
Samedi 8 juin 2019, 5ème Fête des Tuiles. Cours Jean Jaurès et cours de la Libération : à partir de 10h et à 18h30 Grand Défilé puis de 20h30 à 1h concerts de musique.
Samedi 8 juin 2019, 5ème Fête des Tuiles. Cours Jean Jaurès et cours de la Libération : à partir de 10h et à 18h30 Grand Défilé puis de 20h30 à 1h concerts de musique.
Parmi les politiques publiques pilotées localement par le SMTC, la Métropole et la ville de Grenoble, les actions concernant les mobilités ont un impact extrêmement important sur nos vies quotidiennes. La nouvelle majorité issue des élections municipales de 2014, a mis en place de nombreux acte qui vont permettre :
L’augmentation des tarifs de l’électricité au 1er juin 2019 a surpris le gouvernement et les élus « En marche » à l’Assemblée nationale !!! Faudrait-il rappeler qu’il s’agit d’un service public national et que c’est aux parlementaires et au gouvernement de fixer les tarifs règlementés. Depuis deux ans qu’ils sont aux affaires, ils découvrent enfin que les tarifs règlementés sont proposés par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) qui est une autorité administrative indépendante à qui les pouvoirs publics ont confié ce travail et la fixation du tarif des réseaux. Le mode de calcul est très complexe, mais le gouvernement peut tout à fait ne pas suivre la proposition de la CRE. Aussi l’attitude du gouvernement est très politicienne en faisant croire qu’il ne peut pas bloquer cette augmentation et qu’il lui faut du temps pour changer le mode de calcul. En fait il vient au secours d’EDF qui est mal en point suite à ses décisions sur le nucléaire notamment les constructions des différents EPR en France et en Angleterre à Hinkley Point qui sont en train de la ruiner.
Nos élus agissent à la Métro, au SMTC et à la Ville pour limiter les impacts du changement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre autant que possible et préparent l’agglomération à résister aux effets qui vont se faire sentir. Les groupes des élus du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes et de la métropole en transition ont réalisé une plaquette de 16 pages pour résumer les actions publiques effectuées sous leurs impulsions et qu’il va falloir poursuivre et amplifier.
« Le dérèglement climatique est d’ores et déjà une réalité. Alors qu’en Europe les États patinent, ralentis par les lobbies, les villes et les villages peuvent faire vivre la transition écologique et solidaire. Les territoires sont des acteurs essentiels pour réussir les transitions, au plus près des besoins des habitant·es. Grenoble et sa Métropole agissent. Elles agissent pour limiter ce dérèglement et agissent pour s’adapter à ses effets !
Le 13 mai au Conseil municipal avait été pris un vœu au maire lui demandant de prendre un arrêté « anti-mise à la rue ». Mais la formulation de l’arrêté pris depuis peut être interprétée comme s’opposant à une décision de justice, puisqu’elle peut être assimilée à un arrêté anti-expulsion. En effet l’arrêté agit au moment même de l’expulsion : « Lors de toute expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au Maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée à la ou aux personnes intéressées. »
De nombreux arrêtés municipaux qui avaient pris la même formulation ont été annulés par la justice administrative, en effet le maire ne peut pas s’immiscer dans une procédure décidée par la justice, il en va de la séparation des pouvoirs.
Le préfet de l’Isère a décidé le 4 juin de déférer cet arrêté au tribunal administratif et de demander sa suspension. Il est probable que cet arrêté soit suspendu, puis annulé par le tribunal administratif, mais il aura permis de lancer le débat sur les mises à la rue sans solution d’hébergement qui sont trop nombreuses à Grenoble comme dans la métropole.
La politique suivie par le gouvernement concernant la fiscalité locale change tout le temps, montrant une incapacité à suivre une ligne claire et bien réfléchie. Concernant la taxe d’habitation (TH) on a bien compris que pour environ 80 % des contribuables elle aura disparu fin 2020. Devant les réticences du Conseil constitutionnel de conserver un impôt qui ne s’appliquerait qu’à 20 % des ménages, le gouvernement et le président de la République avaient promis que la TH disparaitrait en 2020. Mais devant la difficulté de le faire, le premier ministre a annoncé que la suppression de la TH pour les 20 % restant (coût 10 milliards environ) se fera en plusieurs fois…
Mais on ne sait toujours pas par quoi la TH va être remplacée, car il n’est pas tenable, ni acceptable que l’Etat continue à verser aux communes et à leurs groupements le montant de la TH qu’ils recevaient. Ce serait une mise en cause radicale de l’autonomie financière des collectivités.
Quel est le potentiel solaire de votre toiture ?
La Métropole a développé un outil « Métrosoleil » mis gratuitement à disposition du public qui permet d’identifier le potentiel solaire des toits des immeubles. Potentiel thermique pour faire de l’eau chaude et/ou photovoltaïque pour de l’électricité vendue ou autoconsommée. Cet outil indique l’intérêt financier d’un éventuel projet.
L’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) a rendu son rapport d’activité pour l’année 2018. Pour ce qui concerne Grenoble et sa région, ce rapport traite des dossiers du CEA, de l’ILL et le site à Veurey-Voroize de l’ancienne usine de fabrication de combustibles de la SICN et plus loin le site de Superphénix.
Nous sommes également concernés par les réacteurs nucléaires de Saint-Alban et de Bugey : ces installations nucléaires qui ont subi de nombreuses anomalies en 2018 qui sont très anciennes, ne sont pas gérées correctement et comportent des risques majeurs. Les conséquences d’un accident nucléaire sur Bugey viennent d’être rendus publics par des scientifiques suisses et sont inquiétantes : institutbiosphere.ch/wa_files/EUNUPRI-2019v01.pdf
En outre vient d’être créé un centre national d’entreposage de déchets nucléaires ICEDA à Bugey.