Archives pour le mot-clef ‘Giant’

Petits potins politiques

Publié le 21 janvier 2011

Le PS a présenté ses candidats aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochain en Isère. Cherchez les femmes… Sur 26 cantons seules 5 femmes sont candidates titulaires. La parité avance à grands pas, ou alors c’est la préfiguration de la future assemblée territoriale.

L’UMP38 est sous tutelle parisienne, c’est le calme plat. On apprend tout de même un scoop : il parait qu’Alain Carignon (le corrompu) aurait dit qu’il avait renoncé à la vie publique iséroise. La guerre entre pro et anti Carignon serait donc enfin terminée ! Une telle annonce a déjà été faite dans le passé. Nous observerons avec attention les résultats des élections internes au printemps prochain.

La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille à Echirolles. Le 15 janvier, le Dauphiné Libéré annonce que le conseiller général communiste Claude Bertrand ne briguera pas un nouveau mandat aux élections cantonales de mars 2011 et que Mme Rochas (PC) est la candidate désignée par le Front de Gauche. Mais le 17 janvier Claude Bertrand réagit en faisant savoir qu’il apprend par la presse qu’il n’est pas candidat : « La vérité m’oblige à dire que, sans concertation et sans débat, on a décidé de m’écarter en présentant à ma place une autre candidate… ». A suivre.

Les soutiens à Strauss-Kahn pour la présidentielle commencent à se déclarer dans la région. Voici les premiers élus PS de Grenoble qui s’affichent derrière leur champion : Christine Crifo, Michel Destot, Abderrahmane Djellal, Geneviève Fioraso et Jérôme Safar.

La majorité municipale a décidé de faire appel à M. de Portzamparc pour remplacer M . Vasconi comme architecte en chef pour le projet presqu’île. Evidemment ceci s’est fait sans débat au conseil municipal, sans mise en concurrence… C’est le fait du prince ! Au lieu de faire la place à de jeunes architectes pour qu’ils se lancent, le maire ne jure que par des grands noms, c’est plus cher et parfois leur comportement n’est pas toujours adapté à la mise en place d’un dialogue avec les intéressés. On a pu voir l’échec de ce qui se passe avec Yves Lion à la Villeneuve.

L’adjoint à l’immobilier récidive, en s’appropriant le travail des autres. Dans une déclaration récente il s’approprie le projet de la ZAC Blanche Monnier à l’Ile Verte, comme il l’avait fait à propos de la caserne de Bonne. Cette majorité est incapable de reconnaître le travail des prédécesseurs, cela rappelle les photos du politburo sous Staline où, au fur et à mesure des purges, les visages des renégats disparaissaient.

J. Therme va-t-il mettre un terme à son ascension ?

Publié le 6 novembre 2010

En juillet 2010 la commission européenne a mis en place un groupe d’experts « de haut niveau » sur les « technologies génériques clés (nanotechnologies, micro et nanotechnologies, biotechnologies, photoniques) qui vont façonner l’avenir industriel de l’Union Européenne » (sic).

Qui mieux que J. Therme pouvait présider ce “ high level group ” ? Les travaux de ce groupe visent à élaborer une stratégie européenne pour le déploiement industriel de ces technologies.

Qu’est ce qui va encore nous arriver à Grenoble quand on sait que les notables politiques de droite comme du PS sont dopés aux high tech ? Vigilance, vigilance.

Pour comprendre pourquoi J. Therme est devenu le pilote des politiques économiques des collectivités locales à Grenoble au profit des groupes privés, il n’est pas inutile de revisiter sa biographie telle qu’il la présente (voir en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, Composition du Conseil scientifique)  :

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Echange énergie contre nanos

Publié le 5 mai 2010

Suite à l’échec du débat public initié par 7 ministères, le mot « nano » semble disparaître du vocabulaire des décideurs, car il fait peur. Mais les programmes nanos restent et se développent.

Maintenant la mode est d’insister sur les développements autour des énergies notamment renouvelables.

A Grenoble ce sont les mêmes qui sont aux commandes : Jean Therme, qui a initié les développements des nanotechnologies à grande échelle, est devenu le « Monsieur énergie renouvelable » du CEA.

Pour profiter des fonds du plan campus et du grand emprunt est avancé le projet GreEN-ER, à coté de Minatec et de Nanobio, dans le cadre de l’opération GIANT sur le polygone scientifique. Encore une manière de détourner l’argent qui aurait dû aller en priorité sur le campus de Saint Martin d’Hères. Il s’agit d’afficher un pôle mondial énergie-matériaux avec écoles d’ingénieurs et laboratoires de recherche. Ce pôle sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé pour démarrer en 2014.

Deux voix pour le prix d’une !

Publié le 29 avril 2010

Au Conseil municipal du 26 avril, une délibération prévoyait la désignation d’une- représentant-e de la Ville de Grenoble au sein de la Commission vie étudiante du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de l’Université de Grenoble. Le PRES gère les crédits du plan campus, dont le projet phare n’est autre que Giant. La majorité municipale se doit donc d’y être présente pour défendre ses intérêts – à défaut de défendre l’intérêt général.

Coup de théâtre, en séance la majorité municipale dépose un amendement pour ajouter à cette délibération la désignation d’une- représentant-e de la Ville au Conseil d’administration de ce même organisme, et propose le nom de Geneviève Fioraso. Or, la dite Geneviève Fioraso a déjà participé – et voté !-, au titre de la Ville de Grenoble à des séances du CA du PRES, et ce depuis plusieurs mois ! Nos éluEs et le public découvrent donc en séance qu’aucune délibération ne l’y autorisait… oubli qui instaure une situation illégale que la majorité s’efforce donc de rectifier via ce lamentable amendement. Les éluEs Ecologie & Solidarité ont bien entendu voté contre !

Cerise sur le gâteau : Geneviève Fioraso siège également au CA du PRES au titre de la Métro ! (qui elle a fait les choses dans les règles, en prenant une délibération avant d’envoyer sa représentante siéger !). Comme nos éluEs font remarquer qu’il est gênant qu’une seule et même personne représente deux organismes différents, le Maire leur explique que c’était entendu ainsi avec la Métro (!), pour ne plus avoir qu’une même voix entre la Métro et la Ville !

Occuper deux sièges pour ne parler que d’une seule voix, c’est du gâchis : le PRES devrait se poser la question d’en récupérer un pour permettre à un autre organisme d’y siéger (par exemple à des représentants d’autres territoires comme la Drôme, l’Ardèche ou la Savoie, où les universités sont présentes), et apporter un peu de diversité dans ce cénacle.

La Métro, un nouveau départ ?

Publié le 18 mars 2010

Le 12 mars, Marc Baïetto a été élu président de la Métro à la place de Didier Migaud nommé par Sarkozy à la Cour des Comptes. Lors de son élection, le nouveau président a insisté sur la nécessité de remettre la politique au centre des débats et décisions de la Métro. Cela pouvait être interprété comme un certain désaveu des pratiques antérieures et une volonté de faire évoluer le fonctionnement de l’assemblée délibérante. Gilles Kuntz, notre représentant a dit qu’il jugerait l’action du nouveau président sur ses actes. Les premiers actes ne sont pas là pour nous rassurer, la droite et la « gauche » ont négocié en sous main en se répartissant présidences et indemnités pour que l’élection du nouveau président se fasse dans un fauteuil sans aucun adversaire. Le nouveau président a aussi justifié la poursuite de l’endettement de la Métro, ce qui signifie que l’augmentation des impôts va se poursuivre inexorablement sans service rendu supplémentaire, notamment en faisant payer dans la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), la collecte mais aussi le traitement des déchets.

Autre inquiétude, G. Fioraso, 1ère Vice-présidente est « chargée du développement économique, universitaire, scientifique et de l’innovation ». Donc le développement universitaire et scientifique est mis à la remorque de la politique économique et de l’innovation. C’est une parfaite illustration d’une politique de droite visant à mettre l’université et la recherche sous la coupe des intérêts économiques. C’est la poursuite à marche forcée de l’opération GIANT qui vise à mettre le développement technologique au centre du système de recherche grenoblois, tuant à terme la recherche fondamentale et le pluralisme de l’université.

Nos meilleurs vœux démocratiques, écologiques et solidaires pour 2010

Publié le 8 janvier 2010

Conférence de presse du 8 janvier 2010

L’année 2009 doit être vite oubliée : échec du sommet de Copenhague, poursuite de la politique « droite-gauche » à Grenoble avec ses augmentations injustifiées des impôts, l’approfondissement de la crise sociale…

L’ADES espère que l’année 2010 verra une évolution plus positive et forme les vœux suivants :

  • que la charte de la démocratie locale se mette enfin en pratique à Grenoble (par exemple que le débat budgétaire ait lieu avant le vote et non après !).
  • que la rocade-nord soit abandonnée et que les transports publics soient développés plus rapidement avec un système de tarification incitatif et juste socialement. Que le Conseil général donne clairement la priorité aux politiques sociales qui sont actuellement malmenées.
  • que les grands projets GIANT, Esplanade soient revus en abandonnant les rêves de grandeur.
  • que la Métro arrête d’augmenter la TEOM (il n’y a pas à faire payer le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte).
  • que les tarifs de la Compagnie de Chauffage baissent enfin (au-delà de la baisse de la TVA) et qu’à partir de mars 2010 ceux de GEG diminuent en compensation de l’abandon des charges de l’éclairage public.
  • qu’une allocation municipale d’habitation digne de ce nom soit mise en place pour compenser les hausses de charges et des impôts pour les foyers en difficulté.
  • que la priorité soit donnée à l’entretien du patrimoine public, notamment les bâtiments scolaires et à l’isolation thermique des logements et bâtiments afin de diminuer fortement les consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
  • que soit abandonné l’aide aux intérêts privés et que la Ville et la Métro ne remplacent pas l’Etat en ce qui concerne la recherche et développement. Que CLINATEC soit abandonnée. Que les utilisateurs du stade des Alpes payent enfin le vrai prix de location… Que les politiques publiques s’orientent vers les créations d’emploi utiles et non délocalisables.
  • que les associations qui ont des missions de service public (solidarité, socioculturel…) soient soutenues fermement au lieu d’être étranglées et servir de variables d’ajustement des politiques publiques.

Aller en ce sens serait le retour à des politiques publiques de gauche et écologique.

Comme il y a de fortes chances pour que beaucoup de nos vœux ne soient pas exaucés, l’ADES poursuivra ses actions avec les mouvements politiques et les élus qui partagent ces objectifs, pour essayer de corriger au mieux les mauvaises politiques actuelles. L’ADES espère que lors des élections régionales de mars 2010, les dérives politiques de la majorité municipale à Grenoble seront clairement sanctionnées.

Nous militons pour une ville à visage humain, où il fait bon vivre, habiter et travailler, une ville sobre à la pointe de l’innovation sociale, écologique et démocratique.

J. O. + rocade + Giant…= plus d’impôts

Publié le 9 janvier 2009

M E I L L E U R S  V OE U X  É C O L O G I S T E S  E T  S O L I D A I R E S

Pour 2009, la nouvelle majorité municipale a voté une augmentation des impôts locaux de 12,2% (soient 14 M€). Avec la Métro l’augmentation atteindra 18,7% (soient 20 M€) par la création d’un nouvel impôt et l’augmentation de 28 % de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) !!! Merci MM. Destot et Migaud !

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Lire le détail dans notre tract distribué le 8-1-9 (530 Ko)

Giant est-il compatible avec les règles de sûreté nucléaire ?

Publié le 17 juillet 2008

Communiqué du 15 juillet 2008

L’autorité de sûreté nucléaire (ASN – division de Lyon) dans son bilan pour l’année 2007 indique à propos du projet d’urbanisme ambitieux nommé GIANT :

« L’ASN a rappelé au CEA de Grenoble qu’elle veillerait à ce que les projets d’urbanisation (logements, tours…) n’entrave pas l’application éventuelle des plans de secours et ne conduisent pas à une densification de la population dans le périmètre de ce plan ».

L’ASN précise aussi que l’ILL sera arrêté au plus tard en 2030 du fait de l’urbanisation croissante autour de l’ILL.

Le projet proposé par l’architecte Vasconi n’a visiblement pas pris en compte ces contraintes de sécurité puisqu’il propose une densification de la population dans le périmètre du plan particulier d’intervention autour de l’ILL. Mais était-il au courant de ces contraintes spécifiques ? Si oui, c’est grave puisqu’il n’en tient pas compte, si non cela prouve que le maire de Grenoble et le CEA lui ont caché une donnée essentielle pour bâtir son projet.

L’ADES demande que le projet GIANT soit abandonné sous sa forme actuelle et qu’un projet d’aménagement du polygone scientifique soit repris pour permettre l’arrivée du tramway dès 2009 conformément au PDU qui a été voté en juillet 2007, projet qui respecte aussi les contraintes de sécurité et le plan local d’urbanisme de la Ville de Grenoble.

Grenoble Irradiation Alpine Nucléaire Transgénérationnelle (GIANT)

Publié le 12 juillet 2008

sites d\'implantationConférence de presse du 2 juillet 2008- ADESVerts IsèreEluEs Ecologie & Solidarité

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années : que Grenoble soit candidate au site de stockage des déchets nucléaires à vie longue mis en service en 2018.

« Le 2 juin 2008, Jean-Louis Borloo, le Ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) a chargé le Président de l’Andra « d’engager sans attendre, la recherche de sites susceptibles d’accueillir un nouveau centre de stockage de déchets FA-VL afin de garantir la mise en service en 2019 ». »

Comme l’indiquent les autorités gouvernementales :

« Pour mettre en œuvre ce nouveau projet ambitieux de recherche d’un site pour le stockage des déchets FA-VL, l’État et l’Andra ont souhaité une démarche ouverte et progressive, fondée sur le volontariat des collectivités locales »

« L’État, l’Andra et les propriétaires de déchets que sont EDF, le CEA, AREVA et Rhodia, les accompagneront pour faire de ce projet, un projet ambitieux et durable. »

Il est proposé la candidature de Grenoble pour la mise en service d’un centre de stockage des déchets nucléaires à vie longue, simultanément aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018.

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Dossier Crolles 3

Publié le 1 juillet 2008

détail de l’article paru dans Le Rouge & le Vert n°109

Rappel historique

Le site de ST à CrollesL’histoire de l’économie grenobloise est marquée par le fameux triptyque « Université recherche industrie ». L’ordre des termes n’est pas quelconque :
C’est abord la formation universitaire qui irrigue la recherche publique, en premier lieu la recherche académique (fondamentale et appliquée) et ce dans tous les domaines. La diversité des thématiques de recherche a toujours été une caractéristique de la région grenobloise, même si certaines disciplines se sont plus développées que d’autres (exemple la physique avec les grands instruments européens). Grenoble a été en pointe pour les transferts de technologies de la recherche vers l’industrie. Les collectivités locales se sont contentées jusqu’aux années 2000 de permettre le développement des université et l’implantation des laboratoires. L’Etat pilotait la formation et la recherche amont en apportant d’importants crédits de fonctionnement et d’équipement. Grenoble a su, mieux que d’autres agglomérations attirer les financements publics par l’implantation de l’ILL puis de l’ESRF.

La présence du CEA et de son évolution (dénucléarisation) avec le développement du LETI a accéléré les potentialités de R et D dans certains secteurs, notamment la microélectronique.

La rupture

Le financement par les collectivités locales, de Minatec a présenté une rupture avec ce modèle grenoblois. Pour la 1ère fois, les collectivités se sont substituées à l’Etat pour financer massivement des constructions de laboratoires et même une entreprise de location de salles blanches (SEM Minatec).
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Oui à un projet « Global » scientifique et urbain – Non à une recherche et une ville à deux vitesses

Publié le 1 décembre 2007

bandeauFace au projet « Giant » d’aménagement du Polygone scientifique, adopté à l’unanimité de la gauche et de la droite – seuls les élus écologistes ont voté contre – nous proposons aujourd’hui une alternative : « Global ».

Il s’agit de penser à l’avenir et d’inscrire Grenoble dans la démarche des villes européennes soutenables, ville de la connaissance, des savoirs, de l’éducation et des cultures s’appuyant encore plus fortement sur nos ressources scientifiques et universitaires dans un projet urbain d’agglomération.

Lire l’article sur le site de la campagne « Grenoble 2008-2014 – Ecologie et solidartié en actes«