Archives pour le mot-clef ‘Education’

A Grenoble depuis 2008, le scolaire a perdu le Rythme

Publié le 23 février 2013

La réforme des rythmes scolaires est un élément d’un vaste projet de « Refondation de l’Ecole » voulue par le Ministre de l’Education Nationale, dont les contours sont encore mal définis et que chacun imagine à sa façon. C’est peut-être l’une des raisons qui provoque autour de cette réforme autant d’agitation et de controverses, mais elle n’est pas la seule.

A Grenoble, l’improvisation qui domine accroît le malaise :

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Rythmes scolaires : après Grenoble Factory, Majorité Vanity

Publié le 15 février 2013

Reconnaissons-le, concernant l’application de la réforme des rythmes scolaires, la tâche est des plus ardues. Prétendre qu’il serait possible de rendre une copie sans faute dès septembre 2013 serait tout bonnement irréaliste et présomptueux. Nous avons déjà évoqué ici les nombreux obstacles dont le premier est le financement (aucune ligne n’apparaît dans le budget 2013 de la ville) qui ne permettront pas sa réalisation à cette date, mais puisque personne ne sait encore la forme qu’elle prendra, penchons-nous sur les hypothèses qui ne sont pas légions.

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Ecole des buttes : la majorité procrastine, mais pas pour tout

Publié le 8 février 2013
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état de l’école des Buttes avant l’incendie : photo DR, tous droits réservés

Les parents d’élèves de l’école « Les Buttes » (gravement endommagée par un incendie en juillet 2012) auront attendu cinq mois avant que la Ville consente enfin à les rencontrer pour envisager l’avenir. En décembre dernier, l’adjoint à l’éducation proposait une solution pour la rentrée 2013 : n’ouvrir que huit classes sur les 10 que comptait l’école à l’origine. Que faire alors des deux classes restantes et des 45 enfants les composant ? Les répartir dans les autres écoles de la Villeneuve et laisser jusqu’au 7 février, les parents des enfants concernés exprimer leur choix. Une solution pour le moins originale et un précèdent que l’on pourrait traduire par une « dérogation au choix » du périmètre scolaire. On n’ose imaginer les conséquences si elle devait s’appliquer à l’ensemble de la ville. Dernièrement, l’improvisation guidant ses pas, l’élu suggérait que les deux classes restent administrativement intégrées à l’école tout en étant délocalisées. Toujours est-il que comme à son habitude, la Ville se contente d’informer et de ne soumettre qu’une solution, la seule possible, c’est à dire la sienne. Or, forcément d’autres solutions existent parmi lesquelles :

  • reconstruire l’école dans son intégralité originelle (la Ville en a décidé autrement sans autre explication)
  • envisager huit classes mais sur la base des cycles en maintenant les plus jeunes à l’école pour ne pas les perturber.
  • Enfin, mais, il aurait sûrement d’autres possibilités encore, rajouter aux huit classes (pour l’instant) deux classes de plus avec l’installation de préfabriqués. Autant que faire se peut, il est préférable d’éviter les bâtiments modulaires mais quand la nécessité l’impose (et c’est le cas en l’occurrence), il n’y a pas de raison de s’en passer dans des périodes transitoires.

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Rythmes Scolaires : manque d’animation

Publié le 25 janvier 2013

Si la mise en place des rythmes scolaires suscite de l’inquiétude chez des enseignants comme chez des parents d’élèves, les professionnels de l’animation ont eux aussi de bonnes raisons de s’inquiéter, et pour cause. Alors que d’eux dépend pour une grande part la réussite du projet, totalement oubliés des discussions, ils n’ont jamais eu voix au chapitre. Pourtant ça n’est pas faute de s’être manifestés auprès du Premier ministre, du Ministre de l’Education et de la Ministre des Sports. Ainsi dans une lettre ouverte datée du 22 novembre 2012, le Syndicat de l’Education Populaire formule une série de propositions dont celle-ci : « Le métier d’animateur doit être valorisé : la réforme des rythmes éducatifs risque d’entraîner davantage de précarité et des emplois du temps morcelés pour les animateurs. De plus les accueils de loisirs qui fonctionnaient les mercredis matin disparaîtront de cette tranche horaire. Nous demandons à l’Etat de prendre en compte les conditions de travail des animateurs dans la mise en œuvre de la réforme, et plus généralement de lancer une campagne de valorisation des métiers de l’animation ».

Voilà donc une proposition dont la majorité municipale en particulier à travers ses parlementaires (M. Destot, J. Chiron), devrait s’emparer et porter auprès du Gouvernement et des ministres concernés. Comme le dit l’ADES depuis fort longtemps, notamment à propos des temps de repas scolaires, la prise en charge de qualité des enfants passe par un personnel qualifié s’appuyant sur un statut professionnel reconnu.

Rythmes scolaires : moi… moi m’sieur !

Publié le 17 janvier 2013

Grenoble en tête, toujours et dans tous les domaines, c’est le message que la majorité s’ingénie à faire passer. Et voilà qu’en tête, elle l’est aussi pour le changement dans les rythmes scolaires. Elle le clame si fort et depuis si longtemps que l’on est pour le moins étonné de n’en trouver nulle trace dans le budget 2013 puisque sa mise en place est prévue dès septembre. Pour aider au démarrage, l’Etat à prévu de contribuer à hauteur de 50 € par élève, soit 600 000 € pour les 12 000 élèves grenoblois. Dans le même temps, la ville a évalué le coût par élève à 150 €, mais l’adjoint à l’éducation s’est empressé de dire qu’il s’agissait là d’un montant approximatif. Mieux vaut être prudent en effet, car à cette heure, personne ne sait à quoi correspond ce chiffre.

En tout état de cause tout bien calculé, la somme globale pour la totalité des élèves s’élèverait à 1,8 M€, atténuée de la contribution de la dotation de l’Etat de 600 000 €, il resterait à la charge de la ville au bas mot 1,2 M€. Une somme qui pourrait être largement dépassée si l’on considère que ce temps spécifique de prise en charge des enfants qui doit se dérouler dans le prolongement de la pause méridienne ou pour le dire simplement le temps de repas, doit l’être par des professionnels ou des personnels formés pour en assurer la qualité. Et ces professionnels ne sont pas forcément les mêmes, s’ils interviennent en maternelle ou en élémentaire. Enfin, c’est compter sans le problème des locaux dans certains secteurs de la ville. Ainsi quand, pour faire face à l’augmentation des effectifs, la ville choisit le « grignotage » des espaces disponibles (pour créer de nouvelles classes) dans les écoles existantes, plutôt que d’en construire, elle se prive d’autant de capacité d’accueil péri-scolaire.

Finances, personnel, locaux ! Grenoble en tête ?…

L’avenir de l’école des Buttes…

Publié le 14 décembre 2012

Le 7 décembre, l’adjoint à l’éducation a reçu les délégués des parents d’élèves de l’école des Buttes avant de rencontrer l’ensemble des parents le 13 décembre.

Ces derniers se sont dits satisfaits d’apprendre qu’une partie du bâtiment de l’école primaire serait réutilisable en septembre 2013. En revanche, ils déplorent que la mairie ne considère pas plus sérieusement la reconstruction de l’école des Buttes. Ils ne comprennent pas que la mairie entérine la destruction de classes dans cette école et prévoit à terme de construire un centre de loisirs : pour quelles raisons, s’interrogent-ils, le centre de loisirs et l’école ne pourraient-ils pas partager les mêmes locaux, comme cela se fait dans de nombreuses autres communes ?

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Ecole des Buttes : ras le bol des parents !

Publié le 7 décembre 2012

Les parents d’élèves expriment un « ras le bol » devant le manque de réactivité des responsables de la ville à propos de l’avenir de l’école des Buttes qui a brulé début juillet… Pourtant rien n’est plus simple que de dire si l’école sera reconstruite et quand. La lenteur est une marque négative de la gestion municipale actuelle pour ce qui touche à la vie quotidienne, par contre pour les grands dossiers tout se règle très vite (même quand rien ne presse et parfois dans la précipitation, voir dernièrement le dossier GEG- Gaz Electricité de Grenoble).

L’adjoint à l’éducation va enfin rencontrer les parents le 13 décembre soit plus de 5 mois après l’incendie pour, souhaitons le, préciser enfin ce que va être l’avenir de cette école… Des parents font signer la pétition suivante qui sera remise aux élus lors de cette réunion.

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Ecole des Buttes : quelle vie après le sinistre ?

Publié le 24 novembre 2012

Les parents d ‘élèves de l’école des Buttes de la Villeneuve sont inquiets. Ils ont de bonnes raisons de l’être et l’ont fait savoir lors du conseil municipal du 19 novembre. Victimes d’un premier incendie en novembre 2011, les bâtiments qui abritent un espace petite enfance, une maternelle et une école élémentaire, ont été le 7 juillet 2012 la proie des flammes, dont la violence a cette fois entraîné d‘énormes dégâts. En septembre 2012 faute de pouvoir réintégrer les lieux, les enfants de l’école élémentaire ont été accueillis dans trois établissements du quartier dont le collège.

Depuis cinq mois les parents d’élèves de l’école des Buttes, et plus généralement des autres écoles et du collège du quartier, ne connaissent toujours pas les causes de ce sinistre qui devaient faire l’objet d’un rapport officiel, et ne voient rien venir pour la suite (réhabilitation reconstruction des bâtiments et si oui à quelle échéance ? …). La Ville, dont la principale compétence est d’offrir les meilleurs conditions d’accueil aux enfants par l’entretien des bâtiments scolaires, reste curieusement silencieuse. A ce jour, les parents et surtout les élèves de l’école élémentaire des Buttes qui ont sans doute, plus que d’autres, grand besoin de stabilité, ne savent toujours pas de quoi sera faite la rentrée 2013-2014.

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Rythme scolaire : à quel prix !

Publié le 24 novembre 2012

Selon l’association des maires de France, la réforme des rythmes scolaires et le retour à la semaine de 4,5 jours coûteraient 600 M€ aux collectivités locales. Le Président de la République a précisé que cette réforme se mettrait progressivement en place sur une durée de deux ans et que le gouvernement lui consacrerait 250 M€ dès la rentrée 2013. Deux chiffres qui laissent présager les difficultés à venir de certaines collectivités pour la mise en place des activités péri-scolaires avec probablement leurs lots d’inégalités d’une commune à l’autre, selon les capacités financières de chacune.

A ce propos, à Grenoble, l’adjoint à l’éducation évoque un montant de 150 € par enfant (sans que l’on sache vraiment sur quelles bases ont été réalisés ces calculs) ce qui, dans le budget de la ville reviendrait au bas mot en fonctionnement à 1 M€. Alors que compte faire la ville de Grenoble en la matière, elle qui, dans son Document d’Orientation Budgétaire, n’a rien prévu pour l’année 2013 ? Sinon 2014 peut-être ? Voilà en tout cas le bon moment d’informer l’ensemble des intéressés à cette question : enfants, parents d’élèves, enseignants, personnels des structures d’animation.

Messages Personnels

Publié le 8 septembre 2012

La rentrée scolaire est un marronnier, un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité pour employer une formule journalistique. Chaque année donc pour marquer cet événement, le maire choisit de visiter quelques écoles et la presse ne manque pas de relayer l’information avec force photos dans le quotidien régional.

Mais cette année, surprise ! Le maire est relégué au deuxième plan et se fait voler la vedette par son ancienne adjointe. Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, G. Fioraso, sans aucune compétence dans le premier degré comme l’indique clairement l’intitulé du ministère, a rendu visite aux jeunes élèves de trois écoles grenobloises. Il n’est bien sûr pas question ici de lui en tenir rigueur, mais on se prend à s’interroger sur les raisons de sa présence à Grenoble en ce jour particulier, sur le fait qu’elle ne pouvait ignorer l’impact de cette visite au dépend du maire… alors ? 2014, les municipales ? Toujours est-il que nombreux sont ceux qui auraient doublement apprécié sa présence si elle avait été accompagnée de V. Peillon, ministre de l’Education nationale.

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Quelques faits de cet été à Grenoble ou dans l’agglomération

Publié le 3 septembre 2012

L’école des Buttes à la Villeneuve a été en grande partie détruite par un incendie le samedi 7 juillet 2012, incendie dont on ne connait toujours pas l’origine exacte. Il semblerait que ce soit un problème électrique qui a déclenché l’incendie. Ceci démontre que de gros efforts de maintenance du patrimoine scolaire devraient être faits pour éviter ces catastrophes. Ce qui est le plus choquant, c’est qu’un incendie, heureusement sans conséquences pour les personnes et les enfants (absents à cette date), avait déjà eu lieu dans cette école à la Toussaint 2011 et que cela aurait dû servir d’alerte. La majorité municipale a divisé par deux les investissements dans les bâtiments scolaires depuis 2008. Il faudrait que d’urgence elle redonne la priorité à la maintenance des bâtiments publics au lieu de dépenser dans des opérations de prestige, il est vrai plus médiatiques.

L’évacuation des campements de familles roumaines a repris sans que l’engagement du président de la République de solution alternative de réimplantation ne soit tenu.

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Rentrée peau de chagrin

Publié le 3 septembre 2012

Malgré quelques efforts du Gouvernement pour tenter d’atténuer un peu les effets dévastateurs de la politique précédente de casse du service public, la rentrée scolaire s’annonce plutôt morose. A Grenoble ce sont, entre autres, les locaux, responsabilité communale à part entière, qui sont en souffrance. Et ce n’est pas l’opération de communication du maire en juillet dernier, à la suite de l’incendie de l’école « Les Buttes » qui changera la donne. Profitant d’une visite traditionnelle des chantiers d’été, le maire n’a cessé de marteler que la priorité municipale était la sécurité : « la sécurité, toujours la sécurité ! » indiquant qu’en 2012, la ville consacrait 1,2 M€ pour l’entretien de quelques quatre vingts écoles, soit un peu moins de la moitié du budget dévolu à ce même entretien au cours des dernières années du mandat précèdent (ce qui était déjà bien insuffisant au regard de l’état du patrimoine).

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Tout ça pour ça

Publié le 1 juin 2012

L’élu à l’éducation de la Ville de Grenoble, par ailleurs président du groupe des élus GO est ravi par les déclarations de V. Peillon, le nouveau ministre de l’éducation nationale, à propos du retour à la semaine scolaire de 4,5 jours. On se souvient qu’en 2009, mû par on ne sait quelle urgence, P. Bron avait initié une série de réunions publiques sur cette question. Un « combat » (pour reprendre cette expression guerrière) en trompe l’œil que nous avions qualifié d’inutile et sans objet puisque la décision initiale de réduire la semaine scolaire à 4 jours comme son éventuelle remise en cause ne dépendait que des instances nationales. Parce que nous expliquions qu’il y avait mieux à faire et des sujets d’importance à traiter au plan local, nous étions devenus favorables à la semaine de 4 jours ! Comprenne qui pouvait !

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Peut nettement mieux faire

Publié le 30 mars 2012

Un exemple de "dialogue avec la population" : la ZAC Schneider se construit, sans débat (photo GK)

Dans une conférence de presse d’avant conseil municipal (26/03/2012) le groupe de la majorité PS et apparentés, par les voix de son président Abderrahmane Djellal et ponctuellement de Laure Masson, chargée de la démocratie locale, ont affirmé que la transformation de la ville et l’éducation étaient les priorités de la Ville.

Concernant le premier point, nous disons semaine après semaine, combien cette « transformation » a réussi l’exploit de soulever l’opposition massive des Grenoblois. Il faut être totalement déconnecté de la réalité ou habité d’un réel mépris de la population pour déclarer comme le fait A. Djellal : « Nous prenons en compte ce que les habitants nous disent ». L’association « Vivre à Grenoble » collectifs d’habitants qui luttent pied à pied depuis des mois pour se faire entendre sur l’absence de démocratie locale et la frénésie immobilière, appréciera.

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Pourquoi se priver ?

Publié le 5 février 2012

Bien qu’elle ne soit pas la seule, loin s’en faut, la loi de décembre 1959, dite loi Debré, marque un tournant dans la remise en cause de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat. Elle a institué l’obligation pour les communes de financer uniquement les écoles et établissements privés ayant signé un contrat d’association avec l’Etat, ce qui excluait de fait les établissements privés sans lien avec l’Etat ou en contrat simple.

Dans le contexte de l’époque, c’est l’enseignement catholique qui était concerné au premier chef. A Grenoble les écoles maternelles et élémentaires privées catholiques sont au nombre de 9. Les différents maires, qu’il s’agisse de A. Michallon ou de H. Dubedout se sont succédés sans que la question d’un soutien financier public au fonctionnement des écoles privées ne se pose puisqu’elles étaient toutes en contrat simple.

C’est malheureusement après l’arrivée du maire suivant (connu plus tard pour s’être laissé corrompre) qu’en 1985, son adjoint « aux affaires scolaires » B. Betto, aujourd’hui adjoint de M Destot qui l’a chargé de l’Europe (ce qui dénote une certaine souplesse d’échine), signait volontairement, une convention avec l’ UDOGEC (Union Départementale des Organismes de Gestion des Ecoles Catholiques) instance censée représenter les écoles catholiques qui n’étaient pas en contrat d’association avec l’Etat. Pour ne pas être en reste, l’opération sera réitérée en 1989, avec les deux écoles juives, et toujours à l’initiative du même adjoint.

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Flaubert, la ZAC ne fait pas école

Publié le 9 décembre 2011

Si ce n’est encore fait, il n’y a plus une minute à perdre pour se précipiter à la Plateforme, place de Verdun, admirer la formidable exposition sur les aménagements de la ZAC Flaubert. Tous les panneaux colorés laissent présager pour ce secteur de la ville un avenir radieux. Prenons par exemple la « coulée verte » conçue certes à minima au regard de la surface totale des aménagements, mais quelle importance puisque dans « coulée verte », il y a surtout « verte » et c’est bien là l’essentiel. Ah ! ils savent y faire les concepteurs de cette merveilleuse exposition, et si le vert n’est pas toujours possible, pour rassurer le visiteur tout devient forcément « durable » ou « éco quelque chose ». D’ailleurs c’est bien sur ces questions que l’on a fait cogiter les habitants, un banc ici, un arbre là ou encore une butte pour prendre de la hauteur, n’est-ce pas là une belle démonstration de ce que doit être la concertation, la démocratie participative. Bon, il y a bien ici ou là quelques immeubles ou une déchèterie dont le déplacement « non négociable » pour paraphraser les élus, fait grincer des dents, mais tout cela n’est rien à côté du pays de cocagne qui nous est promis.

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Un recteur pas très académique

Publié le 8 octobre 2011

Oulan-Bator à environ 20 000km de Grenoble, capitale de la Mongolie, 1 million d’habitants. C’est dans la plus grande ville de ce pays que le recteur d’académie de Grenoble rêve d’ « expédier » certains enseignants Français.

Alors que C. Forestier administrateur du Conservatoire national des arts et métiers lui remettait les insignes de commandeur de l’Ordre des Palmes Académiques, c’est le moment choisi par O. Audéoud pour faire la déclaration suivante, rapportée par le quotidien régional : « …j’accorde beaucoup d’importance au respect de nos principes fondamentaux : nous accueillons tous les élèves sans exception, nous maintenons notre tissu éducatif même si parfois j’aimerais bien expédier certains enseignants à Oulan Bator plutôt que de les voir mettre des poubelles devant les établissements… » Les habitants de la capitale mongole apprécieraient sûrement le niveau de cette déclaration et surtout le mépris d’un haut fonctionnaire de la République Française. Quant aux enseignants, qui, ces dernières années essuient les pires affronts, ils peuvent mesurer, si besoin était, en quelle estime les tient leur administration à travers O. Audéoud. Comme de nombreux récipiendaires de médailles en tout genre remises ces derniers temps, le recteur de l’académie de Grenoble a bien mérité une telle distinction, qui vient comme en apothéose, après l’opération avortée de démantèlement du lycée Mounier, menée de concert avec le Président de Région et le maire de Grenoble depuis plus d’ un an.

Mais cette déclaration du recteur Audéoud n’est pas seulement insupportable pour les habitants d’Oulan-Bator et pour les enseignants. La section académique du SNES a fait un communiqué de presse et alerte l’ambassade de Mongolie pour ces propos désobligeants pour la ville d’Oulan-Bator. De même cette lettre ouverte d’un proviseur honoraire officier de l’ordre des Palmes Académiques :

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Un Centre d’Information et d’Orientation ferme…

Publié le 1 juillet 2011

Mardi 27 juin 2011, dernier jour du CIO Grenette (rue de Belgrade). Le moral dans les chaussettes, les employé(e)s, syndiqué(e)s ou non, ont organisé un enterrement de première classe. Installé depuis 1972, ce CIO était beaucoup fréquenté, car il se trouvait à un endroit stratégique, en plein centre Ville de Grenoble.

Nous étions une cinquantaine à nous réunir, puis essayer de chanter (mais le cœur n’y était pas), puis à aller Place Grenette pour distribuer des tracts explicatifs. Outre les personnels, étaient présents des professeurs et des usagers.

Au lieu de rapprocher cet outil des usagers, la logique actuelle est de grouper le maximum de personnels au même endroit pour pouvoir peut-être brader les locaux (qui appartiennent au Ministère de l’éducation nationale).

Les CIO sont une aide irremplaçable pour se faire guider dans l’orientation professionnelle. Dorénavant, les personnes qui auront besoin d’un CIO au centre de Grenoble seront obligées de se rendre au Lycée Guynemer, vers la MC2. Que de perte de temps en perspective…

Pendant les travaux, la casse de l’école publique continue

Publié le 23 décembre 2010

JC Carle, sénateur UMP de Hte Savoie, frappe à nouveau. Il est l’initiateur de la loi du 28 septembre 2009 qui oblige les communes à financer la scolarité des élèves de leur commune lorsqu’ils font le choix d’être scolarisés dans le privé d’une autre commune. A l’occasion du vote du budget 2011 de l’éducation, il a fait adopter par ses collègues un amendement permettant de prélever 4 millions d’euros à l’école publique au profit de l’enseignement privé sous contrat d’association.

Alors même que le gouvernement prévoit 16 000 nouvelles suppressions de postes en 2011, par ce tour de passe-passe, l’enseignement privé lui se voit doté d’environ 250 postes supplémentaires.

Une autre excellente idée, proposée cette fois par 81 députés parmi lesquels J. Remiller député-maire de Vienne (Isère), vise à exonérer les écoles privées sous contrat d’association de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Jamais en panne d’inspiration, ces députés dans l’article 2 de leur loi, indiquent que les pertes de recette des collectivités seraient compensées par une hausse de la dotation globale de l’Etat et par la création d’une taxe additionnelle.

Ou l’on voit que le démantèlement du service public de l’éducation se poursuit ainsi que le détournement des fonds publics au profit du privé.

Pendant ce temps, à la faveur d’une mission parlementaire, le retour à la semaine de 4,5 jours refait surface.

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Le Rouge & le Vert n° 114

Publié le 11 octobre 2009

Avril-juin 2009

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