Archives de décembre 2012

Grenoble : un budget 2013 de confort pour la majorité, pas pour les contribuables

Publié le 21 décembre 2012

tirelireDécidément nous avons une curieuse majorité municipale. Elle se fait élire en 2008 en jurant qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôts et pour son premier budget elle décide une violente purge en majorant les taux de 9 %. Une hausse inutile puisque les rentrées fiscales augmentent régulièrement chaque année d’au moins 2,5 % à taux inchangés, ce qui est suffisant pour maintenir une action publique efficace. L’ancienne majorité n’avait pas modifié les taux (sauf un léger changement en 1998) alors qu’elle avait commencé avec une situation catastrophique léguée par le maire corrompu.

La majorité actuelle a fait le pari que les contribuables oublieraient en 2014 ce mauvais coup de début de mandat. Mais le contexte économique et social s’est tellement dégradé pour de très nombreux Grenoblois que le poids de la fiscalité locale devient insupportable. Des conditions reconnues par la plupart des élus de la majorité eux-mêmes dont le premier adjoint, chargé des finances.

La situation financière de la ville n’a jamais été aussi bonne depuis 1995. La dette est maîtrisée, l’épargne atteint des records ainsi que le niveau des investissements dont certains sont d’ailleurs inutiles. Le budget est voté chaque année ainsi que le taux des impôts. Une bonne politique consiste à adapter le niveau des impôts aux vrais besoins chaque année. La majorité a choisi de se constituer une grosse cagnotte en début de mandat pour gérer confortablement sans se soucier des difficultés des habitants. On est loin de la sobriété financière qu’il faudrait imposer en cette période de crise. La majorité aura vécu très confortablement durant tout ce mandat et il est indécent d’entendre en conseil municipal que Grenoble ferait mieux que les autres villes, alors que la seule question est de savoir si les habitants arrivent à s’en sortir.

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Alpexpo : ça vire au cauchemar !

Publié le 21 décembre 2012
Tous droits réservés (photo DR)

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Janvier 2009, l’indétrônable directeur du Palais des Sports de Grenoble devient également Directeur général de la SAEML (Société Anonyme d’Economie Mixte Locale) Alpexpo. Deux fonctions menées de front, pas de quoi inquiéter notre homme au caractère bien trempé. A qui on a confié le mandat social de la société. Dit autrement G. Chanal a carte blanche, et avec lui Alpexpo n’a qu’à bien se tenir. On allait voir ce que l’on allait voir ! Et on a vu !

Comme nous l’avons déjà évoqué dans un article du 22 juin dernier : un wagon de licenciements, des procédures judiciaires engagées par des salariés pour harcèlement, d’autres encore en appellent au maire qui après les avoir reçus, ne tarit pas d’éloges à propos de G. Chanal qu’il juge « indispensable ». Mais fin 2011, celui-ci démissionne non sans un petit pécule de 40 000€ (juste récompense pour services rendus), laissant derrière lui un équipement à la dérive. Après bien des tergiversations et un premier rapport aux indices inquiétants la ville, sans grand enthousiasme, met en place une MIEP (Mission d’Information, d’Evaluation et de Prospective) à laquelle participent deux membres de l’opposition, un de droite et H. Sabri pour le Groupe d’élus Ecologie et Solidarité. Le rapport de la MIE rendu public en conseil municipal le 17 décembre dernier est accablant.

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Le compte de campagne de Sarkozy à l’élection présidentielle 2012 rejeté !

Publié le 21 décembre 2012

La Commission Nationale des Comptes de Campagnes et des Financements Politiques (CNCCFP) juge en première instance la conformité aux règles des dépenses et recettes des candidats aux élections. Elle a rejeté le compte de campagne du candidat Sarkozy pour irrégularités. Le conseil constitutionnel jugera en appel. Si le compte est rejeté, le candidat ne peut pas avoir accès au remboursement de l’Etat qui peut atteindre plus de 11 M€ pour un candidat du 2ème tour…

Voici les remarques de Raymond Avrillier, du 21 décembre, qui avait attiré l’attention de la CNCCFP sur certaines irrégularités du financement de la campagne de Sarkozy.

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Selon le maire, ACTIS ne doit plus faire l’objet de débat au sein du conseil municipal !

Publié le 21 décembre 2012

Il fut un temps, très ancien, où les rapports d’activité d’ « ACTIS « et de « Grenoble Habitat », bailleurs de logement social, faisaient l’objet de réflexion et d’échanges au conseil municipal de Grenoble. Ces 2 outils de la Ville de Grenoble portent une très grande part du parc de logements sociaux, principalement situés en ZUS (Zone Urbaine de Solidarité) en particulier pour Actis et dans une moindre mesure pour Grenoble Habitat.

Les rapports d’activité 2011 ont été vus au conseil municipal de décembre 2012. Ouf ! Il était temps, encore un peu et il n’était plus possible de les examiner avant février ou mars 2013. On peut tout de même se demander pourquoi on a choisi d’évoquer le logement social, lors d’une séance particulièrement chargée qui comptait le vote du budget, l’examen de la Mission d’information et d’évaluation pour Alpexpo, sans oublier le stade Lesdiguières et quelques autres nombreuses délibérations de la même importance.

Le maire de Grenoble qui se dit très attaché à ces outils du logement social, indique en présentant cette délibération « y a-t-il des interventions ? Cette délibération a déjà été vue en commission », sous entendu « on ne va pas passer le réveillon là-dessus ».

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Eau : le maire de Grenoble a surfacturé 5,2 millions d’euros illégalement

Publié le 21 décembre 2012
dessin "autopsie d'un Waterl'eau"

Dessin Cled’12, tous droits réservés

Comme la justice administrative est très lente, il faut toujours revenir loin en arrière pour comprendre les illégalités commises.

En 1996, M. Destot, le nouveau Maire de Grenoble, oublie ses promesses électorales (c’est un habitué du genre), en laissant la Lyonnaise des Eaux dans l’eau de Grenoble en inventant une société d’économie mixte, la SEG, coquille vide puisqu’il s’agit d’une société 100% Lyonnaise qui continue de gérer effectivement le service de l’eau et de l’assainissement. Les écologistes protestent et demandent à la justice d’annuler cette décision contraire à l’accord électoral de la nouvelle majorité. En 1999, asphyxié par les recours des écologistes, M. Destot, est contraint de créer une régie municipale. Mais pour sanctionner ce retour en régie il fait voter par sa majorité -sans les écologistes !- la création d’une redevance d’occupation du domaine public imposée aux services de l’eau et de l’assainissement, redevance que ne payaient pas ces services lorsqu’ils étaient entre les mains du privé !

Raymond Avrillier a fait un recours contre cette redevance, le tribunal administratif a rejeté ce recours mais, comme très souvent, la Cour Administrative d’appel de Lyon vient de lui donner raison le 13 décembre 2012. Voila un combat de 13 ans qui se termine.

Voici le texte diffusé lors d’une conférence de presse de l’ADES qui s’est tenue le 18 décembre.

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CCS3, vous avez dit démocratie locale ?

Publié le 21 décembre 2012
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La cogestion du CCS3 par les deux coprésidences élu et habitant est l’exemple à ne pas suivre.

Le coprésident habitant est aussi le président de l’Union de quartier et un soutien actif de la majorité en place. La coprésidente élue du secteur (Mme Nepi) a des pratiques indignes d’une élue de la république.

Suite à la réunion du Conseil consultatif de secteur – CCS3 du 12 décembre, J.M. Barnier qui avait accepté d’être le référent de la commission vie urbaine du CCS3, démissionne faute d’en avoir pu faire le rapport. Celui-ci était pourtant prévu à l’ordre du jour, et évoquait notamment le projet Lesdiguières (projet très contestable qui est en train d’être mis en place en catimini), mais la coprésidente a décidé de passer à autre chose. Deux autres rapports de commissions ont aussi été « oubliés ».

Le CCS3 n’est plus que l’ombre de lui-même et se délite complètement.

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Des infos surprenantes sur la presqu’île

Publié le 21 décembre 2012
Vue du polygone scientifique (tous droits réservés)

Vue du polygone scientifique (tous droits réservés)

Le 13 décembre 2012 le Nouvel Observateur publie, un encart spécial sur « Grenoble dans 10 ans, la Presqu’île, l’Esplanade , la Villeneuve, le tram… »

On y apprend peu de choses intéressantes, exception faite de deux points à souligner :

De Portzamparc ne voulait pas se lancer dans l’opération Presqu’île :« Au début j’ai refusé le projet. Puis j’en ai compris l’importance. ». Dommage qu’il n’en donne pas les raisons. Sa nomination comme responsable du dossier a été prise en catimini par le maire qui ne veut que des grands noms. Ce premier refus montre bien toute la difficulté pour que ce nouveau quartier soit réellement relié au centre ville. De nombreuses barrières rendront difficile cette liaison.

Michel Destot : « Construire des immeubles d’habitations sur la presqu’île et l’Esplanade résoudra la crise du logement et le problème de l’étalement urbain vers les vallées, auquel nous contraignent les montagnes. » Voila la baguette magique qui va résoudre la crise du logement et le problème de l’étalement urbain, mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Le maire ferait bien de redescendre sur terre et d’analyser les réalités plutôt que de vivre dans le virtuel. Une des raisons qui poussent des ménages à partir ou à ne pas s’installer à Grenoble c’est d’abord les prix des appartements et des loyers. Si la majorité municipale était de gauche, elle s’attaquerait d’abord à ces questions plutôt que de laisser la spéculation immobilière s’étendre grâce aux grands projets pilotés par les promoteurs

Parler bambin, mais ne pas écrire malin !

Publié le 21 décembre 2012

Voila la dernière publicité du CCAS et de la ville de Grenoble vantant les efforts faits pour tous les « tout-petits ». Vous remarquerez que l’effort fait pour le langage n’est pas celui fait sur l’orthographe. Les communicants de la Ville et du CCAS, sont décidément « tous » petits par les messages qu’ils véhiculent et les fautes d’orthographe qui les accompagnent. A leur place nous nous ferions « tout-petits. »

dec2012ToutPetitsCcas

Mieux que la politique de la “terre brûlée” : le GRETA invente la politique du “local inondé”

Publié le 21 décembre 2012

La semaine dernière le GRETA (Groupement d’Etablissements Publics de formation) Sud Isère a fait expulser les squatteurs des locaux du 114 rue d’Alembert, et a procédé à des démolitions partielles pour rendre les locaux inhabitables (voir notre article de la semaine précédente).

30 Velux ouverts par temps de pluie !

Peu de temps après les riverains ont constaté que le GRETA et son association de gestion Sud Isère avaient volontairement laissé ouvertes toutes les fenêtres de toit (une bonne trentaine de Velux) dans le but que les locaux, à la faveur des pluies récentes, soient totalement inondés et se dégradent dans les prochains mois. Pourtant le collectif « Vivre à  Berriat » avait rencontré quelques jours auparavant le président de l’association Sud Isère, également conseiller général de l’Isère, qui avait promis d’envisager d’étudier de redonner à ces locaux leurs fonctions originelles d’activités et éviter du même coup l’annulation de l’actuel permis de construire  par le tribunal administratif suite aux recours déposés par les habitants.

A quoi joue le GRETA ?

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Non à Center Parcs dans les Chambaran

Publié le 21 décembre 2012

L’association pour les Chambaran sans Center Parcs répond à l’article d’Isère Magazine d’octobre 2012 qui vantait les mérites de cette opération, démontrant une dévotion sans retenue pour la politique d’A. Vallini. L’association a demandé un droit de réponse mais en vain.

Voici le début de leur réponse, pour lire l’intégralité : http://www.pcscp.org/spip.php?article201

« CENTER PARCS » DANS LES CHAMBARAN : LES ENSEIGNEMENTS DE L’ARTICLE PARU DANS « ISERE MAGAZINE »

Sous le titre « Ils ont dit », un encadré contenant une photographie virile des deux principaux protagonistes de l’affaire -du siècle, à les en croire -, commence par ce titre racoleur : « L’Isère est-elle trop riche pour dire non ? » A quoi nous répondons sans hésiter ; « l’Isère n’est pas assez riche pour dire oui !  ».

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Le maire de Charvieu-Chavagneux rattrapé par la justice

Publié le 21 décembre 2012

Le représentant de la droite extrême iséroise, conseiller général, maire de Charvieu-Chavagneux , G. Dezempte a comparu le 20 novembre devant le tribunal de grande instance de Vienne (38) pour prise illégale d’intérêt. Il fut un proche d’A. Carignon maire corrompu et de Charles Millon qui fut élu président de la région avec les voix du Front National…

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A Echirolles pas de trêve des confiseurs

Publié le 21 décembre 2012

Les agents de la ville d’Echirolles seront privés de bonbons en 2013 ! En effet, l’adjoint aux finances qui avait du mal à boucler son budget a déclaré lors du CHS-CT : « Le budget d’une ville c’est comme le budget d’une famille. En 2012, c’est 20 000 €,  en 2013 contraintes obligent ce sera toujours 20 000 €. Des choix sont à faire et c’est sur le chapitre bonbons qu’il va falloir rogner ! ». Un élu EELV lui a répondu en s’adressant aux salariés : « en 2012 vous avez eu des sucettes, gardez bien les bâtons à lécher en 2013. »

Conseil municipal lundi 17 décembre à 17 h

Publié le 14 décembre 2012

Avant les fêtes de fin d’année, les conseillers municipaux risquent l’indigestion vu le menu proposé au dernier conseil municipal de 2012 :

  • Vote du budget 2013, dont les habitants n’ont pas eu connaissance car il est très différent de ce qui a été présenté lors des deux réunions publiques et lors du conseil municipal du 19 novembre sur les orientations budgétaires.
  • La transformation de la ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) en AVAP (Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine), c’est la conséquence du Grenelle de l’environnement, ce peut être la meilleure ou la pire des choses. En général avec cette majorité, en urbanisme, on doit s’attendre au pire. Il y aura une enquête publique avant que cette transformation soit actée.
  • Le rapport de la mission d’évaluation sur Alpexpo, enfin tout (ou presque) va être dit sur cette gestion calamiteuse durant ces dernières années et particulièrement de 2009 à 2011. Il faudra bien en tirer tous les enseignements et désigner les vrais responsables qui ont laissé se creuser un trou financier de plus de 2,4 M€ aux frais des contribuables.
  • Les rapports d’activité d’ACTIS, De Grenoble Habitat, d’Alpexpo, de la SEM Innovia… et de GEG. Il aurait été plus démocratique d’avoir eu le rapport de GEG avant que le conseil municipal ne se prononce en catastrophe pour une nouvelle délégation de 30 ans !
  • Stade Lesdiguières, lancement de travaux d’agrandissement… Mais pourquoi laisser vide le stade des Alpes et de dépenser encore des sous dans un autre stade alors que l’argent manque cruellement ?
  • Nano 2012, encore de l’argent gaspillé versé à une grande multinationale qui s’apprête à licencier. Dans ce programme, l’Etat aura versé 477 M€ et les collectivités 75 M€, soit beaucoup plus que le coût des emplois créés par ST.
  • Etc etc

France3 Grenoble : silence on ferme !

Publié le 14 décembre 2012

Les 32 000 téléspectateurs de l’agglomération devront se faire une raison : l’édition locale du journal de France 3 va baisser le rideau le 7 janvier prochain. La direction de la chaîne, qui à coup de slogans vante la proximité, vient d’administrer la preuve du contraire. Malmenée qu’elle était au gré des changements successifs de programmation décidés ailleurs, des horaires improbables qu’on lui avait imposés, la qualité de la « locale » avait pu parfois en souffrir, mais l’essentiel était préservé et ses fidèles au rendez-vous. Contrairement à l’antienne traditionnelle que nous servent tous les dirigeants à chaque restructuration, il y a tout lieu de penser que celle-ci comme les autres entraîne des suppressions de postes. Jusque là c’était « De près on se comprend mieux » désormais ce sera « De loin on ne se comprendra plus ».

Chaque fois qu’un média meurt c’est la liberté de la presse qui se réduit d’autant et par conséquent, la nôtre.

La Locale France 3 Grenoble ne veut pas mourir ! Signez la pétition sur http://poursauverfrance3grenoble.wesign.it/fr

La Métro augmente sa dette…

Publié le 14 décembre 2012

Vendredi 14 décembre, le conseil de la Métro a voté son budget 2013. La situation financière devient de plus en plus délicate en raison des changements opérés par le gouvernement de droite sur la taxe professionnelle et la répartition des impôts locaux entre collectivités et les diminutions des dotations par le nouveau gouvernement. Les recettes ne progressent plus et malgré des efforts de maîtrise des dépenses de fonctionnement, l’épargne diminue ce qui oblige à diminuer les investissements. Mais cette diminution des investissements n’est pas encore suffisante et la Métro est obligée d’emprunter plus qu’elle ne rembourse d’anciens emprunts.

La dette va donc encore augmenter en 2013, atteignant en fin d’année 377 millions d’euros. La Métro va devoir faire des choix douloureux dans ses priorités en abandonnant notamment une politique économique mal adaptées aux réalités actuelles et au-dessus de ses moyens. Il n’est plus possible de vouloir augmenter les impôts locaux qui sont très injustes, tant qu’une réforme en profondeur n’est pas opérée, il ne semble pas que le gouvernement veuille prendre ce problème à bras le corps.

Chauffage urbain, les tarifs de 2008 illégaux ?

Publié le 14 décembre 2012

Le 12 décembre, le tribunal administratif examinait les recours de l’ADES contre les tarifs du chauffage urbain votés par la majorité municipale le 23 juin 2008, soit plus de 4 ans après la décision.

Les tarifs définis au 1er juillet 2008 avaient fait réagir les usagers qui ont vu leurs factures exploser, avec des explications indignes et laborieuses des élus et de la Compagnie de Chauffage. C’est depuis que s’est constitué le collectif pour un chauffage juste et solidaire.

Mme le rapporteur public qui avait travaillé à fond ce dossier compliqué, a donné une très intéressante leçon de droit. Elle a donné raison à l’ADES qui estimait illégal les tarifs de 2008 car les règles définissant les dits tarifs étaient trop imprécises, voire incompréhensibles et surtout laissant beaucoup trop de latitude à la Compagnie de Chauffage pour facturer discrétionnairement les usagers.

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Presqu’île : l’avenue martyre

Publié le 14 décembre 2012

17,4 M€ rien de moins, c’est la contribution accordée par l’Etat au projet grenoblois Presqu’île qui nous garantit le plus radieux des avenirs pour un investissement global évalué à 1,5 milliards d’euros. A l’endroit que les anciens Grenoblois appellent encore le Polygone, vont se dresser, à proximité du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), des laboratoires, de Minatec, de Clinatec… des immeubles où l’on attend quelques 10 000 habitants. Dans cette « écocité » (pour écologique à ne pas confondre avec économique) sont prévus des logements  « pour tous » ou presque : familles, chercheurs, étudiants…Pas de chance pour les autres, ceux qui, employés, ouvriers, chômeurs…, ne se retrouveraient pas dans ces catégories. C’est cela la mixité vue de très haut par le maire et les technopenseurs.

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ST Microelectronics, attention à l’emploi à Grenoble

Publié le 14 décembre 2012

ST Microelectronics a présenté lundi 10 décembre son nouveau plan stratégique. Une importante restructuration est en préparation justifiée par d’importantes économies d’exploitation (diminution de 30 % !!), ce qui ne manquera pas de peser sur l’emploi.

Ce nouveau plan a des conséquences immédiates pour Grenoble puisque ST se désengage de la co-entreprise ST Ericsson créée en 2009 avec Ericsson à Grenoble et qui compte 800 salariés sur la Presqu’île.

Les syndicats sont très inquiets et craignent d’importants licenciements. Le site de Crolles en subira-t-il les conséquences ? Difficile de le dire pour l’instant.

La ministre G. Fioraso s’est voulue rassurante en estimant que ST Microelectronics reprendrait l’ensemble des salariés de ST Ericsson. Ce qui paraît d’un optimisme exagéré. Elle a annoncé un plan « nano 2017 » qui devrait prendre la suite de nano 2012. C’est ST qui est demandeur, mais l’Etat demanderait des garanties : pourquoi ne l’a-t-il pas fait auparavant ? Il y a fort à craindre que les collectivités locales soient mises à contribution comme dans le passé.

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Lancement des ateliers populaire d’urbanisme à la Villeneuve

Publié le 14 décembre 2012

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Les ateliers populaires d’urbanisme ont démarré le 6 décembre au Patio, Galerie de l’Arlequin. Le succès de la première réunion qui a rassemblé de nombreux participants, démontre une forte demande des habitants de réfléchir sur leur quartier, et de prendre pleinement en main son devenir.

Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, on ne demande pas aux habitants de réagir à des propositions venant d’en haut, mais de prendre des initiatives. On ne dira jamais assez combien la manière d’agir de la majorité municipale dans les quartiers est démobilisatrice et transforme les habitants en consommateurs de leurs discours.

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Les 40 ans de la FRAPNA

Publié le 14 décembre 2012

C’est le 14 mars 1972 que nait la FRAPNA. Pour fêter cet anniversaire, le Courrier du Hérisson, trimestriel de la FRAPNA Isère, édite un numéro spécial rappelant les 40 ans d’actions pour protéger l’environnement. La FRAPNA a mené des actions dans tous les secteurs importants de notre environnement : agriculture, aménagement du territoire, biodiversité, carrières, déchets, eau, éducation, énergie, industrie, montagne.

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