Archives pour le mot-clef ‘insee’

Lien de cause à effet entre la pollution de l’air et les admissions aux urgences pour cause respiratoire

Publié le 31 mai 2019

Dans une étude du 27 mai 2019, l’INSEE démontre qu’il existe un lien de cause à effet entre la pollution atmosphérique (due aux émissions des véhicules à moteur) et les admissions aux urgences pour une cause respiratoire. Cela peut avoir des conséquences importantes envers les pouvoirs publics, s’ils ne font pas le nécessaire pour minimiser les conséquences de cette pollution sur la santé des populations. Pour conclure sur ce lien de cause à effet, l’INSEE a profité d’un jour de grève dans les transports en commun qui a entrainé une augmentation de la circulation automobile et donc une augmentation de la pollution induite ; elle a alors corrélé cette augmentation avec l’augmentation des admissions aux urgences pour certaines pathologies respiratoires. Mais l’analyse est beaucoup plus subtile qu’il n’y parait.

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L’INSEE montre une corrélation entre le dynamisme démographique et l’emploi

Publié le 19 mai 2019

L’INSEE montre qu’en France, les dynamiques territoriales de population et d’emploi sont en partie liées : la croissance démographique peut stimuler l’économie et inversement un tissu productif porteur peut être un facteur d’attractivité.

Les variations locales de la population et de l’emploi sont en partie liées. Une croissance démographique vigoureuse peut stimuler l’emploi de la sphère présentielle 1, le volume de population résidente constituant un déterminant essentiel pour ce type d’activité.

En retour, un marché du travail dynamique est susceptible d’attirer de nouveaux habitants. Ainsi, sur la période récente, population et emploi évoluent souvent de concert. La croissance démographique peut toutefois aller de pair avec une baisse de l’emploi. En revanche, entre 2010 et 2015, aucun territoire n’est caractérisé par un recul démographique et un accroissement significatif de l’emploi.

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Les comportements de consommation des ménages en 2017

Publié le 26 avril 2019

L’étude d’avril 2019 de l’INSEE examine les comportements de consommation des ménages en 2017. Elle constate que la consommation moyenne par ménage stagne (en euros constants), que les familles monoparentales consomment moins que les autres. Malheureusement le poids du logement dans le budget des ménages continue d’augmenter, en ce qui concerne l’alimentation ; les disparités entre ménages modestes et aisés ne se réduisent plus et comme prévu ; le transport pèse plus en milieu rural et le logement en milieu urbain. Si le niveau de revenu et la composition du ménage restent déterminants dans l’organisation du budget familial, l’enquête montre que le lieu de résidence a aussi un impact sur la répartition des dépenses.

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Fin 2017, 1 751 entreprises sont contrôlées par l’État

Publié le 12 avril 2019

L’INSEE publie chaque année une étude sur le nombre de sociétés contrôlées par l’Etat et précise quel est le rang de contrôle de ces sociétés. Le rang de contrôle est le nombre de maillons entre l’État (actionnaire final) et la société. Il est de 1 pour les sociétés contrôlées directement par l’État, de 2 pour les filiales de ces sociétés et ainsi de suite. Le secteur d’activité prédominant est celui du tertiaire. Il regroupe les deux tiers des sociétés détenues majoritairement par l’État et les trois quarts de leurs effectifs salariés.

L’Etat contrôle directement 89 sociétés, soit 3 de plus qu’en 2016.

Les grands groupes les plus importants, contrôlés directement par l’Etat, sont La Poste, EDF, SNCF et RATP.

L’année 2017 a notamment été marquée par la restructuration de la filière nucléaire française.

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L’usage des technologies de l’information et de la communication en forte augmentation

Publié le 29 mars 2019

Le 13 mars 2019, l’INSEE donne les résultats d’une enquête sur l’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication) par les ménages résidant en France entre 2009 et 2018. Mais la fracture numérique reste importante et les achats et vente en ligne progressent fortement

« En 2018, 82 % des personnes résidant en France ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois, contre seulement 65 % en 2009. Les plus âgés rattrapent leur retard ; 42 % des 75 ans ou plus sont utilisateurs contre 14 % d’entre eux en 2009. Les pratiques se développent et se diversifient et, parmi elles, les achats et ventes en ligne sont de plus en plus prisés.

Le développement accéléré de l’Internet mobile accompagne ces évolutions : en 2018, 68 % des personnes résidant en France ont navigué sur Internet en dehors de chez elles, via un ordinateur portable, un téléphone portable, une tablette ou un autre appareil mobile ; elles n’étaient que 18 % neuf ans auparavant. »

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Bilan démographique de la France : la fécondité baisse depuis quatre ans

Publié le 8 mars 2019

Comme chaque année, l’INSEE publie le résultat de ses enquêtes sur la démographie du pays. Au 1er janvier 2019, la France compte près de 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2018, la population a augmenté de 0,30 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 144 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.

En 2018, 758 000 bébés sont nés en France, soit 12 000 de moins qu’en 2017. Il s’agit de la quatrième année consécutive de baisse. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 1,87 enfant par femme en 2018. Il recule depuis quatre ans, mais la baisse ralentit. Il retrouve son niveau de 2002. La France reste encore en 2016 le pays le plus fécond de l’Union européenne.

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Les mobilités résidentielles en France : tendances et impacts territoriaux

Publié le 8 mars 2019

Le rapport 2018 de l’Observatoire des territoires du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) analyse les impacts des mobilités résidentielles en France. Fin de l’exode rural, périurbanisation, attrait pour le Sud et les littoraux, déménagements d’une métropole à l’autre, effets de la mobilité sur l’accès à l’emploi et sur la mixité sociale. Ce rapport est illustré de cartes et de graphiques, il explore de nombreux sujets et pointe leurs enjeux pour la cohésion sociale et territoriale. 

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La voiture, premier mode de transport des salariés en France

Publié le 22 février 2019

Pour se rendre à leur travail, les salariés utilisent principalement leur voiture. Au niveau départemental, ce mode de déplacement n’est supplanté par les transports en commun que dans la capitale et ses départements limitrophes. En 2015, la moitié des salariés habitant et travaillant dans la même commune vont travailler en voiture. Cette proportion s’élève à huit salariés sur dix pour ceux travaillant hors de leur commune de résidence. Les chiffres pour l’Isère donnent 74,3% d’utilisation de la voiture et 12,3% pour les transports en commun. Nationalement, parmi les 23,2 millions de salariés habitant et travaillant en France (hors Mayotte), 70 % utilisent principalement leur voiture pour aller travailler. Les autres modes de transports sont minoritaires : 16 % des salariés empruntent les transports en commun, 7 % marchent à pied et 4 % utilisent des deux-roues, motorisés ou non. Enfin, 3 % n’ont pas besoin de se déplacer pour exercer leur activité professionnelle.

Le mode de déplacement utilisé pour se rendre à son travail varie selon le lieu de résidence. Il dépend notamment de l’offre de transports en commun, liée elle-même à la densité du tissu urbain. Il y a 9 villes centres des grandes métropoles où les salariés sont moins de 50 % à utiliser leur voiture pour aller au travail. En province, dans les aires urbaines de plus de 400 000 habitants, la part de la voiture est de 50 % dans la commune centre, mais elle atteint 76 % dans le reste du pôle urbain et 86 % dans la couronne.

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Données sur la population des communes de la Métro

Publié le 11 janvier 2019

En fin de chaque année, l’INSEE publie les données du dernier recensement concernant les populations légales de l’ensemble des communes et autres collectivités.

Depuis 2004, pour les villes de plus de 10 000 habitants l’INSEE fait des estimations à partir d’un échantillon de 8% des habitants tirés au sort et pratique une estimation en prenant les résultats sur 5 ans. Pour le recensement 2016, ce sont les résultats des échantillons de 2014 à 2018 qui sont pris en compte.

L’INSEE recommande de ne comparer des résultats de recensement que sur des périodes espacées d’au moins 5 ans, c’est pourquoi il faut comparer les résultats de 2016 à ceux de 2011 et de 2006.

« Les résultats des recensements rénovés ne se comparent correctement entre eux que sur des périodes espacées d’au moins 5 ans. Pour une période plus courte, il est vivement conseillé de ne pas comparer deux recensements. »

La croissance démographique française a ainsi été de 0,4% par an depuis 2011. Soit un léger affaiblissement par rapport à la période précédente : de 2006 à 2011, cette croissance était de 0,5% par an.

Pour Grenoble, voici les comparaisons données par l’INSEE :

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Quelques données sur les QPV de la Métro.

Publié le 21 décembre 2018

L’INSEE indique qu’en 2014, le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 1 008 euros mensuels. La pauvreté ainsi définie touche 14,1 % de la population.

La situation vis-à-vis de la pauvreté est grandement dépendante du statut d’activité. En 2014, 36,6 % des chômeurs vivent au-dessous du seuil de pauvreté. La situation familiale joue aussi un rôle important, 35,9 % des personnes vivant dans une famille monoparentale sont pauvres en termes monétaires.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (uc). Les unités de consommation sont calculées selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.

L’INSEE vient de rendre public certaines données sur la pauvreté dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

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Comment les Grenoblois se déplacent pour aller travailler ?

Publié le 7 décembre 2018

L’INSEE donne d’utiles renseignements sur les modes de déplacements des résidents grenoblois pour aller travailler.

L’institut analyse quel est le mode de transport le plus couramment utilisé pour les actifs de plus de 15 ans qui vont travailler : soit ne pas se déplacer (travail à domicile), marche à pied, deux roues, voiture ou camion et transport en commun.

On peut noter qu’entre 2006 (64 823 actifs) et 2015 (66 265), il y a des changements très importants : le recul très important de l’automobile (moins 9 points) concurrencé par les transports en commun (qui gagnent 3 points) et surtout les deux roues (qui gagnent 6 points). Alors que près de la moitié des déplacements pour le travail était effectués en voiture en 2006, ils sont maintenant moins de 40%, c’est-à-dire inférieur aux déplacements en transport en commun et aux vélos.

Les politiques volontaristes menées depuis de longues années et accélérées depuis 2014 portent leurs fruits et doivent être poursuivies pour accélérer la transition vers une ville plus apaisée et respirable.

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Catégories socio-professionnelles dans les quartiers de Grenoble

Publié le 30 novembre 2018

L’INSEE a publié récemment les chiffres du recensement 2015 pour les quartiers IRIS. La ville de Grenoble est divisée en 70 quartiers, suivant un découpage qui date de 2000.

Nous publions les données concernant les catégories socio-professionnelles pour les habitants de 15 ans ou plus.

L’INSEE a défini 8 catégories : les agriculteurs ; les artisans, commerçants, chefs d’entreprises ; les cadres, professions intellectuelles supérieures ; les professions intermédiaires ; les employés ; les ouvriers ; les retraités et un groupe intitulé « autres » regroupant les sans activité professionnelle (chômeurs et la population inactive dont les étudiants).

En 2015, il y avait 135 700 résidents de 15 ans ou plus (134 300 en 2006).

Dans le tableau suivant, pour le simplifier, nous avons enlevé les agriculteurs (ils ne sont que 34 en 2015, ils étaient 26 en 2006).

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Résidences principales à Grenoble : combien de propriétaires, combien de locataires ?

Publié le 23 novembre 2018

Comment sont occupées les 83585 résidences principales à Grenoble ? Il y a 32021 propriétaires occupants (38,3%), 49506 locataires payant un loyer (59,2%) et un peu plus de 2050 occupant un logement gratuitement.

Parmi les résidences principales louées il y a 13 077 HLM (15,6%) des résidences principales.

Par rapport à la situation de 2006, il y a un peu plus en pourcentage de propriétaires occupants (37%) et autant en pourcentage d’HLM.

Ces types d’occupation varient beaucoup d’un quartier IRIS à l’autre.

Les quartiers où le taux de propriétaires occupant leur résidence principale dépasse 50% sont : Trois Cours, Eaux Claires-Painlevé, Rondeau-Libération, Diables Bleus, Clémenceau, Reyniès, Péretto, Bajatière Est, Capuche, Alpins, Malherbe, La Bruyère, Constantine.

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L’insertion des immigrés en France, une étude de l’INSEE

Publié le 16 novembre 2018

L’étude « INSEE première » n° 1717 de novembre 2018, est intitulée : « L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi. » L’INSEE indique que les raisons de l’immigration sont principalement pour des raisons familiales. En 2014, les immigrés de 15 à 64 ans ont répondu que les raisons de leur installation en France, pour 45% était pour des raisons familiales, 25 % sont arrivés en France pour trouver un emploi, 16% pour faire des études et 8% pour se protéger ou protéger sa famille.

Il y a 6,1 millions d’immigrés, c’est-à-dire de personnes nées à l’étranger de nationalité étrangère, vivaient début 2015 sur le territoire français, soit 9,3 % de la population résidant en France. Pour les actifs (âgées de 15-64 ans), la proportion d’immigrés est un peu supérieure, environ 10 %.

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La population de Grenoble est très mobile

Publié le 2 novembre 2018

La population de la ville de Grenoble change fréquemment de logements. Les chiffres du dernier recensement de 2015, indiquent qu’il y a 10 % des habitants qui habitaient, un an auparavant, dans une autre commune et qui ont déménagé à Grenoble et 8,7 % qui habitaient à Grenoble mais qui ont changé de logement

Il y a 20 % des habitants qui ont emménagé dans leur logement depuis moins de deux ans, 29% entre 2 et 4 ans, ce qui signifie que pratiquement la moitié des habitants n’habitait pas au même endroit 4 ans auparavant ! Et seulement un tiers habitent dans le même logement depuis 10 ans ou plus.

Mais ces proportions sont très variables d’un quartier à l’autre. La présence des étudiants en nombre doit peser sur ces statistiques,

Il y a des quartiers où il y a plus de 30 % des habitants (presqu’un tiers) qui y vivent depuis moins de 2 ans : Jean Macé, Europole, Cours Berriat, Grenette, Génissieu et Valmy.

A contrario, les quartiers où plus de 40 % des habitants ont emménagés depuis 10 ans ou plus sont : Hébert Mutualité, Eaux Claires-Painlevé, Houille Blanche, Clémenceau, Reyniès, Bajatière Est, Capuche, Alliés-Clos d’Or, Beauvert, Jouhaux, Poterne, Malherbe, La Bruyère, Helbronner-Géants, Constantine, Baladins et Village Olympique Nord et Sud.

A Constantine et au Village Olympique Nord, il y a moins de 10 % d’habitants qui y habitent depuis moins de 2 ans. Lire le reste de cet article »

L’évolution des logements vacants à Grenoble

Publié le 26 octobre 2018

Le 18 octobre 2018, l’INSEE publie les chiffres du dernier recensement par quartiers IRIS (découpage infra-communal) à propos du logement. Depuis des années, le nombre de logements vacants augmente en France et notamment à Grenoble de manière continue.

Entre 2006 et 2015 le nombre de logements vacants a augmenté à Grenoble de 82%, alors que le nombre de logements a augmenté de seulement 13 % et la population de 4 %.

Pour maintenir la population grenobloise il est donc nécessaire de construire des nouveaux logements. Dans les quartiers où il y a peu de nouveaux logements, il y a une perte nette de population.

Voir par exemple les 26 quartiers, où il y a au moins une perte de 5 % de la population : Gare, Cours Berriat, Gabriel Péri, Berriat-Ampère, Saint Bruno, Esplanade, Grenette, Ile Verte-Maréchal Randon, Génissieu, Clinique Mutualiste, Vallier, Jaurès-Vallier, Mistral, Reyniès, Bajatière-Est, Capuche, Alliés Clos d’Or, Beauvert, Malherbe, Les Trembles, Arlequin, Helbronner Géants, Constantine, Baladins, Village Olympique Nord et Sud.

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Baisse des naissances en France depuis 2010

Publié le 14 septembre 2018

Le 4 septembre 2018, l’INSEE publie une étude sur l’évolution des naissances en France jusqu’en 2017.

En 2017, 770 000 bébés sont nés en France, soit 14 000 naissances de moins qu’en 2016 (– 1,8 %). Depuis 2010, les naissances baissent avec un petit sursaut en 2014. Depuis 2014, le nombre de naissances baisse chaque année. Le nombre annuel de naissances se rapproche du point bas des 25 dernières années en 1994 qui était de 711000 naissances. Le point haut avait été atteint en 2010 avec 802 000 naissances.

Cette baisse des naissances est générale, on le voit à Grenoble comme dans la métropole ; pour cette dernière il n’y a que les chiffres de 2013 à 2016 vu le changement de périmètre géographique en 2013 (passage aux 49 communes).

A Grenoble entre 2014 et 2016 il y a eu presque 200 naissances de moins soit une diminution de 8% en deux ans, pour la métropole la diminution est un peu plus faible 7% en deux ans.

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88% d’inscrits sur les listes électorales en 2018

Publié le 13 juillet 2018

Le 2 juillet, l’INSEE a publié une étude sur la composition des listes électorales en 2018. Le taux d’inscription moyen est quasi stable depuis quinze ans. Au 1er mars 2018, 88 % des personnes majeures résidant en France étaient inscrites sur les listes électorales contre 87,6 % en 2004. Les diplômés et les personnes résidant dans l’ouest de la France sont plus fréquemment inscrits : 91 % d’inscrits ont été recensés en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire. À l’inverse, les trentenaires et les hommes sont moins fréquemment inscrits.

Parmi les 12 % de personnes non inscrites sur les listes électorales, 65 % n’ont jamais été inscrites, proportion qui diminue depuis le début des années 2000, où elle s’élevait à 80 %.

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Logements vacants : un phénomène qui s’accroît selon l’Insee

Publié le 6 juillet 2018

Une étude de l’INSEE examine le phénomène d’augmentation continue de la vacance des logements. L’étude démontre que le parc de logement croit beaucoup plus vite que la population. En effet entre 2010 et 2015 (année du dernier recensement), le parc de logements a progressé au rythme moyen de 1,1% par an, soit deux fois plus vite que la population. Le parc de logement atteint 35,2 millions d’unités au 1er janvier 2015. Il ne faut pas oublier que le besoin en logement est impacté par d’autres phénomènes que la seule croissance de la population (décohabitation, séparation des couples, taille des familles, vieillissement…). Entre 2010 et 2015, l’Insee estime que seuls 37% de l’augmentation du nombre de logements s’explique uniquement par le dynamisme démographique. Le nombre de logements vacants augmente aujourd’hui de presque 87 000 unités chaque année !

Ce phénomène est inquiétant ; c’est pourquoi la métropole, dans son plan local de l’habitat a prévu de rechercher les logements vacants qui pourraient être reloués grâce à une aide apportée aux propriétaires en leur garantissant les loyers à condition de faire entrer le logement dans la catégorie sociale. Cela permet de moins être obligé de construire du neuf.

Voir l’action de la métropole, « Louez Facile, un dispositif gagnant-gagnant ».

Une instruction ministérielle récente concerne justement la mobilisation du parc privé à des fins sociales et le développement de l’intermédiation locative.

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Allocataires CNAF dans les quartiers politique de la ville

Publié le 25 mai 2018

L’INSEE a rendu les statistiques au 31 décembre 2016 en ce qui concerne les allocataires de la Caisse nationale des Allocations Familiales (CNAF) dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Dans la métropole il y a 10 QPV avec au total presque 40 000 habitants : 4 QPV à Grenoble représentant plus de 23 000 habitants dont plus de la moitié à la Villeneuve et au Village Olympique, 3 à Echirolles représentant plus de 10 000 habitants, un à Fontaine, Pont de Claix et Saint Martin d’Hères.

Les QPV sont définis en fonction des revenus par habitant, il n’est pas étonnant que presque les ¾ des habitants en QPV soit couvert par une allocation de la CNAF : aide au logement, adulte handicapé, prime d’activité, RSA.

Dans les QPV métropolitain 40 % des allocataires ont un revenu constitué à plus de 50% des prestations sociales et plus de 23 % n’ont que les prestations sociales comme revenu.

77 % des allocataires touchent une aide au logement, ce qui démontre que la baisse des APL touche de manière très brutale les bailleurs sociaux qui ont des logements dans les QPV. Cette politique d’économie des APL du gouvernement est principalement dirigée contre l’action publique dans ces quartiers.

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