Archives pour le mot-clef ‘justice administrative’

Affaire du lycée Mounier, dernières nouvelles

Publié le 6 juillet 2013

we-love-mounierVoilà près de 3 ans, le Président de la Région (soutenu par le maire de Grenoble) décidait de fermer le lycée Mounier pour des motifs de sécurité, s’appuyant sur des études qui auraient démontré que des désordres s’amplifiaient sur deux bâtiments, la fermeture du lycée était inéluctable. Grâce à une lutte exemplaire des opposants et des recours gagnants au tribunal administratif, le lycée a survécu et va être reconstruit sur le terrain actuel, suffisamment vaste pour que le lycée puisse fonctionner sans être perturbé pendant les travaux.

L’amplification annoncée des désordres sur le bâtiment semblant relever de la fable, un professeur et un parent d’élève ont voulu connaître le fin mot de l’affaire.

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Action publique : vous avez dit transparence ?

Publié le 29 juin 2013

Une loi très intéressante, qui devrait être étudiée dans toutes les écoles, fixe le droit d’accès aux documents administratifs. C’est la loi du 17 juillet 1978 qui oblige les administrations à fournir un document administratif (communicable) à tout citoyen qui le demande. La plupart des documents administratifs sont communicables. Lorsqu’une décision est prise qui termine une opération, tous les documents préparatoires et finaux sont communicables. La loi impose la plus grande transparence dans l’action publique, c’est la moindre des choses dans une démocratie et c’est ce qu’impose la constitution à travers la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (articles 14 et15).

Conférence de presse du 25 juin 2013, Grenoble

Malheureusement les administrations sont très réticentes à respecter la loi et il n’est pas rare que des citoyens soient obligés de recourir à un avis de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) puis d’aller défendre le droit devant les tribunaux administratifs. C’est ainsi que R. Avrillier a obtenu les documents liés aux fameux sondages de l’Elysée et que tout récemment il a pu savoir si A. Carignon avait bien payé ses dettes au Conseil Général de l’Isère et où en était les versements de Ch. Nucci dans la vieille affaire du Carrefour du développement.

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M. Alain Carignon et M. Xavier Peneau : échangeur et détournements

Publié le 29 juin 2013

Il a fallu quatre ans d’actions, de la nuit du 4 août 2009 à avril 2013, pour que Raymond Avrillier obtienne les informations du ministre du Budget (direction générale des finances publiques DGFIP) sur les reversements à la caisse publique des sommes illégalement détournées par des responsables publics qui ont été condamnés par la Cour des comptes.

Pourtant les ministres successifs en charge des Finances ou du Budget qui se sont opposés illégalement à la communication de ces documents publics sont bien connus pour leur transparence :

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Carrefour du développement : rappels d’une longue affaire

Publié le 29 juin 2013

M. Christian NUCCI a été ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé de la coopération et du développement du 8 novembre 1982 au 20 mars 1986.

M. Christian Nucci succède à M. Jean-Pierre Cot comme ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures, chargé de la coopération et du développement, pour mener une autre politique renouant avec la FrancAfrique.

Il est impliqué avec Yves Chalier dans l’affaire du Carrefour du développement.

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Chauffage urbain : il ne faut pas voter un très mauvais avenant

Publié le 22 juin 2013

Le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire, qui regroupe des copropriétés et les fédérations de locataires, a fait le point sur la préparation du nouvel avenant au contrat de concession qui sera proposé à la rentrée aux 6 conseils municipaux des communes délégantes. Le collectif, après une analyse précise de la manière dont cet avenant a été préparé a décidé de demander aux communes de ne pas voter cet avenant car il ne répond pas aux demandes des usagers : pas de remboursement du trop perçu, pas de tarif juste et solidaire.

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Harcèlement moral et responsabilité de l’Etat, un jugement important

Publié le 25 mai 2013

Le tribunal administratif de Grenoble vient de condamner l’Etat pour « faute lourde » pour ne pas avoir protégé des personnels d’une école supérieure (sous tutelle du ministère de la culture) du harcèlement moral du directeur de l’école (les faits se sont déroulés entre 2002 et 2009). L’Etat est condamné à indemniser les plaignants pour préjudice moral. Le ministère de la culture avait été informé de la situation mais n’a apporté que des réponses inappropriées à l’ampleur de la crise et à la souffrance des personnels, et son intervention a été tardive. Ce jugement devrait être définitif puisque le ministère de la culture ne devrait pas faire appel.

Cette décision est importante pour les personnes qui subissent des harcèlements dans leur activité professionnelle notamment dans les administrations.

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Base Elèves, la justice défend les libertés

Publié le 12 avril 2013

base-elevesBase Elèves était une initiative de l’éducation nationale sous le précédent mandat présidentiel pour ficher dès l’école primaire, notamment l’origine et la religion des enfants sous prétexte d’assurer un « suivi ». Il appartenait aux directeurs d’école de faire remplir ces dossiers. D’où les sanctions de l’inspectrice d’Académie de l’Isère à l’égard de ceux qui ont refusé.

Voici des extraits d’un communiqué de presse des syndicats enseignants de l’Isère et du CIRBE (Collectif Isérois pour le Retrait de Base Élèves) suite à une décision du tribunal administratif de Grenoble d’annuler les sanctions infligées à des enseignants suite à leur refus d’inscrire leurs élèves dans Base élèves.

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Eau de Grenoble : liquidation de la SEG… enfin !

Publié le 23 mars 2013

dessin "autopsie d'un Waterl'eau"Le dernier fossile restant de la privatisation du service de l’eau de Grenoble vient enfin de disparaître définitivement. La Société des Eaux de Grenoble a vécu. Il aura fallu attendre 13 ans pour que cette société d’économie mixte disparaisse après que le Conseil municipal ait décidé en juin 1999 de mettre fin aux contrats issus de la corruption. Malheureusement, encore une fois, les intérêts privés ont été largement rétribués dans cette affaire au détriment des Grenoblois.

En 1989, la majorité municipale de droite vote la privatisation du service de l’eau de Grenoble qui était bien géré en régie, à une filiale de la Lyonnaise des Eaux, la COGESE. Le contrat de délégation de service public signé par le maire, A. Carignon et la COGESE a été obtenu à l’issue d’un pacte de corruption. La justice est passée. L’ADES et l’association Eau Secours ont mené une bataille de tous les instants contre ce mauvais coup qui a vu les tarifs de l’eau augmenter de manière continue années après années.

Lors des élections municipales de 1995, la gauche et les écologistes, réunis au 2ème tour sont élus, entre autres, pour re-municipaliser le service des eaux. Mais le maire, M. Destot n’entend pas s’affronter à la Lyonnaise et invente un montage qui conserve le contrat de délégation issu de la corruption, mais change la COGESE en société d’économie mixte appelée Société des Eaux de Grenoble (SEG) pour faire croire à un contrôle public de ce service.

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GEG : la nouvelle convention illégale ?

Publié le 16 mars 2013

Les 6 élus « Ecologie et solidarité » ont déposé un recours au tribunal administratif contre la délibération du Conseil municipal du 22 octobre 2012 adoptant dans la précipitation une nouvelle convention de délégation de service public pour 30 ans avec la SEM GEG.

Il n’y avait aucune raison de prolonger dès maintenant la concession à GEG des services publics du gaz et de l’électricité qui ne prenait fin qu’en 2016. Il y avait donc le temps de débattre avec les habitants sur la gestion de ce service et de ses tarifs. Où est passée la charte de la démocratie locale…

Mais, pour des raisons obscures, la majorité municipale a décidé d’aller vite et de bricoler une nouvelle concession. Et quand on va vite, on fait des erreurs. Dans ce dossier il y a de nombreuses illégalités soulevées par les élus « Ecologie et solidarité », l’absence d’application de la loi Sapin (contre la corruption) sur les délégations de services publics est la plus évidente.

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Délégation à Gaz et électricité de Grenoble : un service public épinglé par la Chambre Régionale des Comptes

Publié le 1 février 2013

Les usagers grenoblois sont globalement satisfaits des services rendus par GEG. Il est vrai que les tarifs étant encadrés nationalement il n’y a pas de possibilité de dérive aussi importante que dans le chauffage urbain. Par contre GEG pourrait baisser ses tarifs de l’électricité si la ville ne mettait pas à sa charge les frais liés à l’éclairage public, à travers une redevance irrégulière. Il apparait donc que les usagers de GEG ont subi une surfacturation de leur consommation d’électricité et qu’ils sont fondés à demander des remboursements.

C’est ce qu’a clairement arrêté définitivement le Conseil d’Etat le 31 juillet 2009 suite à une longue bataille juridique de Raymond Avrillier. Le Conseil d’Etat a confirmé que le tarif de l’électricité de GEG contenait des charges étrangères au service de distribution puisqu’il mettait à la charge de l’usager le coût de l’éclairage public et que le tarif de l’électricité était surévalué. Cette décision de la haute juridiction administrative a imposé au maire de Grenoble de mettre fin à cette illégalité à compter du 1er mars 2010. Ce que le maire de Grenoble (M. Destot) et le président de la SEM GEG (M. Safar) n’ont pas fait : la Chambre Régionale des Comptes (CRC) le leur rappelle encore une fois.

Voici quelques unes des critiques de la CRC à propos de l’avenant n° 6 voté le 22 février 2010 par la majorité municipale (seuls les élus écologistes votent contre) :

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Chauffage urbain, une victoire très importante pour les usagers

Publié le 25 janvier 2013

Un des premiers actes important du mandat de cette majorité vient d’être mis à mal par la justice administrative suite à un recours de l’ADES contre les tarifs de 2008 du chauffage urbain.

Le 23 juin 2008, la majorité municipale, avec J. Safar à la baguette, vote de nouveaux tarifs pour le chauffage urbain, l’opposition de droite UMP s’abstient, seuls le groupe des élus « Ecologie et solidarité » vote contre.

Les usagers protestent contre ces nouveaux tarifs et fondent le «Collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire » qui est prêt à débattre et à négocier avec les communes sur de nouveaux tarifs, mais qui ne sera en rien associé au nouvel avenant au contrat entre les communes et la CCIAG, qui arrête des nouveaux tarifs à partir du 1er novembre 2011, qui remplacent ceux de 2008.

Le 16 janvier 2013 (plus de 5 ans après !), le tribunal administratif donne raison à l’ADES qui a contesté les tarifs de 2008.

Le jugement du tribunal administratif est très intéressant. Il s’agit d’une très bonne leçon de droit que devrait méditer tous les élus avant de voter des tarifs d’un service public industriel et commercial comme le chauffage urbain, l’eau, l’électricité…

Le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire (copropriétés et locataires, CNL, CSF, CLCV) se réunit pour décider des actions à venir : mercredi 30 Janvier 2013 à 18h15 Salle du Goulp au Village Olympique 21 rue Christophe Turc à Grenoble.

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Rocade nord illégale, tarifs du chauffage urbain illégaux…

Publié le 25 janvier 2013

nitunnelniviaducConférence de presse du 18 janvier 2013

Deux décisions de la justice administrative rendues récemment vont dans le sens de nos combats pour la défense des services publiques, la démocratie locale, l’écologie et la solidarité :

  • Rocade nord : les délibérations par lesquelles le Conseil général de l’Isère décidait de prendre la maitrise d’ouvrage sont annulées ; il est démontré maintenant que de toutes façons la rocade n’aurait pas pu se faire car toutes les délibérations ultérieures auraient été annulées puisque prises sur des bases illégales. Le Président du CGI a donc été sauvé par l’avis défavorable de la commission d’enquête ! Mais plus grave, toutes les décisions prises depuis fin 2007 pour les études et préemptions, et qui ont engagé des dépenses d’argent public des contribuables du conseil général sont entachées d’illégalités. Il s’agit de dizaines de millions d’euros. Ces sommes manquent cruellement pour l’action sociale et les activités culturelles au CGI.
  • Tarifs du chauffage urbain de 2008 illégaux, tout comme ceux de 1983 à 2008 ! C’est une victoire pour les usagers de ce service public essentiel qui protestent depuis 2008 contre ces tarifs qu’ils estiment trop élevés. La décision du tribunal administratif de Grenoble va les aider fortement dans leurs demandes de se faire rembourser le trop perçu par la CCIAG dans leurs factures de juillet 2008 à novembre 2011.

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La rocade nord était illégale !

Publié le 17 janvier 2013

nitunnelniviaducIl aura fallu 5 ans à trois militants de l’ADES pour faire juger l’illégalité des délibérations du Conseil général de l’Isère qui lançaient la réalisation de la rocade Nord.

Le tribunal a jugé que la prise de maîtrise d’ouvrage par le Conseil général de la réalisation de la rocade était illégale. De même la délibération qui donnait délégation à la commission permanente de mettre en œuvre les procédures nécessaires à la réalisation de la rocade est annulée. Ceci signifie que ces décisions n’ont jamais existé. Donc toutes les dépenses (plusieurs dizaines de millions d’euros) liées à la rocade et engagées à partir de fin 2007 se sont faites dans l’illégalité la plus complète au détriment des contribuables de l’Isère.

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Les tarifs du chauffage urbain illégaux !

Publié le 17 janvier 2013

Comme attendu, suite à l’audience de décembre 2012 (voir notre article du 14 décembre 2012), le tribunal administratif a annulé le 16 janvier 2013, à la demande de l’ADES, les tarifs du chauffage urbain mis en place le 1er juillet 2008 par J. Safar. Cette décision aura des conséquences importantes pour les usagers qui demandent depuis de nombreux mois le remboursement du trop perçu dans leurs factures de 2008 à 2011. Nous reviendrons prochainement plus en détail sur cette question.

Eau : le maire de Grenoble a surfacturé 5,2 millions d’euros illégalement

Publié le 21 décembre 2012
dessin "autopsie d'un Waterl'eau"

Dessin Cled’12, tous droits réservés

Comme la justice administrative est très lente, il faut toujours revenir loin en arrière pour comprendre les illégalités commises.

En 1996, M. Destot, le nouveau Maire de Grenoble, oublie ses promesses électorales (c’est un habitué du genre), en laissant la Lyonnaise des Eaux dans l’eau de Grenoble en inventant une société d’économie mixte, la SEG, coquille vide puisqu’il s’agit d’une société 100% Lyonnaise qui continue de gérer effectivement le service de l’eau et de l’assainissement. Les écologistes protestent et demandent à la justice d’annuler cette décision contraire à l’accord électoral de la nouvelle majorité. En 1999, asphyxié par les recours des écologistes, M. Destot, est contraint de créer une régie municipale. Mais pour sanctionner ce retour en régie il fait voter par sa majorité -sans les écologistes !- la création d’une redevance d’occupation du domaine public imposée aux services de l’eau et de l’assainissement, redevance que ne payaient pas ces services lorsqu’ils étaient entre les mains du privé !

Raymond Avrillier a fait un recours contre cette redevance, le tribunal administratif a rejeté ce recours mais, comme très souvent, la Cour Administrative d’appel de Lyon vient de lui donner raison le 13 décembre 2012. Voila un combat de 13 ans qui se termine.

Voici le texte diffusé lors d’une conférence de presse de l’ADES qui s’est tenue le 18 décembre.

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Mieux que la politique de la “terre brûlée” : le GRETA invente la politique du “local inondé”

Publié le 21 décembre 2012

La semaine dernière le GRETA (Groupement d’Etablissements Publics de formation) Sud Isère a fait expulser les squatteurs des locaux du 114 rue d’Alembert, et a procédé à des démolitions partielles pour rendre les locaux inhabitables (voir notre article de la semaine précédente).

30 Velux ouverts par temps de pluie !

Peu de temps après les riverains ont constaté que le GRETA et son association de gestion Sud Isère avaient volontairement laissé ouvertes toutes les fenêtres de toit (une bonne trentaine de Velux) dans le but que les locaux, à la faveur des pluies récentes, soient totalement inondés et se dégradent dans les prochains mois. Pourtant le collectif « Vivre à  Berriat » avait rencontré quelques jours auparavant le président de l’association Sud Isère, également conseiller général de l’Isère, qui avait promis d’envisager d’étudier de redonner à ces locaux leurs fonctions originelles d’activités et éviter du même coup l’annulation de l’actuel permis de construire  par le tribunal administratif suite aux recours déposés par les habitants.

A quoi joue le GRETA ?

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Chauffage urbain, les tarifs de 2008 illégaux ?

Publié le 14 décembre 2012

Le 12 décembre, le tribunal administratif examinait les recours de l’ADES contre les tarifs du chauffage urbain votés par la majorité municipale le 23 juin 2008, soit plus de 4 ans après la décision.

Les tarifs définis au 1er juillet 2008 avaient fait réagir les usagers qui ont vu leurs factures exploser, avec des explications indignes et laborieuses des élus et de la Compagnie de Chauffage. C’est depuis que s’est constitué le collectif pour un chauffage juste et solidaire.

Mme le rapporteur public qui avait travaillé à fond ce dossier compliqué, a donné une très intéressante leçon de droit. Elle a donné raison à l’ADES qui estimait illégal les tarifs de 2008 car les règles définissant les dits tarifs étaient trop imprécises, voire incompréhensibles et surtout laissant beaucoup trop de latitude à la Compagnie de Chauffage pour facturer discrétionnairement les usagers.

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Urbanisme : la politique du fait « illégal » accompli !

Publié le 14 décembre 2012

Décidemment nous vivons dans une ville formidable où l’urbanisme est laissé au bon vouloir des promoteurs, où l’état de droit est piétiné. Le 12 décembre à 6 h 30 du matin, les policiers évacuent un squat rue d’Alembert dans les anciens locaux du GRETA et les pelleteuses entrent en action. Le collectif Vivre à Berriat qui fait partie de l’association Vivre à Grenoble s’est mobilisé avec des habitants pour faire stopper une démolition illégale. Voici leur communiqué du 13 décembre.

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Inanité quand tu le tiens : décryptage des déclarations de J. Safar sur la vidéosurveillance

Publié le 1 décembre 2012

Quand l’ADES annonce que le Tribunal Administratif de Lyon a annulé les délibérations relatives au pseudo « comité d’éthique pour la vidéosurveillance » portées par J. Safar, le premier adjoint au maire s’agace et « réagit vivement » si l’on en croit le quotidien régional du 26 novembre.

Voici donc le décryptage de ses déclarations par la rédaction du Rouge &Vert.

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Vidéosurveillance : il faut un collège d’éthique pour contrôler la majorité municipale

Publié le 1 décembre 2012

Il semblerait que le premier adjoint ait besoin d’une formation accélérée sur la notion d’Etat de droit. Il s’était déjà illustré à propos des illégalités manifestes du Président de la Région dans le dossier du lycée Mounier. Une petite relecture de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 devrait suffire pour remettre les choses au point (notamment son article 15, qui rappelle que tout citoyen peut demander compte à l’administration et que c’est un droit constitutionnel).

Il déclare que la majorité a créé le collège d’éthique sur la vidéosurveillance dans les règles en copiant ce qui s’est fait à Lyon. Comme argument de droit on fait beaucoup mieux car la gestion du maire de Lyon n’est pas un des meilleurs exemples. On peut donc penser que le maire va faire appel de ce jugement s’il pense que les règles ont été respectées, ce qui sous entend que le tribunal administratif de Lyon a mal jugé. Faire appel est de droit mais le risque est grand de se voir sanctionner une deuxième fois car l’illégalité était manifeste, le préfet l’ayant lui-même reconnu et avait demandé au maire de retirer la délibération litigieuse. (voir aussi le décryptage des déclarations de J. Safar sur ce dossier)

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