Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle emploi (en 2023), qui ont une demande en cours au dernier jour du mois. Ces demandeurs sont enregistrés dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaitée
L’INSEE vient de publier des données au 31 décembre 2023 concernant les demandeurs d’emploi en fin de mois par quartiers IRIS.
Pour comparer la situation entre les différents quartiers, le taux de demandeur d’emploi est calculé par rapport à la population des 15 à 64 ans de chaque quartier.
Dans la liste des quartiers, il manque les données pour le quartier « Trois Cours » n°208, c’est une habitude.
Face à la crise du logement d’urgence, certaines collectivités agissent malheureusement trop seules, l’Etat n’assurant pas sa compétence à ce sujet. La ville de Grenoble via le CCAS a porté le nombre de places d’hébergement à 340, ce qui lui a couté plus de 2 millions d’euros. Elle agit aussi en lien étroit avec les collectifs de parents et les associations, en accompagnant l’hébergement temporaire de familles dans des écoles, faute d’alternatives.
Mais cela ne suffit pas ; elle demande par conséquent à l’Etat d’assumer ses responsabilités. La réquisition de logements structurellement vacants, relève de la compétence de l’État. Une demande officielle a été faite à la Préfète de l’Isère avec des adresses identifiées. Les propriétaires ont été informés de la procédure engagée et des possibilités d’indemnisation légales en retour de cette mobilisation temporaire de leurs biens par la puissance publique. Pour l’instant la Préfète n’a pas répondu.
La majorité municipale est prête à expérimenter des réquisitions par le biais d’un arrêté municipal, tout en appelant à une évolution du droit national.
Les données sur les bénéficiaires proviennent des fichiers des Caisses d’allocations familiales. Le foyer allocataire est composé du responsable du dossier (personne qui perçoit au moins une prestation au regard de sa situation familiale et/ou monétaire), et de l’ensemble des autres ayants droit au sens de la réglementation en vigueur (conjoint, enfant(s) et autre(s) personne(s) à charge). Plusieurs foyers allocataires peuvent cohabiter dans un même lieu, ils constituent alors un seul ménage au sens de la définition statistique Insee. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un couple perçoit des allocations logement et héberge son enfant titulaire d’un minimum social des CAF.
A Grenoble, au 31 décembre 2023, il y avait 51120 allocataires représentant 89 580 personnes couvertes par une ou plusieurs allocations soit 57 % de la population grenobloise.
Dans le tableau suivant, nous indiquons le détail du taux de population percevant une ou plusieurs allocations, puis le taux d’allocataires étudiants par rapport à la totalité des allocataires (25,5%), puis de même les allocataires de moins de 25 ans non étudiants (13,4%), enfin le taux d’allocataires recevant une aide au logement : Aide Personnalisée au Logement, ou Allocation de Logement Familiale, Allocation de Logement Sociale ( 66,6%), le taux d’allocataires percevant l’Allocation Adulte Handicapé (7,7%), le taux de ceux percevant la prime d’activité (28,1%) et ceux recevant le RSA socle (9,4%).
Dans les quartiers qui suivent, plus de 65% des habitants reçoivent une allocation de la CAF : Saint Laurent-Lavalette, Hoche, Mistral, Abry, Alliés-Clos d’Or, Valmy, Paul Cocat, Teisseire, Les Trembles, Arlequin, Constantine-Géants, Vigny-Musset, Village Olympique Nord et Sud.
Un communiqué de presse de la ville de Grenoble du 19 mai 2025, dénonce les intimidations, menaces et violence de la part d’un collectif intitulé : « Touche pas ma place ». Ce collectif tente par ses actions violentes de faire changer une politique publique qui ne lui plait pas. Ces méthodes inadmissibles doivent être condamnées avec fermeté. Souhaitons que la plainte de la ville soit rapidement instruite par la justice pour que cessent ces actions commandos qui n’ont pas leur place dans notre République.
De plus une journaliste a été agressée et gravement menacée ; voir communiqué du Dauphiné libéré en fin d’article.
Après l’enquête publique qui a donné un avis favorable au projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade, le conseil municipal du 19 mai 2025 propose une déclaration de projet sur l’intérêt général de cette requalification. C’est une obligation de la loi (article L126-1 du code de l’environnement) :
« Lorsqu’un projet public de travaux, d’aménagements ou d’ouvrages a fait l’objet d’une enquête publique… l’organe délibérant de la collectivité territoriale responsable du projet se prononce, par une déclaration de projet, sur l’intérêt général de l’opération projetée… »
Pour un meilleur équilibre des dénominations de voies publiques, espaces et équipements publics en faveur des femmes qui y sont très minoritaires, le conseil municipal décide depuis quelques années d’attribuer quasi-exclusivement à des femmes ces nouvelles dénominations. Pour soutenir la résistance des femmes iraniennes, le square Jina Mahsa Amini a été inauguré le 23 mai 2025, juste devant le lycée Louise Michel.
La ville de Grenoble, Ville compagnon de la Libération, finalise sa démarche d’attribution d’un nom de femme compagnon de la Libération à un espace public de chacun des six secteurs, en proposant les noms de Laure Diebold et Emilienne Moreau-Evrard. Par ailleurs, la Ville souhaite dénommer une place et une allée du nom de femmes pionnières dans la reconnaissance de leurs droits en Ukraine et au Brésil. Il est également proposé de mettre à l’honneur une femme sportive exceptionnelle de la première moitié du vingtième siècle, injustement méconnue. Une proposition de reconnaissance de la jeune journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh assassinée lors d’un bombardement à Gaza, puisse être également envisagée.
Le service municipal de santé scolaire élabore et met en œuvre des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Ainsi, il accompagne les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires de la Ville de Grenoble, publiques et privées sous contrat, de manière volontariste à travers une équipe pluridisciplinaire de médecins, infirmières, travailleurs-euses sociaux-ales, secrétaires médico-sociales et personnel-les spécialisé-es. La promotion de la santé de l’enfant dans sa globalité est l’objectif prioritaire du service de santé scolaire. Elle s’inscrit dans une orientation majeure du Plan Municipal de Santé.
Les missions de prévention médico-sociales des enfants de moins de six ans dans les écoles maternelles sont de la compétence du Département de l’Isère qui les a déléguées par convention à la Ville de Grenoble. Le projet qui est présenté fixe, pour l’année 2025, les dispositions principales concernant les obligations des deux parties. La Ville met en œuvre, par délégation du Département de l’Isère, des actions médico-sociales, collectives et individuelles, à l’égard des enfants de moins de six ans scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat.
Depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la réforme de la dépénalisation du stationnement, la Ville de Grenoble est en charge du traitement des Recours Administratifs Préalables Obligatoires (RAPO) adressés par les usager-es qui contestent le forfait-post stationnement émis à leur encontre pour absence ou insuffisance de paiement de la redevance de stationnement sur voirie. L’article L.2333-87 du Code Général des Collectivités Territoriales prévoit qu’un rapport annuel soit produit afin que les décisions relatives aux RAPO soient rendues publiques et transparentes, permettant ainsi au Conseil Municipal de contrôler que la mission de gestion et de suivi des RAPO est exercée correctement. Ce rapport a été présenté au conseil municipal du 19 mai 2025.
Depuis des années Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient et commercialisaient, était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. Cela a été dénoncé par le Monde et la cellule d’investigation de Radio France. De nombreux articles dans différents médias ont rapporté qu’au plus haut niveau de l’Etat, cette situation était connue et acceptée au mépris des lois et règlements.
Une commission d’enquête sénatoriale analyse « les pratiques des industriels de l’eau en bouteille et les responsabilités des pouvoirs publics dans les défaillances du contrôle de leurs activités et la gestion des risques économiques, patrimoniaux, fiscaux, écologiques et sanitaires associés », vient de rendre, le 19 mai 2025, un rapport accablant qui démontre qu’un rapport sanitaire défavorable à Nestlé a été modifié par l’Etat suite aux pressions de l’industriel.
Se réapproprier la Ville et la construire ensemble : les Chantiers Ouverts au Public. Dans une époque marquée par l’urgence climatique, la montée des inégalités sociales et la remise en question des formes traditionnelles de gouvernance, Grenoble affirme un autre chemin : celui d’une ville en transition, portée par ses habitant-es. Cette dynamique se manifeste de mille manières : dans les projets solidaires, les mobilisations locales, les événements culturels partagés… et, de plus en plus, dans les Chantiers Ouverts au Public (COP). Ces chantiers participatifs, nés en 2018, ne sont pas qu’un outil d’aménagement urbain. Ils sont devenus un levier concret de transition démocratique, sociale et écologique, en redonnant aux habitant-es le pouvoir de faire la ville, de la transformer, de l’habiter autrement.
Du compost en libre-service à Murianette. Pour enrichir le sol de vos plantations, rien de mieux que du compost ! Il est désormais accessible en libre-service sur le site de compostage de Murianette. Les déchets alimentaires collectés en bac marron sont acheminés à l’usine de compostage de Murianette, où quelques mois de maturation sont nécessaires pour obtenir un compost « mûr », comparable à du terreau. Pour se procurer ce compost 100% naturel et gratuit, il suffit de se rendre sur la route qui mène au centre de compostage de Murianette, et de s’arrêter – 250 mètres avant l’entrée – pour en récupérer (Mas de l’Isle, 38420 Murianette, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h).
Le Conseil constitutionnel valide le scrutin de liste paritaire aux municipales dans toutes les communes. Le Conseil constitutionnel a jugé que la proposition de loi étendant le scrutin de liste aux communes de moins de 1.000 habitants, adoptée définitivement le mois dernier par l’Assemblée nationale, est conforme à la Constitution. Dans une décision du 15 mai 2025, il a jugé conformes à la Constitution, toutes les dispositions de la proposition de loi visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales sur lesquelles il avait été saisi après le vote en seconde lecture de l’Assemblée nationale. Décisions n° 2025-883 DC et n° 2025-882 DC
Prisons : les activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes peuvent être légalement interdites, mais pas les activités « ludiques ». Saisi par des associations et des syndicats, le Conseil d’État juge que l’interdiction posée par le ministre de la justice d’organiser des activités « provocantes », est légale dès lors que ce qualificatif vise des activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes. En revanche, il annule l’interdiction par principe de toute activité à caractère « ludique » car elle est contraire au code pénitentiaire. Heureusement que la justice freine les dérives du ministre de la justice qui veut augmenter les peines en rendant la vie carcérale encore plus dure.
Le groupe majoritaire à la mairie de Grenoble, Grenoble en commun, vient d’éditer un document synthétique intitulé : « Assurer la tranquillité, coopérer pour la sécurité à Grenoble »qui insiste sur la coopération entre toutes les institutions du territoire qui peuvent agir pour assurer la tranquillité et la sécurité des populations. Un chapitre est consacré spécifiquement aux actions de la police municipale qui est formée et équipée pour le service aux Grenoblois-es. Dans sa lutte contre la délinquance et les incivilités, Grenoble déploie notamment des dispositifs de prévention et de réinsertion, montrant une autre voie que le tout répressif. Désireuse d’aller encore plus loin, la Ville appelle régulièrement l’État à rebâtir une vraie politique de prévention de la délinquance pour créer une cohérence avec la stratégie locale bâtie sur les compétences communales.
Un chapitre traite en particulier de la police municipale dont les différentes interventions qui ne sont pas toujours bien connues du public.
Grenoble compte l’une des polices municipales les plus importantes de France, avec 100 policiers et policières et 56 ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique). Cette « PM » mène des actions ciblées, depuis la prévention routière aux violences intra-familiales. Pour ce faire, elle est une des plus avancées de France en matière de formation des policiers.
En 2025, la France fait face à une crise profonde de son système de santé. Alors que les Français-es restent attachés à un modèle fondé sur l’accès universel aux soins, les inégalités territoriales et sociales se creusent. Les déserts médicaux gagnent du terrain, les délais pour consulter s’allongent, et l’hôpital public souffre d’un manque chronique de moyens et de personnel, assortis d’une organisation en recherche permanente de rentabilité qui devrait être revue.
À Grenoble, sont mis en œuvre depuis 10 ans des politiques et des actions sur tous les volets pouvant améliorer la situation sanitaire. Que ce soit sur la qualité de l’air, l’alimentation, l’accès aux soins, ou encore la santé mentale, faire du bien être et de la bonne santé des Grenoblois-es une priorité.
Un communiqué du 13 mai 2025 de la Ville de Grenoble, suite à une entrave à la circulation Cours Berriat et à des violences contre des agent-es publics ou des élu-es. Pour prévenir de futurs troubles à l’ordre public, la Ville saisira dans les prochains jours les autorités compétentes pour signaler ces actes et infractions répétés.
« Un groupe d’opposants politiques et de commerçant-es remet en cause depuis plusieurs années l’ensemble des projets portés par la municipalité et la métropole concernant la rénovation et la végétalisation des espaces publics sur la commune de Grenoble. Les revendications sont les mêmes sur l’ensemble des projets : le maintien d’une place prépondérante de l’automobile dans l’espace public au détriment des piétons, des personnes à mobilité réduite, de la sécurisation des cyclistes ou encore des espaces verts et de la plantation d’arbres nécessaires pour adapter la ville au réchauffement climatique.
Après des violences et une tentative d’intrusion au sein du conseil municipal le 30 septembre 2024 pour protester contre le projet d’aménagement de l’avenue Jeanne d’Arc, après un blocage des élu-es et services métropolitains lors du conseil métropolitain du 8 novembre 2024, après deux blocages de la circulation cours Berriat et avenue Jeanne d’Arc en date du 22 mars 2024 et le 19 septembre 2024, certains ont annoncé récemment publiquement qu’ils souhaitaient «employer la manière forte» et «en découdre» avec les institutions sur plusieurs autres projets, dont l’embellissement de la place de Metz et le prolongement du projet de la Chronovélo Grenoble-Fontaine.
Les 48h de l’agriculture urbaine est l’événement vitrine de l’agriculture urbaine dans une trentaine de villes en France (et en Europe : Suisse, Luxembourg, Belgique, République Tchèque, Roumanie).
Coordonné à l’échelle nationale par l’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle (AFAUP), le festival propose au grand public chaque année le temps d’un weekend, de nombreux événements autour de l’agri- culture urbaine et de l’alimentation durable : opérations de végétalisation, créations de jardins-potagers, ateliers pratiques, visites, ciné-débats, conférences et tables rondes, banquets populaires et soirées festives…
Impliquant plus d’une centaine d’associations et de collectivités, l’organisation de ce festival est un moment fédérateur pour les acteur-ices de la transition écologique des villes.
Quelle est le degré de satisfaction de leur vie quotidienne, des résident.es des quartiers populaires du Territoire de la Métropole grenobloise ? Comment a évolué leur perception de leurs espaces de vie en 5 ans ? Une nouvelle fiche propose une comparaison des enseignements de deux enquêtes, conduites en 2018 et en 2023. L’objectif de cette comparaison est d’apprécier les différences de profils des répondants, de ressentis et expériences vécues vis-à-vis de leur cadre de vie (quartier, logement…) et de leurs modes de vie.
« Répétant l’exercice de 2018, la comparaison des enquêtes IBEST (indicateur de bien-être soutenable et territorialisé) et VQH (Vie quotidienne des habitants) en 2023 apporte des résultats révélateurs. La composition des échantillons reflète la définition même des quartiers prioritaires de la politique de la ville, constituée à partir des revenus. Au-delà de ces disparités économiques attendues, leur rapprochement met en exergue des ressentis plus profonds chez les résidents à l’égard de leur cadre de vie et de leur mode de vie.
Les quartiers populaires sont caractérisés par une plus grande proportion de locataires et une satisfaction moindre de leur logement par rapport aux enquêtés IBEST. Les habitants des QPV déclarent une satisfaction en hausse vis-à-vis de leur quartier de résidence par rapport à 2018, même si elle demeure inférieure par rapport aux réponses dans l’IBEST. Globalement, ils se rendent également moins dans les espaces verts que leurs homologues.
Le 24 avril 2025, la commission d’enquête a rendu un avis favorable au projet de réhabilitation du secteur de l’Esplanade à Grenoble sans aucune réserve : « la commission d’enquête reconnaît l’intérêt général du projet, et émet un avis favorable au projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade, emportant la mise en compatibilité du PLUi, avec la recommandation de ne tracer aucune piste cyclable sur ce boulevard. ». Les travaux devraient donc débuter cet été.
L’offensive politicienne du SMMAG et de nombre de maires de l’agglomération s’est terminée en eau de boudin, ces derniers se trompant complètement sur le fond du dossier et focalisant leurs attaques sur la politique de stationnement en essayant de revenir 15 ans en arrière.
L’information est parue ce mercredi 30 avril au Journal officiel. Lilian Dejean, l’agent municipal tué par balle à Grenoble le 8 septembre 2024, a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
« Par décret du Président de la République en date du 29 avril 2025, pris sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d’honneur, vu la déclaration du conseil de l’ordre en date du 16 avril 2025 portant que la présente nomination est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, et notamment de l’article R. 26 du code de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite, est nommé : Au grade de chevalier.
Avec effet du 27 mars 2025 Dejean (Lilian), employé municipal de la ville de Grenoble, 30 ans de services, décédé dans l’exercice de ses fonctions, peut-on lire sur le décret.
Quelques semaines après le meurtre, le maire de Grenoble Éric Piolle avait annoncé que le gouvernement avait « donné suite à notre demande de rendre Lilian Dejean mort pour le service de la Nation ».
Les démarches administratives, l’accès à l’emploi, à la santé, et à l’information passent de plus en plus par des outils numériques, le risque d’exclusion est alors réel.
L’ampleur de la fracture numérique touche de plein fouet les publics les plus précaires : personnes âgées, jeunes en décrochage, familles éloignées de l’emploi ou de la langue française, femmes isolées, personnes en situation de handicap, etc.
La Ville a œuvré avec l’État via le plan France Relance et recruté des conseiller-es numériques, déployé-es au sein des MDH, ces structures de proximité où le numérique devient un levier d’émancipation. Le plan France Relance ne sera pas éternel, la ville se prépare à maintenir ce service essentiel au public.
Les Place(s) aux enfants (PAE) sont de nouveaux espaces piétonnisés, végétalisés et accessibles à toutes et tous aux abords des écoles. De nouvelles places pour transformer les quartiers, permettre la rencontre, quels que soient les âges et les lieux de vie. Un projet porté par la Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole, en partenariat avec l’association Rue de l’avenir.
Depuis la rentrée 2021, la Ville et la Métropole travaillent à la transformation des abords d’école en place(s). Le déploiement des PAE est co-construit, avec les habitant-es, les enfants et les personnels des écoles.
Le projet se scinde en deux phases : l’aménagement transitoire et l’aménagement définitif.
Où en est-on aujourd’hui ?
13rues qui ont été piétonnisées et aménagées de manière transitoire dès le démarrage du projet.
10rues qui ont été réaménagées ou sont en cours de travaux.
6rues, dont les études sont en cours, sont programmées pour un démarrage de travaux prochain.
4 sites sont à l’étude pour des travaux dans les années à venir.
Le commissaire enquêteur devrait rendre, dans les jours qui viennent, son rapport et son avis sur le projet de l’Esplanade, en espérant qu’il ne se sera pas laissé entrainer par les pressions inadmissibles de certain élu-es, mettant en cause le dossier élaboré par la Ville de Grenoble et la métropole.
De nouvelles enquêtes publiques s’ouvrent prochainement, du 28 avril au 4 juin 2025, organisées par la métropole : sur le projet de révision allégée n°1 du PLUi- PPRI du Drac Aval et sur le projet de modification n°4 du PLUi.
Suite à l’approbation du Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) du Drac Aval le 17 juillet 2023, la Métropole a engagé la révision allégée n°1 de son PLUi. Il s’agit d’appliquer sur le territoire métropolitain la nouvelle règlementation issue du PPRI Drac ; d’éviter les doublons et les contradictions de règlementation ; de sécuriser la délivrance des autorisations d’urbanisme par les maires.
L’enquête publique a été précédée d’une concertation préalable sur l’ensemble du sujet, le conseil métropolitain en a tiré le bilan et a arrêté le projet de révision allégée lors de sa séance du 27 septembre 2024. Lors de sa séance du 14 février 2025, le conseil métropolitain a procédé au second arrêt du projet de révision allégée.