Communiqué du 27 mai 2012
Depuis la parution de notre hebdomadaire électronique « le Rouge et le Vert » du 25 mai 2012, le site de la ville de Grenoble a été complètement nettoyé de toutes références à la nomination de G. Fioraso comme ministre et au lien avec son blog, outil de sa campagne des législatives.
Cette correction soudaine est l’aveu que ce soutien explicite à la candidate aux élections législatives était totalement irrégulier et qu’il pouvait remettre en question son éventuelle élection à l’Assemblée Nationale.
C’est aussi la preuve que la majorité municipale qui se considère comme propriétaire de la Ville, utilise les moyens publics pour faire la propagande de ses idées et promouvoir ses dirigeants.
Les Grenoblois apprécieront cette utilisation de leurs impôts locaux à des fins partisanes.
Dans une ville qui a connu la corruption financière, et qui subit aujourd’hui la perversion des comportements, il est grand temps de changer de majorité pour que changent enfin les pratiques politiques.
Jean-Marc CANTELE, Président Vincent COMPARAT Porte parole



Cela ressemble à un publireportage (publicité présentée comme un article de journal), cela a la forme du publireportage, le fond aussi et pourtant… c’est bien un publireportage. Dans son édition de Dimanche 20 mai 2012, le quotidien régional gratifie ses lecteurs de deux pleines pages intérieures consacrées à la « Métamorphose de l’entrée nord de la Ville » avec en bandeau « un tour d’horizon des projets urbains visant à donner à des quartiers enclavés une cohérence d’ensemble et à servir de vitrine à la ville d’ici quinze ans. » Tout y passe, ou presque (il manque Flaubert) : la Presqu’île, le quartier (ou ce qu’il en reste) J. Macé avec ses formidables tours siglées BNP-Paribas (publicité gratuite), l’Esplanade, Bouchayer-Viallet… Comme si tout allait de soi, comme si tous les habitants s’accordaient sur le diagnostic de départ (« quartiers enclavés » ??), les objectifs à atteindre (« cohérence d’ensemble et vitrine de la ville ») et les moyens mis en œuvre, le quotidien offre une vision consensuelle de ces multiples projets, celle de la majorité municipale atteint par une forme aggravée de bétonnite aigüe.
Le 24 mai 2012 se tenait l’audience sur les recours déposés par des parents d’élèves, des personnels du lycée Mounier et des membres du Conseil d’administration.

