Un citoyen grenoblois a demandé au maire de Grenoble la communication de divers documents administratifs, concernant les échanges de courriers, courriels et autres documents échangés entre la mairie et le Service départemental d’incendie et de secours de l’Isère (SDIS) depuis le 1er janvier 2005, à propos de l’accessibilité de la rue Servan et de la Place du Temple. Le maire ne répondant pas dans le délai légal d’un mois, le citoyen demande un avis à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) sur ce refus de communication. La mairie répond à la CADA qu’ « il n’existe pas d’échanges entre la mairie et le SDIS de l’Isère » !
La CADA prend acte que les documents demandés n’existent pas. Le citoyen s’étant informé auprès du SDIS et apprenant qu’il y a eu deux courriers (au moins) envoyés par le SDIS à la mairie, dépose un recours auprès du Tribunal Administratif pour faire annuler le refus de transmission. Pour la défense de la Ville l’adjointe déléguée à l’administration générale et au contentieux (membre d’un groupe de droite de la majorité municipale) répond sans rire : « Il n’existe pas de procédure d’échanges écrits et formalisés entre le Service Départemental d’Incendie de Sécurité et la ville de Grenoble. La pratique repose sur un échange oral, un contact en amont lors de chaque projet d’aménagement » !