La politique a besoin d’un fort renouvellement. Une grande majorité de citoyens porte un regard très critique sur les pratiques politiques dominantes et l’absence de prise en compte des besoins essentiels des populations, que ce soit au niveau local ou national. Les professionnels de la politique sont coupés des réalités de la vie de tous les jours, et n’ont plus de réflexions sur les changements qu’il faudrait apporter aux politiques actuellement conduites. Du coup, pour les élections municipales des 23 et 30 mars, les médias s’intéressent aux listes qui apportent un souffle d’air frais. Ce n’est donc pas un hasard si nationalement on ne parle de Grenoble qu’à travers la liste du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes « Grenoble une ville pour tous », menée par Eric Piolle. C’est Libération qui a débuté par une double page évoquant la possibilité que cette liste gagne (voir sur le site du Rassemblement). Le Point a pris la suite : « Et cette liste (du Rassemblement NDLR) pourrait, dans cette ville championne de l’innovation, créer la surprise. Éric Piolle voit « mars prochain comme le début d’une nouvelle histoire de Grenoble, un vrai printemps pour les Grenoblois et les grenobloises ». Et pose sa liste en « adversaire de la droite qui touche le fond à Grenoble » et en « concurrente de la gauche classique, qui reconduit pour la quatrième fois un attelage étrange qui a porté la rocade nord, le dossier des Jeux olympiques et les impôts qui vont avec ». (voir sur le site du Rassemblement).
Archives de février 2014
La seule liste qui intéresse… celle du Rassemblement !
Si on parlait enfin sérieusement de la sécurité à Grenoble ?
Les réactions de la droite aux divers évènements qui se sont déroulés ces derniers jours dans divers quartiers de Grenoble (agression, voitures brulées…), ne sont que de pauvres discours électoralistes qui n’apportent aucune solution réelle. La droite proteste contre l’immobilisme des pouvoirs publics, oubliant que c’est elle qui a supprimé la police nationale de proximité, qui était une police efficace et proche de la population. C’est elle qui a supprimé des milliers de postes de policiers et qui a transformé la police en brigades coup de poing abandonnant certains quartiers aux mains des trafiquants. Voir la tête de liste UMP, et son mentor l’ancien maire corrompu, faire croire qu’ils résoudront tout s’ils étaient aux commandes démontre qu’ils sont totalement incompétents pour gérer la ville, ne sachant même pas quelles sont les compétences du maire et celle de l’Etat sur la sécurité des biens et des personnes.
Les réactions du maire et de J. Safar ne sont pas non plus à la hauteur des réalités. Ils font semblant de croire que le renforcement de la police municipale va pallier l’absence ou l’insuffisance de la police nationale. L’armement de la police municipale est un leurre total : si les agents de la police municipale se sentent menacés, c’est à la police nationale de les protéger.
Il faut arrêter de faire croire qu’il y a des solutions miracles dans le domaine de la sécurité, que ce soit la vidéosurveillance ou l’armement de la police municipale.
Pour commencer à construire des solutions efficaces et durables il faut que chaque administration, à son niveau, remplisse correctement ses propres compétences.
Politique politicienne : pschitt, malheurs de l’UMP, ghettos, économie locale
La liste Dumolard a fait pschittt… Celui qui devait aller jusqu’au bout arrête sans donner de consigne de vote.
Liste Chamussy : décidément il n’arrive que des malheurs à la tête de liste de l’UMP. A peine déclarée, il voit le n° 19 de sa liste contraint à démissionner. En effet Alain Bonnet, ayant laissé trainer sur son compte d’un réseau social des propos racistes envers Ch. Taubira, a été contraint à se retirer suite à cette révélation (voir par ex. la réaction d’Eric Piolle au nom du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous »). Comme pour la liste Safar peu de renouvellement pour les premiers de la liste : dans les 19 premiers il y en a 10 (plus de la moitié) qui étaient déjà sur la liste de 2008, auxquels il faut rajouter les chevaux de retour R. Cazenave et A. Carignon.
Tram E : les bonnes idées de la Casamaures
Comment vont s’appeler les stations du tram E ? La Casamaures a transmis au SMTC une proposition qui devrait trouver un écho favorable, nous l’espérons.
Voici un extrait de la lettre de la Casamaures envoyée au SMTC. Pour l’instant pas de réactions…
Logements chers : la cécité de la majorité municipale
Le Rassemblement « Grenoble une ville pour tous », Eric Piolle en tête, est allé quai de la Graille au Clos des Fleurs (les 11 tours de 11 étages, première réalisation de la nouvelle majorité) pour protester contre le prix excessif des logements quand ce ne sont pas des logements sociaux (voir sur le site de Rassemblement).
Voila que l’adjointe au logement a fait part de son mécontentement à propos des déclarations du Rassemblement. Et elle explique que la majorité a cherché à produire des logements abordables pour la majorité des Grenoblois et que le prix moyen des logements neufs a oscillé entre 3300 et 3500 €/m2. Belle réussite, voila le résultat des efforts de la majorité, proposer à la majorité des Grenoblois des logements à plus de 3300 €/m2 !
Transparence de la vie publique : une petite avancée dans la démocratie
Il est intéressant de noter qu’un décret d’application de la loi sur la transparence de la vie publique du 11 octobre 2013 est enfin sorti le 31 janvier 2014 et est entré en vigueur.
Les personnes visées dans cette loi doivent dorénavant informer par écrit, selon les cas le président du collège auquel elles appartiennent, la personne dont elles tiennent délégation de signature ou leur supérieur hiérarchique de la situation de conflit d’intérêts dans laquelle elles estiment se trouver.
« Grenoble une ville pour tous » : la bonne surprise peut arriver aux municipales à Grenoble
Dans Libération du 28 janvier on a un article très intéressant sur ce qui se passe à Grenoble avec l’irruption de cet OPNI (Objet Politique Non Identifié) qu’est le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes mené par Eric Piolle. Libération interroge un politologue de Sciences Po Grenoble, Simon Labouret, qui estime que cette nouvelle liste peut très bien gagner en passant devant la liste PS au 1er tour. Une des conditions qu’il y met : « Pour l’emporter, ceux-ci devront convaincre qu’ils ne sont pas simplement une force de contestation, mais qu’ils sont capables de gérer une grande ville. »
Et bien, il ne fait pas l’ombre d’un doute que cette liste a toutes les compétences pour gérer la ville !
Des déchets radioactifs se baladent à Grenoble
Voila encore un exemple de dysfonctionnement important des pouvoirs publics. L’institut Dolomieu (ancien institut de géologie alpine) géré par l’Université Joseph Fourier, qui domine la ville depuis les pentes de la Bastille, contenait évidemment des échantillons de minerais divers… dont d’uranium. Ces minerais mais aussi d’autres déchets radioactifs ont été stockés dans un local extérieur, non sécurisé, facilement accessible, ne comportant aucune indication qu’il y avait ce genre de stockage ! Il aura fallu qu’un travailleur d’une entreprise intervenant dans le démantèlement des sites nucléaires le dénonce, via le journal « Le Postillon », pour que subitement les administrations se réveillent et décident de faire évacuer rapidement bientôt ces déchets.
Premier café citoyen du Rassemblement : à Grenoble, des services publics au service du privé ?
Le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes ouvre des débats en son local de campagne : la Maison du Rassemblement au 3 bis rue Lafayette.
Le premier « café citoyen » se déroulera le mardi 4 février de 18h30 à 20h. Sur le thème à Grenoble, des services publics au service du privé ?
Ce café sera animé par Vincent Comparat, de l’Observatoire des Finances et des Politiques publiques (OFiPoPu), ancien administrateur de la Régie des Eaux de Grenoble de 2000 à 2008, et membre du collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire.
Comment les « PPP » assèchent l’économie locale
Voila les méfaits des fameux Partenariats Publics Privés (PPP) malheureusement mis en place sur le campus ou sur la Presqu’île pour construire de nouveaux bâtiments. A partir du moment où c’est une société privée qui construit, équipe et gère le bâtiment, elle échappe aux règles des marchés publics et sous-traite à sa guise à qui elle veut. Exemple avec la construction sur la Presqu’île du bâtiment GreEn’ER sur un terrain appartenant au CEA, qui a été confié par les responsables politiques et universitaires au grand groupe Eiffage.
Une restructuration du service de l’eau à Grenoble
Afin de pouvoir mutualiser les services de l’eau de différentes communes, il a été créé entre les communes de Grenoble, Sassenage, La Tronche, Seyssins et Varces une Société Publique Locale, la SPL « Eau de Grenoble » qui depuis le 1er janvier 2014 gère totalement ou partiellement la production, l’adduction et la distribution de l’eau dans ces communes.
Pour les usagers Grenoblois il n’y aura pas de changement puisque le service reste en régie (maintenant à autonomie financière et sans personnalité morale) attachée à la Ville et dont l’activité sera retracée par un budget annexe au budget principal de la ville. La SPL qui a repris les personnels de l’ancienne régie, fait le travail au quotidien dans le cadre de conventions passées avec la ville. Le tarif de l’eau sera voté par le conseil municipal. Cette nouvelle formule ne devrait pas changer quoi que ce soit à la qualité du service pour les usagers grenoblois et au contraire offrir aux autres communes un service de qualité.
Anticorruption : seul Eric Piolle s’engage à Grenoble
Grenoble est une des rares villes où un système de corruption a été mis à jour. Une association nationale, « Anticor » est née pour combattre ce mal récurrent et plus développé qu’il n’y parait.
Seul des candidats grenoblois, Eric Piolle, tête de liste du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous » a signé la charte anticorruption de l’association nationale ANTICOR. Il est aussi le seul à avoir mis en ligne sa déclaration de patrimoine (sur le site une villepourtous.fr).
Pour lire l’intégralité de la charte voir le site d’Anticor
En voici les titres :
Politique politicienne : poussif à droite, perle au Modem, continuité au PS
A droite la campagne est poussive et les listes ne sont toujours pas dévoilées. Beaucoup de discours et de promesses mais dans les actes pas grand-chose. Coté UMP, Chamussy a du mal à construire sa liste : un jeune refuse d’y aller car il sent que ça ne fonctionne pas ? Il est immédiatement remplacé par un jeune de l’appareil UMP. L’élaboration de sa liste a donc été laborieuse et il n’aura pu la boucler qu’une semaine après celles du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous » conduit par EricPiolle et celle du PS… On n’entend plus parler de G. Dumolard, celui qui devait aller jusqu’au bout a disparu des radars.
Une perle relevée dans la publicité du candidat de Longevialle : « Le logement est trop cher… le logement abordable doit être une priorité. » C’est l’hommage du vice à la vertu !
Avertissement avec frais pour les campagnes électorales

R. Avrillier
Voila qui devrait faire réfléchir le duo Safar-Destot, candidats aux élections municipales et qui n’hésite pas à utiliser les moyens de la Ville pour faire sa campagne. En effet Sarkozy a été pris la main dans le pot de confiture lors de l’élection présidentielle en utilisant les moyens de l’Etat pour faire campagne. Après les sondages de l’Elysée, R. Avrillier a poursuivi l’étude des financements irréguliers de la campagne présidentielle de Sarkozy. Une enquête a été ouverte à Paris sur le financement du meeting de Toulon de Nicolas Sarkozy, épinglé par le Conseil constitutionnel pour justifier le rejet de son compte de la campagne 2012. Cette enquête préliminaire fait suite à un courrier adressé l’été dernier par R. Avrillier, qui dénonçait de possibles faits de « détournement de fonds publics » en marge de la campagne présidentielle 2012 de l’ancien chef de l’Etat.
Spéculation immobilière : le bilan Safar-De Longevialle
La liste du Rassemblement, Eric Piolle en tête, est allée débaptiser la rue « Villard de Lans », en rue « BNP Paribas », en hommage au promoteur qui a réalisé avec Grenoble Habitat les tours (pour certaines de 11 étages) du quai de la Graille, appelé « Clos des Fleurs ». Cette réalisation résume exactement la politique d’urbanisme et de logement de la majorité sortante : densification à outrance, prix des logements très chers… Lors d’une conférence de presse Eric Piolle a décrit dans le détail les mécanismes mis en place par la majorité sortante, dès son arrivée aux affaires en 2008, qui ont profité aux spéculateurs : changement du Plan Local d’Urbanisme pour permettre de construire plus de logements sur le même terrain, cadeaux aux promoteurs sur le prix du foncier…