Le Rouge et le Vert ouvre un concours : nous recherchons toute
personne qui aurait compris comment va fonctionner pratiquement le « revenu
de base local » inventé par la liste macroniste gauche/droite de M. Noblecourt.
D’après cette liste, il y aurait environ 5000 ménages à Grenoble qui seraient
privés de manière durable (?) de l’une des sept catégories suivantes : alimentation, mobilité, numérique, culture/sport,
énergie, santé, logement…Comment ce nombre a été déterminé ? Nous attendons
une rédaction claire et précise du mode d’emploi qui éviterait que ce revenu
soit donné à la tête du client. Encore de la com…
Le « cluster » d’où a démarré la diffusion
du virus corruptif « AC83-95 » à Grenoble a été enfin
découvert. Dans un immeuble de la Place Grenette, sur 7 ménages déclarant y
habiter, 3 personnes sont présentes dans les 15 premiers de la liste de M.
Carignon et qui étaient déjà sur la liste de droite en 2014. Attention ce virus
très corruptif peut s’étendre au-delà de Grenoble, il a déjà atteint Levallois-Perret.
Dans une ville encore trop marquée par les Trente
Glorieuses, conçue par et pour les hommes, dans un monde où les mentalités
évoluent, où la parole se libère, et où, paradoxalement, les inquiétudes et les
craintes sont chaque jour plus nombreuses, la question de la place des femmes
et de la lutte contre les inégalités est plus que jamais centrale.
A 17 h parc Paul Mistral coup
d’envoi d’un match de foot géant mixte arbitré
par Tony Chapron, ancien arbitre international de football. Rendez-vous dès 16h au Parc Paul-Mistral (devant le Palais des Sports).
Y participeront les personnalités politiques
suivantes : Eric Piolle, François Ruffin (député LFI), Aurore Lalucq
(députée européenne Génération.s), Guillaume Balas (Générations.s), Claire
Nouvian (écrivaine écologiste), Audrey Pulvar (journaliste), Matthieu Orphelin
(député, proche de N. Hulot), Julien Bayou (secrétaire national d’EELV),
Clémentine Autain (députée LFI, Ensemble !), Yvan Le
Bolloc’h (artiste) et des champions et championnes locales et nationales de
football
La liste Grenoble en commun,
avec Eric Piolle a présenté le manifeste : « Partager une
politique de la rencontre » qui fixe les grandes orientations de
la politique culturelle pour le prochain mandat. Dans les propositions figure la
réaffirmation de la garantie de la liberté et de la diversité des expressions
artistiques qui a été un point important du mandat qui s’est écoulé. Cette
garantie de la liberté d’expression et de création tranche avec les expressions
politiques de certaines oppositions qui virent à la municipalisation de la
culture.
« Nous voulons
donner du sens à nos vies,
être soi, faire commun et exercer notre liberté d’expression et de création.
Grandir encore et toujours, par l’intuition des mondes possibles, par la
reconnaissance de l’autre dans sa capacité à agir, au croisement de multiples
communautés, par la participation à la vie culturelle comme fondement de
l’exercice de la citoyenneté.
Grenoble en commun veut
mettre l’éducation populaire au cœur de la cité : « Parce que
Grenoble est une ville d’engagement, on y retrouve de très nombreuses
associations d’éducation populaire qui jouent un rôle fondamental pour
permettre à chacun-e de se découvrir et de briser les assignations sociales et
culturelles. Nous affirmons avec force les mêmes valeurs républicaines
d’émancipation : chacun, chacune doit être reconnu-e dans sa capacité à
construire son propre chemin, loin de l’individualisme et du consumérisme. Les
enjeux de financement sont majeurs : la plupart des collectivités (Etat,
Région, Département) ont abandonné les associations socio-culturelles. Il y a
urgence : il nous faut, ensemble, construire un cadre sécurisant pour permettre
à tous-tes les Grenoblois-es de se saisir de l’éducation populaire dans leurs
parcours d’émancipation. »
M. Carignon n’arrive pas à assumer son âge. Lors de
la présentation de sa liste samedi 29 février, il annonce qu’il a 70 ans alors
que son anniversaire de ses 71 ans était le 23 février 2020. Sa liste est une
des plus âgées des listes grenobloises (moyenne de 53 ans pour les 59 candidat-es),
alors que celle de Eric Piolle est la plus jeune et de loin (45 ans en
moyenne). Pour les pro-macron Chalas 48,5 ans, Noblecourt 49,2 ans. Mais la
plus âgée est celle de l’extrême droite de Mme D’Ornano 59,1 ans : il
serait temps de lui siffler une retraite définitive.
En politique tout est possible, même les meilleurs
ennemis peuvent arriver à s’allier, en se rappelant qu’ils ont fait un grand
bout de chemin ensemble sous le règne de la corruption généralisée que la ville
a subi entre 1983 et 1995. M. Cazenave votera en effet Carignon.
M. Noblecourt est un gros menteur à propos de l’hébergement au Rondeau.
Il ose affirmer que c’est grâce à lui que ce projet a vu le jour. Plus c’est
gros et mieux ça passe. Rappel des faits : en 2014 l’aire d’accueil des
gens du voyage était vide et vierge de toute installation. C’est une discussion
entre le maire Eric Piolle et le préfet en novembre 2014 qui a ouvert la
possibilité d’organiser un hébergement : dans le cadre de l’hébergement hivernal
pour le Préfet, le maire a donné son accord à condition que la ville puisse
élargir l’hébergement à d’autres personnes telles que celles qui étaient encore
à l’époque dans les ex-bâtiments de Jeunesse & Sports avenue Verlaine
(abandonnées par la Préfecture au début de l’été, réouvert et gardienné par la
Ville dans la foulée…) avec
l’accord de la Métro. L’installation des chalets d’hébergement, des
blocs sanitaires et de cuisine a eu lieu à partir de décembre 2014, pour une
arrivée des premières familles le 21/12/2014. L’ensemble des définitions de
l’équipe d’accompagnement social, du projet de service, des modalités
d’intervention et de suivi ont été défini fin 2014, et ont évolué jusqu’à
maintenant pour s’adapter aux situations des familles qui évoluent.
M. Noblecourt, perd la mémoire, voilà ce qu’il déclarait en octobre 2013
lors d’une table ronde de Roms-action : « j’estime que le CCAS de
Grenoble fait ce qu’il peut, mais je suis conscient des énormes «
insuffisances » sur le terrain concernant l’hébergement et le suivi social. En
la matière, l’Etat brille par sa carence, malgré une maîtrise d’œuvre urbaine
et sociale (170 000 euros) et le co-financement d’un « dispositif d’insertion
». Ce dernier concerne l’hébergement de 9 familles en habitat diffus, bientôt
20, et leur accompagnement social. Ce dispositif reste expérimental et
s’adresse prioritairement aux familles jugées les plus intégrables, toutes les
autres restant à l’écart L’idée de « villages d’insertion » gardiennés – mise
en œuvre dans plusieurs villes françaises – a finalement été abandonnée. »
En fait Noblecourt refusait ces « villages d’insertion »
au profit de familles placées dans le diffus (souvent des maisons mises à
disposition par des communes, mais peu ont joué le jeu). C’est donc bien la municipalité
actuelle de Grenoble qui a créé avec succès un village d’insertion au Rondeau. On
voit clairement la différence majeure entre les deux projets politiques, surtout
dans les résultats ! En politique ce sont les actes qui comptent, pas les
grandes déclarations démagogiques.
Voilà que dans le camp de la « macronie » les choses s’enveniment. La liste de M. Noblecourt a recours aux vieilles méthodes pour essayer de récupérer des électeurs de Mme Chalas. Un de ses lieutenants a monté une opération de débauchage de soutiens de la liste de Mme Chalas. Voir par exemple le compte rendu fait par France Bleu ici. M. Mollaret qui est l’auteur de cette opération et qui est bien placé sur la liste de M. Noblecourt était un des initiateurs du programme municipal de la macronie pour Grenoble. Les militants de gauche sincères qui ont fait le choix de Noblecourt pour ces élections se trouvent piégés et essayent encore de se persuader qu’une alliance au deuxième tour avec Grenoble en commun serait possible. Tout a été dit et écrit, M. Noblecourt ne porte aucune critique sur la politique de Macron car il espère bien retrouver un bon poste le 23 mars auprès du pouvoir en place ; il a tout fait pour préparer ce retour après le congé qu’il a négocié en haut lieu.
Jeudi 5 mars à 19h pour le secteur 1 à la Maison des habitants Chorier Berriat, 10 rue Henri le Châtelier
Vendredi 6 mars pour le secteur 2 à la Plateforme, ancien Musée de peinture, 9 place de Verdun,
Mercredi 11 mars : 17 h match de foot géant parc
Paul Mistral.
Mercredi 11 mars : 19 h Grand meeting de 1er tour au Jardin de Ville avec de nombreuses personnalités et à 21 h concerts gratuits au Jardin de Ville avec Ivan le Bolloc’h et Sinsémilia
Il faut prendre avec beaucoup de précautions les résultats du sondage
effectué entre le 17 et 20 février par téléphone auprès de 604 personnes
inscrites sur la liste électorale de Grenoble, dont 529 ont déclaré être
certaines d’aller voter et ont exprimé une intention de vote alors que la
réalité de la participation est seulement d’environ 50 % des inscrits. Le
sondage a été effectué par Ipsos/Sopra Steria pour France
Bleu Isère et Le Dauphiné Libéré. La liste conduite par Eric Piolle creuse un
écart assez conséquent avec les listes suivantes : 36% devant Carignon 20
%, Noblecourt 19 %, Chalas 16%.
Mais il faut se souvenir que
quelques jours avant les élections de mars 2014, un sondage (BVA-Orange) avait
annoncé la victoire inéluctable de la liste Safar avec un écart de 10 points
sur la liste Piolle au premier tour et de beaucoup plus au deuxième. Dans ce
sondage, le seul petit indice qui pouvait indiquer une fragilité de la liste PS
était que les électeurs voulaient qu’on baisse les impôts locaux alors que
Safar-Destot les avaient augmentés de 9 % en 2009.
Le vote dans l’isoloir ne
correspond pas du tout aux réponses aux sondages pour les municipales car le
système de redressement ne marche pas, alors qu’il marche assez bien pour les
élections nationales.
Durant la campagne, la liste a présenté de nombreux défis qu’elle entend
porter dans le prochain mandat que ce soit à la Ville ou à la Métropole. Les
candidat-es ont signé une charte éthique qui traite du non cumul de mandat, de
l’assiduité des élu-es, de la transparence (déclaration de patrimoine et
d’intérêts notamment), de la sobriété dans l’accomplissement du mandat, de la
probité, de la reconnaissance des élu-es minoritaires et du contrôle de
l’action publique.
L’originalité du projet de la liste Grenoble
en commun avec Eric Piolle est qu’il a été construit lors des réunions
publiques des Fabriques en ville, par
les propositions sur internet et les groupes de travail thématiques qui se sont
tenus ces derniers mois. Il y a environ 1000 personnes qui y ont directement
participé. Un groupe de rédaction a repris ces propositions (environ 700) et
les a classées dans diverses rubriques en en conservant l’expression originale.
Contrairement à ce qu’il prétend, M. Carignon n’est
pas un citoyen et un élu comme tout le monde parce qu’il ne présente pas des garanties
d’intégrité et de moralité indispensables pour exercer certaines fonctions
importantes.
Les
électeurs et électrices de Grenoble doivent savoir que M. Carignon, suite à sa
condamnation en 1996 pour corruption, subornation de témoins et enrichissement
personnel au préjudice des usagers de l’eau de Grenoble, est interdit sans
limitation de temps, d’exercer notamment des fonctions d’administration d’un
organisme de logements sociaux par application des dispositions du code de la
construction et de l’habitation.
En effet,
les articles L. 241-3 et L. 423-12 du code de la construction et de
l’habitation (CCH) interdisent définitivement à un condamné pour corruption, de
subornation de témoin, d’exercer des fonctions d’administration d’un organisme
de logement social.
M. Carignon s’offusque du programme de la liste Grenoble en commun et trouve que c’est une provocation pour les
Grenoblois. La vraie provocation c’est que cet ancien maire corrompu puisse
venir devant les électeurs alors qu’il a fait l’acte le plus grave d’un élu, en
s’enrichissant personnellement (de plus de 19 millions de Francs) en
contrepartie de la vente au privé de la gestion du service public de l’eau.
Il parait que la liste de Mme Chalas serait « 100% Grenoblois
compatible » ! Ce n’est pas très original puisque c’est une
obligation légale : toutes les personnes de la liste doivent avoir un lien
étroit avec la ville, y habiter ou y payer des impôts locaux.
Les
listes Macron compatibles ont eu un peu de mal à se stabiliser, on sent que ça
tangue un peu. Après Mme Chalas qui a dû revoir sa copie, c’est M. Noblecourt
qui a été obligé de remplacer deux personnes…
Les 59 candidat-es et les deux suppléants de l’équipe « Grenoble en Commun » avec Eric Piolle ont été présentés à la presse. C’est une liste très renouvelée, seuls 24 élus sortants se représentent. C’est une liste jeune et de très large rassemblement soutenue par toutes les sensibilités politiques progressistes : EELV, la France insoumise, les socialistes et humanistes grenoblois, le Parti Communiste Français, Génération’s, le Parti de Gauche, Ensemble !, Génération Ecologie, le Parti Animaliste et bien entendu des mouvements politiques locaux ADES et Réseau Citoyen de Grenoble.
Deux anciens adjoints de Dubedout (maire de 1965 à 1983), Jacques
Hennebert et Jean Giard terminent la liste pour indiquer cette continuité de la
gauche grenobloise attachée à la justice sociale, aux luttes contre les discriminations
et l’attachement à une gauche de transformation sociale refusant la sclérose
des appareils politiques.
La nomination d’O. Véran au
ministère de la santé, c’est la continuité sans le changement ! Comme
l’indique Christophe Prudhomme, médecin porte-parole de l’Association
des médecins urgentistes de France (AMUF) à France info : « Pour nous, mettre comme ministre
celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finance, qui
motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation ».
On va voir en actes ce qu’il va faire en urgence pour le CHU et la Clinique
mutualiste. Très maladroitement, le premier acte du ministre a été de proposer une
enquête nationale auprès du personnel hospitalier pour connaître notamment les
raisons du « mal-être » dans ce secteur en grève depuis près d’un
an. Comme s’il découvrait subitement qu’il y a un vrai problème dans ce domaine !!!
On a tout de même le droit de rire un peu. Voici la perle de la liste pro-macron
de Mme Chalas. Elle propose de « Nommer
un adjoint à la culture compétent » et « en même temps » elle propose « le
transfert de la compétence culture à la Métropole ». Conclusion, le
pauvre adjoint très compétent devient totalement incompétent et disparaîtra.
L’équipe pro-macron d’O. Noblecourt utilise des moyens interdits pour faire sa propagande. Notamment en utilisant des moyens d’une collectivité pour faire une annonce de réunion électorale. Ce n’est plus « nouvel air », mais très vieux monde. La tête de liste fait son « Calimero » en se plaignant que les autres listes ne veulent pas débattre avec lui ; il a du mal à admettre qu’il n’est pas au centre du monde avec son équipe pro-macron très gauche/droite.
L’ancien maire corrompu, a présenté cette semaine seulement les 9 premiers de sa liste. C’est un message subliminal qu’il envoie car il pense se retrouver dans l’opposition avec seulement 9 élu-es.
Il n’est pas inutile de repréciser comment fonctionnent les finances de
la ville de Grenoble, au moment où les candidats à l’élection municipale
développent leurs programmes et tentent d’expliquer comment ils vont les
financer. Car lorsqu’on se penche sur les promesses, il est clair que cela ne
colle pas du tout avec les capacités réelles de la ville. Demain on rase gratis
est le credo des oppositions qui croient que plus ils promettent, mieux ils
seront appréciés par les électeurs. Mais les Grenoblois-es ne sont pas bêtes et
savent que l’argent ne tombe pas du ciel car il vient de leurs poches à travers
les impôts locaux et nationaux (pour les dotations de l’Etat).
Or les oppositions critiquent la politique municipale car la majorité a
diminué de nombreuses dépenses (nécessité pour éviter la mise sous
tutelle) ; elle aurait dû augmenter les subventions aux associations
culturelles et sportives, au CCAS, ne pas diminuer le nombre de personnel,
augmenter la police municipale, le service de propreté urbaine, apporter des
aides aux commerces… Cette attitude dénote soit de la mauvaise foi, soit de
l’incompétence ou les deux. En fait cela démontre que ces oppositions auraient
augmenté les impôts locaux si elles avaient été aux affaires.
Le collectif pour des alternatives à la A 480 a demandé à des candidats aux élections municipales dans l’agglomération ce qu’ils pensent de l’élargissement de l’A480 :
« Dans
le courrier
que nous leur avons envoyé, nous demandions aux candidat.e.s leur
position sur la mobilité en général (prolongement de l’A51, nouveau SMMAG,
étalement urbain…) et sur l’A480 et ses impacts d’autre part.
Nous leur
demandions également de se positionner quant à la mise en place d’un
observatoire des impacts de l’A480, qui suivrait et diffuserait les
informations relatives au trafic et aux nuisances associées (qualité de l’air,
bruit, sécurité, dynamiques périurbaines… »
Choisir la liste écologiste, citoyenne, de gauche et humaniste menée par
Eric Piolle, c’est le bon choix en 2020 quand on voit quel avenir nous préparent
la montée des inégalités et le changement climatique qui accélère. Les villes
sont des acteurs majeurs pour résister et inventer un avenir vivable pour
toutes et tous.
Chaque semaine un nouveau défi est présenté à la presse par la liste
menée par Eric Piolle. Cette semaine c’était un défi portant sur l’éducation
populaire, englobant les libertés, l’éducation, la culture, le sport… en vue de
l’émancipation des citoyennes et des citoyens de tous âges et de toutes
catégories sociales.
La ville de Grenoble ne se porte pas si mal,
contrairement aux descriptions calamiteuses des oppositions. Elle reçoit de
nombreuses récompenses qui soulignent sa vitalité et ses bonnes politiques
(Voir plus loin).
Chaque semaine, la liste « Grenoble en commun »
avec Eric Piolle propose de relever un nouveau défi pour « Partager,
travailler alimenter » :
« Que ce soit autour du développement de la houille
blanche, du béton, ou encore des microtechnologies, Grenoble a développé une
partie de son histoire et la structuration de son territoire autour de
l’innovation économique et industrielle. A l’heure où les enjeux sociaux et
environnementaux nous imposent des choix ambitieux, les collectivités ont un
rôle moteur à jouer dans le soutien et l’émergence d’une économie qui fait le
pari de ne pas opposer fin du monde et fin du mois.
Actuellement la loi permet aux ressortissants de l’Union
Européenne le droit de vote aux élections municipales et européennes se
déroulant en France, mais cela ne concerne pas les résidents étrangers issus de
pays n’appartenant pas à l’Union Européenne.
Depuis le 1er février, le Royaume Uni n’est plus dans
l’Union Européenne, conséquence les 37 Britanniques qui étaient inscrits sur la
liste électorale à Grenoble, ne pourront plus voter en mars 2020 pour
l’élection municipale. Ils rejoignent les autres résidents étrangers qui ne
peuvent pas voter aux élections locales.
Depuis plus de vingt ans, La Lettre de la Citoyenneté publie une enquête annuelle pour suivre le regard des Français concernant le droit de vote des étrangers résidant en France pour les élections locales et européennes.
Dans ce numéro nous insistons sur
les dégâts de la politique nationale du gouvernement Macron-Philippe qui ne
s’attaque pas réellement à la pauvreté qui augmente, ni à la précarité
énergétique, ni à la précarité alimentaire… par contre il attaque frontalement
les retraites, le logement social, la fiscalité locale, l’hébergement
d’urgence… Cette politique a des conséquences très négatives sur les politiques
locales qui sont appelées à compenser ces méfaits alors que l’Etat leur a
diminué les dotations. La résistance à cette politique doit se poursuivre par
les mouvements sociaux et par les politiques publiques locales. Réussir les
transitions suppose de garantir au mieux toutes les sécurités pour toutes et
tous. Grenoble en commun avec Eric Piolle est la seule liste qui adapte ses
propositions en fonction des réalités néfastes de la politique ultralibérale de
Macron. Les autres listes sont totalement hors sol, ne prenant pas en compte
cette dure réalité.
Le 10 décembre 2019, dans une circulaire,
le ministre de l’intérieur avait décidé de ne plus nuancer politiquement les
listes aux élections municipales pour les communes de moins de 9000 habitants.
C’était clairement une volonté de camoufler le prochain échec des listes présentées
ou soutenues par la majorité présidentielle. Des oppositions ont saisi le
Conseil d’Etat par référé suspension, estimant qu’il y avait notamment
violation d’une information correcte des citoyens et un camouflage des listes
LREM en « divers centre ».
Le 31 janvier 2020, le juge des référés
donne raison aux requérants et ordonne :
« L’exécution de
la circulaire du 10 décembre 2019 du ministre de l’intérieur relative à
l’attribution des nuances politiques aux candidats aux élections municipales et
communautaires des 15 et 22 mars 2020 est suspendue en tant qu’elle limite
l’attribution des nuances aux listes dans les seules communes de 9 000
habitants ou plus ainsi que dans les chefs-lieux d’arrondissement, en tant
qu’elle prévoit l’attribution de la nuance « Liste divers Centre » (LDVC) aux
listes qui, sans être officiellement investies par LREM, le MODEM, l’UDI,
seront soutenues par ces partis ou par la « majorité présidentielle » et en
tant qu’elle classe la nuance « Liste Debout la France » (LDLF) dans le bloc de
clivage « extrême-droite », jusqu’à qu’il soit statué au fond sur sa
légalité. »