Le préfet vient de présenter le projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). En juin, les conseils municipaux donneront leur avis. Cet été la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) examinera ce schéma et proposera d’éventuelles modifications et en décembre le Préfet arrêtera définitivement le SDCI qui sera mis en place en janvier 2013.
Pour ce qui concerne l’agglomération grenobloise, le SDCI propose que la Métro passe de 27 à 51 communes et de 404 196 à 444 700 habitants. A noter que les 24 communes supplémentaires représentent une moyenne de moins de 1700 habitants, Vizille étant la plus importante avec 7957 habitants. Mais le seuil des 450 000 habitants, nécessaire pour passer en communauté urbaine, n’est pas encore atteint.
Les 24 communes qui rejoindront la Métro sont :
- Miribel-Lanchâtre, Chamrousse, Saint Martin d’Uriage
- Les 5 communes des Balcons sud de la Chartreuse autour du Sappey
- 16 des 17 communes de la communauté de communes du Sud-Grenoblois, autour de Vizille, à l’exception de Laffrey
A noter que la commune de Bresson, qui l’avait quittée, sera obligée par la Loi de revenir dans la Métro puisqu’elle sera totalement encerclée par d’autres communes qui vont y entrer.
Cette proposition n’est pas satisfaisante car il reste de nombreuses communes dans l’environnement immédiat de la Métro qui devraient l’intégrer pour en faire un bassin de vie plus rationnel, notamment du coté du Voironnais avec Voreppe, ou du Grésivaudan avec Montbonnot Saint Ismier… Le Préfet a laissé, pour l’instant, ces communes faire leur choix.
Si la situation restait en l’état, le conseil de Métro augmenterait de 48 conseillers supplémentaires représentants les 24 nouvelles communes. Le conseil de la communauté d’agglomération serait alors dominé par les représentants des petites communes, ce qui n’est pas réaliste.
Cette extension de la Métro n’est viable que s’il y a création d’une communauté urbaine, il manque 5300 habitants ce qui ne devrait pas poser de gros problèmes. Le conseil de communauté serait alors formé de la façon suivante :

Des parents d’élèves et des élèves de BTS avaient déposé des recours au tribunal administratif de Grenoble contre les décisions de JJ. Queyranne et du Recteur. Or voilà que le Président de la Région répond aux requérants qu’ils ne peuvent pas attaquer sa décision… puisqu’il n’y a pas de décision ! En effet les requérants contestaient la décision révélée par les courriers et communiqués de presse puisqu’elle ne respectait pas les lois et règlements. C’est au Conseil Régional et non au Président de décider de la capacité d’accueil d’un lycée et tout acte réglementaire doit être déposé en préfecture pour le contrôle de légalité, sinon il n’est pas opératoire.
Le nucléaire comme source d’énergie est trop dangereux, il faut dès maintenant organiser son abandon.