Archives pour le mot-clef ‘Urbanisme’

Réunion publique sur la politique d’urbanisme à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Le réseau citoyen ouvre le délogoReseauCitoyen2bat sur la politique d’urbanisme à Grenoble

Une autre politique est possible : nouvelle, dynamique, démocratique et respectant les identités des quartiers. Bref, inventer et construire une ville pour tous. www.2014grenoble.fr

Mercredi 10 avril à 20 h à la Maison des Associations (6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble)

Avec la participation de Marc Wiel, urbaniste.

Marc Wiel a été directeur des études à l’agence d’urbanisme de Grenoble de 1977 à 81, puis directeur de l’agence d’urbanisme de la communauté urbaine de Brest de 1981 à 2001. À côté de ses responsabilités de praticien, il mène des recherches sur l’urbanisme, et plus particulièrement sur les rapports entre transport et aménagement.

Esplanade, on attend le débat

Publié le 23 mars 2013

vivre-a-grenoble-esplanadeSur l’Esplanade, la Foire des Rameaux démarre comme d’habitude, mais avec moins de forains, 90 emplacements au lieu de 120 à cause du chantier du tram E. Pour éviter la colère des forains la ville promet qu’en 2014, la foire aura encore lieu sur l’Esplanade mais en 2015 ça pourrait être dans le parc Paul Mistral… L’association « Vivre à Grenoble » attend toujours l’organisation du débat promis au Conseil municipal, suite au dépôt de la pétition demandant l’arrêt du projet de la majorité municipale.

Le maire attend visiblement que la Foire soit terminée pour ouvrir ce dossier afin d’éviter des réactions trop vives des usagers de la Foire et des forains.

« Vivre à Grenoble » a demandé des rencontres avec les divers groupes politiques du Conseil municipal, afin de connaître leurs positions sur ce débat. Les oppositions ont répondu, mais dans la majorité ça ne se bouscule pas au portillon… Cette majorité va-elle oser organiser un conseil municipal extraordinaire pour qu’enfin un vrai débat contradictoire s’ouvre sur ce projet contesté, dans un lieu permettant aux habitants de venir y assister ? Il est à craindre que l’on nous serve un débat croupion lors d’un conseil ordinaire. A suivre…

Démolition du 50 Galerie de l’Arlequin : suite et pas fin !

Publié le 23 mars 2013
Le 50 et ses deux panneaux d’affichage contradictoires

Le 50 et ses deux panneaux d’affichage contradictoires

L’affaire n’est pas terminée loin de là. Il faudra bientôt un livre d’histoire pour retracer cette aventure. C’est A. Carignon qui avait lancé l’idée de cette destruction, à laquelle M. Destot s’était opposé avant de changer d’avis et d’adopter cette idée idiote de croire que les difficultés de ce quartier étaient dues au bâti. Il est tellement plus facile de détruire un bâtiment que de s’attaquer aux problèmes sociaux.

Des architectes compétents, choisis par le Conseil municipal, avaient pourtant expliqué que détruire ce bâti était une aberration. Mais comme la vérité fâche, ces empêcheurs de gérer en rond ont été remerciés. Le maire et les responsables d’ACTIS ont décidé de détruire 68 logements sociaux de bonne qualité, quel qu’en soit le prix.

Le 15 septembre 2011, ACTIS dépose un permis de démolir, le 8 novembre 2011 l’adjoint à l’immobilier signe l’arrêté de permis de démolir, par délégation du maire. ACTIS appose tardivement un panneau règlementaire au pied du 50 indiquant qu’un permis de démolir a été obtenu.

A l’époque le droit de l’urbanisme imposait d’obtenir un permis de construire pour un changement important dans le volume d’un bâtiment ou le percement d’ouverture nouvelle. Donc le permis de démolir n’était pas suffisant dans ce cas. Des voisins du 50 ont alors déposé un recours contre ce permis de démolir.

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Les illusions de la politique du logement et d’urbanisme à Grenoble / 2

Publié le 16 mars 2013

Schneider3La politique d’urbanisme menée depuis 2008 à Grenoble a pour conséquence la fuite accélérée d’habitants vers le périurbain à cause des prix pratiqués en accession ou en location dans le parc privé. C’est une ville pour les riches qui se met en place (voir l’article précédent). Nous poursuivons cette analyse par l’étude de l’explosion du nombre de logements vacants à Grenoble ces dernières années.

L’Observatoire de l’habitat à la Métro produit régulièrement des cahiers sur différents aspects de la politique du logement. Celui d’octobre 2012 fait le point sur le suivi du parc existant en consacrant une place importante à la vacance dans les différents segments du parc de logements.

L’observatoire utilise différentes sources, principalement les données appelées FILOCOM de la Direction Générale des Finances Publiques, les dernières disponibles datent du 1er janvier 2010.

« FILOCOM est un fichier qui croise des données issues du fichier de la taxe d’habitation, du fichier foncier des propriétés bâties, du fichier des propriétaires et du fichier de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Il permet ainsi d’avoir des éléments sur les logements et leurs occupants. »

Un logement vacant est un logement libre, que personne n’occupe. L’Observatoire classe la vacance en deux grandes catégories : la vacance frictionnelle et la vacance structurelle :

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Esplanade, quel débat ?

Publié le 23 février 2013
vivre-a-grenoble-esplanade

maquette du projet Esplanade, commentée par Vivre à Grenoble

L’association Vivre à Grenoble a donc atteint ses objectifs en déposant les 17 000 signatures, dont plus de 8 000 Grenoblois, demandant l’abandon du projet actuel sur l’Esplanade. Il y aura donc un débat au conseil municipal, mais quel débat ?

Vivre à Grenoble demande, à juste titre, un conseil municipal extraordinaire pour un débat de fond qui n’a jamais eu lieu et pour permettre à de nombreux Grenoblois d’en suivre le déroulement dans un autre lieu que la salle habituelle du Conseil municipal qui ne peut pas accueillir un public nombreux.

A la question orale posée par le groupe des élus « Ecologie et Solidarité »  pour savoir comment sera organisé le débat, le maire a été très succinct :

« Et comme je l’ai indiqué, un débat sera bien organisé en Conseil municipal au cours de ce printemps. Les conditions en seront arrêtées en Conférence des Présidents. »

On peut s’interroger sur le fait que les élus soient seuls à fixer les conditions du débat alors qu’à l’évidence les organisateurs de la pétition doivent y être étroitement associés. Décidemment cette majorité a beaucoup de mal avec la démocratie concrète.

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Dépôt des 17 000 signatures contre le projet de l’Esplanade

Publié le 15 février 2013

vivre-a-grenoble-esplanadeL’association Vivre à Grenoble a déposé ses 17 000 signatures contre le projet de l’Esplanade. La Mairie a fait savoir qu’elle organiserait un débat sur cette question au conseil municipal, mais sans préciser dans quel cadre. Le groupe des élus « Ecologie et Solidarité » a déposé une question orale au prochain Conseil municipal du 18 février pour demander au maire comment va être organisé ce débat. L’association Vivre à Grenoble a demandé que ce débat ait lieu lors d’un conseil extraordinaire et dans un lieu permettant aux nombreux habitants d’y assister et non lors d’un conseil municipal habituel. A suivre …

Les illusions dans la politique d’urbanisme à Grenoble

Publié le 15 février 2013

En paroles, tout le monde semble d’accord pour une politique d’urbanisme et de construction de logements qui vise seulement à maintenir la population à Grenoble et non pas à l’augmenter. Par contre les divergences profondes apparaissent dans la mise en place pratique d’une politique qui assurerait ce maintien.

A ce sujet, la majorité municipale, le maire et l’adjoint à l’immobilier en tête sont restés sur des analyses qui datent et s’avèrent maintenant erronées. Voici le début d’un dossier qui sera développé dans les mois à venir.

Le PLU de Grenoble voté en 2005, a été élaboré durant les années précédentes. A l’époque, les données des recensements indiquaient une forte évolution dans l’occupation des logements.

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Ateliers Populaires d’Urbanisme, ça marche

Publié le 15 février 2013
Tous droits réservés (photo GK)

Tous droits réservés (photo GK)

Quand les habitants décident de s’occuper eux-mêmes de leur vie dans leur quartier, ça marche. A la Villeneuve les Ateliers fonctionnent avec un nombre important de participants. Un des groupes de travail se penche sur la rénovation urbaine. Avec la CSF (Confédération Syndicale des Familles) et la CNL (Confédération Nationale du Logement), représentants les locataires, il a demandé que soit organisée une table ronde réunissant la Ville de Grenoble, les bailleurs et les habitants afin de mettre toutes les informations sur la table et que les habitants puissent comprendre ce qui se décide en étant associés aux décisions qui les intéressent au premier chef. Voici le texte de la lettre, envoyée récemment, qui fait cette proposition intelligente. La balle est dans le camp de la Ville.

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Urbanisme : la Propagande au rouleau compresseur

Publié le 8 février 2013

Pas contents les Grenoblois de tous ces projets immobiliers qui ces dernières années étouffent la ville ? Pas contents de cette frénésie des promoteurs soutenus et encouragés par la majorité municipale ? Qu’a cela ne tienne.

Campagne d’affichage dans toute la ville, occupation intempestive de l’espace public place Victor Hugo pour drainer un public que l’on espère nombreux jusqu’à la Plate-Forme place de Verdun, ajoutons le hors série des « Nouvelles de Grenoble » et voilà l’opération « Grenoble Factory ». Faute de véritable dialogue avec la population, la majorité municipale utilise ainsi sa force de frappe, la communication, jusqu’à l’écœurement, avec les deniers publics ouvrant ainsi sa pré-campagne électorale.

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Lesdiguières, encore un projet monté en coulisses !

Publié le 8 février 2013

Projet Lesdiguières, janvier 2013

On y voit un peu plus clair dans le projet caché autour du stade Lesdiguières. Le maire et la majorité municipale ont donc décidé une très grande opération de rénovation et d’extension du stade Lesdiguières dédié au FCG, le club de Rugby qui est remonté en top 14. Au moment où le maire et son adjoint à l’immobilier ne jurent que de politique d’urbanisme d’agglomération, voila encore une décision de principe prise par un petit cercle, sans débat public, qui oublie l’existence un grand stade d’agglomération vide qui ne verra pas d’équipe de football de haut niveau avant de longues années. Bien sûr, le club du FCG a forgé son identité à Lesdiguières, mais l’intérêt général commande en cette période difficile d’économiser les derniers publics. La Métro se tait alors qu’elle devrait parler haut et fort et demander à Grenoble de revoir sa copie.

Le Président du FCG n’exprime pas d’opposition de principe à ce que le FCG devienne le club résident au stade des Alpes à condition qu’on ne le chasse pas dans quelques années. La tradition rugby est plus forte que la tradition football à Grenoble. Si à l’a venir le GF38 redevenait professionnel, il pourrait alors profiter d’un stade Lesdiguières bien adapté à un club de niveau de national ou de 2ème division. Rappelons tout de même que les stades sont des équipements publics et que les clubs professionnels n’en sont que locataires et n’ont pas à être aidés par les collectivités publiques. S’ils veulent être libres, ils doivent financer eux-mêmes leur stade. En général les loyers sont très faibles, trop faibles et la Métro a déjà été sanctionnée par le Tribunal administratif lorsque le GF38 était le club résident du Stade des Alpes

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Révision du PLU de Grenoble : des méthodes de travail à revoir

Publié le 1 février 2013

L’institution municipale marche mal car le délibératif (le conseil municipal qui est l’assemblée délibérante) n’a aucune indépendance vis-à-vis de l’exécutif (le maire). En effet le maire est maitre de l’ordre du jour et de la préparation du conseil avec sa majorité et les services. Sur le lancement de la révision du PLU on a pu constater une nouvelle fois de manière caricaturale ce dysfonctionnement. Alors qu’il s’agit de dessiner l’avenir de la ville à moyen et long terme (bien au-delà de l’aspect règlementaire d’un PLU), le maire et la majorité ont tout préparé en interne et les oppositions n’ont plus qu’à dire amen. Cela n’a pas gêné l’opposition de droite UMP qui ne pense qu’aux échéances électorales : M. Chamussy son chef de file a appelé de ses vœux une ville apaisée (qui pourrait être contre ?) avec des remèdes dépassés depuis 40 ans, comme le prolongement de l’A 51, c’est dire à quel point la droite est ringarde, ça promet pour la suite.

En revanche les élus « Ecologie et Solidarité » ont proposé d’ouvrir le débat en présentant 3 amendements au texte. Les amendements sont de droit, mais la majorité n’entendait pas ouvrir la discussion et refusait de débattre sur les amendements par une astuce de procédure (la technique du sous-amendement qui détourne l’amendement). A noter que le groupe PC a voté un des amendements proposé par l’opposition écologiste. Pour justifier son refus de débattre sur le fond l’adjoint à l’immobilier expliquait que la plupart des amendements (par exemple la question cruciale de la rente foncière) n’avaient rien à voir avec le PLU, argument fallacieux puisque la délibération proposée dépassait largement le cadre strictement règlementaire du PLU, parlant de compétitivité internationale, de rayonnement… avec une grandiloquence qui masquait la pauvreté de l’analyse. La délibération avait bien besoin d’être amendée.

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A bu de langage

Publié le 1 février 2013

La délibération relative au lancement de la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) présentée au dernier conseil municipal du 28 janvier a donné lieu au moins dans son introduction à une véritable débauche de langue de bois, de grandiloquence et de navrantes platitudes. Extraits : « …la ville de Grenoble a acquis une stature internationale grâce à l’avance qu’elle a su prendre dans de nombreux domaines… et doit donc penser son développement et son attractivité dans la perspective du rôle global qu’elle entend jouer au niveau national, européen et mondial… et être acteur majeur des transformations urbaines et sociales du 21 ème siècle. » L’auteur de ces lignes aurait-il pris quelques substances illicites ? Toujours est-il que si avec ça, le Grenoblois lambda ne se retrouve pas en lévitation, c’est à ne rien comprendre au fait qu’avec le PLU il a acquis une dimension qu’il ignorait jusque là.

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Les arbres qui cachent les affaires

Publié le 11 janvier 2013
Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

D’un coup d’un seul, on a fait place nette en abattant encore une quarantaine d’arbres (ceux-là n’étaient pas malades) à l’angle de la rue Hoche et du Boulevard Gambetta, et ici comme ailleurs, certains diront encore que c’est pour la bonne cause. Sur cet emplacement destiné initialement à « un équipement public structurant » (culturel, social, espace vert…) dans le cadre des aménagements de la Caserne de Bonne, et après quelques péripéties (voir notre article du 8 avril 2011), les engins de chantiers sont entrés en action. Au regard de leur absence de réaction, les habitants comme les Unions de Quartiers semblent se satisfaire de ce que le promoteur privé SAS VINCI Immobilier ampute le Parc Hoche de quelques 1300 m2 pour y implanter un Hôtel 4 étoiles de 138 chambres avec locaux d’activités en rez de chaussée dont l’ouverture est envisagée en mars 2014. Un hôtel haut au double sens du terme, en gamme et par sa dimension, 26 m de hauteur environ ce qui conduira à fermer un peu plus la vue et l’accessibilité du public au parc.

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Les « Ateliers Populaires d’Urbanisme » au travail à la Villeneuve

Publié le 11 janvier 2013
Tous droits réservés (photo GK)

Tous droits réservés (photo GK)

Les ateliers populaires d’urbanisme (APU) à la Villeneuve se sont mis activement au travail. Créés par un collectif d’habitants pour participer au projet de rénovation urbaine, ils réunissent de manière régulière des habitants du quartier de toutes générations pour travailler sur leurs besoins et leurs envies de réhabilitation, accompagnés par des intervenants extérieurs, architectes, urbanistes, consultants.

Suite à la dernière réunion fructueuse de décembre, 4 ateliers ont été lancés. Un groupe « réhabilitation des logements » (voir plus bas), un groupe cadre de vie axé sur les aménagements du Parc (notamment un jardin), un autre pour les équipements qui a travaillé particulièrement sur la réhabilitation de l’école des Buttes et qui élabore un contre projet à celui de la mairie. Le quatrième est consacré à la défense du patrimoine.

Une permanence d’échange a lieu tous les troisièmes jeudis du mois à 17H au Patio. Exceptionnellement celle du 17 janvier se déroulera à La Cordée au pied du 40 galerie de l’Arlequin.

Le groupe de travail « réhabilitation des logements » s’exprime dans le tract d’alerte suivant :

REHABILITATION DES LOGEMENTS DE LA GALERIE DE L’ARLEQUIN

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Des infos surprenantes sur la presqu’île

Publié le 21 décembre 2012
Vue du polygone scientifique (tous droits réservés)

Vue du polygone scientifique (tous droits réservés)

Le 13 décembre 2012 le Nouvel Observateur publie, un encart spécial sur « Grenoble dans 10 ans, la Presqu’île, l’Esplanade , la Villeneuve, le tram… »

On y apprend peu de choses intéressantes, exception faite de deux points à souligner :

De Portzamparc ne voulait pas se lancer dans l’opération Presqu’île :« Au début j’ai refusé le projet. Puis j’en ai compris l’importance. ». Dommage qu’il n’en donne pas les raisons. Sa nomination comme responsable du dossier a été prise en catimini par le maire qui ne veut que des grands noms. Ce premier refus montre bien toute la difficulté pour que ce nouveau quartier soit réellement relié au centre ville. De nombreuses barrières rendront difficile cette liaison.

Michel Destot : « Construire des immeubles d’habitations sur la presqu’île et l’Esplanade résoudra la crise du logement et le problème de l’étalement urbain vers les vallées, auquel nous contraignent les montagnes. » Voila la baguette magique qui va résoudre la crise du logement et le problème de l’étalement urbain, mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Le maire ferait bien de redescendre sur terre et d’analyser les réalités plutôt que de vivre dans le virtuel. Une des raisons qui poussent des ménages à partir ou à ne pas s’installer à Grenoble c’est d’abord les prix des appartements et des loyers. Si la majorité municipale était de gauche, elle s’attaquerait d’abord à ces questions plutôt que de laisser la spéculation immobilière s’étendre grâce aux grands projets pilotés par les promoteurs

Mieux que la politique de la “terre brûlée” : le GRETA invente la politique du “local inondé”

Publié le 21 décembre 2012

La semaine dernière le GRETA (Groupement d’Etablissements Publics de formation) Sud Isère a fait expulser les squatteurs des locaux du 114 rue d’Alembert, et a procédé à des démolitions partielles pour rendre les locaux inhabitables (voir notre article de la semaine précédente).

30 Velux ouverts par temps de pluie !

Peu de temps après les riverains ont constaté que le GRETA et son association de gestion Sud Isère avaient volontairement laissé ouvertes toutes les fenêtres de toit (une bonne trentaine de Velux) dans le but que les locaux, à la faveur des pluies récentes, soient totalement inondés et se dégradent dans les prochains mois. Pourtant le collectif « Vivre à  Berriat » avait rencontré quelques jours auparavant le président de l’association Sud Isère, également conseiller général de l’Isère, qui avait promis d’envisager d’étudier de redonner à ces locaux leurs fonctions originelles d’activités et éviter du même coup l’annulation de l’actuel permis de construire  par le tribunal administratif suite aux recours déposés par les habitants.

A quoi joue le GRETA ?

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Conseil municipal lundi 17 décembre à 17 h

Publié le 14 décembre 2012

Avant les fêtes de fin d’année, les conseillers municipaux risquent l’indigestion vu le menu proposé au dernier conseil municipal de 2012 :

  • Vote du budget 2013, dont les habitants n’ont pas eu connaissance car il est très différent de ce qui a été présenté lors des deux réunions publiques et lors du conseil municipal du 19 novembre sur les orientations budgétaires.
  • La transformation de la ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) en AVAP (Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine), c’est la conséquence du Grenelle de l’environnement, ce peut être la meilleure ou la pire des choses. En général avec cette majorité, en urbanisme, on doit s’attendre au pire. Il y aura une enquête publique avant que cette transformation soit actée.
  • Le rapport de la mission d’évaluation sur Alpexpo, enfin tout (ou presque) va être dit sur cette gestion calamiteuse durant ces dernières années et particulièrement de 2009 à 2011. Il faudra bien en tirer tous les enseignements et désigner les vrais responsables qui ont laissé se creuser un trou financier de plus de 2,4 M€ aux frais des contribuables.
  • Les rapports d’activité d’ACTIS, De Grenoble Habitat, d’Alpexpo, de la SEM Innovia… et de GEG. Il aurait été plus démocratique d’avoir eu le rapport de GEG avant que le conseil municipal ne se prononce en catastrophe pour une nouvelle délégation de 30 ans !
  • Stade Lesdiguières, lancement de travaux d’agrandissement… Mais pourquoi laisser vide le stade des Alpes et de dépenser encore des sous dans un autre stade alors que l’argent manque cruellement ?
  • Nano 2012, encore de l’argent gaspillé versé à une grande multinationale qui s’apprête à licencier. Dans ce programme, l’Etat aura versé 477 M€ et les collectivités 75 M€, soit beaucoup plus que le coût des emplois créés par ST.
  • Etc etc

Lancement des ateliers populaire d’urbanisme à la Villeneuve

Publié le 14 décembre 2012

Tous droits réservés (photo GK)

Les ateliers populaires d’urbanisme ont démarré le 6 décembre au Patio, Galerie de l’Arlequin. Le succès de la première réunion qui a rassemblé de nombreux participants, démontre une forte demande des habitants de réfléchir sur leur quartier, et de prendre pleinement en main son devenir.

Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, on ne demande pas aux habitants de réagir à des propositions venant d’en haut, mais de prendre des initiatives. On ne dira jamais assez combien la manière d’agir de la majorité municipale dans les quartiers est démobilisatrice et transforme les habitants en consommateurs de leurs discours.

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Urbanisme : la politique du fait « illégal » accompli !

Publié le 14 décembre 2012

Décidemment nous vivons dans une ville formidable où l’urbanisme est laissé au bon vouloir des promoteurs, où l’état de droit est piétiné. Le 12 décembre à 6 h 30 du matin, les policiers évacuent un squat rue d’Alembert dans les anciens locaux du GRETA et les pelleteuses entrent en action. Le collectif Vivre à Berriat qui fait partie de l’association Vivre à Grenoble s’est mobilisé avec des habitants pour faire stopper une démolition illégale. Voici leur communiqué du 13 décembre.

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Lancement des ateliers populaires d’urbanisme à la Villeneuve

Publié le 1 décembre 2012

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Des habitants motivés de la Villeneuve qui ne se reconnaissent pas dans les projets de la ville, ont pris l’initiative de lancer des ateliers populaires d’urbanisme pour que les habitants eux-mêmes élaborent des propositions sur l’avenir de leur quartier.

Les habitants seront accompagnés par des intervenants extérieurs : architectes, conservateurs du patrimoine, paysagistes, infographistes, professionnels de la vidéo…

Ces rencontres auront lieu tous les jeudis du mois de décembre à partir de 17 h à la mezzanine du Patio, 97 Galerie de l’Arlequin. La première rencontre aura lieu le jeudi 6 décembre à 17 h au Patio.

Initiative citoyenne des plus intéressante allant du bas vers le haut, en prenant le contre-pied des méthodes de la majorité municipale qui prône d’aller du haut vers le bas dans l’élaboration des décisions publiques.