Du jamais vu. Le 11 décembre lors de la séance du Conseil Général, le Président propose en pleine séance un amendement surprise au budget 2015 qui décide de retirer le CGI du SMTC si la Métro n’accepte pas sa proposition de baisser la subvention du CGI au SMTC de 37 M€ à 25 M€. Un véritable chantage qui met en péril un service public essentiel à une majorité d’habitants du département. En effet de très nombreux usagers des transports en commun du SMTC n’habitent pas dans l’agglomération, car les emplois et de nombreuses activités sont concentrés dans l’agglomération. Il est donc tout à fait normal que le CGI participe à haut niveau au fonctionnement du SMTC.
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Basses manœuvres au Conseil Général !!!
Dernière heure : le SMTC obtient la suspension de l’arrêté du préfet
Le juge des référés a annulé ce vendredi 5 décembre, l’arrêté du préfet du 3 octobre 2014 qui décidait de supprimer la compétence transports en commun au SMTC à partir du 1er janvier 2015. Donc cet arrêté est suspendu pour l’instant.
C’est une bonne nouvelle, mais le préfet peut toujours aller contester cette ordonnance.
Restons vigilants sur les suites de cette affaire, il en va de l’avenir des transports en commun et souhaitons que le Conseil général vote dans son budget 2015 les 37 M€ nécessaires au bon fonctionnement du SMTC.
L’avenir des transports en commun dans l’agglomération : danger !
Le SMTC est un syndicat mixte qui avait la compétence pour l’organisation et l’exploitation des transports en commun de l’agglomération grenobloise. Il était composé dans une parité parfaite entre les représentants de la Métro et du Conseil Général de l’Isère (CGI). Cette parité impliquait que les deux administrations financent à égalité le SMTC, ce qui s’est toujours fait, avec plus ou moins de réticences du CGI.
Une loi de 2006 imposait que pour les agglomérations de plus de 400 000 habitants, « lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale à ressources propres a transféré sa compétence en matière d’organisation des transports urbains à un syndicat mixte, sa représentation au titre de cette compétence est au moins égale à la majorité des sièges composant le comité syndical. » Or la moitié des sièges pour la Métro au SMTC, ne correspondait pas à cette exigence, puisqu’il fallait que la représentation de la Métro soit strictement supérieure à la moitié des sièges.
Comme la loi impose que la métropole ait la compétence transport au 1er janvier 2015, elle ne peut la transférer au SMTC que si sa représentation est supérieure à celle du Conseil Général. Le 13 novembre 2014, le SMTC vient de changer ses statuts pour appliquer cette exigence. La Métro a dorénavant 9 sièges et le CGI 8 au conseil syndical du SMTC.
Stationnement à Grenoble, il faut agir
Le soir, sur les quais rive gauche de l’Isère près de l’hypercentre, les piétons et les cycles ne peuvent plus passer car les trottoirs sont envahis par les voitures. Ce phénomène/problème n’est pas nouveau. Avec le tram E, l’Esplanade peut servir de parking relais et avec les bus tard le soir (Noctibus et Chrono), les personnes qui viennent passer la soirée dans l’hypercentre peuvent laisser leur voiture en périphérie de Grenoble, à l’un des arrêts de ces bus.
Il serait bienvenu que des avertissements soient rapidement distribués aux automobilistes fautifs avant de verbaliser systématiquement.
André Vallini ne change pas
Un de nos fidèles lecteurs a assisté le 26 septembre, à l’inauguration du demi-échangeur autoroutier de Mauverney à La Buisse (38). Voici des extraits de son courrier :
« On se rappelle que le premier projet d’échangeur avait été combattu par les associations écologistes (FRAPNA, ADTC,CEVC, Pic vert,C2ATR ) qui refusaient un projet d’échangeur complet dispendieux et destructeur d’espaces naturels et agricoles. Elles ont obtenu que seul un demi échangeur complétant celui existant soit réalisé ce qui a économisé des hectares de terrain et plus de 6 millions d’euros. Lors de l’inauguration les associations ont distribué une lettre ouverte adressée à Ségolène Royal, ministre chargée des transports, pour lui demander de faire pression sur AREA pour que cette société, qui a fait au moins 2 millions d’euros d’économie en acceptant de suivre les propositions des associations, participe financièrement à l’aménagement du pont très étroit qui passe par dessus l’autoroute pour que les piétons et les vélos puissent le franchir sans danger.
Parking sous le stade, exemple de gaspillage maximum !
Chaque année, le gestionnaire des parkings en ouvrage fait son rapport d’activité. Et chaque année ce rapport rappelle le gaspillage ahurissant de ce parking payé beaucoup par la ville, un peu le SMTC et la Métro, coût total environ 15 M€. Merci M. Destot et Cie. Voila un parking de 440 places qui n’accueille presque personne et donc ne rapporte rien. Recettes pour l’année 2013, seulement 75 000 €.
Voila ce qu’écrit Vinci dans son rapport : « Les quelques visiteurs enregistrés en cours de journée fréquentent le parc pour sa proximité avec l’Hôtel de Ville. Ceux enregistrés en soirée proviennent du Palais des Sports quand l’intérêt des manifestations organisées a un succès public et que les parkings gratuits de proximité sont complets.
Transport par câble Vercors, c’est fini !

Transport en commun par câble à Bolzano
Annoncé par M. Baietto en conférence de presse le 19 mars 2012 sans aucun débat en conseil, le « joujou » de l’ex-président de la Métro a vécu. Cette fausse bonne idée aura coûté plus de 500 000 € d’études et créé de la défiance entre l’agglomération et le plateau du Vercors qui n’a pas été plus associé à l’idée qui a germée dans le cerveau de M. Baietto que la Métro. Heureusement que depuis mars, les Eybinois et Eybinoises ont renvoyé ce dernier loin du pouvoir métropolitain !
Non à l’amputation de la ligne 6020
L’ADTC appelle à manifester le 1er septembre à 8 h au nouvel arrêt Hôtel de Ville de Grenoble situé au croisement du boulevard Jean Pain et de la rue Joseph Chanrion. .En 2013, une pétition demandait au Conseil Général de l’Isère de renoncer à son intention d’amputer la ligne 6020. Malgré plus de 1800 signatures recueillies et les motions votées par toutes les communes de Meylan à Crolles, le Conseil Général, sans aucune concertation, a décidé de limiter le parcours de la ligne 6020 à compter du 1er septembre 2014.
Politique politicienne

© Dauphiné libéré 3/7/2014
– M. Chamussy (UMP) est très impatient. Il pense que tous les engagements pris par la majorité municipale doivent être réalisés tout se suite, alors qu’un mandat ne dure pas 100 jours mais 6 ans. Il y a des engagements qui s’appliquent rapidement et d’autres qui demandent plus de temps. Exemple il s’étonne que le SMTC n’ait pas encore assuré la gratuité des transports en commun pour les 18-25 ans. Il n’aura pas échappé à l’édile de droite que le SMTC n’est pas un satellite de la ville et qu’en conséquence il faut que la majorité grenobloise persuade ses partenaires à la Métro et au Conseil Général pour que cette proposition soit adoptée par le SMTC. Pour l’UMP la politique est simple : y a qu’à, faut qu’on !
André Vallini, le dinosaure de l’Isère !
Dans une déclaration à France Bleu Isère le 20 juin, l’ancien président du Conseil général revenait sur ses fiertés et ses regrets.
Coté regrets : la rocade nord sous la Bastille reste le projet qu’il aurait aimé construire pour résoudre la question des embouteillages dans l’agglomération grenobloise. Il est vraiment têtu puisque la démonstration avait été faite que ce projet ne résolvait en rien les embouteillages notamment aux entrées de l’agglomération et au contraire aller les aggraver.
Et il rajoute qu’il est favorable aux investissements routiers lourds : élargissement de l’A480 et il poursuit sur le bouclage de l’A51 : « Je continue à me battre aussi pour A 51 parce que j’y crois, à long terme, mais j’y crois. J’ai réussi à faire réinscrire dans le Schéma national des autoroutes, ce maillon manquant entre Grenoble et Sisteron. »
Les finances du SMTC
Le nouveau bureau du SMTC a été mis en place le 5 juin. C’est le Grenoblois Yann Mongaburu, Vice-Président Métro aux déplacements qui a été élu président. Il va devoir accélérer la mise en place du PDU qui n’existe plus depuis des années et la restructuration du SMTC avec le passage en métropole.
Le SMTC termine la ligne E du tram. Ses recettes de financement sont constituées par le versement transport des entreprises de plus de 9 salariés et les subventions à parité de la Métro et du Conseil Général de l’Isère. Le SMTC a délégué à la SEMITAG l’exploitation du réseau de transport en commun. Les usagers payent leurs billets à la SEMITAG, mais ceci est très insuffisant pour couvrir les charges de fonctionnement de la SEMITAG. C’est pourquoi le SMTC lui verse une somme pour équilibrer son exploitation.
51Artistes face à l’autoroute A51

© Les Anonymes51
La relance de l’autoroute A51 entre le Col du Fau et Gap, c’est fonctionnellement contestable, économiquement intenable, écologiquement désastreux: trois raisons pour André Vallini, président du Conseil Général de l’Isère, d’utiliser ce projet comme source potentielle de profits politiques.
Quatre anciens combattants de la lutte contre l’autoroute ont choisi un autre mode pour exprimer l’opposition à ce projet en faisant appel à la créativité des artistes amateurs ou professionnels inspirés par les paysages et les lieux de vie du Trièves, du Champsaur et du Buech. L’ensemble de ces œuvres constituera une exposition itinérante de septembre 2014 à fin 2015.
L’association Mountain Wilderness est partenaire de cette action, que soutient la nouvelle municipalité de Grenoble.
« L’art ne peut pas changer le monde, mais il peut donner la conscience à chacun de la nécessité de le changer » Jean Ferrat dans un dialogue avec Georges Brassens (13 mars 1969, émission de télévision de l’ORTF)
Si vous vous sentez concerné-e, écrivez à cette adresse 51artistes@free.fr
Samedi 24 mai : toutes et tous à vélo !
L’ADTC communique :
« A l’occasion des 40 ans de l’ADTC et des 20 ans d’uN p’Tit véLo dAnS la tête », revivons la première fête du vélo à Grenoble qui s’était déroulée en 1974 !
– En 1974, l’ADTC avait organisé à Grenoble la première fête du vélo. Lors de cet événement, 3000 grenoblois avaient enfourché leur vélo pour demander des aménagements cyclables permettant de se déplacer facilement et contribuant à apaiser la ville et la rendre plus conviviale.
– 40 ans après, alors que les problèmes liés à la qualité de l’air sont de plus en plus prégnants, relevons le défi et retrouvons-nous à… 5000 avec nos vélos pour déambuler joyeusement dans les rues de l’agglo.
Rendez-vous à l’Anneau de Vitesse de Grenoble samedi 24 mai à 14h ou rejoignez-nous à 16h à la MC2 puis à 17h, pot et discours : RDV à la mairie côté parc Mistral.
Jetez un coup d’œil sur l’affiche ci-jointe : vous verrez la photo du Dauphiné Libéré de 1974 avec un aperçu des 3000 cyclistes ! Cela fait rêver ! Et donc, nous comptons sur votre présence samedi 24 mai pour relever le défi !!! »
VFD : exemple d’une mauvaise gestion
Le président du Conseil général de l’Isère (CGI) serait mieux inspiré de gérer correctement le département, plutôt que de maltraiter le personnel et de retirer leurs délégations aux élus écologistes. Le 3 décembre 2013, la Chambre Régionale des Comptes a rendu ses observations définitives sur les comptes et la gestion de la société d’économie mixte des Voies Ferrées du Dauphiné (VFD), dont l’actionnaire majoritaire est le Conseil général de l’Isère. Ces observations très sévères portent sur les exercices 2006 à 2011. La situation de cette SEM est catastrophique et la responsabilité du CGI clairement mise en cause :
Pour une politique intelligente du stationnement à Grenoble
Quand on voit la faillite des politiques actuelles pour limiter l’usage de la voiture dans l’agglomération, il faut inventer des solutions efficaces, faciles à mettre en œuvre et acceptables par le plus grand nombre. Voilà encore un exemple où les grands discours et les postures ne permettent guère d’avancer concrètement. Le Plan de Protection de l’Atmosphère tel que proposé ressemble plus à un cautère sur une jambe de bois qu’à une stratégie efficace.
Quel est l’objectif à atteindre : c’est la diminution de la circulation automobile en nombre et en kilomètres parcourus. Une voiture qui ne roule pas ne participe pas à la pollution. Ainsi si on peut arrêter les voitures en amont de l’agglomération (dans des parkings relais) cela diminuera la pollution dans la cuvette. De même en aidant les résidents à ne pas prendre leur voiture régulièrement, on sera aussi gagnant.
Presqu’île, attention à la désinformation !
Le nouveau gag du sénateur Chiron, souvent fâché avec la rigueur intellectuelle : sur la Presqu’île scientifique une voiture avec plusieurs personnes à bord ne polluera plus ! Seule l’autosolisme (être seul dans son véhicule) est à considérer ! Et tout cela pour essayer de faire croire que la Presqu’île va devenir une écocité.
Les médias tombent dans le piège et pensent qu’en 2025 le quartier va devenir « presque sans automobile ». Malheureusement ce ne sera pas le cas, bien au contraire, puisque la circulation automobile va fortement augmenter ! Elle va passer de 5 300 véhicules par heure actuellement à 6 600 à moyen terme et à 6950 à long terme. Soit plus 31 %.
Reprenons les chiffres de l’étude d’impact d’octobre 2011 sur le projet de ZAC (page 264).
Ecomobilité et Grenoble 2030, parfait exemple de PPP, Pillage du Public par le Privé

Une des images futuristes d’Eiffage
Ce 17 septembre M. Baietto avait invité 800 élus de la Métro (et aucun du conseil général ou régional, sans doute parce qu’il lui a échappé qu’ils gèrent des transports…) à prendre connaissance d’une présentation de l’étude de prospective urbaine commandée au « laboratoire Phosphore », c’est-à-dire à Eiffage, grand groupe du BTP.
En ouverture M. Baietto a dit « après l’échec de la rocade Nord il fallait ouvrir de nouvelles pistes ». Certes, mais pourquoi avoir tant défendu un projet infaisable et archaïque, qui nous a fait prendre plusieurs années de retard pour avoir des transports performants adaptés aux enjeux de 2013 ?
Transport par câble, tout le monde (ou presque) en veut

Aujourd’hui Medellin, demain Grenoble ? (tous droits réservés)
Il serait temps de redéfinir une politique publique cohérente au sujet du transport par câble dans l’agglomération. Un peu de cohérence et de démocratie seraient bienvenues, car tout projet ne peut se mener au gré des humeurs de Marc Baïetto, président de la Métro. On attend toujours le PDU (Plan de Déplacements Urbain) qui justement devrait donner une cohérence d’ensemble à la politique des transports urbains. Retour en arrière.
Un premier projet de Gières à Chamrousse en passant par St Martin d’Uriage avait suscité une vive réaction des habitants. Il a finalement été retiré, mais il pourrait revenir. Le Président de la Métro estimant en priorité qu’il faut relier l’agglomération aux montagnes, le maire de Sarcenas en Chartreuse verrait bien, lui, un téléphérique montant au col de Porte .
Les services de la Métro et du SMTC avaient étudié divers projets dont celui reliant la Gare de Brignoud à Crolles mais il ne paraissait pas suffisamment pertinent. Puis ils ont étudié une liaison Fontaine, le Polygone, St Martin le Vinoux, en liaison avec les lignes de tram A, B et E.