Samedi 22 février 2020 à 14 h rassemblement place de Verdun à l’appel du collectif des algériens de Grenoble suivi d’une marche vers le consulat d’Algérie. Il y a un an débutait le Hirak des algériens qui demande le départ du régime et une transition démocratique.
Réunions publiques de la liste Grenoble en commun « pour
accélérer les transitions »
Samedi 22 février à 14h – Secteur 5 – MJC Abbaye, 1 Place de la Commune 1871
Mardi 25 février à 19h – Secteur 6 – Centre Sportif Jean Philippe Motte salle polyvalente, 1 Rue des Peupliers
Mercredi 26 février à 19h – Secteur 3 – MJC Anatole France, 2 Rue Anatole France
Jeudi 27 février à 19h – Secteur 4 – Espace Vie Sociale, 1 Avenue Léon Blum
Jeudi 5 mars à 19h – Secteur 1 – Maison des habitants Chorier Berriat, 10 Rue Henri le Chatelier
Vendredi 6 mars à 19 h – Secteur 2 – La Plateforme, ancien musée de Peinture, 9 Place de Verdun
Les 59 candidat-es et les deux suppléants de l’équipe « Grenoble en Commun » avec Eric Piolle ont été présentés à la presse. C’est une liste très renouvelée, seuls 24 élus sortants se représentent. C’est une liste jeune et de très large rassemblement soutenue par toutes les sensibilités politiques progressistes : EELV, la France insoumise, les socialistes et humanistes grenoblois, le Parti Communiste Français, Génération’s, le Parti de Gauche, Ensemble !, Génération Ecologie, le Parti Animaliste et bien entendu des mouvements politiques locaux ADES et Réseau Citoyen de Grenoble.
Deux anciens adjoints de Dubedout (maire de 1965 à 1983), Jacques
Hennebert et Jean Giard terminent la liste pour indiquer cette continuité de la
gauche grenobloise attachée à la justice sociale, aux luttes contre les discriminations
et l’attachement à une gauche de transformation sociale refusant la sclérose
des appareils politiques.
La nomination d’O. Véran au
ministère de la santé, c’est la continuité sans le changement ! Comme
l’indique Christophe Prudhomme, médecin porte-parole de l’Association
des médecins urgentistes de France (AMUF) à France info : « Pour nous, mettre comme ministre
celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finance, qui
motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation ».
On va voir en actes ce qu’il va faire en urgence pour le CHU et la Clinique
mutualiste. Très maladroitement, le premier acte du ministre a été de proposer une
enquête nationale auprès du personnel hospitalier pour connaître notamment les
raisons du « mal-être » dans ce secteur en grève depuis près d’un
an. Comme s’il découvrait subitement qu’il y a un vrai problème dans ce domaine !!!
On a tout de même le droit de rire un peu. Voici la perle de la liste pro-macron
de Mme Chalas. Elle propose de « Nommer
un adjoint à la culture compétent » et « en même temps » elle propose « le
transfert de la compétence culture à la Métropole ». Conclusion, le
pauvre adjoint très compétent devient totalement incompétent et disparaîtra.
L’équipe pro-macron d’O. Noblecourt utilise des moyens interdits pour faire sa propagande. Notamment en utilisant des moyens d’une collectivité pour faire une annonce de réunion électorale. Ce n’est plus « nouvel air », mais très vieux monde. La tête de liste fait son « Calimero » en se plaignant que les autres listes ne veulent pas débattre avec lui ; il a du mal à admettre qu’il n’est pas au centre du monde avec son équipe pro-macron très gauche/droite.
L’ancien maire corrompu, a présenté cette semaine seulement les 9 premiers de sa liste. C’est un message subliminal qu’il envoie car il pense se retrouver dans l’opposition avec seulement 9 élu-es.
L’INSEE présente les revenus disponibles des ménages fiscaux par unité
de consommation pour l’année 2016. Le dossier comprend notamment le montant des
revenus disponibles par déciles et par quartiles et permet de mesurer les
écarts de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, la
médiane est la valeur qui partage la distribution des revenus en deux parties
égaleset l’indice
de Gini : plus il est fort plus les inégalités sont marquées.
Grâce aux processus de redistribution (mêmes imparfaits), les inégalités
de revenus disponibles sont un peu atténuées ; ce sont surtout les revenus
des premiers déciles qui remontent un peu.
Les quartiers les plus inégalitaires sont ceux où il y a plus de hauts
revenus, alors que les quartiers dits populaires sont moins inégaux, car il y a
un tassement de l’échelle des revenus.
Il n’est pas inutile de repréciser comment fonctionnent les finances de
la ville de Grenoble, au moment où les candidats à l’élection municipale
développent leurs programmes et tentent d’expliquer comment ils vont les
financer. Car lorsqu’on se penche sur les promesses, il est clair que cela ne
colle pas du tout avec les capacités réelles de la ville. Demain on rase gratis
est le credo des oppositions qui croient que plus ils promettent, mieux ils
seront appréciés par les électeurs. Mais les Grenoblois-es ne sont pas bêtes et
savent que l’argent ne tombe pas du ciel car il vient de leurs poches à travers
les impôts locaux et nationaux (pour les dotations de l’Etat).
Or les oppositions critiquent la politique municipale car la majorité a
diminué de nombreuses dépenses (nécessité pour éviter la mise sous
tutelle) ; elle aurait dû augmenter les subventions aux associations
culturelles et sportives, au CCAS, ne pas diminuer le nombre de personnel,
augmenter la police municipale, le service de propreté urbaine, apporter des
aides aux commerces… Cette attitude dénote soit de la mauvaise foi, soit de
l’incompétence ou les deux. En fait cela démontre que ces oppositions auraient
augmenté les impôts locaux si elles avaient été aux affaires.
L’agence nationale de l’habitat (Anah) met en œuvre la
politique nationale d’amélioration du parc de logements privés. Elle vient
d’éditer l’édition 2019 du « MÉMENTO DE L’HABITAT
PRIVÉ » en utilisant les données de l’année 2015, en les comparant aux
données de l’année 2007.
Dans ce mémento elle consacre une partie sur la vacance des logements
privés qui ne cessent d’augmenter à l’échelle nationale comme à Grenoble.
L’Anah utilise le fichier des logements par commune (Filocom), fichier
construit par la Direction générale des finances publiques. Les données issues
de ce fichier diffèrent un peu des données de l’INSEE qui sont issues des
recensements.
Le 27 décembre 2019 un décret et un arrêté précisaient les distances à
respecter lors de l’épandage de pesticides pour protéger les riverains des
terrains agricoles traités.
Un collectif de maires opposés à cet épandage près des habitations (dont
celui de Grenoble) avait déposé un référé demandant la suspension de l’arrêté
et du décret qui retenaient des distances minimales de sécurité de 5,
10 et 20 mètres pour la protection des riverains en matière d’épandage des
pesticides.
Le
14 février, le juge des référés du Conseil d’État rejette la demande de
suspension au motif qu’il n’y a pas d’urgence. Par contre le juge ne se
prononce pas sur le fond du dossier : y a-t-il ou pas un doute sérieux
concernant la légalité de ces actes administratifs ? Cela laisse un peu de
place concernant l’examen au fond du dossier prochainement par le Conseil
d’Etat.
La Fondation
Abbé Pierre (FAP) et l’Union sociale pour l’habitat (USH) proposent 38 pistes
d’amélioration pour « donner un second souffle
au Logement d’abord ».
Rappel de la notion du logement d’abord : il s’agit d’une approche, qui a fait ses preuves pour réduire le nombre
de personnes sans domicile partout où elle a été expérimentée aux Etats-Unis,
au Canada et en Europe. Elle consiste à proposer aux personnes à la rue
d’accéder directement et sans condition à un véritable logement pérenne de
droit commun, plutôt que d’entamer un « parcours en escalier » à travers les
différentes strates de l’hébergement avant d’aboutir éventuellement, à un logement.
Cela implique de proposer aux personnes un accompagnement vers et surtout dans
le logement pluridisciplinaire, global, renforcé et flexible, qui doit rester
facultatif et articulé au projet résidentiel du ménage.
Les propositions
concrètes de la FAP et de l’USH s’articulent autour des objectifs suivants :
La SMACL Assurances
est une société d’assurance mutuelle pour des collectivités territoriales, des
élus, des agents, des associations et des entreprises. Chaque année elle édite
un rapport sur « le risque
pénal des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux ». Ce rapport permet de faire le point sur la réalité statistique
du risque pénal des élus locaux et des agents, l’édition 2019 confirme que les
mises en cause restent très marginales (moins de 0,3% des élus sont mis en
cause), même si la tendance est à la hausse.
A noter
que plus de 60% des poursuites se terminent favorablement pour les mis en
cause, ce qui prouve bien que la présomption d’innocence doit être réaffirmée
sans cesse. C’est le principe selon lequel toute personne,
qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa
culpabilité n’a pas été légalement démontrée.
Le collectif pour des alternatives à la A 480 a demandé à des candidats aux élections municipales dans l’agglomération ce qu’ils pensent de l’élargissement de l’A480 :
« Dans
le courrier
que nous leur avons envoyé, nous demandions aux candidat.e.s leur
position sur la mobilité en général (prolongement de l’A51, nouveau SMMAG,
étalement urbain…) et sur l’A480 et ses impacts d’autre part.
Nous leur
demandions également de se positionner quant à la mise en place d’un
observatoire des impacts de l’A480, qui suivrait et diffuserait les
informations relatives au trafic et aux nuisances associées (qualité de l’air,
bruit, sécurité, dynamiques périurbaines… »
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