La liste menée par O. Noblecourt est
un raccourci local du « en même temps » macronien gauche-droite. On y
trouve des « en marche » patentés, des militants de gauche et de
vrais représentants de la droite locale comme M. De Longevialle. C’est un
remake de la liste qui a géré la ville de 2008 à 2014 avec le succès que l’on
connait. En 2008, la liste « écologie et solidarité » conduite par
Maryvonne Boileau avait évidemment refusé une quelconque fusion au deuxième
tour avec un tel attelage. Cette situation se reproduira à l’identique en 2020,
une fusion entre la liste « Grenoble en commun » avec la liste
de O. Noblecourt est impensable,
c’est une question de simple clarté politique. De plus, le programme de cette
liste est irréaliste car non finançable : il y a forte augmentation des
dépenses de fonctionnement mais pas des recettes…
Rappel de quelques
caractéristiques de la carrière politique de M. De Longevialle. Il a bourlingué depuis le cabinet de l’ancien
maire corrompu, puis élu à Meylan avec l’UMP, puis au Modem avant d’en être
exclu pour avoir usurpé l’identité d’un
conseiller général du Rhône pour tenter de déstabiliser la campagne du Modem
aux élections régionales de 2010 car il n’avait pas été choisi comme tête de
liste Modem dans l’Isère. Adjoint à l’immobilier (entre 2008 et 2014) il a
bétonné la ville comme jamais. C’est un anti-écologiste patenté, c’est pour
cela qu’il avait été choisi par M. Destot en 2008 dans sa liste gauche-droite.
Il est gérant d’une petite boite dans l’immobilier et en 2018 il a créé une
annexe de cette entreprise à Grenoble pour pouvoir se représenter aux élections
municipales de 2020 car il habite en Savoie en fait. Du point de vue
déontologique il y aurait beaucoup à dire, par exemple il s’est permis de
signer des permis de construire après l’élection de la nouvelle majorité, mais
avant que le nouveau maire soit élu, pour signer en urgence des permis pour des
opérations contestés par la nouvelle majorité.
On apprend aussi pourquoi M. Lévy a
choisi la liste Noblecourt, car ce dernier « connait
les hautes sphères de l’Etat, ses mécanismes et il saura porter les
projets de Grenoble au plus haut niveau pour les faire aboutir ». Voilà qui va rassurer Macron et ses partisans
sur les choix qui seraient faits par la municipalité qu’il souhaite !
L’équipe
de « Grenoble en commun » avec Eric Piolle propose chaque semaine un
nouveau défi pour accélérer les transitions nécessaires pour que notre ville
reste vivable pour toutes et tous malgré le changement climatique et les
politiques ultralibérales à l’œuvre qui visent à détruire les acquis sociaux,
notre système de santé, de solidarité entre les générations et la
décentralisation. Jamais un gouvernement n’avait été aussi brutal. C’est
pourquoi Grenoble en commun propose de relever le défi qui consiste à « Garantir
toutes les sécurités » : sécurités sociales, des personnes
et tranquillité publique, sécurité routière et des mobilités, sécurité
alimentaire et sanitaire.
Pour savoir si des candidat-es sont sérieux ou pas, il faut examiner
comment ils prennent en compte les contraintes qui s’imposent à la gestion de
la ville et de la métropole.
Evidemment le maire sortant Eric Piolle et sa nouvelle équipe « Grenoble
en commun » sont totalement au fait de ces contraintes qu’ils subissent
tous les jours depuis 6 ans, notamment l’obligation pour la ville et la Métro
de limiter l’augmentation des dépenses de fonctionnement à 1,2% par an (au
moins jusqu’en 2022) soit moins que l’inflation. En plus : ne pas
augmenter la dette et avoir une épargne suffisante pour que la capacité de
désendettement soit inférieure à 12 ans. Ceci impose que chaque année des
économies en fonctionnement soient faites. Donc toute nouvelle dépense doit
impliquer obligatoirement une économie au moins équivalente dans les dépenses
de fonctionnement. L’équipe actuelle a démontré sa capacité de gérer avec
parcimonie l’argent public : baisse des indemnités des élus, économies
importantes dans le fonctionnement de la machine municipale et maitrise de la
dette et tout cela sans augmenter les taux des impôts locaux (c’est la première
équipe qui ne l’a pas fait depuis au moins 50 ans). Les propositions faites
sont prudentes et qualitatives et sont dans la continuité de la gestion
actuelle.
Un certain nombre d’associations grenobloises du
secteur socioculturel ont présentés le 22 janvier à la presse un manifeste collectif
pour « dresser un bilan non exhaustif de leurs actions,
de leurs difficultés et des propositions pour améliorer leur impact, leurs
conditions de travail et la relation partenariale avec la Ville ». Ce manifeste s’adresse aux candidats à l’élection municipale de 2020 à
Grenoble.
Toute démarche collective visant à faire un
diagnostic sur des réalités de travail de terrain de ce type d’associations est
positif même si ce bilan est très incomplet en ne traitant dans le détail que
des relations avec la ville et n’analysant pas les progrès possibles dans le
fonctionnement interne de ces associations ou leur situation par rapport à des
politiques nationales très défavorables depuis des années, notamment par la
suppression des contrats aidés qui étaient un apport significatif pour ces
associations, car 35 emplois aidés du
secteur ont été supprimés en 2017 par Macron.
Un colistier de Mme
Chalas, spécialiste de la sécurité, à l’issue d’une conférence de presse sur ce
thème a cherché à intimider un journaliste du Dauphiné Libéré, avant de le
poursuivre dans la rue et de le menacer physiquement en l’apostrophant « frappe
le premier et tu verras bien ce qu’il t’arrivera ensuite » et ceci en
présence d’un autre journaliste. La conception de la sécurité des biens et des
personnes est très relative dans la liste macroniste. En politique ce sont les
actes qui comptent et Mme Chalas n’a pas indiqué qu’elle rayait cette personne
de sa liste, elle lui garde donc sa confiance. Ça craint !
La « macronie » est présente avec deux
listes à l’élection municipale de Grenoble, la liste officielle de Mme Chalas
et la liste officieuse de Noblecourt. Ce dernier fait tout pour brouiller les
pistes comme l’avait fait Macron en 2017 pour l’élection présidentielle en se
présentant comme un renouveau à gauche et surtout en ne disant rien sur la
politique gouvernementale pourtant très négative pour les collectivités.
Noblecourt n’a pas démissionné de son poste de membre de l’équipe
gouvernementale, il s’est simplement mis en congé et a proposé lui-même la
personne qui assure l’intérim de sa fonction. La lettre qu’il a envoyé à Macron
le 6 janvier 2020 est un modèle du genre puisqu’elle rappelle que c’était lui
qui définissait la politique anti-pauvreté du gouvernement (qui n’a pas
démontré une grande efficacité) et elle se termine par : « Je ne
doute pas que nos engagements respectifs permettront à l’avenir d’autres
rencontres et d’autres combats communs contre la pauvreté ». Il fait
une offre de service pour après le 22 mars, car il entend poursuivre son
compagnonnage avec Macron.
Attention, à l’arnaque !
L’ancien maire corrompu (Carignon) veut « inventer la démocratie
sociale à Grenoble » !!! Encore une opération de pure
communication pour faire oublier qu’il est bien de droite (il est adhérent aux
Républicains, ami de Sarkozy et de Zemmour). Chaque fois qu’il s’est intéressé
au social durant ses mandats de maire (1983-1995) ça a été la catastrophe. Il
suffit de se reporter à l’ouvrage de Raymond Avrillier et Philippe Descamps (http://www.lesystemecarignon.fr/) et découvrir deux dossiers sulfureux qui montrent les limites de la politique
sociale du corrompu : le logement social où le bailleur de la ville (OPALE
ancêtre d’ACTIS) a failli mourir financièrement (pages 413 à 432) et l’affaire
de l’Animation sociale grenobloise (pages 435 à 455).
Chaque
semaine, la liste « Grenoble en commun » relève un défi pour
accélérer les nécessaires transitions sociétales, environnementales et sociales
pour que la ville et l’agglomération soient vivables pour toutes et tous.
Il y a eu les défis contre les violences sexistes et sexuelles ; pour la gratuité (totale ou partielle) des mobilités en commençant par la gratuité des transports en commun les week-ends ; pour des écoles où il fait bon vivre et préparées au changement climatique ; pour une politique du logement plus solidaire et plus régulée, notamment par le développement du logement social qui est durement attaqué par la politique de Macron. Pour les détails lire ici.
Ça y
est, ça devait arriver, A. Carignon se met à dérailler ; grisé par la
campagne électorale il promet tout et n’importe quoi. Il propose que Grenoble
organise des Jeux Olympiques d’été !!! C’est juste quelques milliards
d’euros, mais pour un corrompu l’argent ne compte pas ! Mais ce n’est pas
tout : il veut aussi lancer une exposition universelle de l’intelligence
artificielle et un grand parc naturel international de Monaco à la Slovénie qui
ferait de Grenoble la capitale des Alpes internationales. Qu’est-ce qu’il va
encore inventer pour faire parler de lui et détourner l’attention sur ses
pratiques politiques des plus douteuses ? Et E. Chalas qui trouve qu’il
est brillant et qu’il a beaucoup fait pour la ville, démontrant par là qu’elle
ne connait pas ce qui s’est passé durant le mandat du maire corrompu, qui a
cassé les services publics et surendetté la ville : c’est grave pour
quelqu’un qui voudrait gérer la ville.
Maintenant
c’est la mode pour certains candidats aux élections de camoufler leur appartenance.
Pour l’élection municipale il est nécessaire de rappeler les appartenances
partisanes ou les compagnonnages des candidat-es qui veulent remplacer le maire
actuel, puisqu’ils se camouflent toutes et tous en gommant leurs vraies
appartenances. M. D’Ornano est d’extrême droite (ancienne du FN et adhérente
des Patriotes) ; E. Chalas est adhérente et députée du parti « En
marche » de Macron ; A. Carignon est adhérent et un responsable
du parti « Les Républicains » ; O. Noblecourt est un
compagnon de route (qui essaye de s’en cacher) de Macron après avoir été
adhérent du PS et qui a réussi à vendre au PS qu’il est encore de gauche.
L’Association
pour la Démocratie, l’Ecologie et la Solidarité (ADES) présente ses meilleurs
vœux aux habitants de Grenoble et de l’agglomération en souhaitant que tout le
travail entrepris depuis 2014 à la Ville de Grenoble, à la Métropole et par les
citoyennes et les citoyens soit poursuivi et amplifié afin de préparer un
avenir vivable pour toutes et tous dans notre beau territoire.
Malgré
les grandes difficultés dues aux politiques nationales successives qui ont
appauvri et continuent d’appauvrir fortement les collectivités, les politiques
publiques locales menées à Grenoble et à la Métro ont permis d’éviter le pire
en tenant bon sur les solidarités envers les plus en difficulté par la défense
et la promotion des biens communs gérés en bonne intelligence par les services
publics contrôlés de près par les assemblées délibérantes (mobilités, logement
social, équipement et cantines scolaires, eau, assainissement, gaz,
électricité, chauffage urbain…) et les différents comités des usagers quand ils
existent. En développant les tarifications sociales quand c’est possible et en
résistant contre les fermetures à Grenoble des bureaux de poste imposées par le
gouvernement, en soutenant les personnels soignants contre la détérioration du
système de santé notamment dans les hôpitaux et contre la destruction du
système de retraite du plus grand nombre.
Aux élections présidentielles
et aux élections législatives de 2017, la stratégie de conquête du pouvoir de
Macron a parfaitement fonctionné en jouant sur le rejet des appareils sclérosés
de la gauche et de la droite traditionnelles. A Grenoble comme dans les grandes
villes, les scores de Macron à la présidentielle et aux législatives étaient
très élevés. Mais la découverte par un grand nombre d’électeurs que la
politique de Macron virait rapidement à droite, a entrainé que son assise
politique s’est fortement réduite.
Pour éviter que les élections
municipales ne soient un échec, les tenant du macronisme soit s’allient avec
des équipes sortantes, soit proposent plusieurs listes au premier tour pour
ratisser large et voir quelles alliances passer au deuxième tour pour gagner ou
limiter les dégâts. C’est le cas de Grenoble où deux listes pro-Macron sont
proposées, car la majorité sortante, menée par Eric Piolle, est très opposée à
la politique de Macron et de son gouvernement, il n’y a donc aucune possibilité
d’alliance pour les pro-Macron avec les sortants.
Il y a deux raisons très claires pour ne pas reconnaitre à M.
Carignon une légitimité à participer aux délibérations du Conseil municipal,
même si la légalité le lui permet, sauf s’il est intéressé à l’affaire en débat
ce qui peut arriver.
La première raison que tout le monde connait et qui a été
rappelé avec précision par Claude Coutaz lors d’un vœu aux parlementaires (voir
ci-dessous) qui devrait éloigner les corrompus de leurs victimes. Avoir fait
l’acte le plus grave qu’un élu puisse commettre devrait le disqualifier
définitivement.
La deuxième qui a été révélée avec clarté au Conseil municipal du 16 décembre, c’est de découvrir un élu qui tourne le dos à l’intérêt général en pratiquant exclusivement du pur clientélisme, en profitant de toutes les délibérations pour alimenter sa propre campagne électorale et non les intérêts de la collectivité. Peu importe que ce soit des séries de mensonges, la fin justifie les moyens.
Tout un symbole ! C’est en tant que délégué du gouvernement Macron qu’O. Noblecourt a déclaré sa candidature à l’élection municipale de Grenoble. Il n’a même pas pris la précaution de démissionner avant de candidater ! La fausse gauche est de retour. D’ailleurs la candidate officielle d’« En marche » a immédiatement déclaré son rapprochement avec Noblecourt. Le PS va devoir faire d’importantes contorsions, lui qui au niveau national se situe clairement dans l’opposition à Macron ; à Grenoble il va devoir soutenir un pur produit du macronisme ambiant. Et GO citoyenneté se trouve aussi piégé, croyant aller à gauche alors que dans « Nouvel air » tout est organisé en soutien au gouvernement puisqu’il n’y a aucune critique de la politique de Macron.
Lors du conseil municipal du 16 décembre, M. Chamussy a fait de nombreuses déclarations d’amour à la politique gouvernementale. Pour l’instant il n’a pas choisi avec qui il va faire campagne, mais il a le choix car il y a deux listes « macronistes ». C’est une position très confortable, il peut faire monter les enchères. Il aime tellement pérorer au Conseil municipal qu’il va avoir du mal à décrocher.
Le nombre de mensonges concernant les finances de
la ville et du CCAS devient très important. Les élus des oppositions ainsi que
des candidats aux élections qui colportent ces mensonges font preuve de paresse
intellectuelle car ils n’ont pas lu les documents budgétaires qui expliquent
dans le détail les transferts financiers entre la Ville et la Métro, entre la
Ville et le CCAS, documents qui sont sur le site de Grenoble. C’est un peu
austère mais tout est dit. Donc globalement les investissements sont restés à
peu près constant et les subventions au CCAS ont été très faiblement diminuées
car il y a eu quelques économies de faites, sans mise en cause de son activité.
Donc les fausses informations colportées démontrent que leurs auteurs ne font
que de la politique politicienne de bas étage.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) lance une plateforme pour signaler les pratiques non conformes au Règlement général sur la protection des données (RGPD). La CNIL répond ainsi aux inquiétudes d’électeurs quant aux conditions d’utilisation de leurs données par les candidats en campagne.
L’utilisation de la plateforme est très simple : l’électeur délivre son
identité, renseigne le nom du candidat et éventuellement celui du parti
politique concerné ainsi que la manière dont il a été contacté (SMS, mail,
téléphone fixe ou mobile, réseaux sociaux, courrier, porte à porte…) et décrit
enfin la pratique à laquelle il a été confronté.
Pour écarter tout risque de non-conformité au RGPD, la Cnil rappelle que
sont inscrites, parmi les obligations des candidats ou des partis politiques,
celles d’informer les électeurs sur l’identité et les coordonnées du
responsable du traitement des données, les finalités du traitement, les
destinataires des données et la durée de conservation des données ».
Samedi 14 décembre, en deux manifestations, va voir se clôturer l’acte 1 de la démarche citoyenne de Grenoble en commun animée par Eric Piolle et soutenue par la quasi-totalité des organisations de gauche écologistes et citoyennes, formant un très large arc humaniste.
La première réunion de 14 à 17 h à la Plateforme (ancien musée de peinture) place de Verdun, verra l’élaboration de la synthèse des très nombreuses propositions à mettre dans un programme municipal et métropolitain. Depuis le 5 octobre, plus de 700 Grenobloises et Grenoblois ont participé aux 8 Fabriques en ville. Près de 150 ont participé aux trois Apéros Philo organisés en soirée. Au total, plus de 600 propositions ont été déposées sur la Fabrique en ligne.
Le deuxième temps du samedi 14 aura lieu de 18 h à 20 h, pour l’inauguration du local de campagne de « Grenoble en commun » au 8 rue Brocherie. Il sera notamment proposé de découvrir la bière artisanale et locale « Grenoble en Commun » ainsi qu’une limonade bio. Un bal populaire animé par un DJ. La convivialité et le partage sont les deux piliers pour bâtir ensemble l’avenir de Grenoble ! Voir une vidéo ici.
Les
militants de « Grenoble en commun » ont participé en nombre à la
grande manifestation du 5 décembre à Grenoble qui demandait le retrait du
projet gouvernemental sur les retraites et protestait contre les attaques multiples
contre les services publics, nos précieux biens communs.
Le travail d’élaborations des propositions bat son plein dans les fabriques en ville et en ligne ainsi que dans les groupes de travail et des premières propositions font l’objet de présentations régulières aux médias. On retrouve ces propositions sur le site sous l’onglet « Défis ».
Les
thèmes suivants sont déjà traités lors de conférences de presse, en voici
quelques extraits :
Nous avons demandé au dessinateur Cled’12 de faire quelques illustrations concernant le retour du corrompu au Conseil municipal du 16 décembre. Pour se rappeler ce qu’était le système politique qui a régné sur la ville de 1983 à 1995 et qui a fait des dégâts considérables aux services publics (et qui durent encore…), il faut lire l’ouvrage en ligne « Le système Carignon » et la brochure de l’ADES ici.
Il
revient avec toutes ses casseroles qui vont faire une drôle de musique. Nous
sommes pour la réinsertion des délinquants, mais pas au milieu de leurs
victimes…Donc il s’agit de lui barrer la route et punir sa démagogie à
outrance.
Il débute
son mandat de conseiller municipal par ne s’intéresser qu’à l’argent, comme d’habitude,
il n’a participé qu’à une seule commission municipale, celle des finances pour
faire ensuite des propositions assez débiles. Il ne s’intéresse ni au social,
ni à l’urbanisme, ni à la jeunesse, ni à la culture…
Qu’est
ce qui se passe quand on n’a pas suivi l’activité municipale ces dernières
années et qu’on a préféré partir à Paris soutenir la politique du
Président Macron ? Et bien on propose des âneries et des bêtises… La liste
du délégué interministériel contre la pauvreté O. Noblecourt se lance dans des
propositions concernant la démocratie participative qui débutent par un gros
bug ! Ils veulent ouvrir la voie au referendum local « en
respectant le cadre légal » au niveau municipal ou métropolitain.
C’est leur premier engagement concernant la démocratie participative. Sauf que
tout le monde sait bien que ceci est interdit au niveau métropolitain puisque
la métropole n’est pas une collectivité territoriale (contrairement à celle de
Lyon). Autre proposition qui interroge sur son sérieux, « redéfinir la
posture de l’élu, davantage à l’écoute sur le terrain aux cotés des acteurs et
des habitants »portée par un candidat qui a quitté son
mandat d’élu pour aller dans les sphères parisiennes du pouvoir… Et que dire de
son affirmation dans les colonnes des Affiches de Grenoble et du Dauphiné :
« je n’ai pas besoin de la politique pour vivre ». Lui qui n’a
que vécu de la politique ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
L’ancien
maire corrompu essaye d’innover en politique. Il va proposer que le Conseil municipal
ne dépense pas d’argent pour réparer les dégâts de l’incendie et continue de se
tenir dans la salle du Conseil métropolitain. Cela veut dire qu’il ne veut pas
réparer les dégâts et laisser l’Hôtel de Ville en l’état ! Il avait
démontré dans le passé qu’il n’entretenait pas le patrimoine municipal, il veut
donc continuer. La nouvelle majorité a mis fin au précédent contrat d’assurance
des bâtiments municipaux qui coutait 1,26 millions d’euros par an avec une
franchise de 1,5 millions d’euros. Le nouveau contrat coute seulement 0, 25 M€
par an et la franchise a diminué à 0,75 M€. Voilà de vraies économies et non
des propositions débiles et démagogiques qui ne mènent à rien. Réparer les dégâts
ne coûtera donc que 0,75 M€, il faut évidemment réparer et retrouver la salle
des mariages, une salle du Conseil et l’accès aux nombreux bureaux actuellement
inaccessibles et qui seront dépollués.
Après des militants et sympathisants du PS, le Parti Communiste de Grenoble a décidé de rejoindre la démarche de « Grenoble en commun » animée par Eric Piolle. C’est une initiative à souligner car c’est la première fois que le PC rejoint les écologistes lors d’une élection municipale à Grenoble. C’est aussi la signature que l’ensemble des sensibilités politiques, citoyennes, de gauche et écologistes se retrouve unis. Cet arc politique inédit va regrouper toutes celles et ceux qui rejettent les propositions de l’extrême droite, de la droite, notamment celle qui accueille les tenants de la corruption et les ultralibéraux qui partagent les idées de Macron et qui se présentent à l’élection municipale sur des listes menée d’une part par une députée « En Marche » et d’autre part par un faux socialiste, membre associé au gouvernement, soutenu par le PS qui à Grenoble n’arrive pas à faire sa mutation politique et reste sur les vieux schémas qui ont mené à ses échecs.
L’élargissement du périmètre
politique de la démarche « Grenoble en commun » emmenée par
Eric Piolle, se poursuit à gauche. Il y a quelques semaines, la décision
nationale du mouvement « Génération.s », créé par Benoit Hamon
après sa sortie du PS, de soutenir la candidature d’Eric Piolle, avait fait
quelques remous localement dans le mouvement. Le comité local « Génération.s
Grenoble Métropole » a décidé de rejoindre la démarche de « Grenoble
en commun » suite au vote des adhérents grenoblois.
De même, le mouvement Place
Publique (animé nationalement par Raphaël Glucksmann)
vient aussi de décider localement sa participation à cette démarche.
Le 13 novembre, des militants, des élues et sympathisants socialistes
ont décidé de rejoindre « Grenoble en commun » car ils
tiennent à affirmer leur appartenance à la gauche, en opposition à la politique
de Macron, en conséquence ils ne peuvent pas se retrouver dans la liste initiée
par O. Noblecourt. L’ancien co-président de la section PS de Grenoble, Maxence
Alloto et deux élues encore dans l’opposition à la mairie ont fait ce choix,
M.J. Salat (qui est dans la majorité à la Métro) et A. Agobian.
Les soutiens citoyens se multiplient aussi
(bientôt 500). La signature de l’appel citoyen à construire ensemble l’avenir
de Grenoble et de la Métropole se fait sur le site : https://www.grenobleencommun.fr/.
Voilà
une première victime de la liste pilotée par O. Noblecourt membre associé au
gouvernement Macron. En effet, P. Bron se dit écartelé, lui qui a signé le
soutien à la liste « Grenoble en Commun » animée par Eric Piolle
et qui est membre de GO Citoyenneté. Ce mouvement vient de rallier la liste
Noblecourt. Il y a de quoi être écartelé puisque le positionnement politique de
la liste Noblecourt est macronien pur jus. Dans l’appel de lancement, il n’y a
aucune critique sur la politique gouvernementale qui amplifie les inégalités,
qui recentralise la vie institutionnelle en étouffant les collectivités… Et GO
de rejoindre cet attelage qui penche à droite ; d’ailleurs ce mouvement
s’inquiète en demandant que la liste « s’inscrive bien à gauche et
clarifie définitivement ses rapports éventuels avec LREM. » Le simple
fait de s’inquiéter démontre où se situe réellement cet attelage de fausse gauche
et de vraie droite. Avant de signer un contrat, il vaut mieux le lire attentivement,
et saisir ce qui est sous-entendu. Il ne pourra donc pas y avoir d’alliance au
deuxième tour entre la liste citoyenne de gauche écologiste et humaniste d’Eric
Piolle et une liste animée par O. Noblecourt étroitement associé au
gouvernement de droite. Il s’agit de clarté politique élémentaire.
Suite à l’appel citoyen pour construire ensemble l’avenir de
Grenoble et de la métropole, les soutiens se multiplient pour proposer une
liste de vaste rassemblement citoyen, de gauche, écologiste et humaniste avec
Eric Piolle comme animateur de ce nouveau collectif. Il y a déjà plus de 400
citoyens qui ont déclaré publiquement leur soutien et en ce qui concerne les
organisations politiques de plus en plus soutiens se déclarent, le dernier en
date est celui de la France Insoumise qui s’engage exclusivement dans cette
nouvelle aventure, puisqu’aucune autre liste ne pourra se réclamer de son
soutien. On retrouve les soutiens de l’ADES, du Réseau citoyen, d’EELV,
d’Ensemble Grenoble Métropole, Nouvelle Donne, Génération Ecologie et d’autres
organisations vont décider dans les semaines qui viennent de participer à la
construction d’un nouveau projet pour Grenoble et l’agglomération.