Archives pour le mot-clef ‘A480’

Dossier : pollution atmosphérique, haro sur les particules fines !

Publié le 1 février 2013

L’air respiré à Grenoble est nocif pour la santé à cause de nombreux polluants, notamment les particules fines provenant des transports (diesels) et aussi du chauffage au bois par des poêles de mauvaise qualité.

C’est le moment de poursuivre la réduction de la circulation automobile et d’abandonner définitivement les projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’autoroute A 51.

La règlementation sur la qualité de l’air est fixée par le décret du 21 octobre 2010 qui transpose la règlementation européenne (l’unité est le microgramme soit le millionième de gramme).

Réglementation pour les particules inférieures à 10 microns (PM10) :

  1. Objectif de qualité : 30 microsg/m3 en moyenne annuelle civile ;
  2. Seuil d’information et de recommandation : 50 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  3. Seuil d’alerte : 80 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  4. Valeurs limites pour la protection de la santé :
    1. 50 microsg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de trente-cinq fois par année civile ;
    2. 40 microsg/m3 en moyenne annuelle civile.

Particules fines inférieures à 10 microns à Grenoble depuis le 1er novembre 2012

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Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) nouveau est arrivé

Publié le 4 janvier 2013

Le 21 décembre 2012, le comité syndical de l’établissement public du schéma de cohérence territoriale a arrêté le SCOT en prenant en compte les résultats de l’enquête publique. Le SCOT deviendra opératoire deux mois après sa transmission au préfet, sauf si ce dernier trouvait à redire, ce qui est peu probable.

La délibération adoptée précise quelles sont les légères évolutions du document définitif par rapport à celui mis à enquête publique.

En ce qui concerne les déplacements qui avaient fait l’objet d’une forte mobilisation du lobby automobile, le SCOT résiste à cette offensive. Bien entendu il n’y a plus de contournement autoroutier nord de l’agglomération (déclaré ne présentant pas un intérêt public par la commission d’enquête) et le SCOT recommande de fixer à environ 70 km/h la vitesse sur l’A480 et la rocade Sud, contrairement aux désirs de M. Vallini. Mais il ne s’oppose pas à l’élargissement à 2 x 3 voies de l’A480 :

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Les 40 ans de la FRAPNA

Publié le 14 décembre 2012

C’est le 14 mars 1972 que nait la FRAPNA. Pour fêter cet anniversaire, le Courrier du Hérisson, trimestriel de la FRAPNA Isère, édite un numéro spécial rappelant les 40 ans d’actions pour protéger l’environnement. La FRAPNA a mené des actions dans tous les secteurs importants de notre environnement : agriculture, aménagement du territoire, biodiversité, carrières, déchets, eau, éducation, énergie, industrie, montagne.

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SCOT 2 – Vallini 0

Publié le 16 novembre 2012

La commission d’enquête sur le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) de la région grenobloise a rendu son rapport et ses conclusions le 26 octobre 2012. Le document fait 393 pages et peut être téléchargé à partir du site du SCOT.

Sans surprise les commissaires donnent un avis favorable accompagné de 13 réserves et 29 recommandations.

L’établissement public du SCOT doit maintenant prendre en compte l’enquête publique, lever ou non les réserves et arrêter définitivement le SCOT. Si les réserves ne sont pas levées, l’avis deviendra alors négatif, ce qui peut fragiliser le futur SCOT.

Mais les réserves ne sont pas fondamentales, il s’agit de corrections légères qui ne devraient pas poser de problème.

A propos des infrastructures routières et autoroutières qui ont fait l’objet d’un intense lobbying de la Chambre de Commerce, le rapport note page 351 :

« La Commission d’enquête rappelle que le SCOT n’est pas un document de programmation, mais considère que le manque de perspectives en matière de programmation de nouvelles infrastructures routières et autoroutières constitue une faiblesse indéniable du dossier du SCOT. »

On pouvait alors s’attendre a une réserve importante sur cet aspect, les commissaires se sont contentés d’une réserve n° 10 qui indique :

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Enquête publique sur le SCOT, dernier délai le 4 juillet

Publié le 30 juin 2012

Il est important de donner son point de vue dans les registres d’enquête publique, notamment pour des projets qui ont des implications fortes sur la vie quotidienne des habitants de l’agglomération. Seul le document DOO (document d’orientation et d’objectifs) est contraignant dans sa déclinaison au niveau communal, en particulier quand les élus doivent élaborer des documents de planification tels que le PLU (Plan Local d’Urbanisme). C’est donc par rapport à ses propositions ou manques qu’il faut réagir.

Les recommandations sont assez générales et laissent place à une certaine latitude dans les applications, mais sur certains dossiers la vigilance est de mise quant aux positions contraignantes, soit en positif, soit en négatif. En voici quelques unes (non limitatif).

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Des patrons très têtus à la CCI

Publié le 27 avril 2012

Dans le magazine Présence d’avril 2012 édité par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Grenoble, un article mobilise les adhérents pour aller répondre à l’enquête publique sur le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui va démarrer le 4 mai, jusqu’au 4 juillet 2012.

C’est un acte citoyen d’aller s’exprimer lors d’une enquête publique. Par contre les recommandations de cet article ne sont pas à suivre ; jugez plutôt :

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Vous avez dit ZAPA ?

Publié le 30 mars 2012

ça existe à Turin ! (photo GK)

A la question orale posée par les élus « Ecologie et Solidarité » sur l’élargissement de l’A480 et la ZAPA (Zone d’Actions Prioritaires pour l’Air) le maire a fait une réponse assez politicienne :

Sur l’A480, il s’est déclaré ferme sur les objectifs et pragmatiques sur les solutions. En général, en politique, ce genre de déclaration essaye de camoufler le renoncement sur les principes. En effet le maire s’est félicité de l’engagement du président du Conseil général qui veut aller au-delà du projet de l’Etat. Au lieu de militer pour un boulevard urbain (limitation de vitesse à 70 km/h) il a expliqué que les limitations de vitesses devaient dépendre des heures et des lieux d’habitations. Ce n’est pas une solution efficace pour diminuer la pollution atmosphérique.

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A 480, l’UMP veut faire payer la Metro…

Publié le 23 mars 2012

Le sénateur Savin de l’UMP fait pression pour que la Métro s’engage à payer avec l’Etat et le Conseil général l’élargissement de l’A480 (juste 4 à 5 millions d’euros !). Décidément les périodes électorales ne sont pas favorables aux réflexions de fond et les grands élus quels que soient leurs bords, font feu de tous bois pour s’attirer les voix des différents lobbies. Après A. Vallini qui ne rate aucune occasion pour expliquer au lobby automobile et au patronat qu’il est leur sauveur (même si les actes ne suivent pas), voici M. Savin qui lui emboîte le pas. Le patronat qui s’est publiquement félicité de la proposition de A. Vallini, va-t-il cette fois encore se fendre d’un communiqué de soutien à celle, toujours plus généreuse, de M. Savin ?

Mais à force de proposer n’importe quoi, les contribuables payent et les habitants continuent à souffrir d’une pollution en constante augmentation. Rappelons que le mauvais projet de rocade nord a coûté 30 M€ pour rien, et que cette somme aurait pu permettre de financer des investissements utiles comme des alternatives à la voiture (transport par câble, bus à haut niveau de service, pistes cyclables…).

Gribouille et l’A480

Publié le 16 mars 2012

Il nous avait déjà fait le coup. On se souvient que l’Etat s’étant désisté, A. Vallini avait décrété que le conseil général assumerait la maîtrise d’ouvrage de la Rocade Nord, avec le succès que l’on connaît. Jamais à court d’initiative, cette fois, il décide seul bien sûr, et toujours pour le compte du conseil général, de proposer une solution d’élargissement de l’A480 qui va bien au-delà du mauvais projet de l’Etat en cours d’élaboration. Ce serait une solution idéale pour accroître le trafic automobile et la pollution. Toujours est-il que dans les deux cas, il fait le bonheur du lobby routier, de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) et du MEDEF, jamais avares de louanges quand un politique, à fortiori de « gauche » partage à ce point leurs idées de bétonisation (projet Center Parc dans les Chambaran) et de multiplication à l’infini d’infrastructures routières et autoroutières. Dans un courrier qu’ils lui adressent, 15 patrons Isérois le remercient pour « son écoute… », assurés d’avoir été reçu cinq sur cinq.

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Vallini soutient encore le lobby routier

Publié le 10 mars 2012

Le Président du Conseil général de l’Isère (CGI) qui vient tout juste de sortir, pas très grandi, d’un conflit au tribunal Prudhommes avait sans doute besoin de se refaire la main. Pour ce faire, il n’a rien trouvé de mieux que d’annoncer la relance des investissements routiers superflus en proposant de financer l’élargissement de l’A480 à 2 fois 3 voies. Visiblement il est en manque de rocade et déclare que la rocade nord ne s’est pas faite parce qu’il n’a pas été suffisamment soutenu ! La vérité est qu’il a lui-même reculé au moment de lancer la réalisation de la rocade sachant bien que son dossier ne passerait pas financièrement et qu’il aurait été retoqué juridiquement. Comme tous les princes, il privilégie les dépenses d’investissements (qui s’inaugurent) au fonctionnement, particulièrement dans le social, compétence essentielle du CGI, pourtant bien mal traitée.

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Elargissement de l’A480 : largesses à trois voix

Publié le 22 décembre 2011

Elargissement de l’A480 : les largesses à trois voix de la Ville, de la Métro et du Conseil général au secours de l’Etat !

Sans surprise, à la Ville de Grenoble, la majorité municipale et la droite UMP ont apporté un fort soutien au projet d’élargissement de l’A480 à 2 fois 3 voies, proposé par l’Etat, seuls les élus « Ecologie et Solidarité » ont voté contre.

La Métro a renié ses positions antérieures et le sénateur Chiron n’a pas craint de proférer des gros mensonges en Conseil municipal pour justifier l’injustifiable, comme l’avait fait quelques jours auparavant le Président Baiëtto à la Métro, en affirmant que cet élargissement est la conséquence de l’absence de rocade. C’est bien entendu exactement l’inverse, car l’Etat avait imposé cet élargissement pour la rocade nord qui serait venue se greffer sur l’A480. S’il n’y a plus de rocade, l’Etat dispose toujours des 20 M€ prévus à l’origine et qu’il entend toujours dépenser dans l’élargissement de l’A 480, sachant que cela ne résoudra en rien les problèmes de circulation bien au contraire. Au Conseil général c’était encore plus clair : pas de limitation de vitesse à 70 km/h et élargissement à 3 voies.

Les habitants pourront ainsi profiter de la pollution et des nuisances sonores supplémentaires. Les collectivités auraient mieux fait de tirer le signal d’alarme et demander à l’Etat d’utiliser cet argent au renforcement des politiques alternatives à la voiture. Encore une occasion ratée.

A480, presqu’île : donner son avis c’est important

Publié le 2 décembre 2011

Alors que la pollution atmosphérique atteint des sommets, particulièrement ces vingt derniers jours dans l’agglomération, c’est le moment d’aller à la mairie de Grenoble pour dire NON à l’élargissement de l’A480, proposition de l’Etat (acceptée par la Métro et la ville). Dernier jour le 7 décembre ou envoyer un mel à : a480@developpement-durable.gouv.fr

Enquêtes publiques sur la Presqu’île : loi sur l’eau et nouvelles voiries, les registres d’enquête sont à la mairie aux heures d’ouverture, dernier jour le 15 décembre.

Déplacements, le lobby automobile refait surface !

Publié le 25 novembre 2011

Des associations de chefs d’entreprises viennent de lancer avec de gros moyens une campagne sur le thème : « Déplacements il est temps d’agir ! ».

Un supplément au Dauphiné libéré du 23 novembre décline sur 8 pages leurs 10 propositions. Le décor est planté en introduction : «  Aujourd’hui notre efficacité est largement handicapée par un manque dramatique de fluidité des déplacements qui nous pousse à renoncer à des marchés, qui surenchérit nos coûts, stresse nos salariés, éloigne nos clients et partenaires… La situation ne cesse de se dégrader, sans qu’aucun projet réaliste ne vienne éclairer l’avenir : la situation est donc très grave. »

Ce discours est le même depuis des dizaines d’années à la veille de prises de décisions publiques sur l’organisation des déplacements. Ici c’est le futur SCOT (schéma de cohérence territoriale) qui est visé : « Nous n’avons pas vocation à réagir à l’ensemble des volets du SCOT. Cependant nous affirmons que celui-ci minore les impacts économiques et sociaux de la congestion et qu’en matière d’infrastructures de déplacements, les préconisations ne sont pas à la hauteur des problèmes et des enjeux ».

Evidemment les deux premières propositions réclament la mise à 2 fois 3 voies de l’A480 et de la rocade sud et si l’élargissement de la rocade sud n’est pas réalisable alors il faut relancer le contournement de l’agglomération par le nord avec un péage. Les 8 autres propositions sont très classiques et reprennent ce qui était proposé dans les défunts PDU (Plan de déplacements Urbains) ou repris dans les discussions du projet de SCOT ou du prochain PDU : régulation des vitesses sur les voies urbaines, développement du fer et des transports en commun, le câble, la limitation des déplacements, changements dans l’organisation du travail…

Il est tout de même navrant de voir des gens (responsables d’entreprises, qui devraient avoir les pieds sur terre !) continuer à s’enfoncer dans des erreurs profondes de diagnostic sur les déplacements automobiles dans l’agglomération.

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Non à l’élargissement de l’A480

Publié le 11 novembre 2011

L’Etat a de la suite dans les mauvaises idées. Il voulait réaliser l’autoroute A51 Ambérieux – Grenoble – Sisteron avec dans un premier temps un contournement de Grenoble par la tangentielle-nord-sud (TNS) par un tunnel sous le Vercors. Devant le coût exorbitant de ce tunnel, il s’était rabattu sur l’élargissement de l’A 480 le long du Drac. L’abandon de l’A51 après le col du Fau signe la fin de ce projet de doublement de l’autoroute de la vallée du Rhône qui aurait scellé l’asphyxie de la cuvette grenobloise. L’Etat avait réalisé des études préliminaires pour élargir l’A 480 le long du Drac et l’amélioration de l’échangeur du Rondeau qui est le point noir à attaquer en priorité (coût total environ 150 M€). Le Conseil général a relancé le projet de rocade-nord et a décidé de ne pas faire d’échangeur à Saint Martin le Vinoux sur l’A48 mais un échangeur complet sur l’A480, qui posait des problèmes d’insertion délicats de la rocade avec l’autoroute. L’Etat s’était fait prier et avait accepté de débloquer 20 M€ pour réaliser cette insertion.

Suite à l’abandon de la rocade, l’Etat ayant ces 20 M€ disponibles a décidé d’élargir l’A 480 à 2 fois 3 voies le long du Drac, mais sans toucher à l’échangeur du Rondeau.

C’est pourquoi il lance une concertation préalable auprès des populations concernées dont voici les modalités :

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Elargissement de l’A480, c’est parti !

Publié le 29 septembre 2011

Après le conseil de Métro, c’est la ville de Grenoble qui vient de donner un avis favorable à la concertation lancée par l’Etat pour l’élargissement de l’A480 dans sa partie nord. Seuls les élus écologistes ont voté contre. Pourtant les explications données par l’Etat sont totalement farfelues en termes d’augmentation de la circulation. Les 20 M€ proposés pour les travaux étaient prévus pour l’insertion de l’arrivée de la rocade nord, ce qui n’a plus lieu d’être.

La grande priorité sur l’A480 et la rocade sud c’est l’échangeur du Rondeau, mais l’Etat qui est le maître d’ouvrage n’a pas mis, pour l’instant, le budget suffisant pour cet échangeur (environ 50 M€). Les collectivités ont tort d’accepter la proposition de l’Etat qui ne fera qu’aggraver la situation au Rondeau en augmentant la circulation. Encore une incohérence pour une ville qui se veut « post-carbone ». Il faudra se mobiliser lors de l’enquête publique pour éviter de nouveaux désagréments aux habitants du secteur 3. Rappel : le CCS3 a donné un avis négatif à l’élargissement de l’A480, mais en vain.

De l’animation au conseil de Métro du 16 septembre

Publié le 17 septembre 2011

Heureusement qu’il y a un représentant des écologistes au Conseil de Métro, sinon la démocratie en souffrirait davantage et on s’ennuierait ferme.

A l’occasion d’une délibération sur l’avis à donner concernant les objectifs et les modalités de la concertation proposée par le Préfet de l’Isère pour l’aménagement de l’A480, un échange assez vif a eu lieu entre le Président de la Métro et Gilles Kuntz. Le représentant des écologistes a rappelé les évidences que tout le monde connait (sauf le Président !) : toute augmentation de la capacité routière entraine une augmentation du trafic automobile avec des conséquences négatives sur l’environnement, il faut donc vérifier si un tel projet avec 20 M€ de dépenses (financées par l’Etat) ne va pas de nouveau entraîner des conséquences néfastes notamment sur la santé des riverains. Gilles Kuntz a proposé de renforcer les politiques alternatives à la voiture. Ce fut comme un chiffon rouge agité devant le Président qui est parti dans des explications où tout se mélangeait :

  • la solution pour régler les questions de circulation c’était la rocade nord ! Décidément il n’a toujours pas digéré cet échec personnel. Il croit toujours que la rocade aurait diminué la circulation dans l’agglomération.
  • le modèle économique des transports en commun est en crise et le financement de leur développement n’est plus assuré.

C’est bizarre de voir un responsable politique ne pas se poser de questions sur le financement de la rocade nord et se faire le défenseur de l’impossibilité de financer les transports en commun. Espérons qu’il défendra une grande réforme de la fiscalité locale en plus de la fiscalité nationale si la gauche gagne en 2012. Comme lui a répondu Gilles Kuntz, c’est une question de priorité politique, rappelons les nombreux gaspillages évitables, d’argent public : grand stade et son parking, certaines aides économiques, le coût des études de la rocade nord, le projet Center Parc au Conseil général, la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble… étaient certainement moins prioritaires que les transports en commun en matière de politique publique. La politique c’est prévoir et faire des choix.

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A51, la majorité municipale éclate

Publié le 22 juillet 2011

A Grenoble, l’adjoint à l’urbanisme soutient, au nom de la Ville, les tenants de la poursuite de l’autoroute A 51 au-delà du col du Fau. Le maire, gêné par cette position, produit un communiqué qui essaye de camoufler les profondes divergences qui minent sa majorité sur cette question. D’après le maire la position de la ville reste inchangée et  « elle demeure favorable à la proposition issue du compromis dit Gayssot-Voynet d’une liaison routière à caractère autoroutier via Lus la-Croix-Haute. »

Il suffit de se reporter aux documents de l’époque pour se rappeler que l’abandon par Gayssot de l’autoroute, sous la pression de D. Voynet, abandonnait tout caractère autoroutier à la liaison routière.

Il est donc pour le moins curieux que la majorité essaye de jouer sur les mots pour essayer de sauvegarder une pseudo-unité de façade.

Pour les Grenoblois il est très important que l’A51 ne soit pas poursuivie, sinon l’appel de circulation qui en suivrait sur l’A480 rendrait la cuvette irrespirable.

C’est le moment de réaffirmer qu’il ne faut pas élargir l’A480. La majorité ferait bien de se mobiliser sur cette question où elle est particulièrement silencieuse. Serait-elle aussi divisée sur ce sujet ?

La CCI aux mains du lobby micro-nano ?

Publié le 14 janvier 2011

Le successeur de Gilles Dumolard (ami de M. Destot) à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) est Jean Vaylet, qui était président du Medef Isère.

J. Vaylet a fait toute sa carrière dans l’électronique et la microélectronique : il fut directeur administratif et financier d’EFCIS issue du CEA de Grenoble et ancêtre de ST Microelectronics, PDG de Thomson CSF, directeur général d’Atmel et dernièrement président de Chronix Europe, petite entreprise sans salarié qui se contente de vendre quelques produits d’électronique.

C’est un pur militant du Medef qui accède à la présidence de la CCI.

C’est aussi un grand défenseur de l’autoroute A 51 et de la rocade nord. En octobre 2010 il invitait les adhérents du Medef à écrire à Borloo pour protester contre l’abandon de l’A51. Pour la rocade nord il diffusait un communiqué tout en finesse. « Dans le dossier « Rocade nord », les dernières déclarations de nos responsables politiques locaux sont plus empreints d’atermoiements, voire de renoncements, que marqués par une vraie volonté politique et un sens de l’avenir. Si ce projet devait être définitivement abandonné ce serait dramatique pour notre territoire. Nous pourrions alors effectivement « penser autrement » le développement de la région grenobloise, une expression politiquement très correcte pour caractériser, de fait, le déclin, la perte d’attractivité et les millions d’heures perdues dans les bouchons. Une bonne nouvelle cependant ; l’Etat a annoncé qu’il financera d’ici 2014 à hauteur de 20 millions d’euros une première tranche de travaux pour la mise à deux fois trois voies de l’autoroute A480 dans la traversée de Grenoble. »

Comme le dossier rocade est de plus en plus enterré, le Conseil général de l’Isère ayant enfin arrêté son financement, il ne nous reste plus qu’à surveiller le nouveau président de la CCI qui va organiser le déclin qu’il a prévu pour l’économie grenobloise.

De notre coté nous agirons pour aider à l’émergence d’un autre mode de développement plus écologique et solidaire que celui du Medef et de la CCI, et sans élargissement de l’A480 !

Non à l’élargissement de l’autoroute urbaine A480 !

Publié le 7 novembre 2010

Le gouvernement avait décidé il y a quelques années de réaliser l’élargissement de l’autoroute A 480 le long du Drac dans la perspective de la construction de l’A 51 (Grenoble-Sisteron) en vue du doublement de l’autoroute de la vallée du Rhône, car l’option “ tangentielle Nord-Sud ” de Sassenage à Comboire avec tunnel sous le Vercors était irréaliste et beaucoup trop chère.

Cet élargissement n’a jamais été demandé ni par la Métro, ni par la Ville de Grenoble. Mais avec le projet de rocade nord du Conseil général de l’Isère (CGI) la question de l’élargissement le long du polygone scientifique est revenue à l’ordre du jour. En effet l’insertion de l’échangeur de la rocade nord sur l’A480 posait des problèmes qui ne pouvaient être résolus que par l’élargissement d’une partie de l’A 480 allant du pont du Vercors jusqu’à l’embranchement avec la A 48.

Avec l’abandon de l’A51 et celui de la rocade nord (au moins à court terme), plus rien ne justifie l’élargissement à 2 fois 3 voies de l’A480. Par contre la restructuration de l’échangeur du Rondeau ne serait pas inutile.

Pourtant on voit ressurgir de la part du gouvernement ce projet d’élargissement de l’A480 pour l’instant présenté comme limité à 20 M€. Le projet global avait été chiffré par la DDE (devenue DDT) à au moins 150 M€. Le préfet de Région a précisé il y a quelques semaines que cette somme permettrait d’élargir l’A 480 en liaison avec le projet de rocade nord. Ceci a été confirmé récemment par le préfet de l’Isère qui a déclaré qu’il avait plaidé auprès du préfet de Région pour que l’accompagnement du projet de rocade nord soit maintenu et que cette étude d’élargissement de l’A480 était faite en pleine concertation avec le Président du CGI et le maire de Grenoble.

Pourtant rien ne filtre de cette concertation. Comme d’habitude sur les grands dossiers, les « grands » élus (cumulards) décident seuls, ni les conseils élus, ni les habitants n’ont leur mot à dire. Vive la démocratie locale.

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L’Etat veut élargir l’autoroute A 480 le long du Drac

Publié le 24 septembre 2010

Le 21 septembre le préfet de la région Rhône-Alpes a confirmé dans un communiqué que l’État financera à hauteur de 20 M€ la réalisation d’ici 2014 d’une première tranche de travaux pour la mise à 2×3 voies de l’autoroute A480 dans la traversée de Grenoble.

Il confirme aussi que pour l’Etat, le contournement nord de l’agglomération est toujours dans les cartons.

« Ces aménagements sont financés à 100 % par l’État. Ils s’inscrivent dans le programme de modernisation des itinéraires du réseau routier national 2009-2014 (PDMI) qui succède au volet routier des contrats de plan. L’A480 assure le rôle d’autoroute urbaine et le maillon ouest du contournement de Grenoble. Avec plus de 100 000 véhicules par jour dans sa section centrale à 2×2 voies, les phénomènes quotidiens de saturation sur cet axe sont devenus préoccupants. En fluidifiant la circulation sur l’A480, les travaux contribueront à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie fossile. Ils contribueront également à la mise en œuvre d’un contournement libérant le cœur de l’agglomération de la pression automobile pour améliorer les performances des transports en commun et des modes doux. L’avis défavorable rendu le 22 mars 2010 par la commission d’enquête publique sur le projet de Rocade Nord de Grenoble présenté par le Conseil général de l’Isère conduit à remettre en cause à court terme cette rocade mais l’État a décidé de maintenir son financement sur l’A480 sans attendre de nouvelles décisions sur le bouclage au nord du réseau de voies rapides de l’agglomération grenobloise. » (c’est nous qui soulignons)

Voila encore une bataille à mener pour empêcher cet élargissement qui ne fera qu’attirer plus de voitures, et augmentera les nuisances pour les riverains et l’ensemble des habitants de l’agglomération. Comme M. Baïetto, Président de la Métro, nous militons pour qu’il y ait moins de voitures et donc que les infrastructures routières existantes sont suffisantes.