Archives pour le mot-clef ‘rocade nord’

La rocade nord, quand c’est fini ça recommence !!! Mais à quoi nos politiques s’amusent-ils ?

Publié le 8 avril 2010

nitunnelniviaducLe contournement autoroutier de Grenoble est un rêve vieux de plus de trente ans.

La solution initiale (tunnel à gabarit international) était tellement chère et le trafic de transit insuffisant, l’Etat avait laissé tombé. A. Carignon avait un moment essayé un passage tout en souterrain sous le centre ville pour faire plaisir à Bouygues. Puis est venu en 1998 l’idée du professeur Bovy qui au moment de la préparation du PDU 2000-2010 a doctement expliqué que pour permettre le développement harmonieux des transports en commun, il fallait créer un ring complet autour de Grenoble avec de multiples entrées et sorties permettant la mise en place du plan marguerite. Pour faire avaler ce miracle à nos chers décideurs, il suffisait de leur vendre une rocade « écologique » pour pas cher. Pour seulement 300 M€ il était proposé une rocade tout enterrée depuis l’A 480 jusqu’à l’A 41, gratuite et avec le traitement des gaz d’échappement. A part les élus écologistes à la Métro, tous les élus ont voté les yeux fermés malgré les remarques disant que le prix annoncé était faux et les difficultés techniques insurmontables.

Les collectivités ont alors essayé de mouiller l’Etat dans cette affaire pour qu’il participe au financement de la rocade. Des pré-études sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat ont été lancées et fin 2002, la DDE indiquait que la rocade inscrite dans le PDU n’était pas faisable (impossible de passer sous l’Isère à St Martin le Vinoux),  son coût beaucoup plus élevé, et qu’on ne pouvait pas traiter les gaz. Une solution intermédiaire a alors été étudiée dans le détail par la DDE, la fameuse rocade à 700 M€. Mais l’Etat a décidé de ne pas participer à son financement, les collectivités ont donc abandonné le projet car trop cher.

Jusqu’au jour où un retraité de l’équipement est venu vendre une rocade plus simple et moins chère à A. Vallini. Qui a immédiatement abandonné le projet de tram Ysis (ancêtre de la ligne E) et a dépensé des dizaines de millions d’euros pour un projet qui vient de mourir, tué par une simple commission d’enquête qui pourtant ne donne qu’un avis.

Le projet du CGI est abandonné, mais attention un autre projet pourrait être étudié selon A. Vallini.

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Pour une autre politique des déplacements dans l’agglomération

Publié le 31 mars 2010

nitunnelniviaducIl aura donc suffit d’un avis d’une commission d’enquête pour mettre à bas le projet de rocade nord du Conseil général ! Pourtant il ne s’agit que d’un simple avis que le maître d’ouvrage n’est pas obligé de suivre. Mais son contenu est tellement sévère pour les tenants de la rocade que ces derniers sont KO debout. Poursuivre signifierait s’enfoncer encore plus car le dossier est tellement fragilisé qu’il ne tiendrait pas face à des recours devant la justice administrative. Les responsables du Conseil général, de la Métro, du SMTC, de la Ville de Grenoble et de toute la droite s’étaient persuadés que sans la rocade il n’y aurait pas de salut pour une politique des déplacements dans l’agglomération, qu’ils se sont disqualifiés pour proposer des solutions efficaces et réalistes.

Ils devraient maintenant confier aux associations et mouvements qui se sont battus pour proposer des alternatives à ce projet d’un autre siècle l’animation du débat public sur cette question. Souhaitons que dans les mois qui viennent ces débats s’organisent et que les collectivités proposent les budgets nécessaires pour qu’enfin les solutions se mettent rapidement en place. Le projet de rocade a ralenti tous les autres projets, il a englouti des millions d’euros, il a fait perdre un temps précieux, maintenant il est urgent d’agir.

L’ADES y participera activement, elle a déposé lors de l’enquête publique une contre proposition globale et chiffrée qu’elle met au débat.

Conseil municipal de Grenoble, la droite explose…

Publié le 31 mars 2010

La droite ne sait plus où elle habite ! Il y a maintenant 6 groupes politiques représentant la droite au conseil municipal, 3 dans l’opposition et 3 dans la majorité, et il y a un élu de droite dans le groupe PS et apparentés ! Voici la géographie actuelle de cette balkanisation qui évolue tous les jours. Entre parenthèse la personne qui assure la présidence du groupe :

Dans la majorité :

  • groupe Elus Démocrates de Grenoble (B. Betto), 2 membres
  • groupe Grenoble Démocrate (Ph. De Longevialle) 3 membres
  • groupe Modem (M. Bachir Cherif) 3 membres

Dans l’opposition :

  • groupe UMP, Majorité Présidentielle, Divers droite et Société civile (F. De Sans Nicolas) 4 membres
  • groupe Union pour un Mouvement Populaire (N. Béranger) 2 membres
  • groupe Majorité Présidentielle (M. Chamussy) 3 membres.

A noter que ces deux derniers groupes forment un intergroupe dénommé Rassemblement pour Grenoble !

Rajoutons que lors du conseil municipal du 29 mars, MM. Chamussy et De Sans Nicolas se sont réjouis de la mise à bas de la rocade-nord par la commission d’enquête, oubliant les promesses qu’ils avaient faites lors de la campagne des élections municipales en s’engageant pour « la réalisation prioritaire de la Rocade Nord » !

Michel Destot ou le cynisme en politique

Publié le 31 mars 2010

Lors du conseil municipal du 29 mars, en réponse aux questions orales l’interrogeant sur les suites à donner à l’avis défavorable de la commission d’enquête sur la rocade nord, le maire a fait un long développement qui visait à expliquer que l’abandon de la rocade ne changeait rien aux projets de la ville, qu’il faudrait éventuellement les faire un peu évoluer.

Voila une personne qui depuis des années explique que cette rocade est indispensable pour l’avenir de Grenoble, qui empêche tout débat démocratique sur ce point et qui est capable de tourner casaque comme si de rien n’était ! Malheureusement, il n’y a pas que sur cette question que le maire assène des affirmations péremptoires qui s’avèrent souvent fausses. Ce mode de gouvernement de la Ville nous entraîne dans le mur. Le maire veut bien maintenant d’un débat sur la politique des déplacements, mais à huis clos ! Les grandes promesses du mandat sont abandonnées les unes après les autres, il ne faut pas s’étonner que l’abstention se mette à dominer les élections avec des pratiques politiques aussi cyniques.

Monsieur Baïetto, ami des grands groupes du BTP

Publié le 31 mars 2010

Le 26 mars au conseil de la Métro, Marc Baïetto intervenant suite à une demande de débat sur la rocade nord après l’avis défavorable de la commission d’enquête renvoie ce débat à plus tard tout en donnant son point de vue. Comme il l’a dit au Conseil général la veille, le plus grave si il y a abandon de ce projet c’est la perte d’emploi dans le BTP liée à la construction de cette rocade. C’est tout à fait curieux et inquiétant.

Jusqu’à présent dans l’esprit des promoteurs de la rocade, ce projet visait à résoudre les problèmes de déplacements, on apprend maintenant que c’était pour donner du boulot au BTP ; et quel BTP ! La construction de ce type d’infrastructure fait appel aux très grands groupes du BTP (Vinci, Eiffage, Bouygues…), fortement capitalisés, et la réalisation d’une telle rocade aurait eu beaucoup moins d’impact sur l’emploi local que des campagnes d’isolation et de réhabilitation ou de constructions de logement ou de travaux pour de lignes de tram, pour le même niveau d’investissement.

Marc Baïetto défend l’indéfendable, il se fait le promoteur des grands groupes du BTP !

L’avis défavorable à la rocade, une leçon de démocratie

Publié le 31 mars 2010

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Depuis 1999, date où a été inventé le concept de rocade nord à gabarit réduit, il n’y a jamais pu avoir un débat à égalité entre tenants et opposants à la rocade. Les tenants ont toujours organisé des débats en cachant des informations et sans permettre aux opposants de pouvoir développer leurs arguments. Voici la première et seule fois où les arguments des uns et des autres sont présentés à égalité devant une commission liée à aucune des parties. Cette commission a entendu les uns et les autres et le Conseil général a même eu l’avantage de pouvoir répondre aux arguments présentés par les opposants à la rocade qui eux n’ont pas eu connaissance de ces réponses. Malgré ce déséquilibre, les commissaires ont pris fait et cause pour les arguments des opposants en soulignant que le projet ne répondait pas aux enjeux posés par les difficultés des déplacements dans l’agglomération. Ils ont même noté qu’il y avait eu de nombreuses présentations fallacieuses dans ce dossier !

Il est rare qu’une enquête publique atteigne ce degré dans le débat contradictoire, il faut dire que les opposants à la rocade s’étaient préparés comme jamais à la participation à ce type d’enquête et depuis des années ils avaient décortiqué tous les dossiers et les avaient expertisés dans le moindre détail. Leurs arguments et leur sérieux ont emportés l’adhésion des commissaires enquêteurs.

C’est une véritable victoire de la rationalité sur une idéologie du siècle dernier : quelle belle victoire de la démocratie.

Conclusions des commissaires enquêteurs sur l’utilité publique de la rocade Nord : un véritable réquisitoire

Publié le 25 mars 2010

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Conférence de presse avec les élus écologistes de l’Isère – Mercredi 24 mars 2010 – Grenoble

La lecture du rapport des commissaires enquêteurs sur l’enquête d’utilité publique est édifiante : il apparaît à de nombreuses reprises que le maître d’ouvrage a effectué des manipulations grossières des études constitutives de l’étude d’impact.

La commission d’enquête note que les études ont été surabondantes : des dossiers de « plusieurs tomes d’un millier de pages ». Pourtant, il apparaît que ces études qui ont couté des millions d’euros aux contribuables isérois avaient comme principal objectif de travestir la réalité.

Sur la participation à l’enquête

Les commissaires notent une bonne participation et des conditions satisfaisantes de travail : les opposants au projet n’ont « en rien affectée la bonne tenue de l’enquête ».

La commission note que les arguments « pour » la rocade sont principalement ceux de la CCI.

Il y a eu une véritable participation citoyenne mais la commission « regrette » que les termes « rocade » et « réduction des bouchons » aient été associés dans la consultation citoyenne de l’été 2007 : la commission reprend donc les fortes critiques des écologistes sur les manipulations de cette consultation.

Sur les crédits (points positifs du projet)

On remarquera que la commission porte en crédit des points de pure forme et qui n’ont jamais fait l’objet de débat comme les effets sur le milieu aquatique. Mais même dans les crédits elle note les manipulations du dossier soumis à enquête notamment sur la rentabilité du projet très largement surestimée : « un taux de rentabilité 4 fois plus élevé » que celui d’une analyse réaliste du projet.

Sur les débits (points négatifs du projet)

Les remarques sont beaucoup plus nombreuses qu’en crédit et touchent à des points essentiels :

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Rocade nord : avis de décès !

Publié le 24 mars 2010

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La commission d’enquête sur le projet de rocade nord du Conseil général de l’Isère a rendu son rapport et ses conclusions le 22 mars 2010. Elle donne un avis négatif à l’utilité publique de ce projet. Même si formellement le projet n’est pas arrêté il vient d’essuyer un revers fondamental.

En effet, les motivations des commissaires enquêteurs, unanimes, sont d’une très grande sévérité sur le fond du projet qu’ils condamnent sans appel.

La commission d’enquête termine ses conclusions par ce jugement :

« Les inconvénients générés par ce projet de rocade, dans sa consistance et ses effets, l’emportent sur ses avantages sans qu’il soit possible, pour autant, d’y remédier, au risque de modifications trop substantielles qui en altéreraient son unité fonctionnelle et son économie générale, dès lors la commission d’enquête à l’unanimité de ses membres émet un avis défavorable à ce qu’il soit conféré le caractère d’utilité publique à ce projet de rocade nord de Grenoble. »

La plupart des critiques portées par les opposants sont reprises et parfois amplifiées par la commission d’enquête, par exemple :

  • la critique cinglante contre la consultation bidon de l’été 2007
  • la rentabilité économique du projet est très exagérée (d’au moins un facteur 4 !)
  • le projet augmentera les bouchons aux accès à l’agglomération
  • la hausse du trafic automobile et la baisse de la part modale pour les TC
  • le bilan des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie ne répondent pas aux exigences du Grenelle de l’environnement et n’impliquent pas une diminution significative de la pollution de l’air
  • la sous estimation des risques pour la santé, notamment pour le CHU
  • les critiques très dures sur l’insertion urbaine du projet, son impact visuel, paysager, sur le patrimoine, sur la presqu’île scientifique, à Saint Martin le Vinoux et à la Tronche, dans une moindre mesure à Meylan
  • les critiques des communes sont considérées comme revêtant un intérêt général aussi légitime que celui du Conseil général
  • il y a tellement d’incertitudes sur les conséquences de ce projet qu’il n’est pas possible de garantir à la population une absence de préjudice sérieux !

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Rocade nord, le début de la fin…

Publié le 23 mars 2010

La commission d’enquête vient de rendre son rapport. D’après le Président du Conseil Général l’avis serait défavorable.

Il s’agit d’une très bonne surprise. Il faut dire que le dossier du conseil général était mauvais car fait à toute vitesse, et surtout les opposants s’étaient sérieusement préparé pour répondre à la commission d’enquête. Cet important travail sur tous les aspects du dossier a porté ses fruits et les commissaires enquêteurs en ont tenu compte.

Il faudra prendre le temps d’analyser dans le détail le rapport et les conclusions des commissaires enquêteurs dès que ceux-ci seront rendus publics.

La conséquence sur le plan juridique c’est qu’il n’y aurait pas besoin d’invoquer l’urgence pour faire un référé suspension contre une éventuelle Déclaration d’Utilité Publique.

Sur le plan politique cela fragilise complètement le projet, l’Etat aura du mal à le déclarer d’utilité publique au cas où le Conseil Général veuille poursuivre dans cette voie.

Il faut rester vigilant car dans ce dossier qui dure depuis trente ans, les coups tordus ont toujours été présents.

Rocade-nord, le conseil général s’entête…

Publié le 18 mars 2010

Avant même d’obtenir les autorisations nécessaires pour réaliser la rocade-nord, le conseil général de l’Isère (CGI) a fait couper de nombreux arbres à la Tronche près du cimetière (là où la rocade serait en aérien pour y installer le péage), et va démolir sous peu une maison qui aurait pu être utilisée pour loger une famille… Il est prévu de protester sur place contre cette démolition qui ne se justifie pas et qui pourrait se dérouler la semaine prochaine.

Le rapport de la commission d’enquête sur la rocade devrait être rendu au Préfet après les élections régionales, il ne fallait pas que ce dossier vienne polluer le bon déroulement des élections et augmente encore le score des écologistes ! Le Préfet demandera ensuite au Conseil Général de prendre une délibération réaffirmant l’intérêt général de cet aménagement, ce n’est qu’après cette formalité que le Préfet pourra délivrer ou non la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) qui marquera le début de l’éventuelle réalisation de la rocade. Le CGI passera ensuite une délégation de service public avec une entreprise privée pour la charger de la réalisation effective des travaux et de l’exploitation ultérieure de l’ouvrage. Pour cela il faudra finaliser les aspects financiers de l’opération ce qui ne va pas être le plus simple car le coût réel de la rocade est beaucoup plus élevé que prévu et que le privé ne pourra pas aller au-delà de 200 M€, ce qui laisse une ardoise très lourde au CGI qui cherche toutes les solutions lui permettant d’étaler la facture. L’ADES a décidé d’utiliser tous les moyens du droit pour empêcher la réalisation de cette rocade qui est une aberration. Des recours sur des décisions préparatoires ont déjà été déposés et devraient être examinés prochainement par le tribunal administratif.

Qui est M. Baïetto, nouveau président de la Métro ?

Publié le 11 mars 2010

A 66 ans, M. Baïetto deviendra le 12 mars 2010 le nouveau Président de la Métro (étant donné qu’il est le seul candidat à ce poste, le pronostic n’est pas difficile à établir…).

Il a été élu au conseil municipal d’Eybens en 1974 et est maire de cette ville depuis 1983, il est également Conseiller général du canton d’Eybens depuis 1988.

Voici ses fonctions :

  • 1er vice-président du Conseil général de l’Isère, chargé de l’aménagement et de l’organisation des territoires, des transports et des déplacements
  • 3è Vice-président de la Métro (Communauté d’agglomération de Grenoble) délégué à la politique des déplacements
  • Président du Syndicat Mixte pour l’Elaboration et le Suivi du Schéma Directeur de la Région Grenobloise
  • Président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’ Agglomération Grenobloise), membre des conseils d’administration des VFD, de la Semitag
  • Vice-président du CNFPT, Centre national de la fonction publique territoriale
  • Président du Centre de Gestion Isère de la fonction publique territoriale.

C’est un authentique professionnel de la politique et un cumulard exemplaire. Souvent dans les réunions publiques, il déclare face à des opposants : nous avons été élus, donc c’est à nous de décider !! Il ne semble pas habité par la volonté de faire participer les citoyens aux décisions qui les concernent. Homme de pouvoir, il n’hésite pas à cacher des informations qui pourraient servir au débat public et à mentir lorsque cela le sert. Après avoir été un défenseur de transports en commun il est devenu un ardent partisan de la rocade-nord !

Dans sa nouvelle fonction, nous le jugerons sur les actes : arrêtera-t-il la spirale du surendettement de la Métro et son corollaire l’incessante hausse des impôts des ménages (fiscalité mixte et taxe d’enlèvement des ordures ménagères) ? Refusera-t-il de financer la rocade-nord et les politiques de prestiges ?

A suivre…

Les événements récents qui nous font réagir (2)

Publié le 24 janvier 2010

On l’a vu, on l’a lu, on l’a entendu… et ça mérite d’être rapporté !

puceRVAprès l’augmentation de 30 % l’an passé, la TEOM va augmenter de 20 % à Grenoble en 2010 !

Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères – Teom va passer de 4,44 % à 5,27 % soit 18,7 % de plus, à quoi il faut rajouter 1,2 % d’augmentation des bases d’où 20 % au total. Merci MM. Migaud et Destot !

puceRVImpôts : Vallini de gauche ? Destot de droite…

Lors des vœux du Préfet et du Président du Conseil général, A. Vallini a critiqué les salaires extravagants, les avantages indécents, les bonus mirobolants et a précisé :

«  J’ai refusé jusqu’à présent que le conseil général se laisse aller à la facilité d’une hausse des impôts ou d’un endettement excessif. Et je vais continuer ».

Quand on sait que le désengagement de l’Etat est beaucoup plus fort sur le Conseil général que sur la Ville de Grenoble, cette volonté de ne pas augmenter les impôts est un gros pavé dans le jardin de la majorité grenobloise qui s’est largement laissée aller à la facilité.

Sur l’endettement, veut-il laisser entendre qu’il ne financera pas la rocade ? Alors là, ce serait un vrai virage à gauche. A noter que les grands architectes (Vasconi et de Porzamparc) ont du mal à intégrer la rocade dans leurs projets. Vasconi oubliait l’échangeur sur l’avenue des Martyrs, de Portzamparc supprime carrément la rocade dans son projet esplanade !

puceRVNouvelle confirmation : les tarifs du chauffage urbain sont beaucoup trop élevés

La Compagnie de Chauffage (CCIAG) a fait son rapport d’activité 2008-2009 (période du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009). Il confirme, en l’amplifiant, le niveau excessif des marges du chauffage urbain. La seule bonne nouvelle est la baisse de la TVA à partir du 1er mars 2009, mais la mauvaise nouvelle c’est que les tarifs (hors taxe) sont encore plus surfacturés que ce que l’on pensait au vu des comptes 2007/2008.

Les ventes de chaleur et d’eau chaude sanitaire aux usagers atteignent 48,9 M€, soit en augmentation de 8,4 M€ par rapport à la saison 2007/2008… alors que les coût des combustibles achetés par la CCIAG n’augmentent que de 2,2 M€.

Le résultat d’exploitation qui était déjà très élevé en 2007/2008 (8,6 M€) augmente de 1,2 M€. Les actionnaires vont pouvoir faire la fête.

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Les événements récents qui nous font réagir (1)

Publié le 19 janvier 2010

On l’a vu, on l’a lu, on l’a entendu… et ça mérite d’être rapporté !

puceRVSmall is beautiful !

C’est le titre de l’édito du président du Conseil Général de l’Isère dans le dernier « Isère-Magazine »

On pourrait s’attendre à ce qu’il annonce l’abandon de la rocade ou qu’il milite pour une petite rocade, une nano-rocade et bien non. Il défend seulement les petites stations de ski. Dommage.

puceRVAu bal des hypocrites

Le 4 janvier le Président de la Métro présente ses vœux pour 2010 et il n’oublie pas son soutien ferme au projet de rocade paré de toutes les vertus. Par contre il oublie de rappeler qu’il ne veut pas la payer…

puceRVAu Conseil Général : une gauche à droite toute

Voila ce qui est exigé pour le poste de directeur général adjoint de la vie sociale au Conseil général (souligné par nous)

« Il devra notamment relever plusieurs défis majeurs :

– la maîtrise des dépenses sociales ;

– la maîtrise des délais de traitement des prestations sociales ;

– le développement d’une culture de rigueur et de management par objectifs dans tous les secteurs d’activité ;

– la rénovation et la professionnalisation des relations avec les partenaires extérieurs ;

– la recherche de solutions modernes et innovantes pour répondre à moindre coût aux enjeux sociétaux à venir (dépendance, précarité, e-culture, etc.).

Cadre supérieur confirmé, le titulaire du poste devra justifier :

– d’une dimension managériale en rapport avec la taille de la collectivité et les enjeux d’un poste de direction générale,

– d’une capacité à intégrer et à gérer des enjeux et un environnement complexes et évolutifs,

– d’une capacité à négocier et à convaincre,

– d’une maîtrise de la conduite du changement,

– d’une connaissance du fonctionnement de grandes collectivités territoriales,

– d’un esprit d’initiative, proactif, réactif et rigoureux.

Une connaissance des secteurs social et culturel sera également appréciée »

Donc il s’agit d’embaucher un manager pour faire des économies (le social est toujours trop cher, mais pas la rocade…) et la compétence en social et culture est la dernière des exigences !!! Il se prépare une très mauvaise politique sociale au CGI, digne de la politique qui se pratique au niveau national.

Notre mot d’ordre : « pas de rocade, du social »

Nos meilleurs vœux démocratiques, écologiques et solidaires pour 2010

Publié le 8 janvier 2010

Conférence de presse du 8 janvier 2010

L’année 2009 doit être vite oubliée : échec du sommet de Copenhague, poursuite de la politique « droite-gauche » à Grenoble avec ses augmentations injustifiées des impôts, l’approfondissement de la crise sociale…

L’ADES espère que l’année 2010 verra une évolution plus positive et forme les vœux suivants :

  • que la charte de la démocratie locale se mette enfin en pratique à Grenoble (par exemple que le débat budgétaire ait lieu avant le vote et non après !).
  • que la rocade-nord soit abandonnée et que les transports publics soient développés plus rapidement avec un système de tarification incitatif et juste socialement. Que le Conseil général donne clairement la priorité aux politiques sociales qui sont actuellement malmenées.
  • que les grands projets GIANT, Esplanade soient revus en abandonnant les rêves de grandeur.
  • que la Métro arrête d’augmenter la TEOM (il n’y a pas à faire payer le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte).
  • que les tarifs de la Compagnie de Chauffage baissent enfin (au-delà de la baisse de la TVA) et qu’à partir de mars 2010 ceux de GEG diminuent en compensation de l’abandon des charges de l’éclairage public.
  • qu’une allocation municipale d’habitation digne de ce nom soit mise en place pour compenser les hausses de charges et des impôts pour les foyers en difficulté.
  • que la priorité soit donnée à l’entretien du patrimoine public, notamment les bâtiments scolaires et à l’isolation thermique des logements et bâtiments afin de diminuer fortement les consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
  • que soit abandonné l’aide aux intérêts privés et que la Ville et la Métro ne remplacent pas l’Etat en ce qui concerne la recherche et développement. Que CLINATEC soit abandonnée. Que les utilisateurs du stade des Alpes payent enfin le vrai prix de location… Que les politiques publiques s’orientent vers les créations d’emploi utiles et non délocalisables.
  • que les associations qui ont des missions de service public (solidarité, socioculturel…) soient soutenues fermement au lieu d’être étranglées et servir de variables d’ajustement des politiques publiques.

Aller en ce sens serait le retour à des politiques publiques de gauche et écologique.

Comme il y a de fortes chances pour que beaucoup de nos vœux ne soient pas exaucés, l’ADES poursuivra ses actions avec les mouvements politiques et les élus qui partagent ces objectifs, pour essayer de corriger au mieux les mauvaises politiques actuelles. L’ADES espère que lors des élections régionales de mars 2010, les dérives politiques de la majorité municipale à Grenoble seront clairement sanctionnées.

Nous militons pour une ville à visage humain, où il fait bon vivre, habiter et travailler, une ville sobre à la pointe de l’innovation sociale, écologique et démocratique.

Rocade Nord : un projet qui n’est pas d’utilité publique, un dossier d’enquêtes qui souffre de graves insuffisances

Publié le 3 décembre 2009

nitunnelniviaduc
Voici l’avis que l’ADES a fait parvenir à la commission d’enquête sur la rocade-Nord.

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Extrait

Le code de l’environnement impose que le dossier d’enquête publique permette aux habitants (et aussi à l’administration) d’avoir une connaissance complète de l’opération projetée.

Nous avons démontré qu’il n’en était rien.

Le périmètre de l’étude d’impact est trop étroit et il manque les impacts de ce projet sur l’ensemble de la Région Urbaine et sur les autres modes de transport.

Le dossier présente des oublis et des manques importants et des études de trafic sujettes à discussion. Globalement il apparaît que le dossier a été bâclé sur de nombreux aspects. De nombreuses données sont oubliées, notamment celles qui seraient négatives par rapport au projet du Conseil Général de l’Isère. Parfois on peut se demander s’il n’y a pas une volonté de dissimuler des données essentielles défavorables au projet et donc une tentative de tromperie du public. C’est grave.

D’autres solutions moins chères, qui impactent moins l’environnement et qui sont durables sur le long terme sont possibles. L’ADES en a proposée une qui est raisonnable et dont la mise en route est immédiate avec des effets mesurables à court terme. La mise en œuvre de la rocade ne pourra pas se faire avant 2016 compte-tenu des délais indiqués par l’Etat pour l’aménagement de l’A 480. D’ici là, le grand basculement climatique risque d’avoir eu lieu renvoyant ce projet au musée des grands investissements inutiles et dangereux.

Plus grave, le projet du CGI, ne répond pas aux enjeux prioritaires des déplacements dans la Région Urbaine Grenobloise, il est contraire aux exigences des lois, règlements, conventions touchant aux enjeux climatiques. N’étant pas d’intérêt général, le projet ne peut pas être d’utilité publique, l’ADES demande à la commission d’enquête de rendre un avis globalement défavorable sur ce dossier et de refuser l’utilité publique pour ce projet.

Sommaire

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M. Destot et la rocade nord ou la parfaite illustration d’une politique droite-gauche

Publié le 21 novembre 2009

nitunnelniviaducCommuniqué du 20 novembre 2009

Le maire n’entend pas mettre en débat au Conseil municipal du 23 novembre la position de la Ville par rapport à l’enquête publique, malgré la demande fondée des éluEs Ecologie et Solidarité.

Vive la démocratie locale !

Un « oui mais » très politicien

Il s’interroge sur l’impact de la rocade sur la presqu’île scientifique. Ce n’est pas l’impact sur les habitants de Jean Macé ou du futur ensemble sur le terrain Schneider qui l’inquiète, non c’est le plat de nouille de l’échangeur des Martyrs !

« Si on fait ça, ce ne sera pas possible pour Grenoble. Donc, je dis que c’est sur ce point là qu’il va vraiment falloir travailler. » (Voir le Dauphiné Libéré du 20 novembre 2009).

Et il conclut par le refus d’inscrire le débat au Conseil municipal en préférant attendre après l’enquête publique !

Or une enquête publique est justement là pour préciser, analyser, pointer les manques des impacts d’un projet. Après l’enquête il sera trop tard, le dossier sera bouclé et si le dossier final évolue de manière substantielle, il faudra recommencer les procédures depuis le début !

Ou bien le dossier d’enquête permet une information complète des habitants et de l’administration sur les impacts d’un projet ou bien elle ne le permet pas et elle est irrégulière.

Le Maire joue donc double jeu : il se déclare favorable à la rocade et au même moment il donne des arguments pour qu’elle ne se fasse pas en mettant en avant des insuffisances du dossier d’enquête.

En expert de la politique politicienne, ce n’est pas le fond des choses qui l’intéresse, c’est de faire plaisir à tout le monde d’où le «oui, mais » à la rocade, en cette période préélectorale :

  • le oui pour faire plaisir à la Chambre de Commerce dont le Président est devenu son ami, ainsi qu’au lobby automobile et à l’électorat traditionnel de droite.

  • le mais pour essayer de satisfaire celles et ceux s’opposent à ce projet d’un autre âge.

Les communes de la Tronche, Meylan et Saint Martin le Vinoux ont pris des délibérations qui alimenteront l’enquête publique, seul Grenoble se tait. En fait le Maire craint que sa majorité n’éclate sur cette question ; elle est déjà en piteux état, il ne veut pas en rajouter.

Autre point inquiétant, le financement de la rocade

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M. Baïetto pris en flagrant délit de mensonge !

Publié le 22 octobre 2009

nitunnelniviaduc
Communiqué du 22 octobre 2009

Le 21 octobre, le vice-président du Conseil général chargé notamment des déplacements répond à la conférence de presse des Verts sur la rocade Nord où il professe une contre vérité flagrante.

Il déclare que le conseil général pratique une totale transparence en fournissant tous les documents demandés. Ceci est faux et est un gros mensonge. Le 24 septembre 2009, le Tribunal Administratif de Grenoble sur la demande de V. Comparat, a imposé au Conseil général de communiquer des documents demandés depuis novembre 2008 ! Le conseil général a en effet refusé de communiquer les documents relatifs à la validation par les bureaux d’études du montant de 580 M€ (valeur avril 2006) du coût estimé pour la rocade. Le conseil général a un mois pour donner ces documents. Ce n’est toujours pas fait.

Par contre une donnée intéressante ressort de ce communiqué. Il estime à 8000 heures de gagnées par jour dans les bouchons grâce à la rocade. Ceci est en totale contradiction avec ce qui est indiqué dans l’enquête publique qui essaye de démontrer que la rocade a un bilan socio-économique très positif en estimant à plus de 35 000 heures gagnées chaque jour dans les bouchons. L’ADES avait indiqué que cette valeur utilisée dans l’enquête publique était délirante. Nous remercions M. Baïetto d’apporter un démenti cinglant à l’enquête publique en cours.

L’avis de l’autorité environnementale du 17 septembre, jugeant de l’impact de la rocade, contredit les affirmations de M. Baïetto sur la diminution de la pollution atmosphérique par la rocade.

L’ADES appelle tous les habitants à participer à l’enquête publique pour y dénoncer les mensonges, les erreurs, les insuffisances substantielles dans l’information afin de démontrer que ce projet d’un autre âge n’est pas d’utilité publique et que l’argent public doit être employé à développer encore plus les alternatives à la voiture et rattraper les retards pris à ce sujet, et dont est responsable en partie M. Baïetto.

Le Rouge & le Vert n° 114

Publié le 11 octobre 2009

Avril-juin 2009

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Rocade nord de Grenoble : Un projet ne répondant ni aux enjeux ni à l’intérêt général

Publié le 4 octobre 2009

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Ce texte critique du projet de rocade-nord, élaboré par l’ADES, a servi de base à de nombreux élus pour transmettre leurs oppositions à ce projet au Préfet de région, qui au titre d’autorité environnementale a donné un avis sur l’étude d’impact de la rocade. Ce texte peut servir de base à des interventions lors de l’enquête publique qui a lieu du 19 octobre au 1er décembre dans les communes de Grenoble, Saint Martin le Vinoux,  La Tronche et Meylan. A Grenoble le dossier d’enquête sera accessible du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 50 à la Mairie. Le dossier sera consultable sur internet sur le site du Conseil général de l’Isère : http://www.rocade-nord.fr

Résumé

Un rappel des textes législatifs et réglementaires permet de dégager les grands principes qui doivent guider une politique des déplacements conforme à l’intérêt général.

La proposition de rocade nord du conseil général de l’Isère ne s’attaque pas aux grands enjeux qui se posent à l’agglomération et la région urbaine.

C’est une course sans fin et inefficace derrière l’accroissement du trafic automobile. La planification locale est insuffisante en ce qui concerne les alternatives à la voiture.

L’argent non mis dans la rocade, pourrait permettre enfin d’inverser les tendances passées et organiser les déplacements autour de solutions répondant à l’intérêt général en renforçant notamment pour les périurbains, l’utilisation des TER.

Les scénarios divers simulant les déplacements dans la région urbaine et l’agglomération grenobloise décrivent des tendances intéressantes pour les évolutions et les choix dans les déplacements pour le court et le moyen terme.

Ils démontrent que globalement les scénarios avec rocade ne répondent pas aux grands enjeux des déplacements qui sont en priorité les déplacements périurbains, ils entrent même en concurrence avec les moyens collectifs qui devraient être privilégiés notamment les TER cadencés.

La promesse de l’amélioration de la circulation au centre de l’agglomération pour permettre l’amélioration des transports en commun ne serait remplie que durant un court laps de temps, tous les gains de fluidité étant repris rapidement par la voiture. De plus cette amélioration des TC peut être réalisée sans la rocade, donc pour bien moins cher en diminuant les capacités des voiries qui sont alors libérées pour des TC en site propre.

Les hypothèses retenues par le Conseil général sur le nombre d’usagers qui pourraient utiliser la rocade avec un péage à environ 2 €, semblent très optimistes, notamment avec la question des heures creuses qui représentent tout de même presque la moitié du trafic automobile journalier. Durant ces heures creuses il n’y a pas de difficulté de déplacement en voiture dans l’agglomération et la région urbaine. Les gains de temps pour les automobilistes attendus par la mise en place de la rocade sont très surestimés.

Les pouvoirs publics doivent donc choisir une autre stratégie et réorienter les investissements prévus dans la rocade sur des alternatives efficaces et durables.

Le projet de la rocade est d’un autre âge et ne devrait pas être soutenu par les pouvoirs publics car ne répondant pas aux nouvelles exigences du Grenelle de l’environnement.

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Une rentrée qui va faire très mal à beaucoup de Grenoblois

Publié le 7 septembre 2009

tirelire

Conférence de presse du 7 septembre 2009

Une très grande majorité de contribuables va avoir du mal à encaisser les brutales augmentations d’impôts et les augmentations de tarifs de certains services publics locaux, qui ne correspondent plus du tout au service rendu. En période de crise sociale et économique (générée par le capitalisme financier incontrôlé), l’action publique devrait tout faire pour atténuer les difficultés et offrir à tous des services essentiels de qualité au plus juste prix.
Malheureusement se met en place le contraire d’une politique sociale, solidaire et écologique aussi bien au niveau de la ville de Grenoble, qu’à celui de l’agglomération et du département, pour les mois à venir.

  • Après avoir promis pour les élections de ne pas augmenter les impôts, le maire de Grenoble et sa majorité « droite-gauche », les a augmentés violemment (taux + 9%) et c’est à l’automne que les feuilles d’impôts tombent. De plus ils essayent de récupérer, par une magouille, 800 000 € de versement de la Métro à faire payer par une autre augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2010.
  • Le Président du SMTC bloque le développement des transports en commun en faisant croire que c’est une conséquence de l’annulation du PDU que nous avons obtenu. A noter que, pour lui, cela ne touche en rien  la réalisation de la rocade-Nord, projet qui figure pourtant dans le PDU annulé. Il démontre qu’il entend faire la politique de la Chambre de Commerce et de la droite : faire la rocade avant les transports en commun.
  • Le Président du Conseil général de l’Isère continue de pousser tous les feux pour la réalisation de la rocade Nord au détriment de la politique sociale qui est pourtant la compétence principale de tous les conseils généraux.
  • Le Président de la Métro poursuit le surendettement en menant une politique au dessus des moyens de notre agglomération. Les augmentations d’impôts, rendues nécessaires pour boucher les trous, avec la création, à partir de 2010 de la fiscalité mixte (10 M€ de prélèvements supplémentaires sur les ménages) et le redressement des taux de TEOM (+ 30% à Grenoble en 2009), sans augmenter le service rendu, seront sévères pour tous les contribuables de la région grenobloise.
  • La Compagnie de chauffage pratique des tarifs excessifs et les habitants se retrouvent avec des régularisations de charges qui dérapent violemment. De nombreuses protestations se font jour.

L’action publique locale va dans le mur et de plus en plus d’habitants ne supportent plus les politiques anti-sociales menées.

L’ADES se donne comme priorités d’actions dans les semaines qui viennent :

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