Archives pour le mot-clef ‘A480’

A 480, la DUP est attaquée. Les travaux ne pourront peut-être pas démarrer !

Publié le 7 décembre 2018

Des habitants de l’agglomération ont déposé fin septembre un recours au tribunal administratif de Grenoble contre l’arrêté de la DUP (déclaration d’utilité publique) signé le 23 juillet 2018 par le préfet de l’Isère. Ils annoncent qu’ils déposeront dans les semaines qui viennent un référé suspension pour bloquer les travaux qui sont annoncés pour début 2019.

Ils soulèvent des irrégularités lourdes dans la préparation de la DUP, notamment l’absence de concertation préalable obligatoire imposée par l’article L 103-2 du code de l’urbanisme, qui exige que la concertation associe « pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées ». La concertation sur laquelle s’appuie l’AREA s’est terminée en 2012 et n’a été reprise qu’avec les administrations mais pas les habitants et les associations.

Si cette absence est reconnue par le tribunal, cela entrainera l’annulation de la DUP et l’obligation pour les maitres d’ouvrages de tout recommencer depuis le début ! Mais laissons la justice faire son travail.

En tous cas le préfet a eu tort de ne pas écouter les habitant et certains avertissements de la ville de Grenoble qui ont insisté sur un changement de projet moins impactant pour l’environnement notamment le passage à 70 km/h avec un changement de géométrie des voies et aller vers une voirie apaisée et non avec un gabarit autoroutier standard qui n’empêcherait pas un jour la poursuite de l’autoroute A 51.

Voici le texte diffusé par les requérants lors de leur conférence de presse du 7 décembre :

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A 480, la réaction de la Ville de Grenoble suite au rapport de la commission d’enquête

Publié le 23 novembre 2018

Le 19 novembre la Ville de Grenoble a réagi par un communiqué au rapport et aux conclusions de la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale. Comme nous l’avions indiqué, ce rapport contenait des propos tout à fait étonnants de la part des commissaires enquêteurs, qui se déclaraient climatosceptiques et n’avaient à aucun moment indiqué que la quasi-unanimité des avis était opposée à délivrer l’autorisation environnementale.

Rappelons que l’avis donné par la Ville demandait à la commission d’enquête de prendre en compte les recommandations et réserves du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale (du 25 juillet 2018), ce qui n’a pas été fait, l’avis de la Ville devenait alors négatif renforçant les avis négatifs des habitants.

« Porter un projet respectueux de l’environnement face à des propos stupéfiants

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A 480, la commission d’enquête donne un avis favorable pour l’autorisation environnementale

Publié le 16 novembre 2018

Sans aucune surprise, vu la manière dont l’enquête publique a été menée : la commission d’enquête ayant décidé de ne pas organiser de réunion publique, ni de rechercher des documents importants pour la compréhension de ce dossier difficile et surtout ne surtout pas mettre en cause quoi que ce soit des affirmations des maitres d’ouvrages.

Le 3 novembre 2018, la commission d’enquête a donné un avis favorable sans réserve. Elle se contente de faire 6 recommandations résumée par le Préfet, la Métro, l’AREA et le Département dans leur communiqué du 9 novembre : « La commission a assorti cet avis de six recommandations qui visent une amélioration fine de l’insertion environnementale du projet, sans remise en cause des aménagements prévus. » Passer il n’y a plus rien à voir…

Le communiqué se termine par l’information suivante : « L’arrêté du Préfet de l’Isère portant sur l’autorisation environnementale interviendra au plus tard dans un délai de trois mois, conformément au calendrier envisagé. La phase principale des travaux débutera en mars 2019 et se terminera en 2022. »

Le plus surprenant dans le rapport et ses conclusions c’est que la lecture ne permet pas de savoir quel était l’avis du public par rapport à cette enquête publique. Même si ce n’est pas un référendum, la commission se doit dans un souci de vérité d’indiquer la tendance des avis du public. Or 99 % des 182 contributions étaient strictement négatives. Ceci ne ressort absolument pas du rapport de la commission d’enquête.

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L’élargissement de l’A 480, tel que proposé, n’est pas le bon choix

Publié le 12 octobre 2018

L’autorité environnementale (Ae), lors des deux enquêtes publiques pour la déclaration d’utilité publique puis pour l’autorisation environnementale, a attiré l’attention des maîtres d’ouvrages sur leur hypothèse de stagnation de la périurbanisation qui fonde leur proposition d’élargissement au gabarit autoroutier qui ne devrait pas servir, selon eux, d’aspirateur à voiture au-delà de ce qui se passe actuellement.

Dans son avis du 13 septembre 2017 elle relève que « les prévisions de trafic sur l’A480, estimées à l’horizon 2030, sont identiques à celles qui ont été calculées à l’horizon 2020, sans que cette stabilité soit argumentée, alors même que le prolongement des tendances à la périurbanisation pourrait laisser penser le contraire. Compte tenu de cette stabilité, le maître d’ouvrage s’exonère de modéliser à l’horizon 2030, l’évolution des nuisances en termes de qualité de l’air et de bruits, celles-ci étant directement corrélées avec les niveaux de trafic.

L’Ae recommande de justifier l’hypothèse de stabilité des trafics entre 2020 et 2030 sur l’A480, et de mettre en cohérence, éventuellement, les études de qualité de l’air et acoustique. »

Et dans le deuxième avis du 25 juillet 2018 elle demande à que soit tiré « le meilleur parti des analyses de l’agence d’urbanisme de Grenoble sur la relation entre l’extension de l’urbanisation et le développement des trois radiales autoroutières qui convergent sur la ville de Grenoble, et présenter les résultats de l’étude en cours sur les effets de la vitesse sur la pollution de l’air. »

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A 480, où en est le dossier ?

Publié le 5 octobre 2018

Le 2 octobre, la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) a fait une conférence de presse pour tirer un signal d’alarme contre le déboisement des berges : « Les boisements des berges de l’Isère et du Drac sont menacés de disparition alors qu’ils constituent un véritable poumon vert et un corridor biologique. Entre 2005 et 2013, 70 hectares (plus de 70 000 arbres) de forêt alluviale de l’Isère ont été remplacés par de l’herbe. Et ce déboisement va s’aggraver le long du Drac, dans le cadre des travaux d’élargissement de l’A 480…Cinq hectares boisés le long du Drac vont être impactés, mais Area ne propose que 1,5 hectare de replantations en bord de l’Isère. Le reste sera planté plus loin, sur des coteaux, à La Buisse, Bresson, Montbonnot »

Le 3 octobre se terminait l’enquête publique sur l’autorisation environnementale concernant l’élargissement de l’A480 et du Rondeau. La très grande majorité des avis du public, déposés par internet, sont opposés à ce projet mais une enquête n’est pas un référendum, la commission d’enquête doit se faire sa propre opinion. Avant le 11 octobre, le président de la commission d’enquête rencontrera les maîtres d’ouvrages pour leur communiquer les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Ensuite les maîtres d’ouvrages ont un délai de 15 jours pour produire leurs observations. Mais comme ils ont eu accès à la plupart des observations transmises en numérique, ils ont eu le temps de les étudier. Et comme ils sont très pressés ils ne devraient pas dépasser ce délai.

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Attention : l’enquête publique sur l’A480 va bientôt se terminer

Publié le 28 septembre 2018

L’enquête publique sur l’autorisation environnementale se terminera le 3 octobre à 17 h 50. Vous pouvez mettre votre avis, vos observations et vos propositions par courriel à ddt-enquetepubliqueA480@isere.gouv.fr

Le Conseil municipal de Grenoble du 24 septembre a transmis un avis réservé sur ce dossier important pour l’avenir de l’agglomération, les réserves rejoignent les demandes de l’autorité environnementale et du Conseil National de Protection de la Nature, l’exigence du 70 km/h, la protection renforcée contre les inondations…

La métropole a donné son avis lors du Conseil du 28 septembre, il est moins réservé que celui de la Ville.

Il est regrettable que la commission d’enquête n’ait pas jugé utile de prolonger un peu l’enquête pour organiser une réunion publique sur la question importante de la digue, d’autant plus que le dossier d’enquête est incomplet puisqu’il y a des études complémentaires qui sont actuellement menées sur ce sujet.

Un collectif citoyen pour des alternatives au projet de l’A480 milite pour refuser ce projet et revenir à un véritable boulevard urbain comme proposé par l’Etat en 2011-2012, solution beaucoup moins chère et respectant beaucoup mieux l’environnement et les habitants (Contact : alternativesa480@gmail.com et pétition en ligne ici ).

L’ADES a transmis le courriel suivant aux Commissaires enquêteurs le 27 septembre : Lire le reste de cet article »

Enquête publique pour l’autorisation environnementale concernant l’A480

Publié le 7 septembre 2018

Après la déclaration d’utilité publique délivrée le 23 juillet 2018 par le préfet de l’Isère, les maitres d’ouvrages (AREA et Dreal) devront obtenir une autorisation environnementale pour commencer les travaux qui impactent l’environnement. Avant que le Préfet donne ou refuse cette autorisation il faut passer par l’enquête publique qui se déroule maintenant jusqu’au 3 octobre 2018.

Le code de l’environnement précise l’objet d’une telle enquête publique : « assurer l’information et la participation du public… Les observations et propositions parvenues pendant le délai de l’enquête sont prises en considération par le maître d’ouvrage et par l’autorité compétente pour prendre la décision. »

Or sur le site de la préfecture il n’est question que de recueillir les observations du public, oubliant les propositions qui doivent être étudiées par la commission d’enquête et obtenir des réponses des maitres d’ouvrage. C’est pour cela qu’il est important que les citoyens qui trouvent la solution proposée non satisfaisante déposent des contre-propositions. Par exemple de ne réaliser que l’aménagement du Rondeau et ne pas élargir l’A480, cela aura beaucoup moins d’impact sur l’environnement et pour beaucoup moins cher. Ou de réaliser dans l’emprise actuelle de l’autoroute un passage à 2 fois 3 voies en mobilisant la bande d’arrêt d’urgence à certains moments comme cela a été étudié lors de la concertation préalable de 2011 et avec une vitesse limitée à 70 km/h, comme le préconisait l’Etat à cette époque. Mais maintenant l’Etat est soumis au bon vouloir des sociétés autoroutières qui lui imposent leurs volontés. Aux citoyens de peser pour enrayer cette situation malsaine. L’enquête publique en est un des moyens.

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La déclaration d’utilité publique pour l’élargissement de l’A480 a été délivrée le 23 juillet 2018

Publié le 17 août 2018

Suite à l’enquête publique sur la déclaration d’utilité publique pour l’élargissement de l’A480, le préfet de l’Isère a pris un arrêté le 23 juillet 2018 arrêtant la DUP : « Est déclaré d’utilité publique le projet d’aménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau dans la traversée de Grenoble sur le territoire des communes de Echirolles, Grenoble, Saint-Egrève et Saint-Martin-le-Vinoux… ». A noter que l’arrêté ne fixe pas la limitation de la vitesse à 70 km/h, dans la partie centrale de l’A480, contrairement au protocole d’intention liant l’Etat, l’AREA, le Conseil départemental et la Métropole.

Pour commencer les travaux il faudra encore obtenir l’autorisation environnementale qui traite notamment des inondations et de la résistance de la digue le long du Drac sur laquelle est construire l’A480 et évidemment que la DUP ne soit ni suspendue, ni annulée. Les recours éventuels contre la DUP devront être déposés avant le 23 septembre 2018.

Pour lire l’arrêté de DUP voir ici à partir de la page 175.

Autorisation environnementale pour l’A480 et le Rondeau, l’enquête publique démarre le 3 septembre

Publié le 17 août 2018

Une enquête publique sera ouverte à partir du 3 septembre jusqu’au 3 octobre 2018 sur le territoire des communes d’Échirolles, Fontaine, Grenoble, St Egrève, St Martin-Le-Vinoux, Sassenage, Seyssins et Seyssinet-Pariset, relative à la demande d’autorisation environnementale concernant le projet d’aménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau dans la traversée de Grenoble par la société AREA et la DREAL (direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement Auvergne-Rhône-Alpes).

Sur son site, la préfecture édite l’arrêté d’ouverture de l’enquête, l’avis de l’autorité environnementale sur le dossier d’enquête ainsi que l’avis du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et l’ensemble du dossier de demande d’autorisation qui comprend de nombreux chapitres qui peuvent être téléchargés (plusieurs centaines de Mégaoctets).

De son coté la FRAPNA a publié un communiqué le 2 août très critique sur l’élargissement de l’A480 dont voici la conclusion :

« La FRAPNA fait remarquer que les avis et réserves de la commission d’enquête du 12 mars 2018, du CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) et de l’Autorité environnementale convergent et rejoignent ses préoccupations sur les dommages environnementaux provoqués par l’élargissement de l’A480.

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Élargissement de l’A 480 : auraient-ils mis la charrue avant les bœufs ?

Publié le 1 juin 2018

L’élargissement de l’autoroute A 480 exige une déclaration d’utilité publique (DUP). Cette DUP doit être précédée d’une enquête publique, ce qui a été le cas. Mais pour que la DUP, qui devrait être arrêtée par le Préfet à la fin de l’année, soit valable, il est nécessaire que l’étude d’impact soit complète et permette au public d’avoir l’ensemble des informations sur les impacts possibles de ce projet. Or il apparait que cela n’a pas été le cas. La commission d’enquête avait déjà indiqué des faiblesses dans les informations fournies sur la question de la digue le long du Drac avec les dangers que courrait la ville de Grenoble en cas de crue et de fragilisation de la digue.

Lors du Conseil de métropole du 25 mai 2018, une délibération s’est penchée sur la « validation du protocole sur la digue des Eaux claires relatif aux études complémentaires ».

Visiblement l’enquête publique n’a pas pu apporter toutes les précisions sur un sujet d’importance puisque des études complémentaires sont nécessaires pour connaitre l’état de la digue et les éventuels travaux nécessaires à son renforcement.

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Projet A 480 que faire ?

Publié le 6 avril 2018

La première enquête publique est terminée et laisse de nombre de questions en suspend, notamment sur certaines recommandations qui sont rédigées de telle sorte qu’elles sont assimilées à des réserves que le maitre d’ouvrage (AREA) et /ou l’Etat devront lever pour que la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) ne fasse pas l’objet d’importants recours. C’est pourquoi il est important que les habitants et leurs associations d’habitants poursuivent leurs demandes de rectifier des éléments importants du dossier en intervenant auprès du préfet et de l’AREA avec copie aux communes, notamment sur la diminution de la vitesse à 70 km/h et sur les protections antibruit.

Une deuxième enquête publique va être lancée prochainement en préalable à « l’autorisation environnementale » issue de l’ordonnance du 26 janvier 2017 car l’enquête pour la DUP est reconnue comme insuffisante sur certains impacts sur l’environnement notamment le risque inondation. L’AREA doit fournir au préfet un dossier d’autorisation que ce dernier doit expertiser (il a 4 mois en général pour le faire). Après acceptation du dossier du maitre d’ouvrage, et au plus vite sous un mois, le préfet peut lancer la procédure d’enquête publique. C’est à l’issue de cette enquête que le préfet de l’Isère pourra prendre par arrêté la DUP accompagnée de l’autorisation environnementale. C’est cet arrêté qui pourra éventuellement faire l’objet de recours.

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Enquête publique sur le projet A480 – Rondeau

Publié le 15 décembre 2017

Alors que l’enquête publique devait se terminer le 28 décembre 2017, suite à des demandes d’habitants, la commission d’enquête devrait la prolonger jusqu’au 12 janvier 2018 et elle organise une réunion publique lundi 18 décembre de 19 h à 21 h au Stade des Alpes, où les maitres d’ouvrages (AREA et Etat) présenteront leurs projets. L’ADES a transmis aux commissaires enquêteurs plusieurs demandes d’information car le dossier est incomplet et a demandé que plusieurs contre-propositions soient examinées.

Plusieurs points sont à prendre en compte, notamment la lutte contre le bruit des infrastructures routières. Des habitants pointent le manque de continuité des murs antibruit et insistent sur la baisse de la vitesse dans la partie centrale de l’A480. Cette lutte contre le bruit est essentielle pour la santé publique et la France vient de se faire rappeler à l’ordre (avec la Grèce) par la Commission européenne qui l’a mise en demeure le 7 décembre, de mieux agir contre le bruit en adoptant des plans d’action (voir par exemple Le Monde du 8 décembre).

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A480 : l’enquête publique se déroulera du 20 novembre au 28 décembre 2017

Publié le 20 octobre 2017

Conformément à la législation et la règlementation sur l’environnement, le préfet de l’Isère a décidé d’ouvrir une enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique de l’élargissement de l’A480 et l’aménagement du Rondeau.

Il a fixé les dates de cette première enquête, du 20 novembre au 28 décembre, conformément à l’exigence que la durée de l’enquête ne soit pas inférieure à 30 jours.

A partir du 20 novembre, le dossier d’enquête devra être mis à la disposition du public sur le site internet de la préfecture et toute personne pourra en obtenir à ses frais une copie complète.

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A480, l’avis de l’autorité environnementale est très critique !

Publié le 22 septembre 2017

Comme imposé par le code de l’environnement, la Formation d’Autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a adopté lors de la séance du 13 septembre 2017 son avis sur l’aménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau dans la traversée de Grenoble et l’a rendu public.

Comme elle le rappelle, son avis ne porte pas sur l’opportunité du projet mais sur la qualité de l’étude d’impact présentée par le maître d’ouvrage, et sur la prise en compte de l’environnement par le projet. Il vise à permettre d’améliorer sa conception, et la participation du public à l’élaboration des décisions qui portent sur ce projet.

En termes très diplomatiques, cet avis porte des critiques très sévères sur la qualité de l’étude d’impact éditée par l’AREA et l’Etat en juin 2017, et il renforce la position de la ville de Grenoble.

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Autoroute A480, suite…

Publié le 8 septembre 2017

Il y a un mauvais procès fait à la ville de Grenoble en ce qui concerne le projet d’élargissement de l’A480. La majorité municipale ne fait qu’appliquer l’accord politique qui a fondé la majorité métropolitaine après les élections de 2014. Pour la première fois la majorité à La Métro s’est fondée sur un accord politique détaillé qui couvre l’ensemble des activités de la métropole.

Voici ce que dit cet accord majoritaire à propos de l’A480 : « … Cette volonté se traduira également par le traitement du « nœud » que représente aujourd’hui le Rondeau, préalable indispensable à la fluidification du trafic automobile, sur la rocade sud comme l’A480 appelées à évoluer vers des boulevards urbains à 2*2 voies dont la vitesse sera limitée à 70 km/h dans le cadre d’un ensemble plus large de mesures de régulation du trafic… »

L’évolution vers un boulevard urbain et non une autoroute de l’A480 devrait donc être portée par l’ensemble de la majorité métropolitaine. Les exigences de la ville centre sont donc conformes à l’accord passé au niveau de la Métro. Notamment le non élargissement du pont sur l’Isère et le refus de la transformation de l’échangeur de Catane qui n’est pas conforme à la convention passée entre l’Etat, le Département la Métro et l’AREA qui s’était engagée à respecter l’emprise du domaine autoroutier existant, ce qui ne sera pas le cas.

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Conseil municipal du 10 juillet : A480 et bibliothèques

Publié le 13 juillet 2017

Le conseil municipal extraordinaire du 10 juillet comportait à l’origine un seul point à l’ordre du jour, l’avis de la ville sur le dossier d’enquête publique concernant l’élargissement de l’A480. S’est rajouté ensuite un point d’information sur les bibliothèques.

Sur l’A480, le maire avait invité les porteurs du projet (AREA pour A480 et les représentants de l’Etat pour le Rondeau) à présenter les grandes lignes des travaux prévus (ce que n’avaient pas fait la Métro et le département). Des précisions intéressantes ont été apportées mais qui ne répondaient pas toutes aux interrogations et aux demandes argumentées de la majorité municipale. Sur l’aménagement du Rondeau, tout le monde s’accordait à reconnaitre que sous la maîtrise d’ouvrage de l’Etat le projet était positif. Par contre sur le projet d’élargissement de l’A480 une question restait : va-t-on oui ou non basculer de la logique autoroutière à celle du vrai boulevard urbain ?

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A480, les collectivités prennent position, mais pas toujours dans le bon sens !

Publié le 7 juillet 2017

Le Canard enchainé du 5 juillet rend public le contenu de l’accord secret entre l’Etat (Valls-Macron-Royal) et les sociétés d’autoroutes, passé le 9 avril 2015 qui n’est toujours pas rendu public malgré le jugement obtenu par Raymond Avrillier ; on comprend maintenant pourquoi. Les avantages octroyés aux sociétés concessionnaires sont impressionnants voire illégaux et l’AREA, à travers l’élargissement de l’A 480, en profitera largement. Ce sera à étudier dans le détail.

Alors que la Métro et la ville de Grenoble organisent des réunions de leurs conseils, spécifiquement dédiées à l’étude du projet d’enquête publique (le 8 juillet pour la Métro et le 10 juillet pour Grenoble) le Conseil départemental (CD38) a traité cet important dossier en juste 20 minutes et avec le refus du Président d’ouvrir un débat. Les 4 élus du Rassemblement citoyen – solidarité et écologie ont présenté un amendement à la délibération qui donnait un avis très favorable à l’élargissement de l’autoroute en contradiction avec le protocole signé par le président du CD38 le 16 novembre 2016. Cet amendement a été refusé.

De plus le Président a proféré des gros mensonges en affirmant notamment que l’élargissement de l’A480 n’impliquerait pas d’augmentation des péages et qu’il n’y aura pas d’élargissement du domaine autoroutier.

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L’affaire A480 prend de l’ampleur

Publié le 18 septembre 2015

autorouteLa décision de l’Etat de concéder l’A480 à AREA s’est faite sans aucune concertation avec les collectivités intéressées et est complètement contradictoire avec les décisions antérieures : L’ancien projet de petit élargissement, soutenu et défendu par le département a fait l’objet d’une concertation préalable, le Contrat de Plan Etat-Région (qui engage l’Etat puisqu’il en est signataire) ne prévoit que l’aménagement de l’échangeur du Rondeau sur lequel tout le monde est à peu près d’accord. Le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui avait reçu l’accord du préfet a mis des conditions strictes sur l’avenir de l’A480. La majorité de la Métro a pris une position très claire sur l’objectif de transformer à terme l’A480 en un boulevard urbain à 2*2 voies dont la vitesse serait limitée à 70 km/h. La majorité municipale de Grenoble est pour mettre fin aux projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’A51 et aussi pour réduire la vitesse à 70 km/h.

Donc ce décret du 21 août 2015 est un passage en force qu’il faut dénoncer et combattre, comme le font les personnels de l’Etat qui sont priés d’aller travailler à AREA.

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Tunnel autoroutier : la droite creuse toujours !

Publié le 20 mai 2013

La droite UMP continue de rêver et de vouloir vendre des illusions aux Grenoblois, soutenue en cela par la Chambre de Commerce et d’Industrie qui veut de nouveau une rocade Nord ! Le vice-président de la CCI a même osé se présenter comme « représentant apolitique du monde économique » lors du débat de la primaire UMP sur les déplacements. Mais la meilleure arriva lors de ce débat avec l’intervention de A. Carignon qui propose que l’Etat finance « une tangentielle Nord Sud en souterrain de Veurey à Pont de Claix » ! Ni plus ni moins. Parfois on peut se demander si l’ancien maire corrompu n’est pas sous influence de substance illicite, notamment du tabac marocain. Il ne peut pas ignorer que cette fameuse tangentielle Nord-Sud a déjà été étudiée avec un tunnel sous le Vercors et abandonnée (heureusement) par l’Etat car beaucoup trop chère. Donc encore une fois de la poudre… aux yeux !

A 480 le bilan de la concertation, enfin !

Publié le 8 février 2013

A480-2x3voiesPlus d’un an après la clôture de la concertation (suivant l’article L 300-2 du code de l’urbanisme), l’Etat vient enfin de rendre public le bilan de la concertation sur l’aménagement futur de l’A 480, qui s’est déroulée du 7 novembre au 7 décembre 2011. téléchargeable en ligne ici

Rappel : la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Rhône-Alpes (DREAL) porte un projet d’aménagement de l’A480 sur une portion de 12 km depuis l’échangeur A48/A480 au nord de l’agglomération grenobloise jusqu’au raccord avec la RN85 au sud.

Il faut rappeler que cet exercice imposé sur le bilan de la concertation ne sert à rien pour la suite des évènements. C’est l’enquête publique qui sera un moment important dans le processus de décision.

Voici des extraits de la conclusion qu’en tire la DREAL.

Tout d’abord, il parait que tout le monde est d’accord avec ce projet, ça démarre fort !

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