Archives pour la catégorie ‘Politique_’

Le sombre avenir du GF38

Publié le 20 mai 2011

Le GF 38 jouera donc en National (3ème division) ou en CFA (4ème division) si la DNCG ne lève pas sa rétrogradation administrative. Le prochain rendez vous avec la DNCG aura lieu le 26 mai qui devrait examiner le plan de relance de la société GF38.

Index a demandé à Christophe Maillol, le nouveau candidat à la reprise du club, de verser 2,5 M€ le 20 mai dernier délai. Ce dernier indique qu’il finalisera son arrivée au GF 38 avant le 26 mai et qu’il est accompagné par un fonds de pension américain. Cette information laisse songeur car ces fonds de pension cherchent en général des affaires lucratives, ce qui est rarement le cas dans le football. Pour rappel, les japonais d’Index ont injecté en pure perte environ 40 M€ dans le GF38 ces dernières années.

A noter aussi que ces derniers mois, des restructurations importantes ont eu lieu dans l’organisation statutaire du GF38.  «Index corporation » a démissionné de ses fonctions d’administrateur et l’on a assisté à une réorganisation du capital de la société par la création de deux catégories d’actions. Il est trop tôt pour connaître les conséquences effectives de ces réorganisations qui préparent la vente de la société.

Il est intéressant de noter la position de Pierre Wantiez, ancien directeur général du GF38 et fin connaisseur du football professionnel, curieusement interrogé par le Dauphiné Libéré du 15 mai sur l’ éventuelle montée du FCG en Top 14. On sait depuis, que le club grenoblois de rugby ne montera pas, mais dans l’interview on est très vite revenu au football.

A la question :« Au GF38, vous insistiez sur l’importance du tissu économique local et l’intervention des collectivités… », il répond : « On ne peut pas survivre dans le haut niveau sans un engagement de ces deux derniers. Par rapport aux collectivités, on peut très bien comprendre qu’elles n’ont pas le rôle de payer pour le sport professionnel. C’est quelque chose que je peux entendre. Mais comme d’autres collectivités le font ailleurs, il y a donc un écart. Pour citer un exemple et en revenir au football, il y a un écart de 5 millions d’euros entre Grenoble et Montpellier (en prenant en compte la location du stade, la taxe sur les spectacles, la sécurité et les subventions accordées). Et à partir du moment où on ne peut pas lutter à armes égales, on ne tient pas dans la durée ».

Il serait temps que les responsables politiques tirent enfin les conclusions de cette réalité et arrêtent de faire des plans sur la comète en engloutissant des sommes gigantesques dans des opérations qui ne sont pas d’intérêt général.

Le seuil de 20 % de logements sociaux à géométrie variable

Publié le 20 mai 2011

Grâce à l’effort soutenu de l’ancienne majorité en faveur du logement social, à la poursuite de l’action jusqu’à maintenant dans le même sens, le seuil fatidique des 20 % a été atteint à Grenoble. Mais il est à craindre que ce ne soit qu’un feu de paille car avec le programme de destruction mis en œuvre (Mistral, Villeneuve) la ville va se retrouver bientôt de nouveau sous le seuil des 20 % !

Les frais de bouche des grandes villes

Publié le 20 mai 2011

« Le journal du net » compare les dépenses des grandes villes pour les frais de réception et des fêtes et cérémonies (lire leur article)

La ville de Grenoble fait partie des grandes villes qui dépensent le plus pour ces activités. En euros par habitants dépensés, la ville de Grenoble (10,36 €/h) n’est dépassée que par la ville de Strasbourg (13,17 €/h). En réceptions seules, Grenoble est au 4ème rang.

Même s’il faut être prudent dans ces comparaisons, les communes n’indiquant pas toujours les mêmes choses dans les mêmes articles comptables, cette comparaison indique qu’il y a matière à faire des économies sur le train de vie de la ville. C’était la proposition des élus écologistes dans leur budget alternatif qui démontraient du même coup qu’il n’y avait aucune raison objective d’augmenter les taux des impôts locaux en 2009 à Grenoble.

Le cumul des mandats est une richesse !

Publié le 20 mai 2011

Le 14 mai 2011, lors de son intervention à FR3-Alpes, G. Fioraso députée PS, adjointe au maire de Grenoble, Vice Présidente de la Métro et soutien de DSK a déclaré à propos du cumul des mandats : « je le vis plutôt comme une richesse ». Au vu du montant mensuelles d’indemnités qu’elle touche grâce à ça, pour une fois, nous ne pouvons pas être en désaccord avec elle… (relire notre article « qui cumule quoi« ).

Chauffage urbain : le gag…

Publié le 20 mai 2011

De nombreuses copropriétés envisagent d’aller en justice pour faire reconnaître que les tarifs du Chauffage urbain sont trop élevés et demander le remboursement du trop perçu. Récemment la copropriété où habite le maire vient de décider de le faire au cas où les élus ne reviendraient pas sur les tarifs excessifs. Conclusion, si cela se fait, M. Destot devra payer dans ses charges de copropriété une somme (très modique) pour financer les frais d’avocats qui seront engagés contre les tarifs décidés par la Ville !

Plus de respect à la Métro

Publié le 20 mai 2011

Pour les rares personnes qui assistent dans le public aux conseils de Métro, l’attitude du Président vis-à-vis du représentant des écologistes pose un problème évident de respect. Devant ce constat, Le Président feint la surprise (le Dauphiné Libéré du 16 mai 2011) et répond à coté : « Pour quelqu’un qui serait brimé, je trouve pour ma part que Gilles Kuntz a un vrai temps de parole en conseil de Métro… Pourquoi Gilles Kuntz aurait-il droit à être critique sur nos arguments et nous à rester coi devant les siens ? ». Tout le monde a compris, mais pas le Président de la Métro semble-t-il, qu’il ne s’agit pas du temps de parole. Il est encore heureux qu’un élu intervienne, ce qui est un droit absolu dans une assemblée délibérante, et use de son droit de critiquer les arguments des uns et des autres, cela fait partie du débat démocratique. Et quand il le fait, il n’a pas à être l’objet de commentaires déplacés, il a droit au respect minimum dans les attitudes et la manière de celui qui, ayant la charge de mener les débats, apparaît au contraire exaspéré lorsqu’un élu avec lequel il est en désaccord prend la parole. Il est de notoriété publique que Marc Baïetto ne souhaitait pas d’élu écologiste à la Métro, cela transpire dans de nombreuses attitudes, souhaitons que cela cesse.

CLINATEC bientôt livré

Publié le 20 mai 2011

Vue d'artiste du futur ClinatecLa construction du bâtiment CLINATEC sur le site du CEA de Grenoble se termine, sa livraison est programmée pour le 12 septembre 2011. Nous avons mis en cause l’utilité d’une telle opération en dehors du CHU de Grenoble pour de multiples raisons. Les interventions sur le cerveau humain doivent se faire en milieu hospitalier afin que toutes les précautions soient prises et que le contrôle des expérimentations sensibles soit mené par la collectivité hospitalière. Par ailleurs à Clinatec elles coûteront beaucoup plus cher qu’en milieu hospitalier Rappelons que CLINATEC, qui est une initiative et une décision unilatérale du CEA, est financée essentiellement par les collectivités territoriales, le CEA s’étant débrouillé pour quasiment ne rien payer. Le coût global est de 20 000 000 €, le plan de financement étant le suivant :

  • Région Rhône-Alpes : 10 850 000 € ;
  • Conseil général de l’Isère : 3 850 000 € ;
  • Communauté d’Agglomération Grenoble Alpes Métropole : 2 300 000 € ;
  • Ville de Grenoble : 2 200 000 € ;
  • Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives – CEA, seulement : 800 000 € !

Voici une information qui démontre que toute cette opération a été montée dans la plus grande discrétion. Le permis de construire a été délivré par le préfet de l’Isère le 10 avril 2010, suite à un avis favorable de l’adjoint à l’urbanisme. Ce permis précise qu’il s’agit de construire deux bâtiments dont un dénommé CHU et l’autre CEA. Nous avons demandé au Directeur général du CHU de Grenoble s’il avait été informé de ce permis de construire et de l’existence de ce bâtiment dénommé CHU. Le Directeur répond qu’il n’existe aucune convention entre le CHU et le CEA permettant au CEA de déposer un permis de construire pour un bâtiment du CHU, ni d’échanges de courrier entre le CHU et le CEA au sujet de ce permis de construire !

Fermeture d’un foyer logements des personnes âgées, suite

Publié le 20 mai 2011

La mobilisation contre la fermeture d’un foyer logement à la Villeneuve et des restaurants Montesquieu et Notre Dame se poursuit. L’Association des Résidents et Familles des EHPA de Grenoble a écrit au maire pour lui rappeler son opposition aux propositions du CCAS, en voici des extraits :

« Nous réaffirmons les points suivants :

–     En 2010, les 6 EHPA de Grenoble étaient, en moyenne, pleins à 91 % (voir étude d’Atis Phalène), ce qui est un taux de remplissage tout à fait normal et dans la moyenne nationale. Le 100 % ne peut être atteint. Bien sûr, on peut faire baisser artificiellement ce taux en bloquant les entrées.

En conséquence, il n’y a pas surcapacité. Avec une fermeture, il y aurait pénurie de places.

–     Une fermeture à la Villeneuve (où l’on trouve les logements les plus modernes) serait une catastrophe sur le plan humain pour 45 personnes aux Gentianes et 65 personnes au Lac. Ces personnes âgées sont fragiles. Elles ne supporteraient pas bien un nouveau déracinement. On ne voit pas où elles pourraient être relogées à l’équivalent.

–     Les fermetures des restaurants de Montesquieu et Notre-Dame auraient également des conséquences catastrophiques pour les personnes âgées vivant dans ces foyers-logements (isolement accru, moins de convivialité, alimentation déséquilibrée…)

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Tarifs de la CCIAG : les contradictions du 1er adjoint

Publié le 20 mai 2011

Lors de diverses réunions avec le collectif « pour un chauffage urbain juste et durable », le 1er adjoint a expliqué à propos des tarifs de la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise – CCIAG :

  • qu’il y avait eu un défaut de vigilance politique de la part de la majorité municipale dans la gestion des tarifs du chauffage urbain. Une remarque qui ne tient pas car cette majorité municipale aurait dû, une fois de plus, écouter le groupe des élus écologistes et l’ADES qui ont expliqué depuis des années que les tarifs étaient irréguliers et trop élevés. C’est pourtant consciente de ce fait qu’elle a voté le 23 juin 2008 des nouveaux tarifs encore plus élevés que les anciens, déjà trop élevés.
  • Il reconnaît que les marges de la CCIAG dépassent ce qui était prévu, mais n’entend pas les faire diminuer rapidement.
  • « Une baisse des tarifs n’était pas tabou ». Le collectif a naturellement pensé que la baisse pouvait être discutée et mise en place rapidement. Et bien non ! Lors de la réunion du 11 mai, le 1er adjoint a expliqué qu’il était impossible de changer les tarifs au risque pour la ville d’être rappelée à l’ordre par le contrôle de légalité et la chambre régionale des comptes ! Ces arguments n’ont aucun fondement puisque la loi impose à toute administration d’abroger immédiatement tout règlement illégal. Les tarifs d’un service public sont un acte réglementaire et doivent représenter la contrepartie exacte du service rendu. S’ils sont trop élevés c’est qu’ils sont irréguliers, et doivent donc être changés rapidement. De plus dans le contrat Ville-CCIAG il est prévu une clause de rencontre pour examiner la pertinence des tarifs. Donc la majorité municipale n’a aucune excuse pour ne pas baisser les tarifs.

Rassemblement pour un chauffage urbain juste et solidaire ! Pour la baisse des tarifs !

Publié le 11 mai 2011

Le 18 avril 2011, un rassemblement de plus de 200 personnes a été organisé devant la Mairie de Grenoble par le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire (plus de 30 associations de locataires et copropriétaires de toute l’agglo !) ; puis une délégation a été reçue en mairie pour renégocier les tarifs. Il s’agit à présent d’interpeller Echirolles, une autre commune déléguant son service public du chauffage urbain à la CCIAG, qui réalise des profits, verse des  dividendes, alors que les familles ne peuvent plus payer…

Samedi 14 mai à 15h à l’entrée sud de la Cité Viscose à ECHIROLLES. Ligne bus 1 – arrêt Vaillant Couturier

A l’appel de : CNL, CSF, CLCV, le Collectif pour un chauffage juste et solidaire.

Vers la communauté urbaine, à quand un débat public ?

Publié le 11 mai 2011

Les élus grenoblois sont convoqués le 16 mai à une discussion sur l’intercommunalité, qui ne sera pas une réunion du conseil municipal à huis clos, mais pas non plus une discussion publique. Alors pourquoi donc cette discrétion ? Tout a été fait en catimini pour rester en catimini !

Concernant l’élaboration, la décision et la gestion en matière d’urbanisme dans une perspective qui ne peut pas être autre chose que le développement soutenable, il est à craindre que l’agglomération, telle qu’elle est configurée et telle qu’elle pourrait l’être à l’issue de la consultation préfectorale (communauté urbaine) risque d’être un peu limitée (quid du Voironnais et de la vallée du Grésivaudan ?). Par ailleurs, même si la communauté urbaine proposée englobe les balcons de Belledonne jusqu’à Chamrousse et une partie des marches du Trièves, elle continue de ne pas prendre en compte les massifs proches notamment le Vercors et les «pendulaires» (déplacements domicile-travail) (un des gros défauts du SDAU – Schéma Directeur d’Aménagement Urbain puis du SCOT – Schéma de Cohésion Territoriale). C’est au moins à cette échelle de Région Rurbaine qu’il faut penser et agir pour aborder sous d’autres perspectives les rapports ville-campagne, urbain-rural dans lesquels nous nous sommes enfermés et qui ont contribué à rendre impossible la maîtrise de la périurbanisation et qui empêche une vraie approche du développement soutenable.

Quoi qu’il en soit une communauté urbaine serait un plus, car elle permettrait de transférer la compétence d’urbanisme détenue par les communes (notamment les PLU: Plans Locaux d’Urbanisme) les communes conservant la décision concernant les permis de construire. La communauté urbaine aurait la compétence d’urbanisme opérationnel.

Densification de la ville

Publié le 11 mai 2011

Le PLU de 2005 : une densification controversée

Le passage du POS (Plan d’Occupation des Sols) au PLU (Plan Local d’Urbanisme) en 2005, a permis de changer profondément les règles d’urbanisme en permettant, en général, de construire beaucoup plus de logements sur la même surface. Les promoteurs immobiliers ont su profiter de ce changement en utilisant au maximum les possibilités ouvertes ce qui a entraîné des abus qui ont suscité de fortes protestations d’habitants. Le PLU a alors été un peu corrigé en 2007 pour éviter les excès les plus évidents, mais sans des protections claires qui auraient permis d’éviter une trop grande densification dans certaines zones, notamment pavillonnaires ou mixtes.

Une révision profonde du PLU est nécessaire

Il faut revenir aux réflexions et études qui ont menées au PLU. Les décisions de construire en moyenne 750 logements par an dont 250 de logements sociaux partaient de faits indéniables : en raison de l’évolution du mode de vie, pour maintenir le même nombre d’habitants à Grenoble, il fallait plus de logements. Or il s’avère que maintenant et depuis quelques années l’évolution du nombre d’habitants connaît des changements, sa croissance est légère mais régulière. Il faut donc revenir sur les décisions prises et repenser la politique d’urbanisme de la Ville. Nous sommes pour une révision profonde du PLU et une politique de l’urbanisme qui ne soit pas au fil de l’eau entre les mains des promoteurs privés comme c’est le cas actuellement. L’exemple le plus caricatural est la réalisation dans le quartier Jean Macé des tours sur le terrain Schneider. Les projets actuels sur l’Esplanade et la Presqu’île sont aussi critiquables et devraient être repensés.

Voici des éléments de réflexion que nous portons sur cette question :

Où l’on reparle de la rocade-Nord

Publié le 11 mai 2011

Au dernier Conseil de la Métro (le 29 avril) a été votée une délibération sur le lancement des études à propos de la ZAPA (zone d’actions prioritaires pour l’air). Lors de la discussion le Président de la Métro a exprimé sa nostalgie à propos du projet abandonné (pour l’instant) de la rocade-Nord.

« Je rappelle qu’on a eu un projet qui permettait de réduire la circulation de manière forte tout en laissant la liberté de circuler. Ce projet, c’était la rocade Nord » ! ( Pour les détails sur le débat à la Métro, voir l’article de Grenews)

Malheureusement le Président à la mémoire courte puisque globalement son projet de rocade ne diminuait la circulation qu’au centre de Grenoble au prix de restrictions très fortes des capacités des voiries car il fallait absolument obliger les automobilistes à prendre la rocade, dont le prix de péage devait être suffisamment élevé pour que le délégataire privé rentabilise l’opération. La rocade portée par M. Baïetto n’était absolument pas cette solution miraculeuse qui allait préserver la liberté de circuler ! Bien au contraire avec la mobilisation forte d’argent public elle aurait asséché les alternatives à la voiture. Contrairement à d’autres décideurs qui ont définitivement tourné la page, le Président de la Métro n’a toujours pas digéré cet échec, il faut dire qu’il en avait fait une affaire quasi-personnelle, et n’a pas apprécié de se voir abandonné par ses petits copains qui l’avaient fortement encouragé avant de le lâcher en rase campagne.

Souhaitons que l’étude sur la ZAPA soit faite de manière rigoureuse, transparente et pluraliste, c’est-à-dire à l’inverse de ce qui s’est passé pour la rocade

Mais au fait, le Conseil général devait faire expertiser les propositions faites en septembre 2010 par les associations et mouvements sur les déplacements après l’avis défavorable de la commission d’enquête sur la rocade. On devait avoir les résultats de cette expertise début 2011, mais pour l’instant rien n’a filtré !

Rappel de ce qui était écrit dans Isère magazine :

“Les propositions seront toutes soumises à l’expertise du Centre d’études techniques de Lyon (CETE), service public dépendant du ministère de l’écologie et du développement durable, dans un délai de deux mois ». “ Parmi les 17 présentations, deux écoles se distinguent. Celle qui dit qu’il ne faut pas faire de nouvelles infrastructures routières. Et celle qui dit qu’il en faut de nouvelles ”, a souligné André Vallini à l’issue du forum, après avoir annoncé qu’un débat sera organisé par le Conseil général. “ Et parmi ces projets, celui du Conseil général demeure le plus réaliste tant au niveau financier qu’au niveau de la faisabilité ”, ajoute-t-il. ”

Où est cette étude et à quand le débat promis ?

Le projet urbain de l’Esplanade est fortement contesté

Publié le 11 mai 2011

Le Comité des Habitants de l’Esplanade (CHE) a mené depuis des mois des réflexions approfondies sur l’avenir de leur quartier et une critique du projet de la Ville. Le CHE a écrit le 6 mai au maire de Grenoble pour lui demander des modifications effectives du plan masse du projet.

En voici quelques extraits :

« … Malheureusement après plus d’un an de discussion, nous déplorons que la seconde maquette n’ait que trop peu évolué et restons donc avec un sentiment de concertation partielle et inachevée. Beaucoup trop d’aspects du projet font encore débat et n’ont trouvé l’approbation ni des habitants, ni de l’union de quartier, ni du CLUQ qui a d’ailleurs récemment organisé une conférence sur la densification. De plus, il nous semble que le CCS2 a rendu un avis très nuancé et à connotation septique et nous nous interrogeons sur l’absence de consultation du CCS1 qui nous parait être tout aussi concerné par ce projet ! Enfin, nous souhaiterions savoir quelle réponse sera donnée à l’avis de l’enquête publique qui s’interroge sur l’ex-centrage du tracé de la ligne de tram E sur l’Esplanade.

Par ailleurs, nous avons remis en main propre à Messieurs de Longevialle et de Portzamparc au mois d’octobre 2010 lors du dernier débat public, une trentaine de propositions émanant de la réflexion des résidents actuels du quartier. Nous sommes aujourd’hui navrés de constater que peu de modifications ont été apportées à la maquette du projet d’urbanisme dont l’échelle nous a paru douteuse et propice à la confusion des non initiés. En particulier, nous constatons que peu de gens sont à même de se représenter la hauteur des futurs immeubles sur la maquette alors qu’elle est par endroit jugée trop grande (2,5 fois l’habitat actuel le plus haut), « ombrageante », trop massive et de ce fait non propice au sentiment de bien être à venir (construction au Nord du site sur l’Esplanade).

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8 femmes

Publié le 11 mai 2011

Non, ce n’est pas un titre de film, c’est le nombre de conseillères générales qui figurent, noyées au milieu de 58 hommes, en une d’Isère Magazine de mai 2011, une-trombinoscope du nouveau conseil général. Un coup d’œil suffit pour voir que la diversité en général, et la parité en particulier, n’ont absolument pas progressé suite aux élections : hommes, blancs, la cinquantaine bien sonnée, costume-cravate de rigueur. Et ce n’est pas la réforme des collectivités qui va améliorer les choses !

Côté groupes politiques, l’UMP réussit l’exploit de n’avoir aucune élue sur 7, idem pour les non inscrits (4) et les sans étiquettes (4),  0 sur 1 pour l’homme de droite hors groupe, 4 femmes sur 29 pour le PS et apparentés, 1 sur 4 pour les divers-droite, 2 sur 7 pour le PC. Les écologistes, seuls à avoir présenté des candidatures avec une parité parfaite (14 hommes, 14 femmes), ont également le seul groupe paritaire au CG38, avec 2 élu-e-s : 1 femme, 1 homme !

Le huis clos, mais quelle mouche les a piqués !

Publié le 6 mai 2011

L’intercommunalité est une chose si sensible que le bon peuple et la presse ne sont pas conviés aux réflexions profondes des élus à ce sujet !

A la Métro, le 29 avril, durant plus d’une heure et demi, les conseillers communautaires ont échangé à huis clos sur l’évolution de l’intercommunalité. Au lieu de faire une réunion de travail normale, c’est dans le cadre réglementaire d’un conseil de Métro que ce point a été traité. Il n’était même pas à l’ordre du jour et évidemment ne pouvait pas donner lieu à une délibération. Ce huis clos était incompréhensible et notre représentant, Gilles Kuntz, a refusé d’intervenir dans ce cadre imposé contraire à la démocratie la plus élémentaire. Y a-t-il des choses qui ne peuvent être dites en public sur ce sujet, que veut-on cacher ?

Des bruits courent que le Maire de Grenoble, lui aussi, pourrait convoquer un Conseil Municipal extraordinaire à huis clos sur l’évolution de l’intercommunalité. Cela paraît un peu gros, mais vu la conception et la pratique de la démocratie locale portée par la majorité municipale, il faut s’attendre à tout…

Lors de ce conseil de Métro, peut être aurait-il mieux valu réserver le huis clos pour un peu plus tard. Cela aurait évité de rendre public un pléonasme amusant. Il faut être députée, adjointe au maire, présidente de Minatec, vice-présidente de la Métro… et ne jamais douter de rien comme G. Fioraso pour déclarer le plus sérieusement du monde  « …cette biennale a lieu tous les deux ans » !

Le Stade des Alpes sera donc géré par et pour le privé

Publié le 6 mai 2011

La majorité du conseil de la Métro a décidé de faire gérer le stade des Alpes dans le cadre d’un affermage. Elle confiera pour une durée maximum de 8 ans la gestion de l’ensemble du stade (terrain et annexes) à une entreprise privée, la Métro conservant le gros entretien et le renouvellement des bâtiments. Cette décision a été prise sur la base d’un rapport qui est plutôt déséquilibré sur les comparaisons entre gestion directe par la Métro et par un privé, et qui ne donne pas toutes les informations nécessaires à une saine décision publique. C’est la situation très classique, quand une collectivité est embarrassée par la gestion d’un service public, elle s’efforce de démontrer que la gestion privée est de loin préférable à la gestion publique. Mais ici la démonstration n’est pas du tout convaincante.

Après avoir fait miroiter au bon peuple que ce stade serait un phare pour le développement de l’agglomération, vu l’échec retentissant de l’opération, la Métro veut se débarrasser de cette épine au moindre coût pour elle, mais est-ce que la solution proposée est la meilleure pour l’agglomération ?

Certainement pas ! Le choix effectué est un choix égoïste qui ne tient aucun compte des intérêts de l’ensemble des communes de l‘agglomération et des habitants.

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Projet presqu’île

Publié le 6 mai 2011

Suite au décès de l’architecte-urbaniste Claude Vasconi, le maire a décidé (seul) de confier à Christian De Portzamparc la reprise du projet d’aménagement de la presqu’île scientifique. Ce dernier a travaillé (seul) et a présenté son projet à la mi avril à la presse, accompagné de responsables politiques de la mairie (sauf l’adjoint à l’urbanisme), de la Métro, du SMTC et du directeur du CEA de Grenoble (comme d’habitude, puisque c’est lui l’instigateur du projet Giant, autour duquel le projet d’urbanisme s’est greffé).

Naïvement on aurait pu s’attendre à ce que cette nouvelle proposition, qui diffère profondément de celle de Vasconi, soit mise au débat public et qu’au moins l’architecte entende les habitants de Grenoble sur leurs attentes. Et bien non, tout est ficelé comme d’habitude. Le prince a décidé, son architecte l’a fait.

Mais rassurez vous, grâce aux écologistes, vous aurez peut être le droit de donner prochainement votre avis si le Tribunal Administratif annule la révision du PLU de la presqu’île, comme l’a suggéré le rapporteur public lors de l’audience du 21 avril dernier. Si c’est le cas, une nouvelle enquête publique devra être organisée lors de la révision du PLU de la presqu’île.

Mounier, l’imbroglio

Publié le 6 mai 2011

Ce qui se passe actuellement en ce qui concerne le lycée Mounier est particulièrement scandaleux. Les parents d’élèves du collège Münch reçoivent une lettre d’information leur précisant que le lycée Mounier n’est plus le lycée de leur secteur, que ce seront dorénavant Argouge ou les Eaux Claires.

Mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’il n’y a toujours pas de modification de la carte scolaire qui est de la compétence de l’inspectrice d’académie, laquelle n’a toujours rien arrêté. Donc le principal de Münch donne une fausse information : mais qui lui a dit d’agir ainsi ?

Coté du recteur et du maire (qui se tait) tout est fait comme si il y avait eu une décision de la région de diminuer la capacité du lycée Mounier à la rentrée de septembre 2011. Or aucune décision de ce type n’a été prise, ceci est confirmé par le Président de la région en réponse à un recours fait par des parents d’élèves du lycée !

Donc pour l’instant la capacité d’accueil n’a pas changé, les budgets de la région pour le lycée Mounier n’ont pas changé et rien ne devrait changer puisque le Président de la Région n’a pas de majorité pour le faire voter, mais tous les responsables académiques et de la mairie font comme si les décisions avaient été prises !

Voila un bel exemple d’état de NON-DROIT où il n’y a pas de décision administrative opératoire mais où les diverses administrations font comme si elle existait. Imaginons un instant qu’une telle procédure s’étende à d’autres administrations : police, justice… !

Evidement, si les parents d’élèves du collège Münch, décident de ne pas se laisser faire et exigent l’inscription de leur enfant à Mounier, on voit mal qui pourrait s’y opposer vraiment.

On aimerait que la majorité municipale réagisse vite pour que cesse ce petit jeu malsain, mais le maire et son premier adjoint (président du groupe PS à la région) en ont-ils vraiment envie ?

Un cas dense

Publié le 6 mai 2011

MAJ du 11/5/11

Contrairement à ce que nous avons indiqué lors de la publication de cet article le 6/5/11, le maire a bien répondu le 21 avril 2011 au CLUQ qui l’interrogeait sur la densification et l’aménagement urbain. Cette réponse reste dans de grandes généralités et ne répond pas plus que celle de l’adjoint à l’immobilier aux questions et réflexions précises posées par l’étude du CLUQ.

Dans un courrier adressé le 10 mars dernier au maire de Grenoble et aux présidents des groupes politiques municipaux, le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers) par les voix de ses président et vice-président, s’inquiète des orientations de la municipalité en matière d’urbanisation et de densification. Il pointe en particulier les quartiers ( Ile Verte, Bajatière, Capuche, Eaux Claires, Berriat, Jean Macé, Presqu’île et Esplanade) pavillonnaires, comptant des entrepôts, des ateliers artisanaux, petites ou plus grandes industries etc, rendus « mutables » par les effets du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Des quartiers susceptibles d’accueillir de nouvelles constructions au point que Grenoble pourrait être entièrement urbanisée. Et pour expliquer la densification, il indique que la baisse du TOL (Taux d’Occupation des Logements) conduit la ville à construire toujours plus pour maintenir son niveau démographique. Fort de ces observations, le CLUQ pose une série de questions précises au maire de Grenoble, comme : «  la ville lancera-t-elle la construction de nouvelles tours d’habitation… au risque de modifier l’esthétique d’une ville entourée de montagnes ? » Il interroge également la Ville sur les moyens qu’elle mettra en œuvre pour participer à une intercommunalité intégrant des communes avec une moindre densité, sur ce qu’elle compte faire pour les logements vacants et sur l’accompagnement des commerces et services de proximité pour leur retour en zones denses centrales.

Sur toutes ces questions, le maire reste muet, mais fait écrire une lettre par son adjoint à l’immobilier où l’on cherche vainement les réponses apportées aux questions précises du CLUQ. En revanche Philippe Falcon de Longevialle, n’est pas avare de ses impressions, de ses sentiments avec le petit côté condescendant qui lui est propre.

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