Archives du 6 septembre 2020

Agenda

Publié le 6 septembre 2020

Samedi 12 septembre à 14h00, place Félix Poulat à Grenoble, rassemblement pour défendre la liberté de la presse et le droit d’informer en Algérie, à l’appel de nombreuses organisations, associatives, syndicales et politiques


Dimanche 13 septembre de 13 h à 20 h, Fête de l’écologie organisée par EELV-38 à la Bifurk, 2 Avenue Gustave Flaubert (tram A arrêt MC2). Conférences, ateliers débats, stands d’associations et restauration

La situation à la métropole

Publié le 6 septembre 2020

Beaucoup d’habitants ne comprennent pas ce qui se passe à la métropole, pourtant les réalités politiques sont simples et il ne s’agit pas de problème de personnes, mais de définition d’une majorité politique.

En 2014, il y a eu la mise en place, pour la première fois, d’un accord politique majoritaire entre quatre groupes d’élus : Métropole en transition (ex RCSE) qui deviendra en 2020 UMA (une métropole d’avance), ADIS (petites communes) qui deviendra NMC (notre métropole commune), PASC (PS et apparentés) qui deviendra ACTES et CCC (Communes, coopération, citoyenneté PC et apparentés) qui reste CCC.

Le contrat de majorité de 6 pages précisait : « Nous affirmons ici notre volonté de bâtir une majorité de gauche, citoyenne et écologiste, une majorité de progrès structurée non pas autour d’un homme mais d’une équipe. Cette équipe exécutive, tournée vers la parité, sera constituée de quinze à vingt vice-président-es en charge de délégations équilibrées, à l’image d’une majorité dont la pluralité sera traduite proportionnellement en termes de responsabilités. Cette équipe devra également être représentative de la diversité de nos communes et formera le Bureau communautaire qui pourra être élargi à quelques conseiller-es supplémentaires afin de représenter pleinement la diversité de nos territoires. »

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Assurer la sécurité ce n’est pas faire de la communication

Publié le 6 septembre 2020

Ce qui s’est passé fin août à Mistral, à partir de la publication d’un clip vidéo, est révélateur de la politique sécuritaire inefficace qui se développe en France. Les pouvoirs publics sont impuissants à endiguer les développements des mafias de la drogue et de l’économie parallèle qui se sont installées durablement dans certains territoires. Pour faire croire qu’ils agissent, ils compensent cette impuissance par des coups de mentons. Nous voilà revenu au temps de Sarkozy qui a détruit la police de proximité (celle qui jouait au foot avec les jeunes), et qui allait nettoyer les quartiers au karcher avec son fameux discours de 2010 concernant la Villeneuve. On a vu ce que cette politique a donné.

La réaction du ministre de l’intérieur, Darmanin, impose au préfet d’aller faire une contre-manifestation à Mistral, en ne se rendant même pas compte que la vidéo est un clip provocateur avec des armes factices et des bonbons en guise de drogue et pas une manifestation de force de dealers qui en général préfèrent la tranquillité pour développer leur commerce.

Le ministre a été incité à faire cette bêtise par les opposants à la mairie de Grenoble qui ne peuvent même plus prendre le temps de la réflexion, mais qui réagissent en critiquant le maire quoi qu’il arrive.

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Un plan de relance très « macronien »

Publié le 6 septembre 2020

100 milliards d’euros ce n’est pas rien, mais quand on se penche dans le détail des actions on ne peut qu’être étonné de l’absence de contreparties incitatives aux multiples aides et allègements de charges proposées, notamment aux entreprises. Pourtant on le sait bien, sans contreparties réelles l’effet souhaité ne correspond jamais à ce qu’en attendent les pouvoirs publics. L’exemple récent du CICE qui devait créer de nombreux emplois en est la meilleure démonstration.

De plus il s’agit beaucoup plus de saupoudrage que de choix stratégiques, il faut contenter tout le monde, il s’agit plus d’une opération préélectorale pour préparer l’élection présidentielle au profit de Macron.

Comme l’a dit Thomas Piketty sur France Inter le 4 septembre : « j’ai peur qu’on ne prenne pas cette occasion et qu’on ne modifie pas notre modèle économique. On pourrait investir dans la santé, la recherche, la rénovation thermique dans le bâtiment. Il y a des choses annoncées, mais en détail, ce n’est pas à la hauteur du défi à relever ». 

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Atteintes à l’environnement et à la République

Publié le 6 septembre 2020

Les lobbies économiques et financiers placés au sein du gouvernement ont décidé de détruire le droit de l’environnement : par décret n°2020-412 du 8 avril 2020 relatif au droit de dérogation reconnu au préfet, qui se perpétue au-delà de la période d’urgence sanitaire, le gouvernement a autorisé les préfets à ne pas respecter le droit de l’environnement en dérogeant à toute une série de normes principalement environnementales : aménagement du territoire et politique de la ville, environnement agriculture et forêt, construction de logements, urbanisme, protection et mise en valeur du patrimoine culturel…

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La CNIL rappelle les limites de la verbalisation par lecture automatisée des plaques d’immatriculation (LAPI)

Publié le 6 septembre 2020

Le 25 août, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a indiqué qu’elle avait enjoint à quatre communes (dont elle ne donne pas les noms) de mettre fin aux systèmes de verbalisation automatique par reconnaissance des plaques d’immatriculation pour la recherche et la constatation d’infractions. En l’état actuel de la réglementation, le recours à de tels dispositifs est strictement limité au contrôle du forfait de post-stationnement, qui a remplacé l’amende pour stationnement non payé.

« La CNIL rappelle qu’en l’état actuel de la règlementation, il est interdit pour les communes de recourir à des dispositifs de verbalisation automatisée reposant sur la photographie du véhicule et de sa plaque d’immatriculation pour la recherche et la constatation d’infractions. Des mises en demeure ont été adressées à quatre communes en raison d’une telle utilisation de ces dispositifs.

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Attention, la réforme des APL devrait s’appliquer le 1er janvier 2021

Publié le 6 septembre 2020

A l’heure actuelle, les APL (aides personnalisées au logement) que touchent 6 millions de personnes sont calculées sur les revenus remontant à deux ans. A partir du 1er janvier 2021, l’APL sera calculée sur la base des douze derniers mois (décembre 2019 à novembre 2020) avec actualisation tous les trimestres, c’est ce qui s’appelle la « contemporanéisation » de la prestation. La réforme devait entrer en vigueur début 2019, le gouvernement cherchant à économiser environ un milliard d’euros, mais elle a été décalée à plusieurs reprises à cause des difficultés de sa mise en œuvre. Donc si les revenus du ménage augmentent, l’APL baissera le trimestre suivant et inversement si le revenu baisse elle augmentera.

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Politique politicienne

Publié le 6 septembre 2020

O. Noblecourt, sur Facebook, ne cesse de revenir à sa vieille antienne racontée durant la campagne électorale :  la politique de la liste qui a remporté les élections municipales à Grenoble fait preuve de cynisme, particulièrement Eric Piolle. O. Noblecourt est un grand connaisseur du cynisme : avoir été un obligé d’Emmanuel Macron durant plusieurs années et ensuite se dire un socialiste, tout en n’étant plus au parti, relève d’une capacité de contorsionniste peu commune et dont certains experts politiciens ont le secret. Peut être que pour ce grand expert, tout cela s’appelle « la dialectique ».

Ce qui reste intéressant dans ces déclarations, c’est le petit couplet sur « l’appel aux dons pour le CCAS qui fleure bon la charité et le patronage » … Malgré son jeune âge, O. Noblecourt a la mémoire courte : il ne se rappelle pas qu’il a aussi fait ce genre d’appel (en pire) lorsqu’il était vice-président du CCAS, mais lui avait des relations plus multinationales, en fournissant des bons pour du lait, des plats préparés auprès de Danone, dans le cadre de son grand plan « manger malin ». L’approvisionnement se faisait dans les commerces de proximité ! Aller acheter de la nourriture dans les commerces de quartier avec des « bons alimentaires » est une formidable action d’émancipation des populations les plus démunies !

En effet c’est moins du patronage, qu’un concours actif d’un service public pour une opération publicitaire d’une multinationale de l’alimentation. Une fois l’habitude prise de se fournir en produits Danone malgré l’opération de com’ charitable terminée, un grand nombre d’utilisateurs continuaient l’achat de la même marque.

Quant aux difficultés dans les quartiers, si O. Noblecourt avait laissé le CCAS dans un meilleur état financier, peut être que la majorité de 2014 aurait eu moins de difficultés à améliorer la situation pour réaliser une durable et réelle transformation sociale des ménages en difficultés économiques.

En ce qui concerne les dividendes, là aussi, la démission de O. Noblecourt de son mandat de conseiller municipal en 2017, ne lui a pas permis d’observer que toutes les SEM ont versé des dividendes à la ville durant 5 années.

Quant à la volonté déclarée la main sur le cœur, de servir les habitants des quartiers populaires, comme aurait dit un ancien maire « il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai », et pour conclure la célèbre phrase, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». L. Wauquiez veut remettre des caméras thermiques dans les lycées de la Région. Depuis le 1er septembre 2020 trois lycées ont été équipés en caméras thermiques. Mais une expérimentation similaire avait été retoquée par le Conseil d’État fin juin, qui estimait que ces caméras portent manifestement atteinte au droit au respect de la vie privée des élèves et du personnel. L’expérimentation ne devrait durer que trois semaines pour tester les équipements, délai qui pourrait éviter de se faire retoquer par la justice administrative au cas où il y aurait un recours déposé.

4,8 millions de « passoires thermiques » en France

Publié le 6 septembre 2020

Un document édité par le Commissariat général au développement durable le 2 septembre, indique qu’il y aurait moins de passoires thermiques qu’estimé précédemment.

Sur 29 millions de résidences principales en 2018, environ 4,8 millions de logements seraient très énergivores, soit 17% du parc, alors que les estimations précédentes les estimaient à 31 %.

Ce rapport s’appuie sur les données des diagnostics de performance énergétique (DPE) collectées par l’Ademe, qui se fondent en particulier sur la consommation énergétique annuelle d’un logement. Les logements énergivores sont ceux classés F et G du DPE. Il y aurait à peine 7% de logements peu énergivores (A et B du DPE), 34% en D et 24 % en E du DPE.

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Covid-19 : les frais engagés en 2020 par les collectivités pourront être étalés sur 5 ans

Publié le 6 septembre 2020

Les collectivités peuvent à présent étaler sur une période pouvant aller jusqu’à cinq ans les dépenses engagées en 2020 pour faire face au Covid-19. Mais ceci ne représente pas le remboursement par l’Etat des dépenses supplémentaires engagées par les collectivités, cela leur permet de lisser sur 5 ans la diminution de leur épargne, c’est un bon système pour cacher la misère.

La ministre de la Cohésion des territoires et le ministre en charge des comptes publics ont signé le 24 août une circulaire qui autorise comptablement, d’étaler sur 5 ans les dépenses de fonctionnement engagées durant l’année 2020.

Les collectivités territoriales, de leurs groupements et de leurs établissements publics pourront procéder à un étalement des charges qu’ils auront engagées entre le début de l’état d’urgence sanitaire (le 24 mars 2020) et la fin de l’année 2020, afin de faire face à la crise sanitaire.

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Vers un service public du numérique pour lutter contre la fracture numérique ?

Publié le 6 septembre 2020

L’exclusion numérique se développe depuis des années en accroissant la dépendance aux démarches en ligne et en excluant des pans du territoire de l’accès au haut débit. Le confinement a accentué brutalement cette fracture qui atteint presque 20 % de la population et les inégalités liées à cette fracture ont fortement augmenté notamment pour les enfants et l’enseignement à distance ou pour le télétravail qui a explosé passant de 3% environ en 2017 à plus de 25 % en mars 2020, car l’équipement informatique de nombreux ménages était souvent insuffisant ainsi que le débit des connexions.

Le 8 juillet 2020, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté l’avis « Services publics, services au public et aménagement des territoires à l’heure du numérique », à l’unanimité moins 3 abstentions. Il identifie les défis à relever pour faire du numérique un service public à part entière et une priorité nationale et fait de nombreuses recommandations.

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