Lundi 18 décembre 12 h 30 devant la préfecture de l’Isère manifestation pour réclamer l’hébergement pour tous, à l’appel des collectifs AUI Alerte, CISEM et Migrants en Isère, dans le cadre de la journée internationale des migrants. Une étude indique que 3 500 personnes sont sans solution de logement ou d’hébergement, dont 1 600 personnes sont réellement à la rue en Isère. Pour télécharger l’étude cliquer ici.
Lundi 18 décembre à 18 h à l’Hôtel de Ville, dernier conseil municipal de l’année avec le vote du budget 2018, un avis de la Ville sur le projet d’élargissement de l’A480 qui complète l’avis précédent, approbation du plan guide de réaménagement du quartier de l’Esplanade, les rapports des représentants de la Ville dans ses satellites…
Lundi 18 décembre prochain de 19 h à 21 h au Stade des Alpes (accès Hall sud, salon sud ouest) : AREA et l’Etat présenteront le projet A480 et Rondeau dans le cadre de l’enquête publique. Réunion organisée par les commissaires enquêteurs.

Depuis mars 2010, chaque semaine, l’ADES envoie « le Rouge et le Vert » électronique, à de nombreux lecteurs. Les retours sont en général très positifs, même si cette « newsletter » fait grincer les dents les oppositions municipales de Grenoble dont nous pointons régulièrement les dérives.
Au Conseil municipal du 18 décembre seront votés les budgets prévisionnels 2018 : budget principal et budgets annexes. Les taux des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) ne bougeront pas. L’équipe municipale actuelle est la première à ne pas augmenter les impôts locaux malgré une situation désastreuse qu’elle a trouvé en 2014 et une perte de recettes historique. H. Dubedout avait multiplié les impôts par 2,7 pour payer notamment les Jeux Olympiques de 1968 ! A. Carignon a fiscalisé l’intercommunalité soit une augmentation des impôts de 14 M€ en 1990 et M. Destot a augmenté les taux des impôts locaux de 9% et il a voté la mise en place de la fiscalité mixte à la Métro.
Attention : l’enquête publique sur le projet Neyrpic à Saint Martin d’Hères prendra fin le vendredi 22 décembre à 19h. Des habitants demandent qu’elle soit prolongée, vu que la période des fêtes n’est pas propice pour réfléchir sur cet important et dangereux projet. L’ADES a transmis au commissaire enquêteur des critiques importantes sur ce dossier qui risque d’avoir des conséquences environnementales très négatives et déstabiliser l’offre commerciale de l’ensemble de l’agglomération. Ce n’est pas un projet d’intérêt métropolitain, ni martinérois ; il n’est pas d’intérêt général en ne respectant pas les prescriptions du SCOT.
Alors que l’enquête publique devait se terminer le 28 décembre 2017, suite à des demandes d’habitants, la commission d’enquête devrait la prolonger jusqu’au 12 janvier 2018 et elle organise une réunion publique lundi 18 décembre de 19 h à 21 h au Stade des Alpes, où les maitres d’ouvrages (AREA et Etat) présenteront leurs projets. L’ADES a transmis aux commissaires enquêteurs plusieurs demandes d’information car le dossier est incomplet et a demandé que plusieurs contre-propositions soient examinées.
La Métro a profité de l’expérimentation rendue possible par la loi du 15 avril 2013 (dite loi Brottes), pour aider les ménages aux faibles ressources afin que leur facture d’eau ne pèse pas trop sur leur budget. Dans le but de rendre la mise en place la plus facile possible, il a été décidé de définir une consommation théorique pour un ménage : 45 m3 pour une personne, 40 m3 supplémentaires pour deux personnes et 35 m3 pour les personnes suivantes afin de respecter les consommations moyennes relevées pour les usagers domestiques. Comme il y a encore 46 tarifs différents dans la Métro, les tarifs sont transmis à la CAF (Caisse d’Allocation Familiales) qui compare le montant de la consommation théorique aux revenus du ménage. Lorsque la facture théorique dépasse 2,5% du revenu, le ménage se voit affecter un remboursement (allocation eau) sauf si l’écart est inférieur à 10 €.
Le Président de la Région, Laurent Wauquiez, est rattrapé par la justice sur la « Clause Molière ». Le 13 décembre le tribunal administratif annule la délibération du Conseil Régional du 9 février 2017, imposant à tous les personnels engagés dans un marché de la Région de maitriser la langue française. C’est le préfet de Région qui avait saisi le tribunal.
Le Cairn, la nouvelle monnaie locale du bassin grenoblois est en circulation depuis l’automne 2017. Fin novembre, il y avait déjà 32 000 cairns en circulation et 750 adhérents utilisateurs. Le réseau de professionnel s’élargit avec 95 professionnels acceptant les cairns. Pour savoir où payer en Cairns, il faut consulter la carte interactive.
Une étude menée par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et France Stratégie, publiée le 30 novembre 2017 examine l’effet d’entraînement des métropoles sur les zones d’emploi voisines, y compris les zones contiguës. L’étude analyse le dynamisme et le rayonnement régional de douze métropoles en matière d’emploi : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse. La dynamique métropolitaine au niveau de l’emploi semble évidente. « En moyenne, dans les zones d’emploi englobant les douze métropoles étudiées, la croissance moyenne de l’emploi entre 1999 et 2014 a été de 1,4% par an contre 0,8% sur l’ensemble du territoire ».
L’Observatoire des inégalités publie le 30 novembre, une note sur la situation des familles monoparentales. Celle-ci montre que 34,9% de familles monoparentales (2 millions de personnes) disposent d’un revenu inférieur à 60% du revenu médian. Au niveau du seuil de pauvreté à 50% du revenu médian, il y a 20,3% des familles monoparentales, soit environ 1,2 million de personnes. A l’inverse, seuls 6,6% des couples sont pauvres au seuil de 50%. 82% des familles monoparentales sont des femmes seules avec enfants. 44% des femmes inactives à la tête d’une famille monoparentale sont pauvres (au seuil de 50 % du revenu médian), contre 14,1% des pères seuls (actifs et inactifs).
L’INSEE collecte, lors des recensements, les modes de chauffage des résidences principales ; elle différencie le chauffage central collectif du chauffage central individuel et le chauffage individuel tout électrique. Le chauffage central collectif est soit le chauffage urbain, soit une chaufferie de l’immeuble.