Lors de la COP21, c’était la limite de 2°C d’augmentation de la température pour 2100 qui était considérée comme très dangereuse. Maintenant le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), après avoir compilé plus de 6000 études de recherches internationales fixe la limite à ne pas dépasser à 1,5 °C car au-delà la vie sur la planète changera radicalement. Et vu le rythme d’évolution des températures ce n’est pas en 2100 que cette limite serait dépassée mais entre 2030 et 2052.
Pour ne pas jouer les catastrophistes le GIEC explique qu’il y a urgence à agir mais qu’il y a des solutions pour éviter l’inévitable. Les décisions doivent être prises maintenant et appliquées avec un volontarisme absolu.
« Les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique devraient être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, et il faudrait atteindre un « bilan nul » des émissions aux alentours de 2050, ce qui signifie que les émissions restantes devraient être compensées en éliminant du CO2 de l’atmosphère. »
La politique actuelle de la France et de l’Europe ne sont pas à la hauteur des enjeux et l’ensemble des acteurs doivent se mobiliser pour assurer la transition écologique de la société. Le cri d’alarme de Nicolas Hulot n’a pas été pris en compte, que ce soit dans la politique agricole, la politique énergétique et la lutte contre les pollutions de l’air des aliments et des sols.
Les collectivités locales sont des acteurs très importants car les décisions politiques qu’elles peuvent prendre sont liées aux évolutions qui touchent la vie quotidienne des habitants. De ce point de vue les efforts menés par la ville de Grenoble et la métropole vont dans le bon sens mais il faut encore les amplifier que ce soit sur l’urbanisme, la construction, les transports, la nourriture, la biodiversité, la lutte contre la périurbanisation et la sauvegarde des terres agricoles, la défense des services publics collectifs…
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