Archives du 11 novembre 2022

Agenda

Publié le 11 novembre 2022

Lundi 14 novembre 2022 de 18h-20h à l’Hôtel de Ville de Grenoble : réunion publique pour une ZFE qui permette de faire respirer Grenoble tout en proposant des solutions à toutes et tous et en priorité aux moins aisé-es.


Samedi 19 novembre à partir de 13h30 : 10 heures pour la Palestine au centre œcuménique Saint-Marc avenue Malherbe, à l’initiative du Comité isérois pour la Palestine


Jusqu’au 4 décembre, collecte de textiles dans la métropole. 93 conteneurs temporaires sont mis en place dans 42 communes du territoire. Depuis son lancement, plus de 450 tonnes de textiles ont été collectées grâce à ces opérations. Voir tous les détails dont les lieux de collecte : Nouvelle collecte de textiles dans 42 communes de la métropole (grenoblealpesmetropole.fr)

La justice et la Fête des Tuiles, un appel du procureur Général

Publié le 11 novembre 2022

Nous avions prudemment prévu dans notre article du 26 octobre : Fête des Tuiles, la justice prononce la relaxe générale « ADES – Le Rouge et le Vert (ades-grenoble.org), un éventuel appel du Procureur Général de la République de Grenoble. Lors d’une relaxe générale, il était le seul à pouvoir faire appel du jugement de Valence dans les 10 jours suivant le jugement du 25 Octobre. Ce qu’il a fait le 3 novembre.

Cet appel a surpris vu les réquisitions du procureur de Valence et le contenu du jugement qui mettait en cause les faiblesses de l’instruction. Le Procureur général, qui vient de prendre son poste en octobre, veut-il relancer une nouvelle instruction ? On ne connait pas ses motivations pour faire appel.

Il devrait y avoir une nouvelle délocalisation de ce nouveau procès peut être à Lyon ou à Chambéry.

A suivre…

Maintenir les services publics locaux malgré la politique gouvernementale

Publié le 11 novembre 2022

Au conseil municipal de Grenoble du 7 novembre 2022, l’adjoint au maire aux finances, Vincent Fristot, a donné des informations essentielles concernant l’évolution future des finances de la Ville en fonction des  différentes hypothèses découlant des décisions gouvernementales sur la loi de finances de l’Etat.

La loi de finances est votée avant le 31 décembre de l’année, en général ce sont les parlementaires qui votent les lois, mais cette année, le gouvernement a décidé d’utiliser l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les deux lois de finances concernant le budget de l’Etat et le financement de la sécurité sociale.

Nous devons attendre fin décembre pour connaitre dans le détail le contenu de la loi de finances pour 2023 et ses conséquences pour les collectivités, pour les communes en particulier.

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Pourquoi une augmentation prochaine de la taxe foncière à Grenoble ?

Publié le 11 novembre 2022

Conséquemment à ces données critiques nouvelles, lors du conseil municipal du 7 novembre, Vincent Fristot, adjoint aux finances a précisé les contraintes et les choix possibles, présentant divers scénarios. Tout indique qu’il ne semble pas possible d’éviter une augmentation du taux de taxe foncière à Grenoble pour le budget 2023, le niveau d’augmentation dépendant des décisions gouvernementales prises lors de l’adoption de la loi de finances 2023. Dès 2022 beaucoup de grandes villes, même si les situations de départ varient selon leurs finances, ont décidé d’augmenter la taxe foncière : Poissy (+23,9%), Mantes-la-Jolie (+22,2%), Martigues (+19%), Bagnolet (+18,6%), Marseille (+16,3%), Tours (+16%), Pau (+13,6%), Pantin (+13,4%), Bagneux (+13,3%), Strasbourg (+12,6%), Nantes (+11,5%), La-Roche-sur-Yon (+11,5%), Montreuil-sous-Bois (+10,8%), Courbevoie (+10%)…

Pour 2023, Paris proposera jusqu’à 50% d’augmentation !

L’information la plus pertinente concernant la situation de Grenoble est la description de la situation au fil de l’eau en prenant en compte ce que l’on sait des évolutions des dépenses et des recettes de fonctionnement pour 2023.

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Climat, le signal d’alarme est tiré : on va dans le mur

Publié le 11 novembre 2022

A l’occasion de la COP27, de nombreux appels se font jour pour tirer le signal d’alarme, la trajectoire actuellement emprunté par la planète et un réchauffement global moyen de 2,5°C à la fin du siècle, au lieu des 1,5°C qui étaient visés pour éviter des dégâts trop importants que nous connaissons dès maintenant avec une augmentation de seulement 1,1°C (inondations , sécheresses, ouragans, mégafeux, destruction massive de la biodiversité, crise sur l’alimentation en eau, famines, disparition des glaciers…)

L’adaptation aux changements climatiques doit devenir une priorité mondiale, indique un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) publié le 3 novembre.

« Les risques climatiques augmentent

Une sécheresse qui dure depuis plusieurs années dans la Corne de l’Afrique, des inondations sans précédent en Asie du Sud et de fortes chaleurs estivales dans l’hémisphère nord témoignent de la montée des risques climatiques. Ces conséquences surviennent à seulement 1,1°C au-dessus des températures préindustrielles.

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Politique politicienne

Publié le 11 novembre 2022
fou

Lors du débat sur les finances de la ville au conseil municipal du 7 novembre, A. Carignon a eu le toupet d’expliquer qu’il n’avait pas augmenté les impôts des grenoblois lors de son mandat de 1983 à 1995. En 1990, ayant mis la ville en quasi cessation de paiement car elle n’avait plus d’épargne, il trouve l’astuce suivante : la ville subventionnait sur ses dépenses de fonctionnement à hauteur de 100 millions de francs le SIEPARG (ancêtre de la Métro). Pour alléger les dépenses de la ville de 100 millions de francs, il participe à la fiscalisation du SIEPARG avec la création d’une nouvelle ligne sur les avis des impôts des grenoblois, mais il ne diminue pas le taux des impôts de la Ville qui pourtant vient d’alléger ses dépenses de 100 millions de francs. Conséquence à cause de ce tour de passe-passe il a augmenté les taux des impôts de taxe d’habitation et de taxe foncière de 16 %. Vincent Fristot a aussi rappelé qu’il avait utilisé les factures d’eau pour renflouer le budget principal lors de la privatisation à la Lyonnaise en 1989, la COGESE versait plus de 20 millions de francs chaque année au budget principal, provenant des factures payées par les usagers, soit une autre hausse des impôts cachée dans les factures d’eau.


Dans un communiqué publié le 7 novembre dans le Dauphiné libéré, l’AREA donne une information importante : le trafic a augmenté sur l’A480 contrairement aux promesses faites pour obtenir la déclaration d’utilité publique qui a autorisé l’élargissement à deux fois trois voies. « Le trafic a ainsi augmenté de 9% entre l’échangeur de Catane et celui du Rondeau alors qu’il reste stable au nord sur A48. » Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir qu’une voirie à trois voies emporte un trafic plus important qu’une voirie à deux voies. L’urgence de mettre en place l’observatoire du trafic sur l’A480 est démontrée et la réserve de la commission d’enquête sur le nouveau Plan de protection de l’atmosphère doit être vite levée par le préfet de l’Isère. Conclusions de la commission d’enquête sur le PPA3 « ADES – Le Rouge et le Vert (ades-grenoble.org)

Les modes de déplacements pour aller au travail dans les quartiers IRIS de Grenoble

Publié le 11 novembre 2022

L’Insee donne les résultats du recensement pour l’année 2019 pour les quartiers IRIS de Grenoble.

L’évolution des parts modales dans les déplacements des actifs de plus de 15 ans ont eu des évolutions très importantes à Grenoble, notamment par l’explosion des déplacements à vélo.

Les déplacements en vélo ont été gagné sur les voitures depuis des années sans diminuer les transports en commun, peut être un peu sur la marche à pied.  Entre 2009 et 2019 il y a une diminution remarquable de l’utilisation des voitures de 7 points et une augmentation des vélos de plus de 7 points, avec une nette accélération depuis 2013. Le développement du vélo va se poursuivre et l’utilisation des trottinettes va devenir numériquement visible.

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Le nucléaire français, c’est la panique

Publié le 11 novembre 2022

Le gouvernement met la pression sur EDF pour mettre en marche toutes les centrales nucléaires coûte que coûte cet hiver. Par surcroit la nationalisation décidée prend du retard car certains des actionnaires contestent le prix proposé de 12 € par action alors que le prix d’introduction lors de la privatisation de 2005 était de 32 €.

EDF essaye de redémarrer les réacteurs arrêtés même quand les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Ce qui vient de se passer concernant le réacteur de Cattenom 1 est très inquiétant même si l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) y a mis heureusement le holà.

EDF a essayé de persuader l’ASN que « la garantie d’un fonctionnement en toute sûreté du réacteur pour une période de 12 mois est apportée »

L’ASN considère que deux soudures du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom doivent être réparées avant son redémarrage.

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Les dérives sectaires prolifèrent massivement

Publié le 11 novembre 2022

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) observe et analyse le phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, et informe le public sur les risques et les dangers auxquels il est exposé.

Dans son rapport 2021, publié le 3 novembre, la Miviludes alerte sur la hausse de plus de 33 % des signalements entre 2020 et 2021. La crise sanitaire et les confinements expliquent pour partie ce développement. La Mission a comptabilisé 4 020 signalements en 2021. Cela représente une augmentation de plus de 44 % entre 2018 et 2021 et de 86,1 % par rapport à 2015.  Il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg dont l’ampleur n’est pas connue, tant ces phénomènes sont difficiles à repérer en dehors des signalements… 

Extraits de la présentation du président de la Miviludes :

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Diverses actualités

Publié le 11 novembre 2022

De forts écarts de niveaux de vie atténués par la redistribution dans la métropole grenobloise. La moitié des ménages de la Métropole dispose de moins de 1 890 € par mois et par unité de consommation (UC). En 2018, le niveau de vie médian se situe à mi-chemin entre celui des ménages de l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes (1 870 €) et de l’Isère (1 910 €). Cela correspond à un revenu disponible mensuel de 1 890 euros pour une personne seule ou de 3 980 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.​ Les 10 % les plus riches disposent de 3 390 € par mois et par UC alors que les 10 % les pauvres n’ont que 970 € par mois. Comparaison avec les territoires voisins.


Les déplacements dans les grandes villes françaises : résultats et facteurs de réussite. C’est une étude réalisée par l’association Qualité Mobilité pour le compte de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut). Elle analyse les facteurs déterminant l’usage des différents modes de transport dans 47 grandes villes françaises dont Grenoble. L’urbanisme conditionne largement la manière dont les habitants se déplacent mais de nombreux autres facteurs complémentaires jouent aussi.


Climat : l’épineuse question de la responsabilité historique des pays industrialisés. Des économistes grenoblois montrent qu’il sera impossible de trancher la question de la responsabilité historique. Elle restera indécidable, passionnelle et au plus haut point politique. Aucun chiffre, ni aucune théorie de la justice ne pourra jamais fonder un consensus, et cette question constituera de manière durable un « skandalon », une pierre d’achoppement, susceptible de faire trébucher la négociation lors de la COP27.

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