteur sanitaire et social et dans la culture. En supprimant l’Impôt sur les Grandes Fortunes, le gouvernement facilite la vie des plus puissants, en baissant les APL, les dotations aux collectivités, en supprimant les emplois aidés il agresse une majorité de la population. C’est la politique politicienne du pâté de cheval et d’alouette : un cheval pour les plus fortunés et une alouette pour le reste. Il se murmure que la métropole de Lyon (chère au ministre de l’intérieur) serait épargnée et garderait ses contrats aidés. Vous avez dit clientélisme… Vive la moralisation de la vie politique !
Dans la métropole grenobloise il y a 10 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) : 4 à Grenoble (Mistral Lys Rouge Camine ; Villeneuve-Village Olympique ; Teisseire Abbaye Jouhaux Chatelet ; Alma-Très Cloître-Chenoise), 3 à Echirolles (La Luire-Viscose ; Essarts-Surieux ; Village Sud), un à Fontaine (Alpes Mail Cachin), un à Pont de Claix (Iles de Mars Olympiades) et un à Saint Martin d’Hères (Renaudie -Champberton – La Plaine). Les données du recensement 2013 fournissent des indicateurs sur les caractéristiques socio-démographiques des ménages fiscaux, les taux de pauvreté et de bas revenus, le niveau de vie et enfin des indicateurs sur la structure et la distribution des revenus déclarés et des revenus disponibles pour les quartiers de la politique de la ville.
Il y a un mauvais procès fait à la ville de Grenoble en ce qui concerne le projet d’élargissement de l’A480. La majorité municipale ne fait qu’appliquer l’accord politique qui a fondé la majorité métropolitaine après les élections de 2014. Pour la première fois la majorité à La Métro s’est fondée sur un accord politique détaillé qui couvre l’ensemble des activités de la métropole.
Décidément on a du mal à comprendre ce que veut faire ce gouvernement. A propos de la police et de la sécurité, le programme du Président diagnostiquait, à juste titre, qu’il y avait une disparition du lien quotidien entre la police et la population : « Nicolas Sarkozy a supprimé, en 2003, la police de proximité. Elle avait pourtant l’objectif de prévenir la délinquance grâce une connaissance du terrain et des liens durables avec la population. La police s’est peu à peu repliée sur ses missions d’intervention et de réaction…
Les défenseurs de la transition écologique et énergétique le disent depuis de longues années, un important programme de rénovation des logements permettrait de créer de nombreux emplois, en majorité locaux.