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M. Baïetto pris en flagrant délit de mensonge !

Publié le 22 octobre 2009

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Communiqué du 22 octobre 2009

Le 21 octobre, le vice-président du Conseil général chargé notamment des déplacements répond à la conférence de presse des Verts sur la rocade Nord où il professe une contre vérité flagrante.

Il déclare que le conseil général pratique une totale transparence en fournissant tous les documents demandés. Ceci est faux et est un gros mensonge. Le 24 septembre 2009, le Tribunal Administratif de Grenoble sur la demande de V. Comparat, a imposé au Conseil général de communiquer des documents demandés depuis novembre 2008 ! Le conseil général a en effet refusé de communiquer les documents relatifs à la validation par les bureaux d’études du montant de 580 M€ (valeur avril 2006) du coût estimé pour la rocade. Le conseil général a un mois pour donner ces documents. Ce n’est toujours pas fait.

Par contre une donnée intéressante ressort de ce communiqué. Il estime à 8000 heures de gagnées par jour dans les bouchons grâce à la rocade. Ceci est en totale contradiction avec ce qui est indiqué dans l’enquête publique qui essaye de démontrer que la rocade a un bilan socio-économique très positif en estimant à plus de 35 000 heures gagnées chaque jour dans les bouchons. L’ADES avait indiqué que cette valeur utilisée dans l’enquête publique était délirante. Nous remercions M. Baïetto d’apporter un démenti cinglant à l’enquête publique en cours.

L’avis de l’autorité environnementale du 17 septembre, jugeant de l’impact de la rocade, contredit les affirmations de M. Baïetto sur la diminution de la pollution atmosphérique par la rocade.

L’ADES appelle tous les habitants à participer à l’enquête publique pour y dénoncer les mensonges, les erreurs, les insuffisances substantielles dans l’information afin de démontrer que ce projet d’un autre âge n’est pas d’utilité publique et que l’argent public doit être employé à développer encore plus les alternatives à la voiture et rattraper les retards pris à ce sujet, et dont est responsable en partie M. Baïetto.

Que faire face à aux augmentations injustifiées des impôts ?

Publié le 19 septembre 2009

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Communiqué du 18 septembre 2009

De plus en plus d’habitants réagissent fortement face aux augmentations injustifiées des impôts locaux à Grenoble dont ils ne comprennent pas les raisons (voir par exemple les commentaires sur notre site).

Dans les Nouvelles de Grenoble de septembre 2009 (page 19), l’adjoint aux finances annonce une politique d’économies de 2,16 M€ (diminution des études et recherche, des fluides, des frais de communication et réception…).

C’est ce qu’avaient, notamment, proposé les élus « Ecologie et Solidarité » lors du vote du budget 2009 afin d’éviter d’augmenter le taux des impôts, et qui avait été refusé par la majorité municipale.

Cette annonce démontre, une fois de plus, que l’augmentation des taux de 9 % était totalement injustifiée. Il était possible de faire des économies importantes (la majorité droite-gauche l’admet maintenant), et de définir d’autres priorités pour l’année 2009 en évitant les gaspillages et les politiques de prestige. Le maire s’est fait une grosse cagnotte pour la durée du mandat, mais pendant ce temps une majorité d’habitants souffre de perte de pouvoir d’achat et de pouvoir de vivre, c’est une politique clairement antisociale.

L’ADES organise tous les jeudis de 18 h à 19 h 30 au local du 12 rue Voltaire, des rencontres sur les dossiers chauds de la politique locale. Le 24 septembre le thème est : « Que faire, face à ces augmentations injustifiées des impôts ? ».

Une rentrée qui va faire très mal à beaucoup de Grenoblois

Publié le 7 septembre 2009

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Conférence de presse du 7 septembre 2009

Une très grande majorité de contribuables va avoir du mal à encaisser les brutales augmentations d’impôts et les augmentations de tarifs de certains services publics locaux, qui ne correspondent plus du tout au service rendu. En période de crise sociale et économique (générée par le capitalisme financier incontrôlé), l’action publique devrait tout faire pour atténuer les difficultés et offrir à tous des services essentiels de qualité au plus juste prix.
Malheureusement se met en place le contraire d’une politique sociale, solidaire et écologique aussi bien au niveau de la ville de Grenoble, qu’à celui de l’agglomération et du département, pour les mois à venir.

  • Après avoir promis pour les élections de ne pas augmenter les impôts, le maire de Grenoble et sa majorité « droite-gauche », les a augmentés violemment (taux + 9%) et c’est à l’automne que les feuilles d’impôts tombent. De plus ils essayent de récupérer, par une magouille, 800 000 € de versement de la Métro à faire payer par une autre augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2010.
  • Le Président du SMTC bloque le développement des transports en commun en faisant croire que c’est une conséquence de l’annulation du PDU que nous avons obtenu. A noter que, pour lui, cela ne touche en rien  la réalisation de la rocade-Nord, projet qui figure pourtant dans le PDU annulé. Il démontre qu’il entend faire la politique de la Chambre de Commerce et de la droite : faire la rocade avant les transports en commun.
  • Le Président du Conseil général de l’Isère continue de pousser tous les feux pour la réalisation de la rocade Nord au détriment de la politique sociale qui est pourtant la compétence principale de tous les conseils généraux.
  • Le Président de la Métro poursuit le surendettement en menant une politique au dessus des moyens de notre agglomération. Les augmentations d’impôts, rendues nécessaires pour boucher les trous, avec la création, à partir de 2010 de la fiscalité mixte (10 M€ de prélèvements supplémentaires sur les ménages) et le redressement des taux de TEOM (+ 30% à Grenoble en 2009), sans augmenter le service rendu, seront sévères pour tous les contribuables de la région grenobloise.
  • La Compagnie de chauffage pratique des tarifs excessifs et les habitants se retrouvent avec des régularisations de charges qui dérapent violemment. De nombreuses protestations se font jour.

L’action publique locale va dans le mur et de plus en plus d’habitants ne supportent plus les politiques anti-sociales menées.

L’ADES se donne comme priorités d’actions dans les semaines qui viennent :

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Taxe foncière 2009 : Grenoble champion de France !

Publié le 31 août 2009

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Communiqué du 30 août 2009

Les feuilles d’impôt décrivant les taxes foncières de l’année 2009, arrivent chez les contribuables grenoblois.

Comme les écologistes l’avaient annoncé, l’augmentation est sévère :

  • les bases ont évolué de 2,5 %, responsable = gouvernement
  • le taux de la ville de Grenoble de 9 %, responsable = majorité municipale
  • la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) augmente de 29,4 % = responsable conseil de Métro droite et gauche confondues.
  • Instauration d’une nouvelle taxe foncière à la Métro = responsable la majorité de la Métro

Pour un propriétaire, l’augmentation globale atteint 13 %. Rappel : il n’y a pas de dégrèvement de la taxe foncière pour les faibles revenus.

Bien évidemment ces augmentations seront répercutées sur les locataires : immédiatement pour la TEOM et dans les futures augmentations de loyers pour le reste.

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Le Président du SMTC poursuit son sabotage des transports en commun

Publié le 11 juillet 2009

nitunnelniviaducCommuniqué du 10 juillet 2009

Le 10 juillet 2009, le Président du SMTC a décidé la suspension de la prolongation de la ligne B et le projet de ligne E suite à l’annulation du PDU par le Tribunal Administratif le 7 juillet. Le Président du SMTC fait semblant de craindre que le droit lui interdise de poursuivre ces projets !

Deux jours avant, M. Baïetto considérait ce jugement comme une péripétie, il a visiblement changé d’avis.

Le SMTC va faire appel du jugement annulant le PDU, ce qui est tout à fait son droit.

La position du Président du SMTC n’est pas tenable, car les lois et règlements donnent la priorité aux transports en commun et aux modes doux pour les investissements dans les déplacements. L’absence de PDU ne met donc pas en cause la réalisation des lignes de tram qui sont à priori d’intérêt général. Si le Président du SMTC avait eu le moindre doute, il aurait dû demander conseil au Tribunal Administratif sur les conséquences du jugement sur les projets de ligne de tram, avant de prendre une telle décision.

Cela démontre une nouvelle fois que le Président du SMTC a été désigné pour réaliser la rocade nord avant les transports en commun et retarder au maximum les lignes de tram.

Pour être logique, il reste à M. Baïetto, en tant que vice-président aux transports du Conseil général de vite proposer d’arrêter définitivement le projet de rocade nord, qui est effectivement atteint par l’absence de PDU. Tout ce qui peut favoriser le trafic automobile étant exclu par la loi.

L’ADES regrette que le SMTC, qui a la responsabilité de développer les transports en commun, soit géré par des élus inconséquents, incompétents et n’ayant plus le sens du bien public.

Antennes, le maire nous brouille l’écoute !

Publié le 9 juillet 2009

Communiqué du 9 juillet 2009

Lors des élections municipales, pour gagner quelques voix, le maire s’était engagé par écrit auprès du collectif antennes de la Villeneuve à enlever les antennes de téléphonie mobile sur les immeubles d’ACTIS de la Villeneuve avant la fin juin 2008.

Sur ce sujet le maire n’a jamais rien fait. En tant que député il n’a jamais déposé de projet de loi demandant la baisse des puissances des antennes, en tant que maire il n’a rien fait vis-à-vis des opérateurs pour qu’ils diminuent la puissance.

Lors du dernier mandat, la Présidente d’ACTIS s’est déclarée favorable à ce que les antennes soient enlevées à partir du moment où la Ville payerait les indemnités de rupture de contrat ou bien que les opérateurs baissent la puissance à 0,6 V/m. Les contrats ont été passés avant 2001, et en 2003 des avenants ont été passés à un moment où il n’y avait aucune contestation sur les antennes. Ces avenants ne sont pas passés en conseil d’administration d’ACTIS, c’est une compétence du directeur.

Par contre la nouvelle Présidente d’ACTIS ne s’est toujours pas prononcée publiquement sur ce sujet ; faisant partie de la liste du maire elle est solidaire de ce dernier, et devrait agir pour démanteler les antennes du 50 place des Géants.

Le maire ne tient pas ses promesses, cela devient une habitude. Lorsqu’il s’est engagé début 2008 à faire démanteler les antennes sur les immeubles des Fresnes (c’est enfin fait avec beaucoup de retard) et du 50 place des Géants, il ne connaissait visiblement rien au problème, mais peu importe, l’important c’est de faire des voix.

Maintenant pour essayer de se sortir de ce piège, dans lequel il s’est mis tout seul, le maire essaye de faire diversion en laissant croire qu’il ne peut pas faire retirer les antennes du 50 avant la fin des contrats et fait semblant de croire qu’il découvre que les contrats se terminent en 2012 !

Mais début 2008 lorsqu’il écrit au collectif, il ne précise jamais qu’il devra attendre la fin des contrats, il s’engage à enlever purement et simplement les antennes avant fin juin 2008.

Enlever les antennes ne pose aucun problème technique, il suffit de payer l’indemnité de fin de contrat, mais le maire est près de ses sous, sauf pour les dépenses de prestige.

L’ADES soutient le collectif antennes de la Villeneuve, notamment dans ses démarches juridiques, et poursuit ses demandes pour qu’une loi impose une baisse de puissances des antennes, seule solution durable sur cette question. En attendant l’ADES demande au maire d’appliquer son engagement et de faire enlever rapidement les antennes du 50 place des Géants.

L’annulation du PDU énerve le Président du SMTC…

Publié le 8 juillet 2009

nitunnelniviaducCommuniqué du 8 juillet 2009

Suite au dépôt des conclusions du rapporteur public proposant l’annulation du PDU, le Président du Syndicat Mixte des Transports en Commun – SMTC, M. Baïetto, avait estimé qu’il s’agissait d’une question de forme et que si le PDU était annulé, le SMTC revotera.

Après le jugement annulant le PDU, il déclare : « Que veut-on vraiment ? Nous faire perdre du temps ? Faire perdre du temps aux juges ? ». Visiblement le Président du SMTC oublie ce qu’est un Etat de droit et que les citoyens ont le droit et le devoir de faire constater les illégalités de certaines décisions publiques. Il devrait au contraire se féliciter que la démocratie fonctionne et que l’intervention citoyenne permette d’améliorer les décisions quand elles ne sont pas correctes.

Le Président du SMTC est aussi le responsable au Conseil Général du projet de rocade-nord, le cumul des fonctions montre bien ici ses limites. Alors qu’il devrait être le garant du développement des transports en commun, il a accepté de leur faire prendre des années de retard pour permettre la mise en place de la rocade nord. Il est donc le premier responsable de l’illégalité du PDU.

Autant le Président du SMTC peut rester sourd aux demandes de débat démocratique, autant il est obligé de prendre en compte les décisions de justice même si c’est vraiment à contrecoeur :
« S’il faut retravailler une nouvelle version du PDU on le fera, on revotera. Je considère ceci comme une péripétie. »

L’énervement du président du SMTC vient du fait que l’illégalité du PDU enlève toute légitimité au projet de rocade-nord.

Il est temps de reprendre l’ensemble des questions de déplacements dans la région urbaine, de trouver les bonnes solutions à long terme pour les grands enjeux qui sont liés à la périurbanisation. Il est urgent d’offrir des alternatives aux déplacements périurbains en voiture par l’implantation de parkings relais et le développement accéléré des TER dans l’Y grenoblois.

Pour ce qui est de la circulation au centre de l’agglomération le développement des transports en commun et des modes doux permettra de limiter le trafic automobile et ses pollutions.

Il est urgent de repenser un nouveau PDU sans rocade-nord, ce projet d’un autre âge a déjà coûté beaucoup trop d’argent en études inutiles, fait prendre d’importants retards aux transports en commun. L’argent public est rare, il faut le réserver aux projets utiles pour le long terme.

Taxe sur les ordures ménagères : une fin lamentable au feuilleton…

Publié le 5 juillet 2009

tirelireCommuniqué du 4 juillet 2009

Le conseil de Métro a donc voté pour une nouvelle augmentation de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TOEM) pour Grenoble, Sassenage et Veurey en 2010.

Tous les groupes politiques de droite comme de gauche ont accepté cette manipulation, les uns en votant pour, les autres en s’abstenant ou en ne prenant pas part au vote. Les écologistes auraient été les seuls à s’y opposer, c’est la raison pour laquelle ils ne sont toujours pas représentés à la Métro.

Cette décision représentera une nouvelle augmentation des impôts pour les Grenoblois en 2010, soit 10 % d’augmentation de la TEOM en plus des augmentations programmées jusqu’en 2014.

Comme l’ADES l’a déjà indiqué cette décision permettra à la Métro d’augmenter la TEOM en 2014 jusqu’à lui faire payer l’ensemble des coûts de la collecte et du traitement des déchets.

Bien évidement cette décision n’a fait l’objet d’aucun débat public préalable.

La démocratie est bien malade dans l’agglomération, la Métro n’est plus qu’un lieu d’arrangements entre les maires, chacun venant y faire son marché, au détriment de l’intérêt général.

Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères, suite

Publié le 21 juin 2009

tirelireCommuniqué du 18 juin 2009

Rappels des épisodes précédents

En 2005, le service de collecte des ordures ménagères est transféré des communes à la Métro. Une commission du transfert des charges définit le montant des charges transférées de chaque commune. Pour Grenoble c’est environ 5 M€ qui sont abandonnées par la Ville. La Métro décide la création d’une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui doit prendre en charge ces transferts. Chaque commune délibère sur le taux de TEOM qu’elle propose. La plupart des communes décident de faire financer le transfert à 100 % par la TEOM, seules trois (Grenoble, Sassenage et Veurey) décident de minorer le taux de TEOM. La Métro décide donc de prendre en charge sur son budget principal environ 1 M€ de charges qui ne sont pas couvertes par la TEOM. En contrepartie, les attributions de compensation des trois communes sont diminuées d’un montant total d’environ 1 M€, dont 800 000 € pour Grenoble.

A Grenoble, ce sont les élus écologistes qui ont obligé le maire à cette disposition pour alléger l’augmentation d’impôt qui découlait de ce transfert et de la mise en place de la TEOM. En effet en abandonnant des charges, la ville aurait dû diminuer ses impôts d’autant ce qu’elle n’a pas fait. Au lieu de 5 M€ l’augmentation d’impôt à été limitée à 4 M€.

Maintenant le Maire voudrait bien récupérer ces 800 000 € et les faire payer par la TEOM, ce qui entraînerait une nouvelle augmentation d’impôts pour les Grenoblois, en plus des augmentations très fortes de la taxe d’habitation, de la taxe foncière et de la TEOM dont le taux doit atteindre environ 6,6 % en 2014 (actuellement 4,44 % en 2009). Ces 800 000 € représenterait une augmentation supplémentaire de la TEOM en 2010 de 10 % pour les Grenoblois, en plus de l’augmentation déjà prévue.

Pour ce faire, la Métro doit voter à l’unanimité une délibération redéfinissant les versements de l’attribution de compensation (AC) à ces trois communes.

L’affaire serait neutre pour la Métro, qui augmente ses versements d’AC et récupère la même somme par la TEOM. Les trois communes verraient leurs recettes augmenter, elles seraient donc gagnantes, ce sont les habitants de ces communes qui devront payer l’addition.

Nouvelle information

Tout ceci est connu, par contre ce qui l’est moins et que les habitants de l’agglomération doivent savoir, c’est qu’ils vont tous y perdre à terme.

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Les résultats des élections européennes dans l’agglomération grenobloise.

Publié le 10 juin 2009

Communiqué du 10 juin 2009

Europe écologie largement en tête avec plus de 25 % avec 24 682 voix !!! Le parti socialiste qui gouverne cette agglomération dépasse à peine 19 % et se retrouve derrière l’UMP à 22,2 %.

Voici les résultats des principales forces politiques dans les 26 communes de la Métro ;

  • Europe Ecologie 25,24 %
  • UMP 22,19 %
  • PS 19,02 %
  • Front de Gauche 7,85 %
  • Modem 7,51 %
  • FN 4,67 %
  • NPA 4,51 %
  • AEI 3,04 %
  • MPF 2,43%
  • Gaullistes 1,77 %
  • LO 0,80 %

Voir le détail des résultats à Grenoble

Pour l’instant M. Destot et D. Migaud font tout pour que la ville de Grenoble ne désigne pas un représentant écologiste au Conseil de Métro. M. Destot voudrait bien y envoyer son ami B. Betto pour le remercier de ses loyaux services, mais il semble que cela ne passe pas très bien dans la majorité municipale ! Y aurait-il encore quelques personnes de gauche dans cette majorité ?

Avec le résultat du 7 juin, nous suggérons à M. Destot de tirer les conclusions politiques qui s’imposent et de proposer au conseil municipal de juillet de désigner deux écologistes et un membre de l’UMP à la Métro, ce serait respecter un tout petit peu mieux la démocratie.

Une manipulation sur la TEOM les impôts vont encore augmenter à Grenoble, en cachette !

Publié le 29 mai 2009

tirelire

Conférence de presse du 29 mai 2009

Décidément depuis que les écologistes ne sont plus au conseil de Métro les mauvais coups pleuvent.

Lors du passage de la collecte des ordures ménagères à la Métro en 2005, la plupart des communes ont transféré l’ensemble de leurs charges tout en gardant les recettes identiques, d’où une augmentation des impôts locaux via la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), sans contrepartie d’un service nouveau. Rares sont celles qui ont diminué un peu leur pression fiscale, et si quelques communes ont décidé de fixer un taux de TEOM plus bas que celui nécessaire pour couvrir l’ensemble de leurs charges, en contrepartie leur Attribution de Compensation (AC) versée par la Métro a été diminuée. Ce sont les communes de Grenoble et de Sassenage et de Veurey. La somme correspondante est d’environ 1 M€ (dont 0,8 M€ pour Grenoble).

Ce n’était pas une décision neutre pour les contribuables. Ces communes n’ont pas voulu que la TEOM paye l’ensemble des dépenses de la collecte des ordures ménagères, essayant d’alléger un peu cette augmentation d’impôts. A Grenoble cela avait été obtenu de haute lutte par le groupe écologiste contre la position initiale du maire et du reste de la majorité de l’époque.

La Métro devait donc payer sur son budget général cette somme de 1 M€ pour la collecte des ordures ménagères, la TEOM venant compléter le financement.

La délibération proposée ce 29 mai 2009 veut réécrire l’histoire et changer les décisions de ces communes sans que leurs conseils municipaux ne le demandent, ce qui est pour le moins scandaleux.

La délibération camoufle mal, sous des considérations techniques discutables, la volonté du maire de Grenoble de vouloir effacer ce que les écologistes lui avaient imposé fin 2004.

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L’augmentation des taux des impôts était vraiment inutile pour 2009 à Grenoble

Publié le 19 mai 2009

tirelireCommuniqué du 19 mai 2009

Enfin les choses sont claires, l’augmentation des taux des impôts était vraiment inutile pour 2009 à Grenoble.

Le conseil municipal a pris acte du rapport de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) relative à l’évolution des relations financières entre l’Etat et la Ville de Grenoble.

En ce qui concerne certains versements de l’Etat voici les chiffres arrêtés par cette mission (ce sont des réalités et non des prévisions).

2009-versements-etat

Il y a donc un fort désengagement de l’Etat entre 2006 et 2009 (4,13 M€), mais ce désengagement s’est produit essentiellement entre 2007 et 2008 (3,24 M€). Entre 2008 et 2009 la diminution est minime de 0,36 M€.

Lors de la préparation du budget 2009 et lors des explications détaillées données ensuite dans les 6 réunions publiques dans les secteurs, la première explication de l’augmentation des taux était qu’il y aurait entre 2008 et 2009 un désengagement de l’Etat de 4,5 M€ ; soit 4,014 correspondant aux lignes détaillées ci-dessus auquel il faut ajouter 0,486 M€ de désengagement de la CAF (en fait la diminution de la CAF n’est que de 0,47 M€).

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Les méga bénéficiaires de l’opération Crolles 3 dite « Nano 2012 » : la « nouvelle alliance » et le contrat caché avec l’ami américain

Publié le 24 septembre 2008

Conférence de presse du 23 septembre 2008sur l’opération Crolles 3 dite « Nano 2012 »

L’ADES et ses éluEs se sont clairement opposé aux aides publiques aux sociétés privées du programme Crolles 2 (2002-2007).

Il s’agissait de financements publics de nos collectivités locales et de l’Etat pour aider ST Microelectronics à devenir, avec ses partenaires de « l’Alliance », un leader mondial dans la gravure nanométrique (32 nm) des circuits électroniques.

Ce fut un échec qui a obligé ST à changer radicalement de stratégie industrielle en rejoignant IBM pour les recherches et développements (R&D) avancées dans les technologies de gravures et de ne conserver à Crolles et Grenoble que les développements sur des circuits dérivés qui seront gravés suivant la technologie d’IBM.

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Giant est-il compatible avec les règles de sûreté nucléaire ?

Publié le 17 juillet 2008

Communiqué du 15 juillet 2008

L’autorité de sûreté nucléaire (ASN – division de Lyon) dans son bilan pour l’année 2007 indique à propos du projet d’urbanisme ambitieux nommé GIANT :

« L’ASN a rappelé au CEA de Grenoble qu’elle veillerait à ce que les projets d’urbanisation (logements, tours…) n’entrave pas l’application éventuelle des plans de secours et ne conduisent pas à une densification de la population dans le périmètre de ce plan ».

L’ASN précise aussi que l’ILL sera arrêté au plus tard en 2030 du fait de l’urbanisation croissante autour de l’ILL.

Le projet proposé par l’architecte Vasconi n’a visiblement pas pris en compte ces contraintes de sécurité puisqu’il propose une densification de la population dans le périmètre du plan particulier d’intervention autour de l’ILL. Mais était-il au courant de ces contraintes spécifiques ? Si oui, c’est grave puisqu’il n’en tient pas compte, si non cela prouve que le maire de Grenoble et le CEA lui ont caché une donnée essentielle pour bâtir son projet.

L’ADES demande que le projet GIANT soit abandonné sous sa forme actuelle et qu’un projet d’aménagement du polygone scientifique soit repris pour permettre l’arrivée du tramway dès 2009 conformément au PDU qui a été voté en juillet 2007, projet qui respecte aussi les contraintes de sécurité et le plan local d’urbanisme de la Ville de Grenoble.

Grenoble Irradiation Alpine Nucléaire Transgénérationnelle (GIANT)

Publié le 12 juillet 2008

sites d\'implantationConférence de presse du 2 juillet 2008- ADESVerts IsèreEluEs Ecologie & Solidarité

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années : que Grenoble soit candidate au site de stockage des déchets nucléaires à vie longue mis en service en 2018.

« Le 2 juin 2008, Jean-Louis Borloo, le Ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) a chargé le Président de l’Andra « d’engager sans attendre, la recherche de sites susceptibles d’accueillir un nouveau centre de stockage de déchets FA-VL afin de garantir la mise en service en 2019 ». »

Comme l’indiquent les autorités gouvernementales :

« Pour mettre en œuvre ce nouveau projet ambitieux de recherche d’un site pour le stockage des déchets FA-VL, l’État et l’Andra ont souhaité une démarche ouverte et progressive, fondée sur le volontariat des collectivités locales »

« L’État, l’Andra et les propriétaires de déchets que sont EDF, le CEA, AREVA et Rhodia, les accompagneront pour faire de ce projet, un projet ambitieux et durable. »

Il est proposé la candidature de Grenoble pour la mise en service d’un centre de stockage des déchets nucléaires à vie longue, simultanément aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018.

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Révélations sur une personnalité qui s’est portée garante de la corruption à Grenoble

Publié le 6 mars 2008

Conférence de presse de Raymond Avrillier (1), conseiller municipal, président du groupe des éluEs écologistes EGC de La Métro, et Vincent Fristot (2), conseiller municipal et communautaire écologiste, le 29 février 2008

Le contrat de corruption-délégation (3) entre M. Carignon et la Lyonnaise des eaux à Grenoble a été cautionné par le « directeur général de la Lyonnaise des eaux », M. Guy de PANAFIEU, les 21 juillet 1989 et 26 octobre 1989.

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PDU et rocade nord : Histoire d’une manipulation annoncée

Publié le 18 octobre 2007

Communiqué du 17 octobre 2007

Le 17 octobre 2007 est rendue publique par M. Yves Gimbert (association des usagers de la ligne Grenoble-Valence) la totalité des études de trafics effectuées par l’AURG pour le compte du Conseil général. Jusqu’à présent nous n’avions accès qu’à un résumé (expurgé des bons passages !) de cette étude, résumé effectué par le Conseil général et daté de mars 2007 et mis en ligne sur le site internet du CGI en juillet 2007.

L’ADES remercie M. Gimbert pour cette information capitale qui aura des conséquences importantes sur la suite des évènements.

Les mensonges que nous dénoncions sont mis en lumière par cette information.

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La parodie de consultation en cours sur la rocade Nord est illégale

Publié le 28 juillet 2007

Conférence de presse du 27 juillet 2007
Par Raymond Avrillier et Vincent Comparat, porte parole de l’ADES

Ou comment les présidents du conseil général de l’Isère et de la chambre de commerce et d’industrie de Grenoble pratiquent le contournement de la loi, passent au-dessus des lois (en viaduc) et en souterrain

La justice ne peut fermer les yeux sur la démocratie bafouée

Depuis des années, une évolution continue des lois permet l’amélioration de la démocratie locale. Il est possible pour les collectivités territoriales d’interroger les électeurs sur des décisions qu’elles envisagent de prendre pour régler des affaires de leur compétence, soit par référendum, soit par consultation dont les modalités sont fixées aux articles L.1112-15 et suivants du code général des collectivités territoriales (CGCT).

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Annulation de la privatisation des parkings

Publié le 4 juillet 2007

Conférence de presse de Raymond Avrillier, 4 juillet 2007
Au nom des l’ADES, et des ses élu-e-s à la Ville de Grenoble et à la Métro

Annulation de la privatisation des parkings – Nouvel arrêt de justice enjoignant le Maire de Grenoble de mettre fin, avant le 3 janvier 2008, à des illégalités de l’ancien maire de Grenoble

Après 15 ans d’actions publiques dans l’intérêt de la collectivité, Raymond Avrillier, élu écologiste de Grenoble, a obtenu le 13 juin 2007 un arrêt de la Cour administrative d’appel de Lyon (CAA Lyon)1 qui :

« enjoint à la ville de Grenoble, dans un délai de six mois [soit avant le 3 janvier 2008] de faire constater par voie contentieuse la nullité de la convention [de 1992 et ses avenants] passée entre le maire de Grenoble de l’époque [M. Alain Carignon, corrompu] et la société CGST devenue SOGEPARC – VINCI, confiant à cette société privée la concession du parc public de stationnement de la place de Verdun (place du tribunal administratif de Grenoble et du préfet de l’Isère chargés du contrôle de la légalité) et de 7 parcs publics de stationnement de la ville de Grenoble (Hoche, Lafayette, Philippeville, Denfert-Rochereau, Terray, Le Musée, Schuman-Europole), « si elle n’a pu obtenir de résolution amiable ».

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Anciens communiqués

Publié le 1 juin 2007

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