Le Hall des expositions, le Palais des Congrès, le Summum, tout cela formant Alpexpo, le Palais des Sports, le Stade des Alpes… autant d’équipements qui, crise aidant pour certains, peinent à trouver leur place. Le stade des Alpes qui résonne d’un grand vide la majeure partie de l’année n’est pas prêt d’attirer les foules depuis que le GF 38 vient de confirmer son maintien en 4ème division de football. Mais cela n’empêche pas le stade Lesdiguières de se refaire une beauté et d’agrandir ses tribunes. De son côté Alpexpo vit une période particulièrement difficile après le passage éclair de son ancien directeur général, G. Chanal. Le même étant toujours directeur d’un Palais des Sports, qui a peu d’activités mais est une grande famille, puisque madame fait office de directrice adjointe.
Archives de mai 2013
Le sport professionnel n’a pas à être aidé par la mairie
La loi française ne considère pas que le sport professionnel soit d’intérêt général, contrairement au sport amateur. Elle interdit donc que les collectivités publiques participent au financement du sport professionnel. D’ailleurs les clubs professionnels sont considérés comme organisateurs de spectacle sportif et non d’activité sportive. A Grenoble on oublie ces principes et il y a même un adjoint (A. Pilaud) nommé aux « Relations avec les clubs sportifs professionnels ».
L’adjoint ne se contente pas d’une simple relation polie avec les clubs professionnels, mais s’occupe par exemple d’aider le GF38 à redevenir un club professionnel, ce qui n’est pas d’intérêt communal.
IGA : la préemption peut avoir du bon
Nous avons tous été témoin du scandale de la dégradation sur le site de la Bastille de l’ancien bâtiment de l’Institut de Géographie Alpine, propriété de l’Etat. Ce bâtiment a été acheté par un privé en 2011. Il a été squatté et dégradé et la ville a mis longtemps avant de décider de faire cesser ce scandale. Maintenant l’adjoint à l’immobilier se lamente dans le quotidien régional du 16 mai : « Regardez l’Institut de géographie alpine. Aujourd’hui, on peut dire que ça défigure le site de la Bastille, mais c’est un bâtiment de grande qualité, bien pensé, solide et on pourra y faire quelque chose de très bien »… « Mais tant que nous ne sommes pas propriétaires… ». Mais pourquoi donc la ville n’a pas acheté à l’Etat ce bâtiment, pourquoi ne l’a-t-elle pas préempté ? Gouverner c’est prévoir. Voila où mène le libéralisme poussé à l’extrême par la majorité municipale. La préemption peut avoir du bon pour défendre l’intérêt général.
Une politique financière qui coûte cher aux Grenoblois
Un budget municipal est l’expression en chiffre d’une politique. Actuellement la politique poursuivie par le maire et sa majorité consiste à augmenter les investissements le plus possible afin de participer à une hypothétique relance économique. Mais une mairie doit d’abord se préoccuper de rendre des services publics corrects aux habitants, au moindre coût avant de se prendre pour un Zorro qui participerait au sauvetage de l’économie française. Il faudrait redescendre sur terre et se rendre compte que sur les 200 M€ environ d’investissements du groupe ville (la mairie et ses satellites) une différence de 10 M€ sur cette somme ne va pas changer la face du monde économique dans la ville. Nous avons une divergence profonde avec cette philosophie qui malheureusement a des conséquences néfastes pour les habitants. C’est avec la même justification que la majorité municipale accepte de voter des tarifs excessifs pour le chauffage urbain, afin que la Compagnie de Chauffage ait une bonne note auprès des établissements bancaires. Qu’elle refuse le retour en régie de GEG alors que c’est la meilleure solution pour maintenir le personnel et pratiquer des tarifs plus intéressants. Actuellement cette politique justifie de maintenir des impôts locaux à un niveau devenu insupportable et participe à la forte diminution du pouvoir d’achat des Grenoblois.
Tunnel autoroutier : la droite creuse toujours !
La droite UMP continue de rêver et de vouloir vendre des illusions aux Grenoblois, soutenue en cela par la Chambre de Commerce et d’Industrie qui veut de nouveau une rocade Nord ! Le vice-président de la CCI a même osé se présenter comme « représentant apolitique du monde économique » lors du débat de la primaire UMP sur les déplacements. Mais la meilleure arriva lors de ce débat avec l’intervention de A. Carignon qui propose que l’Etat finance « une tangentielle Nord Sud en souterrain de Veurey à Pont de Claix » ! Ni plus ni moins. Parfois on peut se demander si l’ancien maire corrompu n’est pas sous influence de substance illicite, notamment du tabac marocain. Il ne peut pas ignorer que cette fameuse tangentielle Nord-Sud a déjà été étudiée avec un tunnel sous le Vercors et abandonnée (heureusement) par l’Etat car beaucoup trop chère. Donc encore une fois de la poudre… aux yeux !
Nouvelle réunion du réseau citoyen : démocratie locale
Le réseau citoyen se développe et travaille les dossiers municipaux pour participer à une alternative citoyenne à la majorité municipale actuelle. Après avoir réfléchi sur l’urbanisme, il propose aux Grenoblois d’échanger sur la démocratie locale, qui est bien malade à Grenoble, lors de la réunion du mercredi 22 mai à 20 h à la Maison des Associations.
Les réflexions et les échanges porteront sur :
- la consultation des habitants à la place de la politique de communication qui cherche à imposer sans débat les choix de la majorité
- le rôle et le fonctionnement du Conseil municipal : chambre d’enregistrement ou lieu de débat public…
- la place et le rôle des associations et leurs relations avec la mairie.
Pour s’informer ou rejoindre le réseau : http://www.2014grenoble.fr/
La politique financière de la ville : gaspilleuse !
Dans cette période de crise qui met de plus en plus de personnes dans des situations difficiles, on s’attendrait à voir une gestion financière de la ville rigoureuse et parcimonieuse afin que l’argent public soit utilisé au mieux pour améliorer le quotidien des Grenoblois. Or la réalisation de l’année 2012 montre que la majorité municipale, au lieu de faire des économies a appuyé sur l’accélérateur des dépenses. C’est un peu comme si elle voulait absolument justifier son augmentation des impôts locaux.
Politique politicienne grenobloise : municipales 2014
Michel Destot a donc pris sa décision en ce qui concerne les municipales de mars 2014 à Grenoble, mais il fait durer le suspens et ne la rendra publique qu’en septembre 2013. Comme nous l’indiquions précédemment il prépare une candidature à un 4 ème mandat, c’est ce qui ressort de l’interview donné le 4 mai à France 3 Alpes. Au moins reconnaît-il un échec de son activité passée : « Le regret, c’est de ne pas avoir été plus efficace, justement, en matière de solidarité pour tous ceux qui souffrent le plus aujourd’hui, qui sont dans la situation de précarité, de souffrance… ». On pouvait alors s’attendre à ce qu’il fixe comme priorité pour l’avenir l’amélioration de la vie quotidienne de tous les Grenoblois. Eh ! bien non ! il reste figé dans ses choix : priorité aux investissements étrangers et français à Grenoble, sans autre précision, c’est un peu court comme vision de l’avenir de la ville.
A droite ça va bientôt être le trop plein de candidatures à Grenoble : l’UMP désignera sa tête de liste en octobre 2013. Pendant ce temps G. Dumolard creuse son sillon et le centre droit (UDI de Borloo) désignera une éventuelle tête de liste en juin 2013.
Speaking Fioraso (Parler Fioraso)
Nanotechnologies, biotechnologies, business-plans, benchmarking, clusters, start up, R&D, Giant… ce vocabulaire jargonnant, destiné aux initiés est la langue naturelle de G. Fioraso. Les Grenoblois se sont depuis longtemps habitués à entendre cette élue « socialiste », vanter les mérites de la compétitivité, de l’attractivité, des marchés, du management et à utiliser un vocabulaire digne des plus fervents partisans du néolibéralisme ambiant. Mais voilà qu’un an à peine, après sa prise de fonction, le grand public et les médias nationaux découvrent la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à la faveur (ou défaveur) d’un projet de loi présenté en Conseil des Ministres le 20 mars dernier.
La question se pose alors : en quoi la fonction de ministre aurait-elle rendue différente dans ses convictions l’ex adjointe à l’économie de Grenoble, l’ex vice présidente de la Métro, l’ex présidente de Minatec (qu’elle a porté sur les fonds baptismaux technologiques avec J. Terme le patron du CEA)… ? En rien bien sûr.
De Longevialle « solidaire », ou le mélange des genres
Il fait vraiment le maximum, tout son possible, Ph Falcon de Longevialle, pour être à la hauteur et mériter la fonction que l’ADES lui a attribuée en début de mandat : « l’adjoint à l’immobilier », non content d’avoir accumulé de nombreux exploits depuis 2008, (le dernier en date étant l’hôtel 4 étoiles en train de sortir de terre dans le parc Hoche) démontre une fois de plus qu’il ne craint pas le mélange des genres. Dans une publication gratuite conséquente de 130 pages qui collecte les annonces immobilières, ventes et promotions, de près d’une centaine d’agences immobilières de Grenoble, Grésivaudan et pays Voironnais, Ph de Longevialle donne de sa personne, photo à l’appui.
Incivilités, ras le bol ! Que fait le maire ?
Le Conseil d’administration de l’Union de Quartier Villeneuve 1 dénonce dans son journal « Traits d’Union » l’accélération des incivilités dans le quartier de l’Arlequin et particulièrement dans certains halls d’entrée et certaines coursives. Des habitants témoignent de l’insécurité qu’ils vivent au quotidien, de leur fatigue, du stress, de leur ras le bol… Tout ce qui pousse certains à essayer de vendre leur appartement même à des prix dérisoires pour fuir ces incivilités quasi permanentes. La plupart se sentent abandonnés devant l’incapacité de la puissance publique à agir, comme en témoignent des habitants du Village Olympique, de Teisseire et de Mistral.
Sébastian Roché, sociologue, directeur de recherches au CNRS, spécialiste des questions de sécurité et de délinquance explique (voir sur son blog) : « Grenoble, comme la plupart des grandes villes de France confrontées à ces phénomènes, n’arrive pas à produire les outils d’analyse globale qui pourraient lui permettre d’apporter des solutions sur le long terme. C’est comme si vous priviez un médecin de son matériel. Sans ses outils, il ne peut pas poser de diagnostic et encore moins prescrire un remède efficace. C’est le problème récurrent du système administratif français. La responsabilité est avant tout politique, selon moi. Le constat de cette situation est posé depuis des années et rien ne change. C’est stupéfiant ! »
Pas de Foire des Rameaux dans le Parc Paul Mistral
L’Esplanade a une fonction évènementielle tout à fait unique dans l’agglomération. Depuis 1934 elle accueille la Foire des Rameaux qui est une des plus grande foire d’Europe et dont le succès populaire et indéniable grâce à sa disposition géographique. Elle accueille également tout au long de l’année d’autres évènements sous chapiteaux. Lors de la signature de la pétition lancée par « Vivre à Grenoble » contre le projet de la ZAC Esplanade de très nombreuses personnes ont signé pour défendre ce lieu historique et sa capacité à accueillir des grands évènements qui servent autant au rayonnement de l’agglomération que les activités « high tech »
La mairie est incapable de trouver un autre lieu pour accueillir la foire des Rameaux, après avoir essayé vers Alpexpo, voila qu’elle propose sans aucune étude le Parc Paul Mistral. Mais la réaction des Grenoblois ne s’est pas fait attendre. La mairie ferait mieux de repenser complètement le projet de la ZAC de l’Esplanade, plutôt que de laisser croire depuis plusieurs années qu’elle est en passe de trouver un nouveau site.
On ne peut qu’être d’accord avec la lettre que l’Union des habitants du quartier Exposition Bajatière (UHQEB) a envoyée le 16 avril 2013 au maire :