« Le Prunier Sauvage », acteur culturel du quartier Mistral lance un petit journal intitulé « Quartier chic » afin de montrer la créativité importante des habitants de ce quartier si stigmatisé à cause de mafias liées aux trafics de stupéfiants au grand banditisme
« Devant la nécessité de lutter contre la stigmatisation médiatique perpétuelle et la mise à l’écart de nos quartiers populaires, l’équipe du Prunier Sauvage propose une autre lecture et une mise en lumière d’une réalité malheureusement un peu trop oubliée. Celle de lieux vivants, créatifs, qui participent à la vitalité de notre ville. Le projet consiste à éditer un journal culturel bimensuel sur le quartier Mistral à Grenoble avec pour titre Quartier Chic qui entend informer et se faire l’écho des initiatives créatives et innovantes, qui émergent ou ont émergé depuis les quartiers populaires comme Mistral.

Deux troupes de jeunes des quartiers Sud sollicitent une aide au financement de leur projet de présence sur les lieux des prochains Jeux Olympiques de Rio au Brésil. Il s’agit de profiter de cet événement mondial pour tisser des liens sur place avec d’autres jeunes venus du monde entier.
Un des protagonistes important de la vente du service de l’eau en 1989 par le maire corrompu (A. Carignon) à La Lyonnaise des Eaux vient de décéder. JJ. Prompsy a été le fusible de ce grand groupe pour empêcher son PDG (Jérôme Monod) d’être pris dans la tourmente. Le tribunal correctionnel de Lyon s’était interrogé sur le rôle de J. Monod : « Jean-Jacques Prompsy n’est-il que l’exécutant d’une politique de corruption définie à un autre niveau par la Lyonnaise ? Est-il corrupteur unique au sein de la Lyonnaise ? ». J. Monod ancien secrétaire national du RPR et proche collaborateur de J. Chirac a échappé de peu à la justice, car son subordonné ne l’a pas mis en cause.
– Les affichettes violettes très agressives mettant en cause la politique municipale sont enfin retirées des commerces ; elles l’avaient été petit à petit, de plus en plus de commerçants s’apercevant que cette campagne politicienne ne leur apportait rien, au contraire. Il aura fallu beaucoup de temps à l’association Label ville pour revenir au dialogue avec la Métro et la mairie. A suivre…
L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) publie en février 2016 un rapport de 57 pages, qui apporte de nombreuses informations sur la problématique de l’allongement de la durée de vie des produits qui est nécessaire dans la perspective d’une transition énergétique efficace. En voici le résumé :
Le ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales et la secrétaire d’Etat chargée des collectivités territoriales ont présenté une communication relative à la politique des métropoles lors du conseil des ministres du 24 mars. Le gouvernement souhaite s’engager dans un partenariat avec les métropoles au service du dynamisme de l’ensemble du territoire national ce qu’il faudrait démontrer car la concentration des moyens sur ces aires urbaines peut mener à une accélération d’inégalités territoriales importantes. Et quand on connait l’indigence de l’Etat, cette annonce s’apparente plus à une opération de communication pré-électorale.
L’INSEE dans sa note annuelle sur les comptes des administrations publiques indique que le déficit public global est un peu plus faible en 2015, que celui inscrit dans la loi de finances, et donne quelques informations sur la situation des collectivités locales. Le ministre du budget, au lieu de revoir les baisses des dotations prévues pour la 3ème année consécutive de 3,7 milliards, s’entête en expliquant que tout va bien. Mais celui de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, a déclaré : »Affirmer que les finances des collectivités sont saines est un déni de réalité ».