Archives de mars 2011

Cantonales : un résultat très encourageant à Grenoble

Publié le 28 mars 2011

Communiqué du 28 mars 2011

A Grenoble il y deux points noirs, la trop forte abstention et le vote d’extrême droite. Dans le canton 6 la présence du Front National au second tour est très inquiétante et exige des réponses concrètes au désespoir qui s’y est exprimé. Entre les deux tours le FN augmente encore ses voix (185 voix) et atteint plus de 24 % des exprimés.

Dans les deux autres cantons, les écologistes améliorent fortement leur implantation, malgré une campagne très rude du PS qui n’a pas hésité à utiliser des moyens très discutables.

La réélection d’Olivier Bertrand est la preuve que les propositions des écologistes sont de mieux en mieux reçues. Il obtient 976 voix de plus qu’au 1er tour, alors que la candidate du PS ne fait que 684 voix de plus. C’est un démenti cinglant au PS qui croyait pouvoir chasser les écologistes grenoblois du conseil général.

Sur le canton 3, le 1er tour avait déjà montré une très forte augmentation du score des écologistes, le 2ème tour amplifie ce mouvement. Alors que D. Pinot ne fait que 684 voix de plus qu’au 1er tour Hakim Sabri, lui, améliore de 913 voix son résultat du 1er tour. Il fait ses meilleurs scores dans les bureaux les plus à gauche du canton, où il dépasse largement le candidat du PS.

Sur l’ensemble de ces deux cantons, les écologistes sont nettement devant le PS pourtant soutenu par l’ensemble de la majorité municipale et une partie de la droite. C’est une sanction sévère pour la majorité de M. Destot. Rappel : sur ces deux cantons la majorité municipale dépassait les 50 % au 2ème tour des élections municipales de 2008.

Pour l’ADES ces élections cantonales constituent un point de départ favorable à la préparation des élections municipales dans de bonnes conditions. L’unité des écologistes à Grenoble, avec l’ADES , Europe Ecologie les Verts et les Alternatifs a montré son efficacité. Il s’agit d’élargir encore ce rassemblement pour imposer une alternative crédible à la majorité municipale actuelle.

Cantonales, un deuxième tour important à Grenoble

Publié le 25 mars 2011

Sur le canton 6, le Front National est présent au deuxième tour, il est fondamental de le battre le plus nettement possible. A ce sujet il est regrettable que la candidate du PS ait refusé de faire apparaître le soutien de Christine Garnier, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, des Alternatifs et soutenue par l’ADES. La demande de Ch. Garnier était pourtant légitime de pouvoir mettre une phrase de soutien dans la circulaire aux électeurs, comme l’ont fait les autres candidats, au nom des 19 % d’électeurs qui ont voté pour sa candidature. Le sectarisme ne doit pas empêcher le vote contre le FN.

Sur les deux autres cantons, les électeurs vont pouvoir choisir entre deux projets politiques différents : celui d’Europe Ecologie – les Verts, des Alternatifs et de l’ADES ; et celui du PS et de ses alliés qui a montré ses limites et ses erreurs. L’élection de deux candidats écologistes à Grenoble serait une reconnaissance du travail accompli depuis de longues années contre la corruption, pour une gestion rigoureuse de l’argent public (contre l’augmentation non fondée des impôts locaux), pour une amélioration des services publics locaux pour tous au juste prix, dans une ville agréable à vivre maintenant et pour les générations futures, pour une vie démocratique locale rénovée sans le clientélisme et la mainmise de clans sur les institutions.

sabri-perrin

Sur le canton 3, c’est Hakim SABRI qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts avec comme suppléante Pascale Perrin représentant les Alternatifs.
http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/

OBertrand Radia Bouderbane

Sur le canton 1, nous soutenons Olivier Bertrand qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts, et qui est le conseiller général sortant. Suppléante Radia Bourderbane
http://olivierbertrand.eelv-cantonales.fr/

Le 27 mars, votons contre le FN
et pour Olivier Bertrand (Grenoble 1) et Hakim Sabri (Grenoble 3)

Les potins politiques – spécial cantonales

Publié le 25 mars 2011

Les derniers jours de campagne électorale sont toujours des moments où les politiques se « lâchent », soit par fatigue soit par angoisse du résultat.

La palme revient à J. Safar (PS) qui déclare à propos de Cécile Duflot, venue à Grenoble pour soutenir les candidats écologistes et appeler à battre le FN : « Cécile Duflot n’avait-elle pas plus intelligent à faire, à quelques jours du second tour, que de venir en Isère, un département qui restera de toute façon à gauche? Faut-il lui rappeler la situation politique en France, la présence de l’UMP et du FN, dans d’autres départements? » (interview à Grenoble Citylocal News le 22/3/11). Désormais, à Grenoble, les partis politiques devront demander une autorisation à J. Safar pour organiser des réunions publiques ! Il n’est pas inutile de lui rappeler ce qui se passait à Grenoble au début du premier mandat Destot. Alors que les écologistes à Grenoble et en Isère, avec en particulier leurs éluEs à Grenoble, étaient très actifs pour organiser les manifestations contre l’extrême-droite, M. Destot et son chef de cabinet M. Safar avait refusé un temps d’appeler à manifester contre la venue de Le Pen à Grenoble le 9 décembre 1996, s’opposant à ce que les éluEs du conseil municipal de Grenoble participent avec leur écharpe officielle à la manifestation organisée par plusieurs dizaines de mouvements. Malgré leurs hésitations, ce rassemblement antifasciste de plus de 20 000 personnes s’est tenu et a été le plus important de France depuis vingt ans contre l’extrême-droite.

Autre perle de J. Safar dans la même interview: « Oui, tout cela montre à quel point les écologistes s’intéressent surtout au pouvoir pour le pouvoir ». Venant d’un expert de la chose, il faut apprécier cette profonde analyse à sa juste valeur. Rappelons que seuls les écologistes ont présenté pour ces élections un projet détaillé et même chiffré. Donc le pouvoir pour le projet oui, le pouvoir pour le pouvoir, non. Nous ne sommes pas comme le PS, navrés J. Safar.

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Le 50 Galerie de l’Arlequin, toute une histoire

Publié le 25 mars 2011

Comme si l’histoire bégayait, tout commence dans les années 1993/1994. Le maire corrompu de l’époque avait déjà envisagé la démolition du 50 Galerie de l’Arlequin. Son adjointe, également présidente de l’organisme de logements sociaux l’Opale (aujourd’hui ACTIS) avait clairement indiqué aux habitants que la décision était prise et que l’on n’y reviendrait pas. Au cours de sa campagne pour les élections municipales de 1995, le candidat M. Destot clamait haut et fort que ce projet « n’avait ni queue, ni tête » et que lui, une fois élu, il ne serait plus question de démolition. Par la suite on a pu constater que les promesses non tenues étaient devenues au fil du temps une manière de gérer la ville. On pourra toujours arguer que depuis 1995, la vie, la ville, la société ont bien changé. Certes, pour reprendre une expression récurrente du premier magistrat de cette ville « il ne suffit pas d’affirmer pour avoir raison », d’autant plus en effet quand ces mêmes affirmations ne correspondent pas à la réalité. L’idée d’ouvrir la Villeneuve sur la ville, permettant par exemple un accès à tous au parc J. Verlhac, n’est pas totalement absurde et mérite débat. En revanche, affirmer que cette ouverture ne peut se réaliser autrement qu’en détruisant le 50 galerie de l’Arlequin est pour le moins saugrenu, puisqu’en arrière plan, un bâtiment barre l’horizon et interdit de fait cet accès. Le cabinet d’architectes INTERland, choisi par la ville pour mener à bien le projet de renouvellement urbain, ne s’y est pas trompé en n’intégrant aucune démolition dans son projet. Il en a fait les frais et s’est aussitôt fait remercier.

Le renouvellement urbain c’est aussi et surtout un long processus qu’il est convenu d’appeler concertation. Lire le reste de cet article »

La poste, toujours service public ?

Publié le 25 mars 2011

On peut en douter, à la lecture des faits suivants, qui nous sont communiqués par l’UPVO, Union des Professionnels du Village Olympique.

« Suite au départ en retraite bien méritée de notre facteur qui nous apportait le courrier vers 9h le matin, ce qui est une honnête heure pour satisfaire aux besoins d’une activité professionnelle pérenne en zone franche, le courrier arrive maintenant péniblement un peu avant midi, mais plus souvent après !

Le bureau de poste du VO, contacté, nous explique que la tournée est maintenant faite en heures supplémentaires… Ceci expliquant cela. Mais, oh bonheur inénarrable, il existe une solution que nous ne résistons pas au plaisir de partager avec vous …

Le conseiller clientèle de « La Poste Agence Télévente CP 108, 69266 Lyon Cedex 09 – www.laposte.fr/entreprises » nous propose pour la modique somme de 1 050 € par an et par tête (vous avez bien lu : mille cinquante euros … eh ! peuchère si l’on ose dire avé l’accent), une remise garantie du courrier avant 9h du matin du lundi au vendredi ! (Le samedi on se repose … non mais, qu’est ce que vous croyez ?).

Ah que nous aurions aimé que nos élus, dont les déambulations sous nos fenêtres se font au rythme des campagnes électorales, se battent contre la désertion des services publics plutôt que de nous laisser à la garde de leurs caméras de surveillance entre deux passages ! »

En bref : M. Boileau, GF38, logement social, super-embauches

Publié le 25 mars 2011

Maryvonne Boileau, le retour…

Suite à la démission du Conseil régional de Mme Marie-Noëlle Battistel (députée PS de la 4ème circonscription de l’Isère), M. Boileau retrouve le 156ème poste d’élu. Pour autant elle maintient son recours au Conseil d’Etat contre la décision de supprimer le 157 ème poste. Si elle gagne, c’est Eric Grasset de la liste PS qui sera appelé à siéger. Décidemment les écologistes sont unitaires pour deux !

GF38, rendez-vous le 8 avril

Un nouveau repreneur, Christophe Maillol, homme d’affaires investi dans le football français et brésilien depuis une dizaine d’années, a signé un protocole d’accord avec Index pour acheter tout ou partie du GF38. Le protocole d’accord peut être annulé jusqu’au 8 avril. Le repreneur se déclare prêt à apporter 3 M€. Pour l’instant l’avenir sportif et administratif du GF 38 est plutôt sombre. A suivre.

Logement public ou logement social ?

Quand le vocabulaire essaye de camoufler les réalités. De plus en plus de voix s’élèvent pour abandonner l’appellation « logement social » au profit de « logement public ». Pourtant ce logement est attribué sur critères sociaux et n’est donc pas accessible à tous, il ne répond pas aux exigences d’un service public stricto sensu. Pourquoi vouloir camoufler la réalité ? Il faut au contraire donner toute sa noblesse à l’appellation et expliquer que les 2/3 des Français peuvent y accéder. Le logement social pourrait être un des moyens de lutter contre la spéculation immobilière s’il était massivement construit.

Vous avez dit visionnaire ?

Un de nos lecteur nous signale : « il y a environ 10 ans quand je suis arrivé à Grenoble on disait que Grenoble était tout proche des 20% de logements sociaux (19,5%). 
Aujourd’hui notre cher Maire se vante d’avoir atteint les 20% et vise les 30%. C’est là que c’est drôle car si nous augmentons la part de logements sociaux sur la ville au même rythme que ces dernières années il nous faudra 200 ans pour atteindre l’objectif ! C’est cela un maire visionnaire ! Il fixe des objectifs à 200 ans… »

Le CCAS se paye une annonce dans Le Monde

Pour embaucher un collaborateur, le Centre communal d’action sociale – CCAS se paye une annonce à 5 400 € dans Le Monde Economie (15 mars). Pourtant pour le type de poste recherché il suffit d’utiliser les réseaux habituels (Gazette des communes, lettre du cadre, CNFPT…). On peut donc faire des économies autrement qu’en supprimant les primes des personnels les moins bien payés.

Le Maire de Grenoble embauche un super membre de cabinet pour sa communication !

Vu dans Le Monde Economie du 22 mars, pour encore plus cher (il y a de la couleur). « Grenoble l’esprit d’innovation. La ville recrute le Directeur de la communication et de l’animation ». Il est recruté directement « sous la responsabilité du député-maire », pas sous celle du Directeur général des services ! Il s’agit donc bien d’un membre de cabinet qui travaillera pour le député et le maire… Il est précisé qu’il doit être « doté du sens politique », sous entendu, d’une ouïe très développée pour entendre la voix de son maître.

Contrat d’Axe de la ligne de tram E, un déni de démocratie

Publié le 25 mars 2011

En application des principes de la charte adoptée par le Syndicat mixte des transports en commun – SMTC le 2/7/2007, le contrat d’axe décrit les engagements réciproques des communes et du SMTC sur l’axe de la ligne de tram E. Il a été présenté le 16 février 2011 au SMTC. Mais il n’a jamais fait l’objet de débats publics préalables… On apprend par exemple que la Ville de Grenoble ce serait engagée pour construire 3300 logements supplémentaires le long de la ligne E, 900 avant 2015, le reste avant 2020… Au fait y a-t-il toujours une charte de la démocratie locale à Grenoble ?

Faire barrage à l’extrême-droite : une évidence

Publié le 24 mars 2011

Les résultats du scrutin du 1er tour ont été une claque pour l’ensemble des démocrates. C’est d’abord et avant tout l’abstention record qui doit tous nous interroger.

Cette abstention a provoqué la qualification au second tour du Front National dans 11 cantons de l’Isère, dont 4 dans l’agglomération grenobloise. Le retour du Front National à Grenoble (canton 6) est particulièrement inquiétant. En effet, grâce à l’action des élus écologistes contre le système de corruption instauré sous Carignon, le FN n’arrivait plus dans notre ville à vendre sa rhétorique du « tous pourris ». Le discours de la honte de Nicolas Sarkozy à Grenoble cet été, les dérives des pratiques politiques, y compris localement, lui donne à nouveau prise dans notre ville. A Grenoble, la majorité droite-gauche actuelle devra s’interroger sur sa responsabilité dans cet état de fait : promesses non tenues, retour aux affaires des affidés du maire corrompu (par exemple, l’ancien membre de son cabinet, aujourd’hui  adjoint à l’immobilier…) brouillage des lignes politiques lors de l’alliance avec la droite en 2008,  atteintes à la laïcité cédant à des pressions communautariste,  dérives sécuritaires avec la vidéosurveillance au détriment de la présence humaine…

Mais pour l’heure, il faut donc faire barrage à l’extrême-droite à Grenoble, dans l’agglomération et en Isère ; et envoyer un maximum d’élu-e-s écologistes au conseil général, pour refonder les pratiques politiques.

Dimanche 27 mars, votez pour :

  • faire barrage à l’extrême droite dans les 11 cantons concernés

  • contribuer à battre la droite là où elle est présente au 2e tour

  • faire le choix de l’écologie politique en votant pour les 4 candidats écologistes sur les cantons de Grenoble 1 et 3, Villard-de-Lans et St Egrève !

4 candidats écologistes au 2e tour en Isère !

Publié le 22 mars 2011

Meeting à EVE Jeudi 24 mars à partir de 19 h

EVE, Campus de Saint Martin d’Hères – Tram B ou C, arrêt Bibliothèques

carte-meeting-duflot-legrand

Cécile Duflot et Augustin Legrand viennent soutenir les candidats écologistes au 2 ème tour des cantonales dans l’Isère :

Olivier Bertrand, Hakim Sabri à Grenoble, Mathilde Dubesset (St Egrève), François Nougier (Villard de Lans).

Avec le soutien des Alternatifs sur les cantons de Grenoble.

Les 4 candidats écologistes du 2e tour en Isère

Première analyse rapide du 1er tour des cantonales à Grenoble

Publié le 22 mars 2011

Une participation qui s’effondre, la percée du FN, le recul fort de la droite et du PS, les écologistes qui renforcent leur présence, le vote sanction à l’égard de la majorité droite-gauche. L’analyse en chiffres.

Dimanche 27 mars à Grenoble, votons pour Olivier Bertrand et Hakim Sabri, pour une représentation politique plus fidèle à la société réelle grenobloise, et donner un coup de jeune et de diversité au conseil général.

A Villard-de-Lans, votons pour François Nougier, et à St Egrève pour Mathilde Dubesset, candidats Europe Ecologie les Verts

1) Une participation qui s’effondre

Il y a une diminution très nette de la participation lors des élections dites locales depuis des années

Participation
en %

cantonales
2004

Municipales
2008

Régionales
2010

Cantonales
2011

Canton 1

59,3

55,35

41,95

34,92

Canton 3

59,7

54,65

41,37

36,47

Canton 6

55,18

48,74

37,19

29,4

Une analyse par bureaux de vote indique une diminution par rapport aux régionales assez régulière quelque soit la structure politique du bureau de vote. Ce qui veut dire que tous les électorats se seraient abstenus de manière assez proportionnelle par rapport aux élections régionales, élection la plus proche.

Par rapport aux dernières cantonales de 2004 il y a eu beaucoup moins de votants, soit 8200 suffrages exprimés en moins sur les 3 cantons

Exprimés
en voix

cantonales
2004

cantonales
2011

pertes en voix

Canton 1

9382

5815

3567

Canton 3

7140

4767

2373

Canton 6

5563

3271

2292

Total

22085

13853

8232

2) Un score très élevé du FN à Grenoble pour la première fois

Grenoble a toujours eu un vote d’extrême droite plus faible que la moyenne nationale. C’est la première fois que le FN fait un tel score (17,2%), même s’il est encore légèrement inférieur au score national du FN de 19 % dans les cantons où il se présentait.

Les explications ne sont pas simples et demanderont des analyses plus fouillées. Il y a tout de même une fausse affirmation qu’il faut corriger. Certains analystes pensent que le FN augmente son pourcentage à cause de l’abstention des autres électorats, il n’y aurait donc pas de poussée spécifique ou celle-ci serait faible. Ceci est faux, puisque dans les bureaux où le FN est traditionnellement fort on devrait constater une participation plus forte que la moyenne, ce qui n’est pas le cas.

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Enfin, après plus de 10 ans d’attente une nouvelle réglementation en matière de séismes

Publié le 21 mars 2011

Mise à jour 21 mars 2011

Suite à la situation au japon, et notamment aux impacts sur les centrales nucléaires, voici des éléments complémentaires :

Rappelons que le Sud Est est la région la plus nucléarisée de France !

Texte publié le 19 novembre 2010

Depuis 1991, date de la dernière réglementation préventive en matière de séisme, il est démontré, par des scientifiques en particulier grenoblois reconnus internationalement, que le classement de la région grenobloise en zone « 1b risque modéré » est erroné et doit être relevé.

Nous, écologistes grenoblois, l’avions relevé, annoncé et énoncé publiquement lors des différents plans d’occupation des sols, ZAC (dont les ZAC Europole), plans locaux d’urbanisme, enquêtes publiques sur les équipements et installations (grand stade d’agglomération et son parking souterrain, rocade Nord, autorisations d’INB du CEA et de l’ILL, autorisations des installations chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie, protection contre les inondations…).

Nos exigences n’ont pas été prises en compte.

Aujourd’hui, avec un retard de plusieurs années et un délai supplémentaire jusqu’au 1er mai 2011, ces affirmations étayées sont enfin prises en compte par des décrets n°2010-1254 et 2010-1255 et arrêté du 22 octobre 2010.

Parmi les modifications les plus importantes par rapport au zonage sismique de 1991, l’augmentation du niveau de sismicité de la zone allant de Chamonix à Grenoble, qui passe d’une zone Ib (zone de sismicité modérée) à la zone 4 (sismicité moyenne c’est-à-dire la plus importante de métropole dans le nouveau zonage).

La région grenobloise est donc dans une zone de sismicité la plus importante de France métropolitaine.

Cette information d’importance est passée sous silence par le site du préfet de l’Isère, car elle n’a pas fait l’objet d’un discours de M. Sarkozy.

Nous informons donc la population et les services publics concernés par la sûreté des installations et la sécurité des personnes et des équipements, ainsi que les services de secours de notre région.

Nous demandons que les services de l’Etat dans le département, et à défaut les maires des communes, informent la population et l’ensemble des services concernés, et que des exercices soient réalisés pour tester les moyens de secours en situation sismique.

Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient et solidarité avec le Japon – Sortie du nucélaire

Publié le 18 mars 2011

Samedi 19 mars 2011 – 16h Place Notre Dame, Grenoble – Convergence de 2 manifestations

  • Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient

  • Manifestation antinucléaire à l’appel du groupe Sortir du Nucléaire 38 et du collectif « Ni nucléaire ni gaz de schiste »

L’énergie, c’est l’affaire des peuples !

• Soutien au printemps des peuples du Maghreb et Moyen-Orient

Qu’y a-t’-il de commun entre le peuple japonais et le peuple libyen ? Pas grand-chose a priori.

Pourtant, tous deux sont victimes de l’appropriation et de la concentration de l’énergie par un pouvoir politico-industriel sans contrôle démocratique.

  • C’est pour garder l’argent du pétrole que Kadhafi bombarde les insurgés.
  • C’est pour les bénéfices de l’exploitation des centrales nucléaires que la société TEPCO empoisonne la terre japonaise pour des millénaires.

Pollution, colonialisme, dictatures, mépris de la vie humaine, mépris de la démocratie.

La politique énergétique de la France est fondée sur l’exploitation néocoloniale du pétrole et de l’uranium ( Areva exploite des mines d’uranium au Niger, dont le nouveau Président « démocratiquement » élu est un cadre d’une filiale nigérienne … d’Areva ! )

C’est pourquoi nous avons voulu nous associer à la manifestation de soutien aux révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient.ma

• Solidarité avec le peuple japonais

Chacun sait combien la situation au Japon est terrifiante : aux effets dévastateurs de forces naturelles immaîtrisables, se rajoute une catastrophe qui doit tout à une illusion de maîtrise de la radioactivité.

Le peuple japonais, pourtant le premier touché par le feu des bombes atomiques de 1945, a laissé s’installer une industrie nucléaire civile qui prétendait assurer la croissance de l’archipel nippon. On va s’apercevoir combien en plus des immenses dégâts du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire va avoir d’impacts à long terme sur la santé des japonais ( contamination de la mer ).

La catastrophe du Japon nous montre que contrairement à ce qu’affirment les propagandes des États et des industriels, le nucléaire est une technologie non maîtrisée, non maîtrisable, et qui détruit la vie en silence depuis plus de 50 ans.

La catastrophe de Tchernobyl a causé près d’un million de morts entre 1986 et 2004 (travaux de scientifiques russophones indépendants, enfin traduits et validés par l’Académie des Sciences de New York)

Combien mourront au Japon et dans la zone Pacifique ?

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Elections cantonales, le bon choix à Grenoble

Publié le 18 mars 2011
sabri-perrin
Sur le canton 3, c’est Hakim SABRI qui est candidat
d’Europe Ecologie – les Verts avec comme
suppléante Pascale Perrin représentant les
Alternatifs.
http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/
Garnier-Briant
Sur le canton 6, c’est Christine Garnier qui est candidate
d’Europe Ecologie – les Verts avec Jo Briant comme
suppléant représentant les Alternatifs.
http://christinegarnier.eelv-cantonales.fr/
OBertrand Radia Bouderbane

Sur le canton 1, nous soutenons Olivier Bertrand qui est candidat
d’Europe Ecologie – les Verts, et qui est le conseiller
général sortant. Suppléante Radia Bourderbane
http://olivierbertrand.eelv-cantonales.fr/

Vous ne voulez pas de l’extrême droite !

Vous ne voulez pas de la droite UMP et centristes !

Vous ne supportez plus la majorité droite-gauche qui gère Grenoble !

Vous ne supporter plus les pratiques antidémocratiques et gaspilleuses d’argent public…

Par contre vous aspirez à d’autres priorités politiques

tournées vers l’amélioration de la vie quotidienne pour tous,

compatibles avec les intérêts des générations futures.

Vous voudriez des élus qui considèrent que les mandats sont là pour servir l’intérêt général et non se servir.

Les candidats et candidates présentés par Europe Ecologie-Les Verts et les Alternatifs, soutenus par l’ADES, offrent une alternative qu’il faut saisir les 20 et 27 mars.
Le message doit être clair et fort, pour changer profondément les priorités politiques, votons !

Nucléaire, la catastrophe ne devait pas arriver et pourtant…

Publié le 17 mars 2011

L’accident de Three Mile Island (1979 aux USA) n’aurait jamais dû se produire. Les experts n’avaient pas prévu qu’un incident bénin (une vanne fermée qui aurait dû être ouverte) sur le circuit secondaire du réacteur pouvait avoir une telle conséquence et comme ce n’était pas prévisible, les personnels de la centrale n’ont pas compris ce qui arrivait et n’ont pas eu les bonnes réactions dans les premières heures de l’accident.

La catastrophe de Tchernobyl (1986) ne devait pas arriver, et c’est pourquoi les autorités se sont livrées à une expérience sur le réacteur qui a été fatale. Et maintenant, il faut vite construire un nouveau sarcophage pour contenir les radioéléments présents en quantité sur le site, qu’il va falloir surveiller pendant des siècles…

Au Japon, ce qui est en train de se passer ne devait pas arriver, c’était inconcevable… Il faut espérer que les Japonais vont parvenir à refroidir tous les réacteurs et les combustibles usagés. Mais il faudra assurer ce refroidissement pendant des mois voire des années. S’ils n’y parviennent pas, les conséquences peuvent être tellement catastrophiques que personne n’est capable de les imaginer.

Dans la technologie nucléaire actuelle plusieurs paris sont pris :

  • Nous arriverons à stocker en sûreté les déchets nucléaires pendant des siècles. En fait personne ne peut l’assurer car la stabilité des sociétés humaines, ni celle des couches géologiques, ne sont acquises avec certitude.
  • Nous arriverons toujours à contenir le pire accident concevable, notamment grâce à l’efficacité de la défense en profondeur, c’est-à-dire mettre des barrières successives entre les produits radioactifs et l’environnement. Dans les études de sûreté les exploitants des centrales et les pouvoirs publics inventent les pires scénarios, à leurs yeux. Mais malheureusement l’expérience est là pour démontrer que le pire est encore au-delà de ce qui peut être envisagé, à la fois pour des raisons économiques (ce serait trop cher) mais aussi culturelles, car lorsque vous défendez une technologie, vous n’arrivez pas à vous convaincre que son danger potentiel est bien supérieur à ce que vous essayez d’imaginer. Les simulations les plus catastrophistes ne sont que des événements virtuels, pensés dans le confort « clean » d’un laboratoire et qui s’arrêtent dès qu’on éteint les ordinateurs qui aident à les imaginer.

Le risque zéro n’existe pas, c’est l’affirmation évidente, partagée par tout le monde, qui permet aux défenseurs de cette technologie de poursuivre dans leur entêtement. Mais les risques industriels ne sont pas tous de même ampleur. Lorsqu’un risque est tel qu’il peut mettre en péril l’existence même d’une société, peut-il être couru, même si sa probabilité est très faible ? Le pari du nucléaire vaut il d’être tenu ? Les écologistes ont répondu non, démontrant ainsi leur sens des responsabilités face à ceux qui « croient » à la toute puissance de la techno-science pour résoudre les problèmes de l’humanité.

Il serait temps d’écouter les écologistes qui depuis plus de 40 ans tirent la sonnette d’alarme, et de prendre le temps d’un débat de l’ensemble de la société sur les choix technologiques à effectuer dans la production de l’énergie, en mettant tout sur la table et en organisant ce débat de manière contradictoire avec des moyens égaux entre les différentes propositions. Si cela avait été fait, la France ne se serait sans doute pas lancée dans le tout nucléaire. Maintenant il faut éviter le pire et donc examiner des scénarios réalistes de sortie du nucléaire, en commençant par arrêter les centrales les plus anciennes et les moins sûres, comme Fessenheim.

Le Rouge et le Vert cité à la Métro lors d’un débat public

Publié le 17 mars 2011

Le 11 mars, lors du conseil de la Métro, G Fioraso a cité Le Rouge et le Vert comme journal qui, selon elle pratiquerait des attaques personnelles. Nous la remercions de cette publicité bien involontaire mais faite pour de mauvaises raisons.

Comme de nombreux médias, Le Rouge et le Vert est souvent obligé d’indiquer les noms des personnes qui interviennent dans le cadre de leurs fonctions politiques afin que les lecteurs, qui ne disposent pas nécessairement de tous les éléments, puissent savoir exactement qui dit quoi ou qui fait quoi. Les plus sagaces peuvent même ainsi comparer les paroles et les actes ! Ce qui pour nous fonde la valeur d’un engagement politique c’est la cohérence des actes et des discours. Si on tolère le « grand écart » alors on fait le lit du FN, du « tous pourris »…

Le Rouge et le Vert ne s’intéresse qu’aux faits qui se passent dans la sphère politique (essentiellement locale), donc publique.

S’il existe des mises en cause d’élus, de responsables politiques ou d’organisations politiques, elles visent leur comportement ou leur discours dans l’exercice de leur fonction et jamais leur vie personnelle.

Afin que chaque élu ou responsable politique puisse juger du bien fondé de nos critiques et éventuellement utiliser les voies du droit, nous leur proposons de s’inscrire pour recevoir gratuitement chaque semaine, le journal de l’ADES.

S’il advenait qu’une information se révèle inexacte, nous rectifierions immédiatement.

Nous tenons à rappeler que nous ne rapportons pas les bonnes décisions (il est possible qu’il y en ait quelques unes) prises par les responsables politiques locaux car ils ont de nombreux médias à leur disposition pour le faire, dont les magazines des collectivités payées par les contribuables mais qui ne brillent pas par le respect du pluralisme politique.

Nous revendiquons l’impertinence, le droit à la critique et le refus de la pensée unique, laquelle est contraire aux principes démocratiques.

Nous remercions les citoyens qui nous transmettent des informations exactes et pertinentes : nous nous efforçons de les relayer dans la mesure du possible.

Bilan à la mi-mandat à la mairie de Grenobe : actions fortes des écologistes

Publié le 17 mars 2011

Le groupe des 6 élus « Ecologie et Solidarité » à la mairie, soutenu par leurs mouvements, loin de se contenter de s’opposer aux nombreuses décisions négatives de la majorité municipale, a fait de nombreuses propositions dessinant une vraie politique alternative de gauche et écologiste.

A chaque débat budgétaire, ils ont proposé des budgets alternatifs permettant de maintenir l’action publique locale dans les secteurs prioritaires pour l’amélioration de la vie quotidienne sans augmenter les taux des impôts. Ceci est possible en abandonnant les politiques de prestige et les gaspillages d’argent public.

A chaque occasion ils ont proposé de changer les priorités de l’action municipale notamment en renforçant rapidement la présence publique dans les quartiers, par exemple en proposant au Conseil Général de faire un effort partagé pour créer immédiatement 50 emplois dans les quartiers en difficulté.

Ils proposent une ville à dimension humaine qui est niée par les décisions de l’adjoint à l’urbanisme (ancien agent immobilier et membre du cabinet du corrompu), laissant trop la ville aux mains des promoteurs, ce qui favorise la spéculation foncière.

Ils proposent des alternatives au « tout voiture » et grâce aux combats contre la rocade nord menés avec les associations, et ont ainsi évité un monstrueux gaspillage d’argent pour une solution très négative à court et moyen terme.

Ils proposent une augmentation des moyens pour l’entretien du patrimoine municipal (écoles, équipements socio-culturels, gymnases, piscines…) pour le soutien aux actions culturelles et sportives décentralisées…

Ils proposent une autre politique de l’énergie : la diminution des tarifs de GEG est possible si les usagers de GEG ne paient plus l’éclairage public de Grenoble. La CCIAG (Compagnie de Chauffage) ne doit pas faire des bénéfices excessifs par des tarifs aux usagers beaucoup trop élevés. Les tarifs des services publics doivent être fixés au juste prix. Aux termes des contrats de délégation de service public, GEG et la CIAG devraient revenir en régie municipale ou intercommunale. En attendant, il faudrait renforcer la coordination des deux structures pour une vraie politique énergétique municipale.

Ils proposent de changer radicalement les pratiques de la démocratie locale. La majorité municipale est incapable de co-construire avec les habitants les projets importants. L’exemple de ce qui se passe à la Villeneuve et dans d’autres quartiers est une caricature de démocratie.

Pour suivre dans le détail les propositions des élus « Ecologie et Solidarité » à la mairie et à la Métro voir leur site internet.

Mi-mandat : un bilan très négatif de la majorité droite-gauche à Grenoble

Publié le 17 mars 2011

Pour faire le bilan à mi mandat il faut revenir sur les promesses de la majorité municipale faites lors de l’élection en mars 2008. Pour se faire élire, le maire et sa majorité droite-gauche n’ont pas lésiné sur les promesses et la démagogie ; malgré cela ils n’ont pas pu atteindre la majorité des suffrages exprimés (seulement 48 %). Aujourd’hui on peut mesurer la distance entre les paroles et les actes.

Voila une série (non exhaustive) de promesses non tenues, et qui ne seront pas tenues. En gras les promesses, tirées des documents de campagne de la liste conduite par M. Destot en 2008 :

« Ne pas augmenter les impôts locaux » ! La crise a bon dos, la majorité a essayé contre toute évidence de faire croire que la très forte augmentation des taux des impôts locaux était imposée par la crise (non prévue) et qu’il n’y avait pas d’alternative. Quand on change radicalement de politique, la moindre des choses ce serait de consulter les habitants, ce qui n’a pas été fait. A la Métro les élus de la majorité grenobloise ont voté sans discussion une nouvelle fiscalité directe et l’augmentation de la TEOM, qui a été multipliée par 2 à Grenoble pour un service rendu qui ne s’est pas amélioré globalement.

« Porter au niveau national une réforme de la fiscalité locale ». Or malgré l’urgence, le député maire n’a rien fait et sa majorité non plus…

« Créer une allocation municipale d’habitation pour les familles dont le reste à vivre, une fois payés le loyer et les charges, est le plus faible ». Reprenant une proposition des écologistes durant le précédant mandat pour compenser la création de la TEOM en 2005, la majorité actuelle a certes mis en place une allocation mais uniquement pour un petit nombre de ménages dans les logements privés, oubliant ceux qui sont dans le logement public… Bonjour l’égalité devant le service public !

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Les potins politiques

Publié le 17 mars 2011

>> Le candidat de GO sur le canton 6 n’a pas le soutien de l’ensemble de ses collègues du Conseil municipal, il lui manque deux élues du groupe GO. Y aurait-il du tirage dans l’air ?

>> Dans sa circulaire envoyée aux électeurs M. Storny (UMP) a un peu corrigé l’oubli concernant ses soutiens du groupe des élus d’opposition de droite. Il a rajouté la photo de Mme Bon, conseillère municipale, mais il s’est trompé dans son prénom. Rectifions pour que les électeurs ne sentent pas trompés : Mme Bon se prénomme Marguerite et non Martine !!!

>> Pour compléter la biographie politique de M. Jean-Charles Simiand, candidat de droite sur le canton 1, voici d’autres informations. Il était membre du comité de soutien à M. Carignon, puis du comité de soutien à M. Destot en 2008. M. Simiand a été un des conseillers municipaux du maire corrompu de 1983 à 1989, et président de la Régie du téléphérique de 1983 à 1995. Dans sa circulaire aux électeurs il se présente comme « ayant acquis une grande expérience dans la gestion des collectivités et les relations humaines ». Nous émettons quelques doutes sur cette dernière information pour avoir été témoin de sa violente agression verbale contre la tête de liste des écologistes au lendemain des élections municipales de 2008.

Suivant ses arrangements avec la droite, M. Destot l’a ensuite reconduit de 1995 à 2001 comme président de la Régie du téléphérique, puis comme administrateur. Cette situation de président d’une régie de téléphérique lui a permis de cumuler des fonctions dans différents organismes comme délégué général du syndicat national des téléphériques et téléskis de France SNTF (chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables où il a siégé pendant 32 ans), vice-président de l’OITAF organisation internationale des transports à câbles (quand il ne sera plus élu dans ces organismes il deviendra conseiller spécial du président), siégeant à ce titre au comité directeur de la Fédération Française de Ski (FFS) etc.

M. Simiand a été candidat UDF sur la 4ème circonscription de l’Isère en 1978 et en 1981, puis membre du comité de soutien à M. Cazenave, député RPR, « pour préparer dès aujourd’hui le Grenoble, le Grésivaudan et la France d’après », avec Mmes Béranger, A. Siminand et Mrs Betto, Chamussy, Storny…

M. Destot a propulsé M. Simiand plusieurs années consécutives comme co-président du Salon de l’Aménagement en Montagne (SAM) qui se déroule une année sur deux à Alpexpo.

La chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes a eu l’occasion, en 2000, de rendre compte de ses observations définitives sur la gestion de la Régie municipale du téléphérique de Grenoble-Bastille pour les années 1988 à 1999, donc pour la présidence de droite de M. Simiand sous Carignon puis Destot, à lire en ligne ici (PDF).

Restructurations dans les transports publics

Publié le 17 mars 2011

Transdev, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation spécialisée dans les transports publics, va fusionner avec Véolia (ex Générale des Eaux). Ce renforcement d’un grand groupe privé va accroître sa capacité d’intervention dans les politiques publiques locales des transports en commun. Par exemple la SEMITAG, société d’économie mixte, va se retrouver avec un actionnaire privé différent de celui d’origine, Transdev. Le contrat de délégation de service public (DSP) entre le SMTC et la SEMITAG court jusqu’en 2012. Marc Baïetto, président de la Métro, s’inquiète de cette nouvelle situation dans une interview récente à « Mobili Cité » (un portail internet des transports publics et de la mobilité). Ce changement important dans l’actionnariat de la SEMITAG est donc l’occasion de réfléchir au passage en régie de l’exploitation du réseau TAG à la fin de la DSP, afin d’échapper à l’influence de ce grand groupe privé qui n’aura comme objectif que de rémunérer au mieux ses actionnaires. Une occasion toute trouvée pour mettre en place une coordination des autorités organisatrices des transports en commun sur l’ensemble de la région urbaine et de restructurer le réseau Transisère du Conseil général. Le PS et le PC qui dominent la Métro auront-ils le courage de s’opposer à de grands groupes privés et de soutenir un passage en régie?

Quelques chiffres

Publié le 17 mars 2011

L’observatoire de la fiscalité de la Métro donne de nombreux chiffres intéressants. Par exemple c’est à Grenoble que le taux de taxe d’habitation est le plus élevé (21,52 %), la moyenne étant de 17%. Croyez vous que c’est parce que les Grenoblois ont des revenus plus élevés que la moyenne de l’agglomération ? Non, en 2010, le revenu moyen par habitant est de 12, 2 k€ à Grenoble et de 14,4 k€ pour l’agglomération. Grenoble est classée 22 ème sur les 27 communes de la Métro, le revenu le plus élevé est à Corenc (27,9 k€) et le plus faible à Saint Martin d’Hères (9,4 k€).