La pauvreté selon le diplôme. En France, le diplôme joue un rôle particulier pour accéder à l’emploi. Ne pas détenir de titre scolaire est un lourd handicap. Selon les données 2019 de l’Insee, 80 % des personnes pauvres ne sont pas allées au-delà du baccalauréat, et près de 30 % n’ont aucun diplôme. Le taux de pauvreté est 2,4 fois plus élevé pour les non-diplômés (11,1 %) que pour les diplômés d’un bac + 3 ou plus (4,6 %). En nombre, les personnes pauvres sans diplôme (1,1 million) sont 2,6 fois plus nombreuses que les 432 000 pauvres titulaires d’un diplôme de niveau licence ou plus. Une des difficultés spécifiques à la France est la faiblesse de la formation professionnelle tout au long de la vie. Parmi ceux qui sortent du système scolaire avec un bas niveau d’instruction, peu nombreux sont ceux qui ont droit à une « deuxième chance », qu’il s’agisse des salariés peu qualifiés ou des chômeurs.
Prestations sociales : pour quatre personnes sur dix, le non-recours est principalement lié au manque d’information. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude concernant l’opinion des Français sur le non-recours et ses raisons, ainsi que sur la connaissance des principales prestations sociales. Cette étude est issue du baromètre de la DREES, enquête annuelle auprès de 4 000 personnes résidant en France métropolitaine. Elle met en évidence le fait que, selon les Français, le non-recours est un phénomène important qui s’expliquerait principalement par le manque d’information quant aux aides ou organismes à qui s’adresser. Néanmoins, cette raison alléguée pour expliquer le non-recours apparaît moins prégnante qu’il y a quelques années.
Une large majorité de la population français est favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales. La Lettre de la citoyenneté fait réaliser tous les ans depuis 30 ans une enquête concernant la position des Français concernant le droit de vote des étrangers résidant en France lors des élections locales et européennes. Depuis 2015, la majorité est favorable à ce nouveau droit et cette majorité s’amplifie années après années pour atteindre 68 % en 2023, c’était 62% en 2020.Cette année le sondage a été réalisé avec l’aide des Amis de Tribune Socialiste et du CCFD-Terre solidaire.La principale augmentation en faveur du vote des étrangers aux élections locales concerne les électeurs d’extrême-droite. Ils demeurent de loin les plus opposés à celui-ci. Mais ils sont tout de même 33% à le soutenir.
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