Lundi 15 décembre 2025, le conseil municipal de Grenoble adoptera le budget primitif pour l’année 2026. Comme pour l’année précédente, il n’attendra pas que la loi de finances 2026 soit adoptée par le parlement, car il n’est pas du tout sûr qu’elle soit adoptée dans le délai imposé par la Constitution.
Dans ce contexte, la ville de Grenoble a fait le choix pour l’élaboration du BP 2026, de prendre en compte les impacts des mesures décidées en loi de finances 2025 qui continueront à produire leurs effets en 2026, soit 3,89 millions d€ de dépenses supplémentaires
Comme en 2025, les mesures définitives de la loi de finances 2026 seront prises en compte lors de la Décision Modificative n°1, quand elles seront connues.
Ce budget primitif est dans la continuité du budget précédent avec comme indicateurs des grands équilibres : un léger tassement de l’épargne brute à 38,5M€ et un taux d’épargne brute à 11,5% (rapport entre épargne brute et stock de la dette), ce qui est confortable. Rappelons que la ligne « rouge » se situe à 7% pour ce taux. La capacité de désendettement est de 6,8 années (encours de dette sur épargne brute), ce qui est une très bonne valeur (il est conseillé d’être à moins de 12 ans).
Pour le groupe politique UMA à la métropole, il s’agit de la reconnaissance de plus de 10 ans de nos politiques publiques
L’annonce attendue avec espoir est tombée le 4 décembre dernier : Grenoble Alpes Métropole remporte le Prix Capitale européenne de l’Innovation 2026 ! Une consécration porteuse d’un message simple mais porteur : l’innovation, quand elle est portée durablement par des politiques publiques cohérentes et ancrée dans les territoires, transforme véritablement la vie des habitant·es.
Depuis plusieurs années, Grenoble Alpes Métropole se positionne comme un territoire pionnier en matière d’écologie et de justice sociale. Grâce à un écosystème dense mêlant université, recherche, industrie, collectivités et citoyen·ennes, l’agglomération grenobloise est aujourd’hui reconnue comme un exemple de capacité d’innovation, tant technologique que sociétale.
En récompensant Grenoble Alpes Métropole, c’est l’ensemble d’une vision, celle de l’innovation utile, durable et inclusive qui est saluée.
Laurence Ruffin, qui conduit la liste d’union de la gauche écologiste et citoyenne à Grenoble et devrait bientôt être la première femme à être maire de la ville, propose de trouver dans « le municipalisme coopératif » une alternative à l’essoufflement démocratique. Cet essoufflement est accéléré par les politiques gouvernementales qui malmènent les collectivités locales depuis des années.
Le 28 novembre 2025, Laurence Ruffin a produit, dans une note de 14 pages, éditée par la fondation Jean Jaurès, une réflexion à ce sujet moment de son parcours où elle quitte la vice-présidence de la Confédération Générale des Scop, pour se consacrer à la campagne électorale à Grenoble. Elle dessine du même coup la nouvelle politique à mettre en place à la métropole.
Le municipalisme municipal dit-elle dessinerait les contours d’un nouvel imaginaire municipal qui restituerait la ville à ses habitants et protègerait les biens communs.
Grenoble Alpes Métropole et Aalborg sont lauréats des European Capital of Innovation Awards 2026. Le 4 décembre 2024, la Commission européenne a récompensé Grenoble Alpes Métropole et Aalborg comme lauréats des Prix de la capitale européenne de l’innovation 2026. Soutenus par Horizon Europe, les prestigieux prix de cette année marquent la onzième année de célébration des villes qui excellent dans l’adoption de solutions innovantes pour améliorer la vie de leurs résidents. Grenoble Alpes Métropole a reçu le titre de Capitale européenne de l’innovation, recevant un prix de 1 million d’euros. La ville a obtenu la première place grâce à son approche avant-gardiste du développement urbain durable, en mettant l’accent sur les solutions d’énergie renouvelable, les infrastructures intelligentes et l’innovation communautaire pour relever les défis environnementaux et sociaux. Ces villes montrent que l’innovation ne concerne pas seulement la technologie, mais aussi la création de communautés inclusives et l’amélioration de la vie quotidienne pour tous.
La bibliothèque Chantal Mauduit rouvrira ses portes à partir du 9 décembre 2025 !Temporairement fermée depuis le 19 février 2025, en raison d’un incendie criminel, la bibliothèque Chantal Mauduit s’est d’abord déployée hors les murs. Elle s’installe désormais dans de nouveaux locaux à découvrir à partir du 9 décembre 2025. Elle sera installée à l’angle de l’avenue Rhin et Danube et de la rue Anatole France, dans un nouveau local situé en rez-de-chaussée au pied de l’immeuble l’Eden. La bibliothèque, conservant son identité de lieu culturel et sportif, ouvrira ses portes au public le 9 décembre 2025 à 13h. Le volet sportif, avec le dojo situé à proximité immédiate, entrera en fonctionnement un peu plus tard, le 23 février 2026.
Un parking de Soitec de 5000 m2, installé sur une parcelle agricole. Grace au travail notamment de jeunes militants de l’ADES, cette irrégularité a été reconnue par la mairie de Bernin : « Ces aménagements ont bien été réalisés sans autorisation », assure la mairie. Il est tout de même bizarre que la mairie n’ait pas réagit plus tôt. Il aura fallu qu’intervienne un avocat sollicité par des militants pour imposer que la mairie agisse.
Réponse à un “livre noir” qui noircit beaucoup et éclaire peu.
Il existe une tradition grenobloise tenace : inventer régulièrement une Grenoble imaginaire– idéale ou infernale. Deux récits s’affrontent. Celui d’une ville inventive, diverse, culturelle, joyeuse, parfois contradictoire. Et celui, fantasmé, d’une ville apocalyptique, régulièrement dépeinte par l’équipe d’Alain Carignon, qui aime projeter sur la ville un scénario catastrophe digne d’une mauvaise série télé.
Une production récente du site Grenoble le Changement – « Culture : le livre noir des Verts/LFI à Grenoble » – relève clairement de la seconde catégorie : une épopée ténébreuse où, depuis 2014, Grenoble serait devenue un territoire où la culture agonise, les bibliothèques ferment en chaîne et les artistes muselés fuiraient en hurlant sur fond de violons brisés, remplacés par des vélos-cargos. Rien ne nous est épargné : hyperboles, anachronismes, raccourcis, amalgames, citations tronquées, nostalgie d’un “avant” mythifié.
Rappelons, s’il était nécessaire, que Grenoble le Changement, outil de propagande conçu pour attaquer la majorité, n’a pas pour objectif de comprendre les politiques publiques mais de les discréditer. Instrument de communication politique au service d’Alain Carignon, le site s’est spécialisé depuis des années dans les campagnes de dénigrement, les contre-vérités et l’instrumentalisation des peurs.
L’activité professionnelle des personnes entre 15 ans et 64 ans est divisée en 6 catégories socioprofessionnelles dans les données du dernier recensement pour l’année 2022 : Agriculteur ; Artisans, commerçants, chefs d’entreprise ; Cadres, professions intellectuelles supérieures ; Professions intermédiaires ; Employés ; Ouvriers.
A Grenoble il n’y a que 10 personnes dont l’activité est l’agriculture, nous ne les avons pas retenues dans les présentations qui suivent.
La grande différence entre Grenoble et la France métropolitaine, à Grenoble, il y a peu d’ouvriers et un grand nombre de professions intellectuelles supérieures.
Lors du conseil municipal de Grenoble du 3 novembre 2025, des décisions ayant un impact social important ont été adoptées, en particulier celles concernant la Cité éducative de Grenoble ou le soutien financier aux copropriétés de l’Arlequin dans le cadre du plan de sauvegarde.
Grenoble fait partie du programme national « Cité éducative », qui soutient les territoires mobilisés pour la réussite et l’épanouissement de tous les enfants et jeunes. Ce dispositif, porté par l’État et les collectivités, encourage la coopération entre les acteurs éducatifs, sociaux, culturels et associatifs d’un même quartier.Lors du Conseil municipal de ce 3 novembre 2025, la Cité éducative de Grenoble est renouvelée pour la période 2025-2027 avec un élargissement du périmètre et un soutien financier plus conséquent :
Météo France publie des cartes d’îlot de chaleur urbain pour 47 agglomérations, dont celle de Grenoble. Mené de 2015 à 2019, le projet MApUCE (Modélisation Appliquée et Urbanisme Climatique Énergétique) visait à mieux comprendre l’impact de l’urbanisation sur le climat local et la consommation énergétique des villes. Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et coordonné par le Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France/CNRS), il calcule l’îlot de chaleur urbain (ICU) en modélisant, à l’aide d’un modèle atmosphérique qui tient compte d’indicateurs caractérisant les villes , comme la hauteur des bâtiments, le nombre d’habitants, l’occupation du sol… la température de l’air par mailles de 250 m et son écart entre zones urbaines et rurales.
Selon les données du recensement 2022, la proportion de logements vacants à Grenoble au 1er janvier 2002 était de 13 % et n’a cessé d’augmenter depuis 2006. Elle était alors de de 6,7%. A noter que sous le mandat du maire corrompu elle est passée de 6,5% à 9%, soit une augmentation de 38%. Depuis 2014 l’augmentation est moindre : 27%.
Un logement est vacant s’il est inoccupé et proposé à la vente, à la location, déjà attribué à un acheteur ou à un locataire et en attente d’occupation, en attente de règlement de succession, conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés, sans affectation précise par le propriétaire (logement vétuste, etc.). Le nombre de logements réellement vacants est donc très inférieur à ce taux. Un chiffre d’environ 1800 logements vacants de plus de 2 ans à Grenoble est avancé et beaucoup sont des logements vétustes, donc leur remise en location n’est pas facile.
En ce qui concerne l’équipement des ménages en automobile il y a une lente et régulière diminution à Grenoble et grâce aux constructions neuves, le nombre de garage a notablement augmenté. Voici la comparaison entre les recensements de 2006 et de 2022.
C’est la première fois qu’un « atelier d’initiative citoyenne » se tient à Grenoble. Lors d’une interpellation citoyenne, s’il y a plus de 1000 soutiens, peut se mettre en place un atelier d’initiative citoyenne pour traiter du problème soulevé par la pétition.
Le collectif d’habitants du quartier Berriat avait déposé en avril 2024 une interpellation intitulée « Transformer la place Saint-Bruno pour reconquérir l’espace public: stop aux dealer et à leurs trafics » qui a obtenu 1023 signatures. L’atelier d’initiative citoyenne s’est tenu en septembre-octobre 2025 et il a présenté ses conclusions lors du conseil municipal du 3 novembre 2025, pendant une suspension de séance.
Un atelier est composé initialement d’un groupe de 25 citoyen-nes grenoblois-es tiré-es au sort en respectant des critères de parité, d’âge, de niveau de diplôme, de nationalité et de secteur géographique. Il va se réunir durant au moins 3 séances de travail, sur une durée totale 3 mois maximum.
Ce 3 novembre 2025, les élu-es grenoblois-es ont débattu en Conseil municipal sur le rapport égalité entre les femmes et les hommes, les genres et les sexualités. Au-delà de l’obligation légale que constitue ce document, il illustre la politique de la Ville en faveur de l’égalité des droits. Et il y a encore du chemin avant que chacun-e soit convaincu-e de l’intérêt à agir en ce sens comme l’ont montré les interventions pitoyables, réactionnaires au sens strict, d’élu-es de droite (la palme revenant à celle qui a démarré son propos « certes les femmes sont fragiles »…!).
Depuis dix ans, Grenoble rend compte chaque année de son plan d’actions pour l’égalité, en tant que collectivité et employeuse. Signataire de la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la Ville agit dans de nombreux domaines : enfance, sport, culture, santé, espaces publics ou encore vie associative.
Le Conseil municipal de Grenoble a pris acte du rapport annuel sur la situation en matière de développement durable. Cet exercice réglementaire, intitulé Grenoble en transition, dresse un état des lieux des politiques locales et des actions menées pour répondre aux grands défis environnementaux, sociaux et économiques du territoire.
À travers trois axes — garantir les sécurités, protéger les biens communs, cultiver l’émancipation — le rapport met en lumière les politiques grenobloises pour une ville plus sobre, solidaire et vivante. Outil d’analyse et de transparence, il contribue au suivi des engagements municipaux et à l’amélioration continue du service public local.
Un focus sur l’enfance. Édition après édition, ce rapport illustre la trajectoire de résilience engagée par la Ville face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. L’édition 2025 met un accent particulier sur l’enfance, thématique renforcée depuis le transfert de la compétence petite enfance aux communes, et essentielle dans une ville où un quart des enfants vivent sous le seuil de pauvreté
Sur les questions budgétaires, pourquoi de nombreux élu-es se contentent-ils-elles de facilités coupables pour laisser croire que tout est simple.
La paresse est mauvaise conseillère, l’affichage d’incompétence également ! Sur le Rapport d’Orientation Budgétaire nous avions fait état de quelques grandes données financières de 2025 à 2028 où apparaissait l’évolution des recettes et des dépenses de fonctionnement, de l’épargne brute (CAF brute), le taux d’épargne brute, le remboursement en capital de la dette, de l’épargne nette (CAF nette) et de la capacité de désendettement.
Or les oppositions qui sont montées au créneau, se sont focalisées sur le paramètre qui a le plus varié, c’est à dire la CAF nette (Capacité d’Autofinancement Nette) qui diminuerait entre 2025 et 2028 de 60%, passant de 24,5 M€ à seulement 10 M€. Ce serait donc la catastrophe !
Pourtant l’histoire financière de Grenoble montre que le montant de l’épargne nette avait plutôt avoisiné une moyenne assez proche de zéro. Elle a été fortement augmentée lorsqu’il y a eu des augmentations d’impôts, sous Carignon lorsqu’il a fait payer la subvention au syndicat intercommunal (l’ancêtre de la Métro) de 100 millions de francs, (15 millions d’euros) par les contribuables en 1992 ; en 2009 lorsque Michel Destot augmente les taux des impôts de 9 % et en 2023 lors de la dernière augmentation de la taxe foncière.
L’INSEE dans ses recensements annuels présente pour l’ensemble des personnes non scolarisées ayant 15 ans ou plus, leur répartition en fonction des diplômes obtenus. Les dernières données par quartiers IRIS sont celles du recensement de 2022.
L’Insee classe les populations de 15 ans ou plus non scolarisées en 7 catégories
Titulaires d’aucun diplôme ou au plus un CEP
Titulaires d’un BEPC, brevet des collèges, DNB (diplôme national du brevet)
Titulaires d’un CAP, d’un BEP ou équivalent
Titulaires d’un Baccalauréat, brevet professionnel ou équivalent
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 2
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 3 ou Bac + 4
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 5 ou plus
La comparaison entre la ville de Grenoble et la France métropolitaine en 2022 montre qu’à Grenoble le nombre de personnes ayant le bac et plus, atteint presque les deux tiers (65,5%) alors qu’au niveau national, c’est 51,4 %. A Grenoble il y a plus de 50% de bac +2 ou plus.
Comme chaque année, la loi impose aux collectivités de présenter un rapport d’orientation budgétaire (ROB) dans les 2 mois précédant le vote du budget primitif. Traditionnellement à Grenoble le vote du budget a lieu en décembre, et le débat d’orientation budgétaire en novembre. La loi et les règlements imposent que le rapport d’orientation budgétaire présente de manière détaillée et sincère l’évolution des finances de la commune sur plusieurs années. Le ROB retrace les grandes évolutions des équilibres financiers jusqu’à fin 2028.
Ce qui est proposé au débat du conseil municipal du 3 novembre 2025, dément totalement les élucubrations mensongères de la liste de droite menée par Carignon, qui propose de diminuer les dépenses de fonctionnement de 10 % chaque année (30 millions d’euros) sinon ce serait la catastrophe financière. Mais avec une telle diminution, les services publics seraient totalement dégradés et par voie de conséquence, il pourrait alors baisser les impôts. Le fait qu’il ne le propose même pas montre bien que sa proposition est de la démagogie de bas étage !
L’INSEE a rendu récemment les données sur l’activité des résidents pour l’année 2022. On y trouve notamment des données par quartiers IRIS concernant les déplacements pour aller au travail des actifs de 15 ans ou plus.
Depuis des années à Grenoble, les modes de déplacements domicile/travail pour les actifs de 15 ans ou plus ont beaucoup évolué. La voiture représentait presque 50 % des modes de transport en 2006, en 2022 c’est seulement 33,1% et la diminution est constante. C’est l’utilisation du vélo qui permet cette évolution et Grenoble a pris la tête des grandes villes cyclables. L’utilisation du vélo atteint maintenant de chiffres records pour les grandes villes :21,7% au lieu de 12,8% il y a 10 ans
Par contre l’utilisation de transports en commun régresse légèrement à Grenoble passant de 28,6 % en 2012 à seulement 27,8% en 2022. Il faudrait que le SMMAG se pose les bonnes questions et réfléchisse à la gratuité, même partielle et à l’augmentation de l’offre.
La Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) est une commission parlementaire mixte (Assemblée Nationale et Sénat) intégrant des personnalités qualifiées. Elle est composée de sept députés désignés par le président de l’Assemblée Nationale, sept sénateurs désignés par le président du Sénat, et trois personnalités qualifiées nommées par le ministre de l’Économie et des Finances.
La CSNP constate qu’au cours des dernières années, l’examen par les pouvoirs publics de ces missions de service public n’a été abordé que sous l’angle budgétaire et souvent dans l’urgence. Elle estime qu’il est essentiel de mener une réflexion sur les besoins de nos concitoyens, à court terme mais surtout sur leurs besoins à l’horizon de 10 à 15 ans. Elle fait 16 recommandations, voir ci-dessous :
Historiquement Grenoble est une ville qui propose des services publics nettement plus importants que la moyenne des autres grandes villes, ceci se mesure en comparant les dépenses de personnel avec celle des autres villes. On peut comparer les finances entre communes de même importance (supérieure à 100 000 habitants) à fin 2024, les chiffres viennent d’être édités par la DGCL.
En 2024, Grenoble a dépensé en masse salariale 1000 € par habitant, les autres grandes villes 800 €/habitant. Dans les augmentations des dépenses de personnels il y a des décisions imposées par les gouvernements, notamment la forte augmentation des cotisations retraite des agent-es, ce qui atteint plus Grenoble que les autres villes puisqu’il y a plus de personnel.
Mais attention l’année 2025 pourrait s’avérer être un peu plus difficile vu les diminutions de recettes et l’augmentation des dépenses imposées par le budget de l’Etat adopté en février 2025. On en saura plus lors du conseil municipal du 3 novembre 2025, qui débattra du Rapport d’orientation budgétaire et lors de l’adoption du budget primitif pour 2026, le 15 décembre.
A Grenoble, depuis des années, il n’y a pas eu de bouleversement dans le nombre et la structure de la population en fonction des âges, c’est ce qui ressort de la comparaison dans la pyramide des âges entre 2006 et 2022.
Grenoble
Habitants
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75 ans ou plus
2006
156107
13,90%
32,60%
19,00%
15,40%
10,90%
8,20%
2022
156389
14,70%
31,30%
20,00%
14,50%
11,40%
8,20%
En revanche l’analyse par quartiers IRIS montre des évolutions très importantes de la population dans certains quartiers dues aux différentes opérations de constructions notamment dans de grandes ZAC.
Dans le tableau suivant sont présentés par quartiers IRIS, le nombre d’habitants fourni par le recensement de 2022, la structure par âge de la population en 2022, l’âge moyen des habitants du quartier et l’évolution de la population de 2022 par rapport à celle de 2006.
Mercredi 5 novembre 2025 à 18 heures 30 conférence sur le soin, notre affaire à toutes et tous ? Dans les salons de l’Hôtel de Ville de Grenoble, avec Fabienne BRUGÈRE philosophe spécialiste de l’éthique du care et Guillaume PELLETIER directeur des centres de santé AGECSA à Grenoble.