Archives pour le mot-clef ‘conseil municipal’

Offensive sécuritaire et solitaire de MM. Destot et Safar

Publié le 3 décembre 2010

Lors du Conseil municipal du 29 novembre, les conseillers municipaux écologistes apprennent, par la presse (Grenews), que le matin même, MM. Destot et Safar ont tenu une conférence de presse sur leur nouvelle politique sécuritaire avec un fort développement de la vidéosurveillance. Et dans les rendus compte du maire sur les marchés passés ces derniers mois, se trouvent trois marchés pour l’installation de nouvelles caméras pour la modique somme de 750 000 € !

Lors du Conseil municipal, les élus écologistes demandent ce qu’il en est au maire et à son premier adjoint, stupeur générale dans les rangs de la majorité municipale qui n’était pas au courant, et les deux intéressés sont restés dans un silence très gêné.

La majorité (droite-gauche) avait pourtant solennellement décidé de faire l’évaluation des premières caméras (non mises en route) avant toute nouvelle installation.

Vous avez dit majorité de godillots ?

Tout le monde il est beau…

Publié le 3 décembre 2010

Le chômage a baissé, les déficits publics diminuent, la reprise économique est en cours, et on en passe… C’est en substance (si l’on ose dire) ce que M. Chamussy a déclaré en conseil municipal de Grenoble le 29 novembre dernier. De deux choses l’une, ou bien celui qui se veut le chef de file de la droite municipale arrivait tout juste d’une planète peuplée de bisounours, ou bien il faut voir dans ce discours un effet de la mise sous tutelle de la fédération de l’Isère décidée par N Sarkozy. Transformer à ce point la réalité, croire ou faire croire à l’existence d’un monde imaginaire… Nous pencherions volontiers pour la deuxième hypothèse.

Le projet de budget 2011 de la Ville de Grenoble, pas de surprise

Publié le 26 novembre 2010

Pour la première fois depuis très longtemps, la majorité municipale a évoqué le budget (en l’occurrence celui de 2011) lors de deux réunions publiques. C’est bien d’essayer d’échanger avec les habitants avant d’en discuter au Conseil municipal, sauf qu’il n’y avait aucun chiffre pour 2011, seuls les chiffres de 2010 ont été présentés ! Les habitants présents (peu nombreux) n’ont pas pu échanger sur ce point. La raison donnée est qu’il ne fallait pas donner de chiffres avant que les élus les aient eu ! Lesquels élus ne les auront eu qu’à partir du mercredi 23 novembre, soit seulement 5 jours avant le débat d’orientation budgétaire, ce qui laisse peu de temps pour examiner des orientations portant sur un budget de plus de 300 millions d’euros.

Autre question de méthode : pour échanger sur un budget il faudrait au moins avoir une présentation des différentes options envisagées, notamment sur quelles sommes il est possible de jouer et quelles conséquences positives ou négatives cela aurait de les changer.

En fait le budget 2011 sera dans la pure continuité du budget 2010, donc avec la pression fiscale qui sera augmentée de l’inflation. Avec en plus une augmentation non négligeable de la Taxe des ordures ménagères.

Au moment où l’Etat impose une réforme très négative des collectivités territoriales, il aurait été intéressant que la Ville s’interroge sur son périmètre d’intervention principal et qu’elle abandonne certaines opérations, d’où un allègement possible de la pression fiscale qui devient intolérable pour beaucoup. Il n’en a pas été question. Donc rien ne change, il faudra attendre les élections de 2014 pour changer de méthodes et de politique.

Dessin Cled'12, tous droits réservés

Cie de chauffage : la majorité municipale de Grenoble vote sans savoir…

Publié le 10 novembre 2010

Le 18 octobre est présentée au conseil municipal une délibération autorisant le maire à signer un avenant au contrat de délégation avec la Compagnie de Chauffage (SEM CCIAG). Il s’agissait de transformer les formules d’indexation des tarifs imposés aux usagers du service public de chauffage urbain en fonction des dérives des prix, notamment des prix de l’énergie. En effet chaque mois, la CCIAG calcule deux indices k1 et k2 pour calculer l’évolution des tarifs depuis le 1er avril 2008. L’un des indices (k1) estime l’évolution mensuelle du coût des combustibles utilisés par la CCIAG pour livrer la chaleur à ses usagers.

Afin de pouvoir voter en toute connaissance de cause, les élu-e-s du groupe “ Ecologie et solidarité ” avaient demandés quelques jours avant le conseil que le maire leur transmette les dépenses de la SEM CCIAG pour chaque combustible utilisé pour le chauffage urbain (bois, fuel, charbon, ordures ménagères, gaz), et ce durant les trois dernières saisons afin de pouvoir s’assurer que la pondération entre les différents combustibles dans les formules d’indexation représente bien la réalité. Le maire répond qu’il ne dispose pas de ces informations !

Voila donc une majorité municipale qui vote un élément essentiel des tarifs d’un service public sans en connaître la moindre réalité économique, ni se soucier a priori d’en estimer l’impact sur les usagers ! Evidemment les élus écologistes ont voté contre cette délibération. On comprend mieux les surfacturations du chauffage urbain votées les yeux fermés par des élus qui ne contrôlent rien. De plus en plus d’usagers s’élèvent contre ces surfacturations et exigent des élus comme de la CCIAG qu’il y soit mis fin. Mais la majorité municipale fait la sourde oreille en continuant d’accepter que la CCIAG fasse des marges financières excessives sur le dos des usagers, dont de nombreux locataires du logement social qui voient leurs charges exploser.

Si les élus écologistes étaient majoritaires à la ville, il y aurait immédiatement une baisse de 10 à 15 % des tarifs du service public de chauffage urbain avec le même service rendu.

LOCA++ une bonne idée, mais…

Publié le 6 novembre 2010

Permettre à des bailleurs privés de louer leur logement dans des conditions financières équivalentes ou proches de celles du logement social est une bonne idée qu’avait lancée et expérimentée l’association “ Un Toit pour tous ” en 2009 avec le soutien financier de la Métro et la Ville de Grenoble. Ces collectivités viennent de relancer cette opération à plus grande échelle mais en confiant la gestion à l’ensemble des agences immobilières et non aux opérateurs spécialisés dans l’accompagnement social des locataires comme le fait “ Un Toit pour tous ”. Du coup, la région ne participe pas au soutien financier de l’opération car la condition de l’accompagnement social, notamment des plus défavorisés était une des conditions mises à sa participation. LOCA++ risque donc de ne pas s’ouvrir à la frange la plus défavorisée de la population qui a le plus de mal à se loger, c’est dommage.

“ Un Toit pour tous ” a donc choisi de ne pas être opérateur de cette opération et s’en explique dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous :

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La Majorité municipale et la Villeneuve : déception

Publié le 2 novembre 2010

Lors du Conseil municipal de septembre, le maire avait indiqué que les nouvelles dispositions que la Ville prendrait pour la Villeneuve et les quartiers sud seraient débattues en conseil municipal et donneraient lieu à délibérations. Or le 20 octobre la majorité municipale décidait seule et communiquait aux médias ses décisions. Pas de grosse surprise, seule l’annonce de mise en place de 15 policiers municipaux affectés au quartier de la Villeneuve. La réponse principale en terme de police est loin de répondre aux attentes des habitants. Le renforcement des médiateurs de nuit est positif mais très insuffisant. Où sont les éducateurs qu’il faudrait mettre massivement en place ? On aurait espéré bien autre chose, notamment une réflexion approfondie sur l’amélioration de la présence publique de l’ensemble des acteurs sur ce quartier. Par contre aucune évolution sur les décisions sur le bâti : programme ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) inchangé et destruction des parkings silos…

Encore une fois, les décisions sont prises dans le “ bunker ” de la majorité municipale, les habitants ne sont pas associés à leurs élaborations ou leurs mises en place. Tout continue comme avant.

Lycée Mounier : la mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier

Publié le 22 octobre 2010

Si les résultats sont positifs ils demeurent encore insuffisants.

La détermination des enseignants, des personnels, des élèves, de leurs parents fait évoluer les positions du maire et du président de la région dans le bon sens, mais rien n’est acquis. Si les positions des responsables politiques évoluent plutôt favorablement il ne faudrait pas oublier que le rectorat poursuit son projet de déploiement des enseignants, des élèves et des personnels dans d’autres établissements. Il est urgent d’agir à ce niveau pour arrêter ce projet de l’administration rapidement. Il est de la responsabilité du Président de la région et du maire d’intervenir fermement auprès du rectorat pour arrêter ce projet, d’autant plus que c’est le Président de la région qui a démarré toute cette opération.

L’ADES soutient la position non négociable du collectif Mounier : pas de fermeture, pas de redéploiement, la rentrée 2011 au lycée Mounier, après une expertise indépendante sur la sécurité.

Le 18 octobre, un communiqué du Président de la région précise :

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GO se fait encore des illusions !

Publié le 22 octobre 2010

Le nouveau président du groupe des élus de GO Citoyenneté de Grenoble a constaté la nouvelle donne politique avec trois pôles à gauche : le Front de Gauche, le PS et Europe Ecologie. « Il va falloir arriver à travailler avec chacun de ces pôles, à les relier les uns aux autres ». Le problème c’est que GO a participé activement à la construction de la majorité droite-gauche (avec une partie de la droite liée au corrompu) qui a remplacée la majorité de gauche et écologiste du mandat précédent. Les écologistes sont donc dans l’opposition par la volonté du PS, du PC et de GO. Il faudra que GO explique par quel miracle il pourrait changer cette donne politique. Pour jouer les entremetteurs il faudrait au moins avoir une certaine neutralité, ce qui n’est pas le cas. D’autant plus que ce président indique « il faudra bien se parler, mais c’est vrai aussi qu’Europe-Ecologie est plus ouvert que les écologistes grenoblois » ! Or Europe Ecologie est largement présent dans le groupe des écologistes à la Ville… Le président des élus GO serait-il atteint de myopie politique ?

Votation citoyenne, que fait la majorité municipale ?

Publié le 24 septembre 2010

Le Conseil Consultatif des Résidents Etrangers Grenoblois (CCREG) a dix ans d’existence. Il a été mis en place grâce à l’action des élus écologistes, il se mobilise notamment pour que soit reconnu le droit de vote des résidents étrangers non communautaires. Mais depuis le changement de majorité son activité est ralentie faute de volonté politique. Chaque année à Grenoble comme dans d’autres villes est organisée « la votation citoyenne » qui demande aux habitants de donner leur avis sur la question du droit de vote des résidents étrangers. Cette votation était organisée par le CCREG et soutenue par de nombreuses associations et mouvements politiques. Pour passer à une vitesse supérieure, le collectif national a lancé pour fin 2010 l’organisation de référendums municipaux organisés par les mairies volontaires pour demander aux habitants de se prononcer sur ce droit de vote. Evidemment ceci est illégal et de nombreuses communes ne veulent pas le faire. Le maire de Grenoble n’a toujours pas répondu à la demande d’organisation d’un tel référendum en disant qu’il faisait étudier cette proposition par son service juridique, ce qui ne sert à rien puisque tout le monde sait que ce n’est pas légal. Pour une ville « Compagnon de la Libération », la moindre des choses est d’agir même par des actes symboliques pour montrer que la démocratie et la citoyenneté ne sont pas à la hauteur des nécessités et exiger que soit enfin reconnue une « citoyenneté locale » où chaque résident a les mêmes devoirs et donc les mêmes droits. De tous les actes administratifs de la mairie, aucun ne présente de différence pour les habitants quelle que soit leur origine, les services publics sont ouverts à tous, les impôts locaux sont payés par tous… il n’y a aucune raison objective pour que les résidents étrangers ne puissent pas élire les conseillers municipaux et participer ainsi à la vie de leur cité.

L’ADES a fait des propositions concrètes pour que soit organisée une consultation de tous les habitants plutôt qu’un référendum, car au niveau du droit et du coût les deux sont complètement différents. Mais peu importe la forme, il s’agit de poser un acte symbolique fort, que pour l’instant la majorité droite-gauche se refuse à assumer.

La ville laissée aux mains des promoteurs

Publié le 25 juin 2010

Nous avions déjà dénoncé l’implantation d’un hôtel 4 étoiles dans le quartier de Bonne à la place d’un édifice public « structurant ».

C’est au tour du terrain de la clinique du Mail (à la Villeneuve près de Grand Place) où un promoteur propose une densification extrême de logements. Des recours contre le permis de construire ont été déposés, pointant notamment la trop grande hauteur des immeubles par rapport à la réglementation du PLU. Evidemment il ne s’agit pas de logements sociaux. Décidément la majorité municipale ouvre grand la porte à la spéculation immobilière.

Le porte flingue du maire

Publié le 16 juin 2010

Le premier adjoint J. Safar qui, avec sa morgue habituelle, avait asséné à un élu au conseil municipal d’avril dernier « comme je suis un homme cultivé, je vais répondre un peu plus sur le fond », s’est permis cette fois, au conseil municipal du 14 juin, des attaques personnelles grossières contre un élu écologiste -Olivier Bertrand- à propos de la rocade nord. M. Safar est un coutumier du fait.

Des élus de la majorité nous avaient déjà indiqué que le 1er adjoint était un beau parleur mais qu’il ne travaillait pas assez ses dossiers. Effectivement il peut se faire plaisir en jouant le porte flingue du maire, en attaquant celles et ceux qui critiquent la politique de la majorité, mais il ne peut pas cacher que, par exemple, il n’a pas travaillé le dossier de la vidéosurveillance. Tout a été fait en catimini et mal fait.

Le dernier exemple tourne au gag : le fameux collège d’éthique de la vidéosurveillance mis en place le 17 mai, qui devrait veiller au respect du droit, est créé suite à une illégalité flagrante ! Ce collège d’éthique est créé conformément à l’article L 2143-2 du Code Général des Collectivités Territoriales en tant que comité consultatif municipal. La délibération portée par le 1er adjoint précisait que ce collège devait agir de manière indépendante (sous-entendu de la mairie) et présidé par un ancien magistrat non membre du conseil municipal. Le 1er adjoint devrait pourtant savoir que, de part la loi, les conseils consultatifs municipaux sont obligatoirement présidés par un élu désigné par le maire, et donc que de ce point de vue leur indépendance vis-à-vis de la mairie est une illusion. Que vont penser les magistrats ou anciens magistrats enrôlés dans cette mascarade, notamment l’ancienne Présidente du Tribunal Administratif de Grenoble ?

Conclusion : vendre des illusions ne dure que peu de temps, la fameuse indépendance de ce collège d’éthique, sa présidence par un non élu, son existence même n’ont pas lieu d’être. L’ADES a signalé cette illégalité au Préfet pour qu’il exerce son contrôle sur cette délibération. Espérons que le rappel au droit calmera le porte flingue du maire, au moins pour un moment.

Les élus de GO dérapent

Publié le 16 juin 2010

Le Conseil municipal du 14 juin a encore vu Jean-Philippe Motte (G0 citoyenneté) défendre l’indéfendable : une subvention municipale à une association se réclamant de l’Algérie Française et proche des idées d’extrême droite. En effet, le cercle algérianiste de Grenoble, créé « pour redonner une vigueur nouvelle à la Communauté « Algérie Française » », demandait une subvention à la mairie. Ce n’est pas nouveau, mais une oreille attentive était aux aguets. Lors de réunions préparatoires, une élue de notre groupe, relayé par un élu socialiste, avaient attiré l’attention sur l’idéologie de cette association, incompatible avec une subvention municipale. Malgré cela l’élu de GO persistait et proposait au conseil municipal de verser 500 € au cercle algérianiste qui défend les bienfaits de la colonisation !

Heureusement de nombreux élus de la majorité ont déclaré leur opposition à cette subvention et, devant cette rebellion, le maire, qui avait mis cette délibération à l’ordre du jour, a dû retirer la subvention.

Conseil municipal de Grenoble sur la rocade nord le 14 juin 2010

Publié le 16 juin 2010

Décidément le maire de Grenoble est incapable d’organiser un débat sur la rocade nord au Conseil municipal. Depuis des années c’est un sujet qu’il ne peut pas mettre en débat. Pourtant il y est très favorable, il l’a indiqué dans son programme municipal de mars 2008 et il fait tout pour que cette rocade se réalise. Pour lui cette infrastructure fait partie de l’écosystème grenoblois (sic). Comme les alchimistes du moyen âge qui transmutaient le plomb en or, le maire transforme un aspirateur à voitures en miracle écologique.

Sentant qu’il aurait du mal à mener ce débat rendu pourtant obligatoire par la demande officielle du Conseil général, il avait prévu un débat à huis clos. Hélas nous avons rendu cette intention publique et cela a été repris par les médias. Devant cette erreur politique il a mis à l’ordre du jour du conseil du 14 juin la réponse à faire au Conseil général. La délibération proposée reprenait celle adoptée à la Métro le 28 mai qui demandait explicitement la reprise des études pour un nouveau projet de rocade-nord.

Le maire s’est vite rendu compte du danger qu’une telle formulation allait provoquer dans sa majorité où certains élus se sont déclarés opposés à cette formulation ; et qui allait profiter à l’opposition écologiste qui allait renforcer ses positions sur ce dossier, alors que des échéances électorales (les cantonales) approchent et risquent d’être difficiles pour le PS grenoblois.

Le maire a donc accepté de retirer au dernier moment toute référence à la rocade dans la délibération (sauf dans le titre !). Personne n’a été dupe. Les élus de la majorité opposés à la rocade étaient satisfaits, ainsi que les partisans de la rocade qui savent que le dossier avance en souterrain et que le principal a été acquis, la Ville de Grenoble s’associe aux études que mènera le Conseil général sans aucune restriction. Le feu vert est donné pour poursuivre un projet de rocade légèrement remanié.

Le mélange des genres n’est pas bon en politique

Publié le 16 juin 2010

Rappel : le nouveau mandat de la majorité municipale avait débuté par la démission d’un élu qui était entrepreneur et avait des marchés avec la Ville, il était donc intéressé à l’affaire.

Nous avions aussi fait remarquer que nommer adjoint à l’urbanisme un expert immobilier qui avait une agence immobilière n’était pas non plus très bon, d’autant plus que cette personne avait été formée par l’ancien maire corrompu, et expert en affaires politico-financières. L’adjoint avait tardé à mettre un terme à ce mélange des genres.

Mais il n’y a pas qu’au Conseil municipal de Grenoble que ces situations existent. Au SMTC, le mélange des genres existe aussi. M. J. Chiron (cumulard), adjoint au maire, conseiller général, vice président du SMTC et président de la SEMITAG a comme délégation du Président du SMTC la prise en charge des relations avec l’exploitant du réseau de transport en commun de l’agglomération grenobloise, la société d’économie mixte SEMITAG, qu’il préside par ailleurs !

Or la SEMITAG a une délégation de service public du SMTC pour gérer les transports en commun dans l’agglomération. Le SMTC, puissance publique délégante, a donc une fonction de contrôle sur la SEMITAG. Il n’est pas normal que cette fonction de contrôle soit pilotée par le responsable politique du délégataire, il y a là un manque évident d’impartialité. Il n’est jamais bon que le contrôlé et le contrôleur soit la même personne ! Souhaitons que cette situation qui dure depuis des années cesse enfin.

Rocade nord, l’heure des choix

Publié le 10 juin 2010

nitunnelniviaducLa commission d’enquête ayant rendu un avis défavorable sur l’utilité publique de la rocade Nord, le Président du Conseil général de l’Isère (CGI) a demandé à la Métro et à la Ville de Grenoble quelles étaient leur position sur ce dossier. Le 28 mai dernier, la Métro, faisant suite à des pressions du lobby automobile relayé par la droite au conseil communautaire, a voté à une large majorité du conseil communautaire une demande ferme et claire au CGI de poursuivre les études sur le contournement nord pour proposer un nouveau projet de rocade. Le Conseil municipal de Grenoble qui se réunit le 14 juin devrait faire de même, reprenant mot pour mot le texte délibéré à la Métro. Les deux collectivités se déclarent prêtes à s’associer à ces études donc à participer à leur financement.Le Conseil général lors de sa prochaine réunion des 17 et 18 juin prendra une décision qui devrait accéder aux demandes de la Métro et de la Ville.

Tout a été discuté et calé en coulisses donc tout devrait repartir comme avant. A noter que la Ville, dans la délibération annoncée pour le 14 juin, parle d’un projet de pont routier sur l’Isère au droit de la rue Durand Savoyat (quartier Jean Macé), reliant l’entrée de ville (nord Esplanade) à la Presqu’ile et à la gare pour supprimer l’autoroute A 48 sur l’Esplanade. Où donc a été discuté un tel projet ? Ni les élus, ni les habitants n’ont été appelés à en débattre. Pourtant les questions de circulation sont complexes et devraient être examinées dans la clarté et la transparence. Où sont les études de trafic qui fondent un tel projet ? Il serait très intéressant de connaître la position de l’Etat sur les conditions qu’il pose pour le déclassement de l’autoroute A 48, et ce qu’en pensent la commune de Saint Martin le Vinoux et la Métro. Qui va payer ce nouveau pont ?

Les habitants sont menés en bateau, et pendant ce temps-là les lignes de tram prennent du retard : le prolongement de la ligne B sur la Presqu’île et la ligne E sont encore repoussés. On peut légitimement se demander s’il n’y a pas une volonté de sabotage systématique de la politique des transports en commun pour faire croire que la seule solution possible c’est la rocade !

Vers du logement social bas de gamme !

Publié le 4 juin 2010

L’adjoint à l’action sociale a déclaré lors d’une intervention à l’université qu’il était favorable à mettre en place des logements sociaux peu chers (donc abandonnant la qualité actuelle notamment au niveau thermique) pour en multiplier le nombre. Cette proposition avait été faite par certains élus lors du mandat précédent, mais la présence des écologistes dans la majorité avait barré la route à cette dérive qui est une illusion sur le long terme. Attendons de voir ce que la majorité va décider à ce sujet.

Vidéosurveillance : comité d’éthique, comité bidon

Publié le 20 mai 2010

Le conseil municipal du 17 mai a été perturbé par des manifestants anti-vidéosurveillance. Les méthodes employées sont critiquables mais étaient prévisibles à cause du simulacre de démocratie proposée par la Ville. Comme pour les nanotechnologies, le débat a lieu après les décisions.

Face à la fronde populaire, le Maire n’a pas trouvé d’autre réponse que d’interdire l’accès au public par la police municipale, sous prétexte que la salle était pleine. C’était certes le cas, mais, en dehors du fait qu’en général cela ne dérange personne, il n’a pas été jugé utile de retransmettre les débats dans le hall sur des écrans, comme cela se faisait autrefois. Est-ce vraiment ainsi que l’on compte donner envie aux citoyens d’assister au conseil municipal ?

Depuis des années la politique municipale s’élabore en petit comité autour du maire. La plupart des élus majoritaires ne sont même pas au courant de ces préparations en catimini. Le groupe PC l’a dénoncé (hors conseil municipal) à propos de l’implantation de caméras dans certains quartiers. M. J. Safar a annoncé le programme d’implantation lors de réunion avec des Unions de Quartier, mais avant tout débat au Conseil municipal.

Les manifestants avaient en tout cas raison sur au moins un point : le comité d’éthique c’est du bidon !

Le Conseil municipal à l’exception du groupe Ecologie et solidarité, a voté pour la mise en place de ce comité d’éthique (le PC s’est abstenu). C’est effectivement du bidon, puisqu’il ne discutera même pas des implantations des caméras, ni de leur utilité.

Rocade nord : le maire renoncerait au débat à huis-clos !

Publié le 20 mai 2010

nitunnelniviaducLe débat à huis-clos sur la rocade serait abandonné et une délibération sera présentée au conseil municipal du 14 juin 2010.

Les grandes manœuvres politiques continuent. Le Président du Conseil général ne veut pas prendre position avant d’avoir interrogé la Métro et la Ville de Grenoble.

Bizarre, il ne demande pas l’avis des communes de St Martin le Vinoux et de la Tronche, qui sont pourtant les premières intéressées ! Il ne demande pas l’avis des habitants, pourtant il avait dépensé des centaines de milliers d’euros pour une consultation bidon lors de l’été 2007. Vous vous souvenez : préférez vous être riche et bien portant que pauvre et malade ?!

En fait il s’agit de se refiler le mistigri. Nos grands élus ne savent pas comment se dépêtrer de ce projet qui ne tient pas la route et chacun voudrait que ce soit l’autre qui dise non, pour ne pas avoir à se déjuger devant son électorat, et surtout devant la Chambre de commerce.

A La Métro, M. Baïetto va réaffirmer le 28 mai qu’il faut une rocade, mais évidemment sans s’engager à participer à son financement. Les élus grenoblois vont voter à la Métro avant de prendre position à la Ville (le 14 juin), c’est la démocratie à l’envers.

Rocade nord, débat à huis-clos !

Publié le 14 mai 2010

nitunnelniviaducLa confirmation est arrivée, le maire de Grenoble débat à huis-clos sur  l’étude des conséquences du rapport de la commission d’enquête sur le projet de Rocade Nord. Ce sera le 7 juin.

Il avait pourtant promis à diverses reprises qu’il y aurait un débat à un prochain conseil municipal (conseil municipal public comme l’impose la loi). Encore une promesse non tenue.

Mais pourquoi à huis-clos ? En fait il craint que sa majorité expose ses divergences profondes sur cette question d’importance pour l’avenir de la ville et de l’agglomération. A la Métro, le débat sera public le vendredi 28 mai.

Vive la démocratie locale…

Conseil municipal, vote du compte administratif 2009

Publié le 14 mai 2010

tirelireLe compte administratif (CA) d’une collectivité retrace dans le détail l’ensemble des recettes et dépenses durant l’année écoulée. Le Conseil municipal de Grenoble qui se réunit lundi 17 mai à 17 h va démarrer par la présentation du CA de l’année 2009. Nous allons enfin savoir comment a été dépensé l’argent public et si la hausse des impôts locaux était vraiment justifiée. Une première analyse des principaux résultats de ce CA indique que ce n’était pas nécessaire pour arriver un fonctionnement correct de la machine municipale, et que la majorité s’est constituée une cagnotte pour la suite du mandat. Les contribuables qui ont dû payer la douloureuse apprécieront.

Le Rouge et le Vert fera une analyse détaillée de ce CA dans une prochaine édition.


ADES  - Le Rouge et le Vert
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