Archives pour le mot-clef ‘Impôts’

Au conseil municipal du 25 juin : compte administratif, subventions, PLU, Arlequin

Publié le 30 juin 2012

Très souvent absent dès les primaires socialistes, puis pendant la campagne présidentielle, le maire n’était plus habitué à siéger aussi longtemps au conseil municipal. Lundi 25 juin il est apparu visiblement fatigué (certains l’ont même pensé usé !).

Un compte administratif exceptionnel (à en croire le maire et l’adjoint aux finances) !

Il est vrai que les finances de la ville ne se sont jamais si bien portées depuis des dizaines d’années. Le mérite n’en revient pas à la majorité contrairement à tous les discours entendus, mais à l’effort fiscal des Grenoblois qui, au demeurant, s’en seraient bien passés. Rappel : après la campagne électorale 2008 des élections municipales, la majorité se fait élire sur la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux. Un engagement facile à tenir puisque les majorités de gauche et écologistes entre 1995 et 2008 avaient redressé les finances mises à mal par le maire corrompu. L’évolution de l’inflation et les constructions nouvelles augmentaient mécaniquement les recettes fiscales ce qui suffisait à équilibrer les budgets malgré le désengagement de l’Etat, il n’y avait donc aucune nécessité à augmenter les taux des impôts. Mais il y avait les Jeux Olympiques de 2018 à préparer, la rocade nord à accueillir et les intérêts privés à aider sans contrepartie et la majorité a pris le prétexte de la crise pour augmenter les impôts.

Or en 2011, la situation financière de la ville est exceptionnelle et démontre que comme dans bien des cas, il n’existe pas qu’une seule politique possible et que les propositions des écologistes étaient très réalistes. Nous ne sommes pas opposés par principe à l’impôt qui devrait être l’outil fondamental de la solidarité. Malheureusement l’impôt local est très injuste, il faut donc le manier avec une grande précaution. Il est possible, en cas de besoin inattendu d’une année sur l’autre de faire évoluer sensiblement les taux des impôts, mais à contrario quand les caisses sont pleines on peut aussi diminuer la pression fiscale. En fait la majorité municipale n’est pas dans cette logique : elle rembourse les impôts (taxe professionnelle) aux grands groupes privés à Crolles (à travers les subventions versées) et les augmente fortement pour les habitants de Grenoble, une vraie pratique de droite très classique.

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Impôts locaux, il faut être précis

Publié le 17 février 2012

Il est pénible de devoir corriger systématiquement les annonces simplistes de la majorité municipale sur l’évolution de la pression fiscale locale.

Dans le dernier numéro des Nouvelles de Grenoble (février –mars 2012, page 12), on apprend que la majorité a choisi la non-augmentation des impôts locaux depuis 2009 !

En fait la majorité a augmenté violemment les taux de 9% pour l’année 2009 puis ne les a plus augmenté et ceci devrait être le cas jusqu’à la fin du mandat.

Pourtant les contribuables voient leurs impôts augmenter régulièrement. En effet, c’est en augmentant chaque année les bases fiscales du niveau de l’inflation, que le gouvernement fait évoluer d’autant les impôts même si les taux restent stables.

Donc il est faux d’annoncer la non-augmentation des impôts locaux.

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Les finances de la Métro

Publié le 5 février 2012

Il faut marquer l’année 2011 d’une pierre blanche car pour la première fois depuis sa création, la Métro voit sa dette très légèrement diminuer. Il vaut mieux parler de stabilisation car la diminution de 0,5 M€ du stock sur 350 M€ est symbolique.

C’est une bonne nouvelle, mais acquise grâce aux fortes augmentations de la fiscalité ces dernières années (plus de 25 M€) et des impôts (taxes d’habitation et foncières et la TEOM) ont rapporté nettement plus que prévu en 2011.

En revanche à cause des emprunts toxiques, les taux d’intérêts en 2012 vont augmenter fortement.

Mais la stabilisation de la dette se confirmera-t-elle ? C’est une des questions qu’a osé poser Gilles Kuntz en s’étonnant que le projet de budget inscrivait 40 M€ d’emprunts en 2012 alors que le remboursement en capital n’était que de 21 M€, soit une augmentation de la dette de 19 M€.

Il a demandé que l’on fasse encore un effort de réduction des investissements afin d’éviter ce recours trop important à l’emprunt. Sans le dire, le Président lui a donné raison, concluant le débat en évoquant un emprunt qui se limiterait à 30 M€ en 2012. Et comme le programme d’investissement ne serait pas complètement réalisé, il est possible que la dette reste stable.

Création de « richesse » dans les grandes villes

Publié le 7 janvier 2012

L’association des maires des grandes villes de France a fait réaliser une étude sur la « richesse » produite dans les grandes villes (en réalité la valeur ajoutée), rapport non publié pour l’instant. Les Echos du 15 décembre 2011 en ont donné les premiers résultats.

Rappel, la valeur ajoutée est définie comme la différence entre la valeur finale de la production par tous les agents économiques (entreprises, associations, administrations, individus…) et la valeur des biens qui ont été consommés par le processus de production.

En Rhône-Alpes, 30% de la valeur ajoutée est apportée par le Grand Lyon, 7 % par Grenoble, 5% par St Etienne et 1 % par Valence.

Pour de nombreuses agglomérations, la valeur ajoutée annuelle se situe autour de 40 000 € par habitants, Paris domine avec 80 500 €/h et les villes qui produisent le moins sont Le Mans, Lorient, Cherbourg, Argenteuil et Nimes avec moins de 20 000 €/h.

Les Echos ne donnent pas la valeur ajoutée par Grenoble ou son agglomération, mais elle doit être de l’ordre de 40 000 €/h si on la compare à la majorité des agglomérations citées.

L’ordre de grandeur de la valeur ajoutée à Grenoble doit donc être environ de 5 à 6 milliards d’euros.

Ce chiffre montre qu’il faut relativiser le discours pseudo-keynésiens de la majorité municipale sur l’importance qu’elle accorde au niveau des dépenses d’investissement du budget principal de la ville. Il est clair que diminuer de quelques millions d’euros le niveau d’investissement du budget principal n’aura quasiment aucune influence sur l’activité dans la ville, puisque cela représente moins de un pour mille de la valeur ajoutée locale.

La baisse des impôts proposée par le groupe des élus « Ecologie et Solidarité » ne mettrait pas en péril la situation économique à Grenoble. Par contre dépenser plus en fonctionnement pour créer des emplois pérennes (non délocalisables) ou stabiliser des associations dont la quasi-totalité du budget est affectée aux salaires, ou choisir des investissements utiles au quotidien est beaucoup plus efficace pour défendre la qualité de vie pour tous dans la ville, que d’investir des millions sans contrepartie dans des opérations privées ou de prestige.

La mairie, une machine très peu « redistributive »

Publié le 9 décembre 2011

A chaque vote du budget revient le débat sur les impôts locaux. Certains, tenant de l’ultralibéralisme font campagne contre l’impôt qui serait une charge, un frein à l’activité ; d’autres au contraire estiment que l’impôt est essentiel à la solidarité car il redistribue les richesses de manière plus égalitaire. L’impôt sur les revenus étant progressif, il fait partie de l’arsenal de la redistribution comme de nombreuses allocations attribuées en fonction des revenus.

Mais qu’en est-il des impôts locaux ? Ils sont très peu dépendants des revenus. Sur 120 M€ de taxe d’habitation et d’impôts fonciers encaissés par la Ville de Grenoble, l’Etat ne reconnait que 5 M€ de compensations en fonction des revenus. Les impôts indirects, ainsi que la quasi-totalité des recettes du budget principal ne dépendent pas des revenus des habitants.

Sur les 320 M€ du budget principal municipal, peu de dépenses seront liées à des actions de redistribution. Il y a la subvention au CCAS qui, pour une part, va servir à compenser des dépenses de ménages en fonction des revenus, une partie des subventions aux associations et certaines attributions vont aussi jouer ce rôle (action sociale et solidaire, insertion, jeunesse, culture, sport), l’aide pour le logement social (3 M€). Au total, environ 5 % à 10% des dépenses iront à des opérations de redistribution.

Contrairement aux idées reçues, une mairie comme celle de Grenoble, est très peu redistributive. En revanche le Conseil général lui, l’est beaucoup plus, car les aides sociales, qui constituent la plus grosse part du budget, sont majoritairement liées aux revenus.

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Débat d’orientation budgétaire au conseil municipal du 21 novembre

Publié le 25 novembre 2011

Un débat important qui précède le prochain vote du budget, sur les orientations budgétaires, a donné lieu à des interventions intéressantes.

Un compteur qui s’affole : Le 1er adjoint a insisté lourdement sur les différences entre l’endettement de l’Etat, qui est un mauvais endettement et celui des collectivités qui est un bon endettement. Ceci résulte des contraintes de la loi qui interdit aux collectivités territoriales d’avoir des budgets de fonctionnement en déficit et qui interdit d’emprunter pour financer le fonctionnement, alors que l’Etat emprunte pour rembourser les intérêts des emprunts… Pour imager la dérive de la dette de l’Etat et au contraire la stabilité de la dette de Grenoble, le 1er adjoint a fait projeter une diapositive où deux compteurs indiquaient l’évolution en temps réel de la dette de l’Etat qui s’accroit de 1000 € par seconde alors que la dette de Grenoble et plus généralement des collectivités est stable. Ceci était très pédagogique, sauf que le compteur de la dette de l’Etat évoluait beaucoup trop vite puisque c’était au moins de 2000 à 3000 € par seconde ! La chose est suffisamment grave pour ne pas avoir besoin d’exagérer le trait. Et si l’endettement de Grenoble est un bon endettement, pourquoi vouloir à tout prix diminuer cette dette quand l’équilibre financier est assuré, sinon pour justifier la trop forte hausse des impôts ?

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L’UMP38 voudrait reconquérir Grenoble

Publié le 21 octobre 2011

Le nouvel état major de l’UMP 38 a décidé de lancer l’opération « reconquête de Grenoble ». Il a présenté le trio qui devrait animer cette opération, il s’agit des conseillers municipaux de l’opposition de droite Matthieu Chamussy et Nathalie Béranger (qui ont chacun leur groupe politique à la mairie) et d’Anthony Peres, étudiant ancien dirigeant de l’UNI et délégué de la 3ème circonscription. M. Chamussy étant désigné comme chef de file.

M. Chamussy indique les deux thèmes principaux d’attaque : la mauvaise gestion de l’argent public et la bétonisation de la ville, en essayant de s’approprier le travail des collectifs qui s’organisent dans la ville. C’est un peu court.

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Attention aux fausses annonces sur la dette de la ville

Publié le 15 octobre 2011

Le journal du dimanche (JDD) a fait une annonce alarmante sur les dettes des grandes villes : http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Le-palmares-des-villes-de-plus-de-100.000-habitants-les-plus-endettees-403463/

« La bombe est amorcée. Dans une relative opacité, des centaines de villes sont en proie à un endettement fulgurant. La faute aux emprunts toxiques distribués par des banques peu scrupuleuses, à la naïveté de certains élus et à des projets trop ambitieux. La facture s’annonce salée pour les contribuables : le surcoût s’élèverait à 6 ou 7 milliards d’euros. D’autant que les intérêts de certains prêts vont exploser à la fin  de l’année. »

« Le JDD publie la liste noire des villes de plus de 100.000 habitants les plus endettées.

Les dix villes de plus de 100.000 habitants les plus endettées (dette par habitant sur l’année 2010).

1 Saint-Etienne : 2.158 euros.
2 Marseille : 2.118 euros.
3 Argenteuil : 2.026 euros.
4 Perpignan : 1.999 euros.
5 Montreuil : 1.889 euros.
6 Reims : 1.792 euros.
7 Tours : 1.741 euros.
8 Grenoble : 1.707 euros.
9 Rouen : 1.578 euros.
10 Nîmes : 1.386 euros. »

Mais ce qu’oublie de dire le JDD, c’est que la situation de Grenoble n’est pas alarmante, notamment en raison des recettes de fonctionnement bien plus fortes et d’une capacité d’autofinancement meilleure que la moyenne des grandes villes. La dette qui avait beaucoup augmenté sous le règne du corrompu s’est stabilisée à un niveau tout à fait compatible avec les capacités financières de la Ville, même si la majorité n’avait pas augmenté les impôts.

Voici un tableau qui résume la situation. La comparaison est faite entre les grandes villes de plus de 100 000 habitants appartenant à une intercommunalité à fiscalité propre :

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La dette est un poison lent

Publié le 17 septembre 2011

A propos des dettes publiques, qui a dit que la dette est un poison lent ? C’est Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes en réponse à des questions du Dauphiné libéré sur la dette de la sécurité sociale (voir le DL du 9 septembre 2011).

Aurait-il des remords au vu de ce qu’il a réalisé lorsqu’il était président de la Métro, comme le montre le graphique de l’évolution de la dette de la Métro, en millions d’euros ?

Dette de la Métro (M€)

Cette augmentation très forte de la dette a entrainé une augmentation brutale des impôts sur les ménages (qui jusqu’à récemment n’existaient pas à la Métro : TEOM, taxe d’habitation), pour éviter la faillite, comme on le voit sur ce graphique.

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Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Publié le 26 août 2011

M. Destot déclare sur son blog, à propos de la politique économique du gouvernement : « Un profond changement des politiques économiques, budgétaires et fiscales doit donc être mis en œuvre sans tarder, dans le cadre d’une réelle concertation avec les partenaires sociaux. Et, à ce propos, je tiens à redire mon opposition à la manière d’agir du Gouvernement qui ne rencontrera les représentants syndicaux et patronaux que demain, c’est-à-dire après les décisions. ».

Combien de décisions du maire de Grenoble et de sa majorité sont prises sans réelle concertation ? Il suffit de rappeler qu’ils ont décidé d’augmenter fortement les impôts locaux alors qu’ils avaient promis le contraire pour se faire élire, et que les explications au bon peuple sont venues après le conseil municipal de décembre 2008. Le député maire de Grenoble est donc mal placé pour donner des leçons de pratiques démocratiques.

La santé financière de la Métro

Publié le 24 juin 2011

La Métro a vécu durant de longues années au dessus de ses moyens et s’est lourdement endettée à cause d’une politique d’investissements beaucoup trop forte. Les représentants des écologistes ont tiré souvent le signal d’alarme sans être entendus, notamment en ce qui concerne le stade ou la politique économique qui ne répondaient pas à des priorités sociales ou écologiques.

Il est même arrivé que pour l’année 2006 la Métro pratique un holdup de 3 M€ sur le budget de l’assainissement pour renflouer le budget principal mal en point.

Les investissements de 2000 à 2010 en millions d’euros

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Augmentation des impôts locaux, promesse électorale ?

Publié le 9 juin 2011

Dans le Dauphiné Libéré du 9 juin, à la question « Vous avez augmenté les impôts alors que vous aviez promis de ne pas le faire… », le maire gêné répond : « Ce n’est pas vrai, ce n’était pas dans ma profession de foi. C’était écrit dans un tract… Bon, je n’avais pas décidé de les augmenter ».

Ce tract, diffusé dans toute la ville n’était pas si anodin que cela, il s’intitulait,  « Nos 10 engagements pour Grenoble 2008-2014 », et promettait dans son 3ème engagement de « ne pas augmenter les impôts locaux ».

Et comme il fallait trouver une bonne raison pour ne pas tenir cette promesse, le maire s’abrite derrière la crise : «Nous l’avons fait parce que la crise est arrivée et je ne le regrette pas ».

Dans les faits, la crise n’a rien changé pour les finances municipales, le désengagement de l’Etat qui était prévu, s’est poursuivi sans surprise. La vraie raison de l’augmentation des impôts ? La majorité voulait se donner des facilités en constituant  une cagnotte pour toute la durée du mandat pour poursuivre une politique de prestige, n’oublions pas que les Jeux Olympiques étaient encore le grand projet de cette majorité en début de mandat.

L’adjoint aux finances bientôt remplacé (limogé ?)

Publié le 28 mai 2011

Le maire a annoncé qu’il confiait la délégation à la politique de la ville au 1er adjoint J. Safar, suite à la demande de J-Ph. Motte d’être déchargé de cette délégation. Le maire a précisé qu’il attribuerait prochainement la délégation des finances à un autre adjoint.

Ce changement pourrait être interprété par des mauvaises langues comme un désaveu du travail de l’adjoint aux finances, nous n’irons pas jusque là, bien qu’il y ait à dire sur son manque de rigueur en ce qui concerne la mécanique budgétaire de la commune. Nous avons pu assister lors du dernier conseil municipal (23 mai 2011) à une série d’affirmations étonnantes de sa part en ce qui concerne des dépenses d’investissement du budget principal durant l’année 2010.

Le groupe « écologie et solidarité » a critiqué la faible dépense en investissement, 10M€ de moins que prévu au budget primitif 2010, contrairement aux engagements de la majorité municipale. Malgré cette diminution de 10 M€ l’augmentation du taux des impôts décidée en 2009 a été maintenue sans aucune justification. Inversement les impôts locaux auraient pu être fortement réduits dans le budget 2010, comme l’avaient proposé les élus écologistes.

Pour essayer de masquer cette réalité implacable, l’adjoint s’est livré à un numéro d’équilibriste assez curieux, ajoutant aux dépenses réelles de l’année 2010, les reports sur 2011 des dépenses engagées en 2010, mais non payées.

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La collecte des déchets, le service se dégrade mais la TEOM augmente

Publié le 15 avril 2011

Les habitants de Grenoble vont devoir payer à la fin de l’année une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) très très élevée. Pourtant le service rendu n’est pas meilleur. La Métro  a décidé de financer par la TEOM le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte.

Dans le même temps des déchetteries ferment et la grande déchetterie Jacquard du quartier Alliance va être déplacée, pour laisser la place à une opération immobilière importante (une de plus…). Le projet qui a été présenté au Conseil consultatif du secteur 4 – CCS4 consiste à déplacer/remplacer la déchetterie de la rue Jacquard par une nouvelle déchetterie encore plus grosse, située entre la rue Balzac et la rue des Alliés, à côté de l’entreprise de matériaux de construction Richardson. Cette nouvelle déchetterie comporterait 17 bacs de grande taille accessibles aux particuliers, auxquels s’ajouteraient une dizaine d’autres bacs en réserve. Une « ressourcerie » pourrait être associée pour la remise en état et la revente des objets ayant une certaine valeur.

Ces projets posent plusieurs problèmes, au niveau de la circulation, au niveau de la taille et de l’attractivité de la déchetterie, et de la construction d’immeubles hauts et forte densification  :

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Mi-mandat : un bilan très négatif de la majorité droite-gauche à Grenoble

Publié le 17 mars 2011

Pour faire le bilan à mi mandat il faut revenir sur les promesses de la majorité municipale faites lors de l’élection en mars 2008. Pour se faire élire, le maire et sa majorité droite-gauche n’ont pas lésiné sur les promesses et la démagogie ; malgré cela ils n’ont pas pu atteindre la majorité des suffrages exprimés (seulement 48 %). Aujourd’hui on peut mesurer la distance entre les paroles et les actes.

Voila une série (non exhaustive) de promesses non tenues, et qui ne seront pas tenues. En gras les promesses, tirées des documents de campagne de la liste conduite par M. Destot en 2008 :

« Ne pas augmenter les impôts locaux » ! La crise a bon dos, la majorité a essayé contre toute évidence de faire croire que la très forte augmentation des taux des impôts locaux était imposée par la crise (non prévue) et qu’il n’y avait pas d’alternative. Quand on change radicalement de politique, la moindre des choses ce serait de consulter les habitants, ce qui n’a pas été fait. A la Métro les élus de la majorité grenobloise ont voté sans discussion une nouvelle fiscalité directe et l’augmentation de la TEOM, qui a été multipliée par 2 à Grenoble pour un service rendu qui ne s’est pas amélioré globalement.

« Porter au niveau national une réforme de la fiscalité locale ». Or malgré l’urgence, le député maire n’a rien fait et sa majorité non plus…

« Créer une allocation municipale d’habitation pour les familles dont le reste à vivre, une fois payés le loyer et les charges, est le plus faible ». Reprenant une proposition des écologistes durant le précédant mandat pour compenser la création de la TEOM en 2005, la majorité actuelle a certes mis en place une allocation mais uniquement pour un petit nombre de ménages dans les logements privés, oubliant ceux qui sont dans le logement public… Bonjour l’égalité devant le service public !

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Quelques chiffres

Publié le 17 mars 2011

L’observatoire de la fiscalité de la Métro donne de nombreux chiffres intéressants. Par exemple c’est à Grenoble que le taux de taxe d’habitation est le plus élevé (21,52 %), la moyenne étant de 17%. Croyez vous que c’est parce que les Grenoblois ont des revenus plus élevés que la moyenne de l’agglomération ? Non, en 2010, le revenu moyen par habitant est de 12, 2 k€ à Grenoble et de 14,4 k€ pour l’agglomération. Grenoble est classée 22 ème sur les 27 communes de la Métro, le revenu le plus élevé est à Corenc (27,9 k€) et le plus faible à Saint Martin d’Hères (9,4 k€).

Les amendes de stationnement devraient augmenter

Publié le 5 mars 2011

Elles devraient passer à Grenoble de 11 à 17 euros avant l’été. Si cela se fait et si l’Etat reverse correctement ces amendes aux collectivités, cela devrait rapporter plusieurs millions d’euros supplémentaires au budget de la ville. Les amendes du stationnement ou de la circulation sont payées à l’Etat qui en redistribue une partie aux collectivités, et deviennent une recette de la section d’investissement. Actuellement la Ville de Grenoble encaisse environ 6 millions d’euros. Avec cette augmentation non prévue, la ville pourrait diminuer ses impôts locaux, afin d’en faire bénéficier les contribuables, mais rien n’est moins sûr, le maire voulant conserver sa cagnotte pour poursuivre sa politique dispendieuse.

A ce sujet l’adjoint chargé des déplacements a expliqué (voir le Dauphiné Libéré du 18 février) que le maire aurait souhaité, « plus qu’une hausse des PV, une dépénalisation du stationnement. Cela ne signifie pas la gratuité du stationnement mais une gestion des PV par les villes. Chaque commune, dans un cadre défini par l’État, détermine le montant des PV, se charge de la gestion et de l’encaissement. Mais l’État préfère garder la main… ».

Il nous paraît préférable de laisser cette prérogative à l’Etat, ce qui protège les élus des collectivités territoriales du risque de clientélisme.

Les gens sont ingrats…

Publié le 18 février 2011

Lors de l’assemblée générale de l’Union de Quartier de l’Ile Verte, suite à une interpellation des élus sur l’existence d’un grand panneau d’affichage en entrée de ville, dégradant le paysage et consommateur d’électricité, l’adjoint de secteur, A. Pilaud a notamment expliqué que ces panneaux d’affichage rapportaient des taxes et donc permettaient de ne pas augmenter les impôts locaux. Eclat de rire général dans l’assistance ! Pour en rajouter, J. Chiron a insisté lourdement sur le succès du stade des Alpes… Les habitants présents n’ont pas eu l’air très convaincus, les gens sont ingrats !

Hausse d’impôts et leçon de politique

Publié le 18 février 2011

A. Vallini (PS) fait la leçon à M. Destot (PS). Dans le dernier Isère magazine, André Vallini dans l’éditorial intitulé « un budget anti-crise », explique qu’il a fait le choix d’une gestion rigoureuse pour ne pas augmenter les impôts. Ce serait donc possible au Conseil général mais pas à Grenoble. Rappel, les élus écologistes ont proposé de faire mieux et autrement à Grenoble sans augmenter les taux des impôts. Il suffit de changer les priorités en abandonnant les politiques de prestige et les aides aux intérêts privés sans contreparties.

La Métro budget 2011 du bon et du mauvais

Publié le 4 février 2011

Le 28 janvier, le conseil de la Métro a débattu du budget 2011 qui a été adopté sans surprise. Le débat a beaucoup tourné autour de l’augmentation très forte de la TEOM (+25 % en moyenne et +30 % à Grenoble).

Au nom d’ « Ecologie et Solidarité » Gilles Kuntz s’est réjoui de voir que l’ordre des priorités politiques de la Métro évoluait dans le bon sens, la solidarité étant clairement mise en avant. Il a dit espérer qu’à l’avenir cet affichage se traduise réellement dans les chiffres, indiquant également qu’il fallait stabiliser rapidement la dette très élevée, et mettre un terme à l’augmentation des impôts locaux qui sont une véritable injustice.

Sur la question des impôts, toujours les mêmes réponses : cela ne va peser que pour quelques euros de plus par mois, comme si il n’y avait que les impôts locaux qui augmentaient. Tout augmente et les revenus eux ne suivent pas. Pour les ménages les plus modestes lorsqu’ils ont payé le logement, les charges, l’électricité, l’eau, les impôts, les transports… le reste à vivre diminue comme peau de chagrin. La crise sociale est profonde et il serait temps que les responsables politiques en prennent la vraie mesure, mais ils semblent vivre dans un autre monde.

Le Président a défendu l’augmentation des impôts en déclarant : « je ne fais pas partie de ceux qui, dès lors qu’on parle de fiscalité, s’agitent comme un diable dans le bénitier ». Il a aussi expliqué que la politique suivie était la bonne, notamment que c’était bien grâce à l’action de la Métro que la recherche publique grenobloise a eu tant de succès ces derniers temps. A ce propos, un peu de modestie serait bienvenue, car ces succès sont dus à uniquement à la qualité des équipes de recherche grenobloises.

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