Archives pour le mot-clef ‘Destot’

M. Destot vers un quatrième mandat ?

Publié le 9 mars 2013

Alors que les supputations allaient bon train sur la date à laquelle le maire allait céder son fauteuil au premier adjoint, cette éventualité semble de plus en plus improbable. Il faut dire que la pression sur le non cumul des mandats a disparu depuis que le gouvernement a visiblement décidé de repousser à 2017 une éventuelle loi anti-cumul ! Le changement ce n’est plus maintenant. Ainsi le député-maire de Grenoble comme tous les autres cumulards, peut s’accrocher à son mandat, en reniant sans scrupule ses engagements personnels et ceux de son parti sur l’application du non cumul des mandats dès la fin 2012.

Il y a de fortes probabilités que M. Destot reste en place jusqu’en mars 2014. Dès lors il ne serait pas invraisemblable qu’il se représente pour un 4ème mandat. Le président du groupe PS et assimilés de la majorité municipale l’y incite fortement en déclarant : « Celui qui a la meilleure vision de l’avenir de Grenoble, à l’horizon dix ans, quinze ans, vingt ans, il s’appelle Michel Destot ». C’est J. Safar qui doit être satisfait de ce genre de déclaration ! Le « cirage de pompes » commence, la course pour obtenir un poste d’élu-e est lancée !

Politique politicienne à Grenoble

Publié le 17 janvier 2013

Le maire de Grenoble, partira… partira pas avant mars 2014 ?

Le feuilleton du départ de M. Destot avant la fin de son mandat n’en finit pas d’alimenter les gazettes. Comme souvent, le maire parle et les commentateurs se perdent en conjectures. Lors de ses vœux, il a donné une information très précise : « Tout aura une fin, pas pour Grenoble, mais je ne resterai pas maire éternellement » et « contrairement à ce qui a été dit, ici et là, je ne me suis jamais engagé sur un calendrier ». Il précise que « la décision sera prise collectivement, de manière respectueuse, y compris envers moi-même, et en temps voulu ». Sous entendu, je ne vais pas me laisser mettre à la porte. En fait, le maire est contredit par G. Fioraso qui déclare dans le quotidien régional que le maire a déjà choisi son successeur. Les seuls absents de ce débat sont les électeurs qui ont voté (minoritairement) pour un maire et risquent de se retrouver avec un autre sans qu’on leur ait demandé leur avis.

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M. Destot est-il encore député ?

Publié le 14 décembre 2012

Un lecteur assidu nous signale que sur le site internet du PS national, M. Destot n’est plus dans la liste des députés appartenant à la majorité présidentielle !

Capture d’écran du 11/12/12 : liste des députés du PS en Isère d’après le site national

Aurait-il quitté la majorité présidentielle ? A-t-il démissionné du PS ? La fédération de l’Isère du PS ne le connait plus !

Le député-maire a-t-il enfin réglé son injustifiable cumul de mandats, en démissionnant de son mandat de député ? Serait ce la peur du procès intenté par Anticor ?

Ou bien la réalité serait-elle beaucoup moins belle : comme du temps du stalinisme, où les personnalités qui n’avaient plus la cote disparaissaient des photos officielles, ici le manque de travail parlementaire répété de M. Destot à l’Assemblée nationale l’aurait fait rayer des listes car il n’est plus présentable.

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Anticor épingle le député-maire

Publié le 16 novembre 2012

L’association Anticor, qui milite contre la corruption et pour l’éthique en politique, avait proposé aux candidats aux dernières législatives de s’engager vis-à-vis de leurs électeurs en signant une charte éthique.

« Le futur parlementaire signataire du présent document s’engage à appliquer et à faire respecter les propositions d’Anticor » , notamment « Afin de servir au mieux l’intérêt général, un député doit se consacrer entièrement et exclusivement à son mandat.

Or à ce jour, 5 députés, dont Michel Destot, reniant l’engagement pris devant leurs électeurs en signant cette charte, sont toujours en situation de cumul avec un mandat local… Anticor leur a adressé une mise en demeure afin qu’ils se démettent de leur mandat local avant le 9 décembre. A défaut, Anticor se réserve le droit d’agir en Justice pour rupture d’engagement.

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MD : Canal Historique

Publié le 16 novembre 2012

On pourra toujours objecter que personne n’est obligé d’aller consulter ce mode particulier d’information qu’est un blog. C’est vrai ! Mais quand il s’agit d’un homme public, on peut espérer y trouver des informations ou des réflexions censées nous concerner. Las ! On constate le plus souvent une affligeante propension de l’auteur à se mettre en avant, pire, à faire de soi même un objet d’admiration sur des sujets dont l’intérêt échappe au lecteur : narcisse est, là, battu à plate couture.Dans ce domaine, le maire de Grenoble nous a déjà donné à voir l’étendue de ses talents (voir l’article du 11 novembre 2011).

Ainsi dans l’actualité récente il conte (par le menu ou presque) un Week-end de la Toussaint « particulièrement romantique » avec son épouse, non pas à Rome comme dit la chanson, mais à Venise. Vie privée, vie publique, la confusion des genres est un bon indicateur de cette perte de repères dont souffrent certains de « nos décideurs ». Ici pas de pont des Soupirs, de Rialto ou de Vaporetto, c’est bien trop commun. Alors quel message peut bien vouloir faire passer l’auteur de ce blog avec des phrases comme « nous nous sommes restaurés dans les célèbres cafés « Le Florian » et le « Quadri »  Nous avons également croisé… au Danieli, palazzo mythique de la Sérénissime » ? En quoi cette prétendue information peut-elle retenir l’intérêt du lecteur grenoblois, sinon pour signifier que lui n’a peut-être pas les moyens de fréquenter de tels lieux, pas même de s’y rendre, et que celui qui s’enivre de sa syntaxe électronique reste sourd aux vrais besoins de sa ville, à mille lieues des préoccupations de ses administrés ? Notre visiteur de marque termine son récit par « …que mes amis se rassurent (sans doute étaient-ils inquiets NDLR), ce Week-end était prévu de longue date et je ne connais pas de tentation de Venise… » . Si seulement, il ne s’était pas coupé des réalités et avait connu la tentation de Grenoble, personne ne s’en serait plaint.

Encore des mandats pour M. Destot…

Publié le 20 octobre 2012

Tous droits réservés

N’ayant pas assez d’activité, la gestion de la ville et l’assemblée nationale lui laissant beaucoup de temps, M. Destot a été nommé, le 25 septembre 2012, par le Président de l’assemblée nationale, membre du Conseil d’Administration de l’Agence Française de Développement (AFD). L’AFD est l’organisme qui met en œuvre la politique d’aide publique au développement français ; elle finance ainsi des projets économiques et sociaux dans plus de 80 pays en développement.

M. Destot était depuis le 1er juillet 2012, le nouveau Président de la Maison européenne des pouvoirs locaux. La Maison européenne des pouvoirs locaux français a été créée à l’initiative des principales associations nationales d’élus locaux dans le but de structurer, d’amplifier et de coordonner leurs activités dans le domaine européen. Ses membres sont : l’Association des Maires de France (AMF), l’Assemblée des Départements de France (ADF), l’Association des Maires de Grandes Villes (AMGVF), la Fédération des Villes Moyennes (FVM), l’Association des Petites Villes de France (APVF). La Maison européenne effectue un travail de lobbying au niveau européen.

Michel Destot et le cumul des mandats, suite

Publié le 29 septembre 2012

Dans la Gazette des communes du 17 septembre 2012, M. Destot, avec cette fois, sa casquette de Président de l’Association des maires des grandes villes de France répond à la question :

Etes-vous favorable à la fin du cumul des mandats ?

Réponse : « Il s’agit d’une bonne mesure à condition, toutefois, de veiller à créer un statut de l’élu local pour ne pas dévaloriser la fonction territoriale et de s’assurer que la désignation des candidats aux élections législatives n’est pas le seul fait des partis politiques, mais bien celui des électeurs. »

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Moi MD, par Moi-même Désigné

Publié le 22 septembre 2012

Le 28 août dernier, dans un courrier adressé aux députés et sénateurs du Parti Socialiste, Martine Aubry invitait chacun d’eux à respecter son engagement de démissionner au plus tard en septembre 2012 de son mandat exécutif local (municipal, départemental, régional), s’il choisissait bien entendu de rester parlementaire. Parmi eux, on trouve A. Vallini (Sénateur-Président du Conseil général de l’Isère) et Jacques Chiron (Sénateur Adjoint au maire), muets comme des carpes jusqu’à ce jour, et Michel Destot (Député-Maire de Grenoble) qui, titillé depuis quelques semaines a fini par sortir du bois pour s’expliquer. Dans une interview donnée le 17 septembre au quotidien régional, qu’il reprendra pour une grande part en Conseil Municipal le soir même, il estime cette question de cumul des mandats non prioritaire.

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Retour sur le conseil municipal du 17/9/12

Publié le 22 septembre 2012

Lundi 17 septembre, lors du conseil municipal, le maire a répondu à deux questions orales, l’une de la droite sur le cumul des mandats pour savoir quand il céderait la place. La réponse, comme on l’a vu par ailleurs, a consisté à dire qu’il était pleinement maire et pleinement député. Mais M. Destot a une conception très personnelle de l’implication dans ses mandats. Depuis de longs mois il n’est plus aux manettes de la ville, à tel point que lors du vote des adjoints pour remplacer G. Fioraso, la liste des 22 adjoints au maire était présentée par J. Safar ! En ce qui concerne l’assemblée nationale il est bien connu qu’il fait partie des députés derniers de la classe, voir son bilan de la législature précédente sur le site « nos députés ».

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Politique politicienne grenoblo-estivale

Publié le 8 septembre 2012

M. Destot nommé secrétaire national du PS à l’industrie et aux entreprises, lot de consolation (en attendant d’être nommé président des Charbonnages de France) (ah bon, ça existe plus ?)

M. de Sans Nicolas, conseiller municipal UMP de Grenoble, une fonction pour lui purement théorique puisqu’il ne participe plus aux conseils municipaux depuis de nombreux mois, continue tout de même la politique en étant membre fondateur de l’association des Amis de N. Sarkozy (et de l’association des Amis Sans Nicolas).

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Cumul des mandats… suspense insoutenable au PS !

Publié le 3 septembre 2012

Nous avions indiqué les décisions prises par l’immense majorité du PS en ce qui concerne le non-cumul des mandats. Martine Aubry vient de rappeler aux parlementaires (députés et sénateurs) PS qu’ils devaient dans les prochains jours se mettre en règle. A Grenoble cela concerne en premier lieu, le maire M. Destot, et au département, A. Vallini, président du Conseil général qui ont jusqu’au 17 septembre 2012 pour choisir entre leur mandat d’élus locaux ou de parlementaires. Martine Aubry a déclaré le 24 août 2012 : « Quant on appartient à un parti et que 90% des militants votent pour le non-cumul, eh bien on le respecte, ou bien on quitte le parti ».

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La rénovation au PS, c’est pour maintenant ou pour après-demain ?

Publié le 6 juillet 2012

Le 1er octobre 2009, les militants socialistes votaient lors d’un référendum interne, à 71 %, l’impossibilité de cumuler dès les prochains renouvellements un mandat de parlementaire avec une présidence d’exécutif local. Le 8 juin 2010, leur conseil national prenait cela en compte dans le document intitulé « Rénovation », on y lit des engagements très clairs et très stricts.

« La vraie rénovation, c’est celle qu’on met en pratique.

La rénovation, c’est celle qui franchit une nouvelle étape dans la limitation du cumul des mandats.

L’exemplarité, c’est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter dans les premiers mois du quinquennat -et qui sera associée à un statut de l’élu- pour appliquer à nous-mêmes la limitation du cumul des mandats de parlementaires et d’un exécutif local…

L’interdiction du cumul d’un mandat de parlementaire et d’un exécutif local (Maire ou Maire-Adjoint, Président-e ou Vice-Président-e de Conseil Général ou de Conseil Régional, présidence ou vice-présidence d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale) sera inscrite dans les statuts du Parti Socialiste. Elle se mettra en œuvre à chaque renouvellement parlementaire. Tout candidat-e à une élection parlementaire abandonnera ses mandats exécutifs locaux dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin. Il-elle devra avoir préparé avec le Parti les modalités de sa succession…

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Destot, UMP, cirage de pompes et A51 : politique politicienne grenobloise

Publié le 22 juin 2012

M. Destot préfère le brouillard à la clarté… « Je m’adresse à tous ceux qui me disent usé et fatigué, je les invite à venir avec moi réaliser une belle course dans le Mont Blanc, un endroit où il y a du brouillard… » (Le Dauphiné Libéré 18 juin 2012). C’est bizarre ce choix du brouillard, le Mont Blanc est si beau sans brouillard. Mais comme il s’agissait de politique, il faut comprendre que le maire préfère le brouillard à la clarté dans la gestion municipale, ce qui se vérifie avec les nombreuses promesses non tenues et l’absence de démocratie dans la préparation des décisions.

La droite UMP grenobloise est contente car elle s’attendait à pire !

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Analyse du 1er tour des élections législatives à Grenoble

Publié le 15 juin 2012

Pour comprendre quels sont les évolutions des votes des Grenoblois, il est nécessaire de prendre en compte les évolutions nationales entre les deux élections législatives et examiner ce qui a évolué différemment à Grenoble qu’en France. C’est ainsi qu’il apparait que :

  • le maire ne progresse pas autant qu’il aurait dû le faire
  • l’adjoint à l’immobilier est fortement sanctionné
  • par contre la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche est plébiscitée à Grenoble
  • le Front de Gauche régresse plus sur la 3ème circonscription que sur la première
  • et la forte progression de G. Fioraso limite celle d’EELV sur la première circonscription.

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Politique politicienne grenobloise

Publié le 1 juin 2012

Les affaires ressortent

La campagne sur la 1ère circonscription de l’Isère et la nomination de la sortante comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche donne à la droite un bon prétexte pour exhumer de vieilles affaires. C’est le cas avec Corys. Il est vrai que la fin de cette entreprise, créée par M. Destot, n’a pas été des plus glorieuses, Tractebel (du groupe Suez – Lyonnaise) est heureusement arrivé à temps pour éviter une liquidation qui aurait pu être frauduleuse. Nous avions, à l’époque évoqué un renvoi d’ascenseur de la Lyonnaise des Eaux, qui se voyait confirmée comme gestionnaire de l’eau de Grenoble par M. Destot en 1996. Il avait alors fallu toute la pugnacité des écologistes pour que s’impose le retour en régie du service de l’eau. G. Fioraso et S. Siebert faisaient partie du staff dirigeant de Corys et le rapport des experts judiciaires montre clairement que tout n’était pas limpide dans cette entreprise. Mais ceci ne devrait pas faire oublier les comportements des candidats de droite dans cette circonscription : Mme Tardy a été sur la liste régionale de Charles Millon qui, pour se faire élire président, s’est allié avec le Front national, M. Peyrin est activement soutenu par les réseaux du maire corrompu de Grenoble. M. de Longevialle, membre du cabinet du corrompu, se met en scène dans son tract de campagne avec son fils et sa compagne qui est adjointe au maire (très à droite) d’Aix les Bains. Nous encourageons donc les électeurs-trices à voter pour les candidats qui ont des comportements éthiques (voir nos bons choix).

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Actualités politiques grenobloises

Publié le 18 mai 2012

Notons d’abord la nomination de Geneviève Fioraso au Gouvernement en tant que ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est une surprise car les observateurs misaient plutôt sur A. Vallini ou M. Destot. A la différence des deux cités, G. Fioraso a vraiment travaillé ses dossiers de parlementaire. Il faut rappeler que localement elle a malheureusement trop accompagné la politique de la droite sur les pôles de compétitivité, soutenu les projets de mise en concurrence des sites universitaires, promu le projet Giant, apporté un soutien aux nanobiotechnologies au détriment des autres disciplines ce qui accentuait le pilotage par l’aval de la recherche au détriment des recherches fondamentales à long terme. En tant que ministre elle va devoir remettre en cause nombre de décisions néfastes de Sarkozy et notamment démocratiser le fonctionnement des institutions de recherche et d’enseignement supérieur, et remobiliser les acteurs comme l’avait fait en son temps J.P. Chevènement dans le gouvernement Mitterrand.

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La transmission, le fait du prince

Publié le 18 mai 2012

Le 11 mai à la fin du Conseil de la Métro, un participant dit « je pars au couronnement d’Olivier ». Après une demande d’explication, le couronné est donc Olivier Noblecourt.

Le terme monarchique de couronnement est très juste, puisque visiblement on se transmet les postes électifs, à l’instar des rois, selon leur bon plaisir. «Pourquoi j’ai choisi Olivier Noblecourt comme suppléant » s’explique en majesté M. Destot dans l’hebdomadaire électronique Grenews. Où l’on découvre qu’au parti socialiste, le choix des candidats ne relève pas des militant-es après un vote démocratique et sur les projets proposés, mais de la décision des seul-es baron-nes.

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Le maire de Grenoble essaye de se (re)caser

Publié le 11 mai 2012

Depuis des mois, M. Destot fait des pieds et des mains pour se faire reconnaitre comme personne indispensable au niveau national dans l’optique d’une victoire de F. Hollande aux présidentielles et d’une majorité de gauche à l’assemblée nationale. Il délaisse progressivement la ville et organise déjà ses éventuelles successions, tout en briguant pour la sixième fois consécutive un mandat de député en juin 2012. Un mandat qu’il n’a exercé depuis le début qu’en dilettante et qui n’honore ni la fonction ni l’homme. Classé parmi les 150 « derniers » parlementaires de l’hémicycle, il compte 18 semaines de présence quand d’autres en totalisent 36, et n’est crédité d’aucune proposition de loi portée par lui pas plus que d’un rapport écrit depuis mars 2010.

Il joue sur de nombreux tableaux pour tenter de s’attirer les bonnes grâces du nouveau pouvoir. Mais il souffre d’un handicap : celui d’avoir choisi successivement Strauss Kahn puis M. Aubry comme champions pour les présidentielles.

Il est l’ami des grands groupes du CAC 40 et se rêve peut être en dirigeant d’un grand groupe public ou semi-public. Alors, il passe le plus clair de son temps à rencontrer les patrons du CAC 40 en se présentant comme ancien chef d’entreprise. Il oublie de préciser que son aventure de chef d’entreprise a failli très mal se terminer. Il doit sa chance à un certain désintérêt de la justice qui n’a pas poussé plus loin ses investigations sur la fin de son entreprise (Corys) avant qu’il ne devienne maire de Grenoble.

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Deux erreurs à corriger !

Publié le 27 avril 2012

Dans le magazine Capital, sur son site internet, le 12 avril 2012, on lit :

« Eva Joly était à Grenoble sur une terre d’élection des écologistes qui gèrent en partenariat la mairie avec le socialiste Michel Destot. Elle devait y tenir jeudi soir, devant 1.500 personnes, son avant-dernier meeting de la campagne. »

Il y a deux erreurs dans ce court paragraphe :

  1. les écologistes ne gèrent pas en partenariat la mairie de Grenoble, ils sont dans l’opposition à majorité droite-gauche depuis 2008.
  2. M. Destot est adhérent au PS, mais dans sa pratique de gestion il n’est plus socialiste.

Débat d’orientation budgétaire au conseil municipal du 21 novembre

Publié le 25 novembre 2011

Un débat important qui précède le prochain vote du budget, sur les orientations budgétaires, a donné lieu à des interventions intéressantes.

Un compteur qui s’affole : Le 1er adjoint a insisté lourdement sur les différences entre l’endettement de l’Etat, qui est un mauvais endettement et celui des collectivités qui est un bon endettement. Ceci résulte des contraintes de la loi qui interdit aux collectivités territoriales d’avoir des budgets de fonctionnement en déficit et qui interdit d’emprunter pour financer le fonctionnement, alors que l’Etat emprunte pour rembourser les intérêts des emprunts… Pour imager la dérive de la dette de l’Etat et au contraire la stabilité de la dette de Grenoble, le 1er adjoint a fait projeter une diapositive où deux compteurs indiquaient l’évolution en temps réel de la dette de l’Etat qui s’accroit de 1000 € par seconde alors que la dette de Grenoble et plus généralement des collectivités est stable. Ceci était très pédagogique, sauf que le compteur de la dette de l’Etat évoluait beaucoup trop vite puisque c’était au moins de 2000 à 3000 € par seconde ! La chose est suffisamment grave pour ne pas avoir besoin d’exagérer le trait. Et si l’endettement de Grenoble est un bon endettement, pourquoi vouloir à tout prix diminuer cette dette quand l’équilibre financier est assuré, sinon pour justifier la trop forte hausse des impôts ?

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