Archives du 30 novembre 2018

Agenda

Publié le 30 novembre 2018

Samedi 1er décembre à 14h Manifestation Place R. Schuman, Europole (derrière la gare de Grenoble) : Tous, toutes unis avec les précaires, les privé-e-s d’emploi, français/immigrés…


Vendredi 7 décembre 17 h 30, Rassemblement place Félix Poulat : « Nous voulons des coquelicots ». Appel à la résistance pour l’interdiction de tous les pesticides. Pour signer l’appel cliquez ici.


Samedi 8 décembre de 15 h à 18 h, Place de Verdun, rassemblement de « la Marche pour le climat » notamment contre l’élargissement de l’A480

Conjoncture de l’immobilier dans la Métropole en 2017

Publié le 30 novembre 2018

La Métropole publie une étude très complète sur la conjoncture du marché de l’immobilier dans l’agglomération durant l’année 2017. Il s’agit de l’ensemble des transactions pour l’immobilier neuf, ancien et locatif, pour le collectif comme pour les maisons individuelles.

En ce qui concerne la commercialisation des logements neufs, la reprise se poursuit en 2017. 1 245 logements ont été réservés en 2017, soit 7 % de plus qu’en 2016 et les mises en ventes sont également en hausse de 31% (1 362 unités), hausse soutenue par la poursuite du dispositif « Pinel » en faveur de l’investissement locatif.

Pour l’ancien, 4 530 logements ont été vendus en 2017 dont 3 740 appartements et 789 maisons individuelles. Les transactions sont en forte hausse : le volume de vente a progressé de plus de 30% tant pour les appartements que pour les maisons.

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Vers une certaine dépénalisation de la consommation des stupéfiants…

Publié le 30 novembre 2018

Le 23 novembre, lors de l’examen en première lecture du projet de réforme de la justice, l’Assemblée Nationale a adopté un article concernant la consommation de substances classées comme stupéfiants en créant une amende forfaitaire de 200€, qui peut être minorée à 150 € et majorée à 400€. L’amende est moins chère que ce que prévoyait la ministre de la justice qui était de 300 euros. Les députés ont, de fait, suivi les préconisations du rapport parlementaire des députés E. Poulliat (LREM) et R. Reda (LR) : le texte envisageait une amende comprise entre 150 et 200 euros.

Les députés notaient dans la synthèse de leur rapport pour justifier cette dépénalisation :

« Il existe donc aujourd’hui un décalage entre l’arsenal théoriquement très répressif et une réponse pénale peu dissuasive qui n’a pas permis d’enrayer la progression de la consommation de stupéfiants en France et la banalisation de ces produits, notamment chez les jeunes. Cette politique pénale est de surcroît appliquée de façon inégale sur le territoire en fonction des directives locales des parquets et vise plus particulièrement certains publics (public estudiantin, public désocialisé, personnes déjà connues des forces de l’ordre…).

Cette réponse pénale peu efficace reste malgré tout très chronophage pour les forces de l’ordre et les magistrats. Le temps de travail consacré au traitement de ces infractions par les forces de l’ordre est estimé par le ministère de l’Intérieur à plus d’un million d’heures en 2016, soit 600 équivalents temps plein.

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La loi sur le secret des affaires : une loi contre la démocratie

Publié le 30 novembre 2018

Encore une loi « macronienne » qui fait des dégâts directs contre un droit très important, l’accès du public aux documents administratifs. En effet, la loi n° 2018-670 du 30 juillet 2018 relative à la protection du secret des affaires, vient d’être utilisée par la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs) pour interdire au Monde d’avoir accès à la liste des fabricants d’implants médicaux homologués par le LNE/G-MED, société habilitée en France à délivrer des autorisations. L’impossibilité d’accéder aux documents administratifs va bloquer à la source l’enquête journalistique et le contrôle de l’action publique.

La Cada explique le refus de communiquer les listes des dispositifs homologués et refusés en France. Pour elle, la communication de la première liste, celle des dispositifs homologués, « serait susceptible de porter atteinte au secret des affaires » en révélant le nom des fabricants, et la seconde pourrait faire « apparaître le comportement d’un fabricant dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice ».

Le Monde a déposé un recours contre le refus de communication de ces documents administratifs.

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Politique politicienne

Publié le 30 novembre 2018

Le député « En Marche » O. Véran, rapporteur sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale a mouillé la chemise, le 21 novembre à l’Assemblée Nationale, pour refuser l’indexation suivant l’inflation des prestations sociales. Voilà un serviteur zélé de l’austérité gouvernementale au moment où l’inflation dépasse les 2% et qu’une grande majorité de ménages ne supporte plus cette politique qui attaque de plein fouet le pouvoir d’achat.


L’ancien maire corrompu (1983-1995) propose de revenir aux affaires, et pour cela, la pratique des mensonges et des approximations est développée au maximum. Dernier exemple, il propose de rendre gratuit les transports en commun pour les policiers. Manque de pot, c’est déjà le cas ! Peu importe, il a besoin de faire croire qu’il a des idées pour lutter contre l’insécurité… Pas très sérieux tout cela. Dans la liste de la pseudo société civile du corrompu, présentée récemment lors d’une conférence de presse, deux personnes sont présentées comme des présidents d’unions commerciales (Strasbourg-Chavant et Centre-ville), alors qu’ils ont été conduits à quitter ces responsabilités.


L’ancien adjoint à l’immobilier de M. Destot veut revenir lui aussi aux affaires municipales. Ph. Falcon de Longevialle essaye de faire oublier le mandat catastrophique entre 2008 et 2014 qui a vu la bétonisation à outrance de la ville (plus de 1200 logements construits par an) ce qui a amplifié la vacance dans les logements, elle est passée en 2008 de 6 862 à 10 022 en 2014 !!! Heureusement depuis son départ la situation s’est améliorée, moins de logements construits et baisse des prix. Mais il n’est pas content que le maire de Grenoble trouve positif que la Ville soit la mieux placée des grandes villes pour l’accès à l’emploi et à un logement pas trop cher, ça le gène dans sa campagne…

Nouvelle gestion des listes électorales au 1er janvier 2019

Publié le 30 novembre 2018

Pour l’application des nouvelles lois et décrets modifiant les modalités d’inscription sur les listes électorales, une circulaire du ministre de l’intérieur du 21 novembre 2018, précise aux préfets quelles sont les nouvelles dispositions qui vont entrer en vigueur dès le 1er janvier 2019 et s’appliquer aux élections européennes de mai 2019.

Auparavant il fallait s’inscrire avant le 31 décembre de l’année précédant le scrutin, maintenant que la gestion des listes va être faite par l’INSEE, il sera possible de s’inscrire jusqu’à deux mois avant le scrutin.

Voici le résumé de cette circulaire :

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Le recours d’un maire contre l’inaction climatique de l’Etat

Publié le 30 novembre 2018

Une première en France, le maire écologiste de Grande-Synthe, Damien Carême, a engagé le 19 novembre 2018 un recours gracieux auprès de l’État pour « inaction en matière de lutte contre le changement climatique ». Il a pris comme avocate Corinne Lepage, spécialiste en droit de l’environnement.

« À partir de la réception du recours gracieux, le gouvernement dispose d’un délai de deux mois pour accéder à la demande du plaignant. « Si dans les deux mois, on n’a pas de réponse ou si l’État nous répond ‘non’, on ira devant le juge », a affirmé l’ancienne ministre de l’Environnement.

Grande-Synthe inquiétée par la montée des eaux

« La commune de Grande-Synthe, particulièrement exposée au changement climatique, a un intérêt à ce que les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre soient effectives et importantes », a expliqué Mme Lepage.

En effet, la ville « peut être très impactée par le changement climatique, car Grande-Synthe est sur un territoire de polder inquiété par la submersion marine en cas d’augmentation du niveau de la mer », a indiqué à l’AFP Damien Carême.

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Catégories socio-professionnelles dans les quartiers de Grenoble

Publié le 30 novembre 2018

L’INSEE a publié récemment les chiffres du recensement 2015 pour les quartiers IRIS. La ville de Grenoble est divisée en 70 quartiers, suivant un découpage qui date de 2000.

Nous publions les données concernant les catégories socio-professionnelles pour les habitants de 15 ans ou plus.

L’INSEE a défini 8 catégories : les agriculteurs ; les artisans, commerçants, chefs d’entreprises ; les cadres, professions intellectuelles supérieures ; les professions intermédiaires ; les employés ; les ouvriers ; les retraités et un groupe intitulé « autres » regroupant les sans activité professionnelle (chômeurs et la population inactive dont les étudiants).

En 2015, il y avait 135 700 résidents de 15 ans ou plus (134 300 en 2006).

Dans le tableau suivant, pour le simplifier, nous avons enlevé les agriculteurs (ils ne sont que 34 en 2015, ils étaient 26 en 2006).

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L’inflation atteint plus fortement les collectivités

Publié le 30 novembre 2018

Chaque année, la Banque Postale et l’Association des Maires de France (AMF) éditent une étude sur l’évolution des dépenses des communes par rapport à l’indice des prix des ménages qui définit le taux d’inflation de l’INSEE. Dans cette étude est défini un « panier du maire » standard différent suivant trois strates de population des communes : moins de 3 500 habitants, de 3 500 à 30 000 habitants, et de plus de 30 000 habitants.

L’étude retrace l’évolution du panier du maire depuis 2010 et montre que régulièrement l’inflation atteint plus les communes que le panier de la ménagère de l’INSEE. Un des postes qui dérive le plus est celui du personnel qui pèse plus pour les grandes villes et un des postes qui a modéré cette inflation est la baisse des taux d’intérêts pour le remboursement de la dette. « Sur la période 2010-2017, l’écart entre « l’inflation » supportée par les communes et celle des consommateurs demeure élevé. L’indice de prix des dépenses communales hors charges financières a augmenté, en moyenne de + 1,34 % par an entre 2010 et 2017… »

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Pour une politique d’ensemble en faveur de la petite enfance

Publié le 30 novembre 2018

Le 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le Défenseur des droits, et la Défenseure des enfants, ont présenté le rapport 2018 de cette dernière, intitulé « De la naissance à six ans : au commencement des droits ». En France, la petite enfance représente 5,2 millions d’enfants.

Le rapport insiste sur le fait que l’effectivité des droits est déterminante pour le développement de l’enfant.

« En 1989, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la convention des droits de l’enfant (CIDE), qui venait consacrer l’enfant comme une personne à part entière, un sujet de droits propres, droits dont la réalisation devait être soutenue et accompagnée par les adultes, à commencer par ses parents. L’ensemble de ces droits a pour finalité de favoriser le meilleur développement de l’enfant, ainsi que son bien-être, c’est-à-dire la satisfaction de ses besoins fondamentaux, physiques, mentaux sociaux, etc, de même que ses besoins de sécurité et d’affection. Ils s’appliquent dès la naissance, l’enfant étant défini dans la convention comme tout être humain âgé de 0 à 18 ans…

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