Archives pour le mot-clef ‘Conseil régional’

Plan de prévention des risques technologiques de Pont de Claix

Publié le 8 juin 2012

Les pouvoirs publics ont apporté de très fortes subventions pour que la société privée Perstorp finalise le plan de prévention des risque technologiques (PPRT) sur la plate-forme chimique de Pont de Claix et augmente sa production de Chlore et de dérivés. Nous avions indiqué que la Métro avait décidé de financer, la société, les yeux fermés pour 6 M€, contrairement à la Région qui avait exigé de fortes conditions pour verser la somme de 3,5 M€. Notamment que Perstorp ne verse pas de dividendes à ses actionnaires pendant 5 ans et examine l’intégration dans son personnel des techniciens assurant la maintenance et l’entretien plutôt que de faire appel à des sociétés sous-traitantes extérieures. Car il vaut mieux, pour la sécurité des installations, des personnels et des habitants, avoir un personnel permanent pour la maintenance d’installations dangereuses que des salariés de sous traitants moins formés, connaissant moins bien le site, moins organisés collectivement…

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Coopération : public-privé ?

Publié le 4 mai 2012

Dans le cadre de ses actions de coopération décentralisée la Région Rhône Alpes entretient des relations avec la ville d’Annaba en Algérie. Or le 5 avril dernier le Tribunal administratif de Lyon qui avait été saisi par une association et un particulier, a annulé la délibération des 21 et 22 octobre 2010 par laquelle la Région approuvait une convention de financement pour la restauration de la Basilique St Augustin d’Hippone à Annaba en Algérie.

Le Tribunal administratif stipule que : « …les conventions de coopération décentralisée ne peuvent être conclues qu’avec des autorités locales étrangères… la convention de financement de la restauration de la Basilique St Augustin d’Annaba…comprenait comme cocontractants, pour la partie algérienne, outre la Wilaya et la commune d’Annaba, l’association diocésaine d’Algérie, personne morale de droit privé qui ne saurait être regardée comme une autorité locale algérienne. » Par ailleurs le tribunal administratif considère que « La Région… n’ établit pas l’existence d’un intérêt régional suffisant, se bornant à évoquer d’hypothétiques marchés, le développement culturel ou l’héritage universel de la culture méditerranéenne. » Bien que ne s’appuyant pas spécifiquement sur la Loi 1905 de séparation des églises et de l’Etat, cette décision du Tribunal Administratif de Lyon devrait inciter certaines collectivités qui ont tendance à s’affranchir facilement des principes de laïcité à la plus grande prudence.

Encore des aides publiques exorbitantes à des intérêts privés

Publié le 22 décembre 2011

La vigilance doit être permanente quand il s’agit d’aides publiques à des entreprises privées sans contreparties réelles. Le cas du financement du Plan de Prévention des Risques Technologiques à Pont de Claix, réduisant les risques pour la population autour du site de la société PERSTORP en cas d’accident, est édifiant à cet égard. Le coût total de l’opération d’amélioration du process industriel est de plus de 87 M€, financé à seulement 60 % par l’entreprise, le reste par l’Etat, la Région (3,5 M€) et 6 M€ par la Métro. Autant la Région, suite à la pression des écologistes a soumis cette subvention à des conditions importantes, autant la Métro n’a pas eu d’ exigence, comme d’habitude…

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Mounier : Queyranne, Destot, Safar : les mauvais perdants !

Publié le 2 décembre 2011

Le Président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jacques Queyranne, n’a pas digéré le jugement du tribunal administratif annulant toutes ses décisions. « La Région Rhône-Alpes n’a pas pu présenter ses propres arguments et justifications auprès du tribunal administratif. Il faut rappeler que je n’ai pas été autorisé à agir en justice… à cause de calculs politiciens du groupe Europe Ecologie les Verts (EELV) qui ont interdit à la région d’exercer le droit fondamental reconnu à tout justiciable de se défendre… ».

Il est surprenant qu’un professeur de droit public profère de grosses bêtises (reprises sans réfléchir par le maire de Grenoble et son premier adjoint, incompétents en droit). Bien qu’il ait envoyé un mémoire en sous-main, le Président n’a pas demandé l’autorisation de l’assemblée régionale pour défendre contre le recours de Pierre Mériaux (élu EELV à la région). Cette dernière dans sa majorité, a refusé de défendre dans les autres recours puisque le dossier a été piloté de manière toute personnelle par le Président. Pourquoi, en effet, faudrait-il qu’une personne morale couvre les turpitudes d’une personne physique censée la représenter mais qui n’en fait qu’à sa tête ? Par ailleurs les mémoires du Président ont bien été reçus par le Tribunal qui les a examinés (voir les conclusions du rapporteur public lors de l’audience), avant de s’apercevoir qu’elles n’étaient pas recevables. Tout a été donc mis sur la table.

Le tribunal a été très magnanime avec J.J. Queyranne, car il aurait très bien pu décider que la Région en ne voulant pas défendre avait accepté les moyens d’illégalité présentés par les requérants.

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Lycée Mounier, enfin une partie de la vérité…

Publié le 29 septembre 2011

Le Président de la Région, soutenu par le maire de Grenoble et le recteur, avait décidé en septembre 2010 de fermer le lycée Mounier et ceci pour des questions de sécurité, soit disant parce qu’une accélération subite des déplacements de certaines parties des bâtiments menaçait la sécurité des élèves et des personnels. Grâce à la très forte mobilisation des personnels et des élèves, le lycée n’a pas fermé mais a été amputé de nombreuses classes. Diverses expertises mettaient en doute l’affirmation du Président de la Région sur la mise en danger à court terme, mais rien n’y a fait.

Le bureau d’étude « CONCRETE » vient de rendre son rapport (18 juillet 2011) sur une année de surveillance des bâtiments du lycée qui a été équipé de nombreux capteurs mesurant l’évolution des désordres des bâtiments. Voici sa conclusion :

« Les constats énumérés ci-dessus permettent de mettre en évidence qu’il existe des déplacements très faibles, mais évolutifs. Leurs amplitudes sont étroitement liées aux températures extérieures, ces dernières ayant une influence importante sur la dilatation des deux bâtiments.

La période écoulée n’a pas montrée de tendance alarmante des capteurs (pas de variation rapide, ni d’écart significatif des valeurs) pouvant signifier une instabilité de la structure. »

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Les recours des « Mounier » passaient au Tribunal administratif

Publié le 22 juillet 2011

Des parents d’élèves ont introduit des recours contre les décisions de la Région de fermer des bâtiments, contre l’arrêté du recteur rectifiant la carte scolaire pour éliminer le collège Münch du secteur du lycée Mounier, et contre un arrêté de l’Inspectrice d’Académie qui réduit de moitié le nombre d’élèves de seconde pouvant être inscrit au lycée. Toutes ces décisions ont la particularité d’être prises sans aucune explication et très tardivement pour éviter toute contestation.

Le juge des référés du Tribunal Administratif a rejeté les demandes de suspension en urgence de ces décisions, expliquant que la suspension de la fermeture des bâtiments entrainerait à ses yeux plus de problèmes pour la rentrée scolaire que la situation présente, et que l’arrêté de l’Inspection académique ne créait pas de désagrément important à l’élève de Münch qui demandait une dérogation pour être inscrit à Mounier. Le juge des référés a indiqué que les recours au fond (qui diront si ces décisions sont légales ou illégales) interviendront avant la fin de l’année pour clôturer l’affaire Mounier, qui visiblement agace le Tribunal. Lors de différentes audiences, certaines allusions sur la manière dont le Président de la Région prend ses décisions laissent à penser que certaines illégalités pourraient être constatées. A suivre.

En bref : M. Boileau, GF38, logement social, super-embauches

Publié le 25 mars 2011

Maryvonne Boileau, le retour…

Suite à la démission du Conseil régional de Mme Marie-Noëlle Battistel (députée PS de la 4ème circonscription de l’Isère), M. Boileau retrouve le 156ème poste d’élu. Pour autant elle maintient son recours au Conseil d’Etat contre la décision de supprimer le 157 ème poste. Si elle gagne, c’est Eric Grasset de la liste PS qui sera appelé à siéger. Décidemment les écologistes sont unitaires pour deux !

GF38, rendez-vous le 8 avril

Un nouveau repreneur, Christophe Maillol, homme d’affaires investi dans le football français et brésilien depuis une dizaine d’années, a signé un protocole d’accord avec Index pour acheter tout ou partie du GF38. Le protocole d’accord peut être annulé jusqu’au 8 avril. Le repreneur se déclare prêt à apporter 3 M€. Pour l’instant l’avenir sportif et administratif du GF 38 est plutôt sombre. A suivre.

Logement public ou logement social ?

Quand le vocabulaire essaye de camoufler les réalités. De plus en plus de voix s’élèvent pour abandonner l’appellation « logement social » au profit de « logement public ». Pourtant ce logement est attribué sur critères sociaux et n’est donc pas accessible à tous, il ne répond pas aux exigences d’un service public stricto sensu. Pourquoi vouloir camoufler la réalité ? Il faut au contraire donner toute sa noblesse à l’appellation et expliquer que les 2/3 des Français peuvent y accéder. Le logement social pourrait être un des moyens de lutter contre la spéculation immobilière s’il était massivement construit.

Vous avez dit visionnaire ?

Un de nos lecteur nous signale : « il y a environ 10 ans quand je suis arrivé à Grenoble on disait que Grenoble était tout proche des 20% de logements sociaux (19,5%). 
Aujourd’hui notre cher Maire se vante d’avoir atteint les 20% et vise les 30%. C’est là que c’est drôle car si nous augmentons la part de logements sociaux sur la ville au même rythme que ces dernières années il nous faudra 200 ans pour atteindre l’objectif ! C’est cela un maire visionnaire ! Il fixe des objectifs à 200 ans… »

Le CCAS se paye une annonce dans Le Monde

Pour embaucher un collaborateur, le Centre communal d’action sociale – CCAS se paye une annonce à 5 400 € dans Le Monde Economie (15 mars). Pourtant pour le type de poste recherché il suffit d’utiliser les réseaux habituels (Gazette des communes, lettre du cadre, CNFPT…). On peut donc faire des économies autrement qu’en supprimant les primes des personnels les moins bien payés.

Le Maire de Grenoble embauche un super membre de cabinet pour sa communication !

Vu dans Le Monde Economie du 22 mars, pour encore plus cher (il y a de la couleur). « Grenoble l’esprit d’innovation. La ville recrute le Directeur de la communication et de l’animation ». Il est recruté directement « sous la responsabilité du député-maire », pas sous celle du Directeur général des services ! Il s’agit donc bien d’un membre de cabinet qui travaillera pour le député et le maire… Il est précisé qu’il doit être « doté du sens politique », sous entendu, d’une ouïe très développée pour entendre la voix de son maître.

Le refus de l’évaluation des politiques publiques à la région !

Publié le 5 mars 2011

Lors de la dernière session du Conseil régional, les élus écologistes ont proposé une évaluation démocratique des aides régionales afin d’évaluer l’efficacité des décisions prises.

Les élus écologistes ont décidé de déposer des amendements afin de renouveler la manière d’évaluer les politiques menées, en en confiant la responsabilité à l’assemblée délibérative pluraliste. Mais refus du Président et du PS.

Avec un budget de plus de 2,4 milliards d’euros, la région Rhône-Alpes mène des politiques dans des domaines variés. Pour cela, elle met en œuvre des dispositifs complexes : stratégies, schémas, plans, commissions, concertations… Mais comment mesurer l’impact de chacune de ces politiques ?

La question se pose avec d’autant plus d’acuité pour les aides économiques, dont la stratégie etait présentée à l’assemblée régionale le 25 février. Les résultats très mitigés concernant l’emploi sont-ils à la hauteur de l’argent public dépensé ? Une politique régionale sans mesure de son impact, c’est à chaque fois un pari lancé en espérant que ce pari portera des fruits. Les électeurs, ou plus exactement les abstentionnistes ne disent pas autre chose lorsqu’ils critiquent les politiques qui avancent des promesses mais qui ne rendent jamais compte des résultats.

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La mode des lettres ouvertes

Publié le 5 mars 2011

Le groupe PS et apparentés au conseil municipal de Grenoble a produit le 16 février 2011 une lettre ouverte à l’ADES (qui ne nous a jamais été envoyée !) concernant nos critiques contre le maire au sujet de l’avenir du lycée Mounier, en oubliant un fait incontournable : le maire s’est précipité pour soutenir le projet de fermeture du lycée Mounier décidé par le Président de la région au motif de questions de sécurité. Or chacun a pu mesurer que ce prétexte bien commode a maintenant disparu. Les faits sont têtus.

Le petit groupe des radicaux de gauche (PRG, filiale du groupe PS) à la région, dans une lettre ouverte, somme le groupe Europe Ecologie Les Verts de rentrer dans le rang, en arrêtant de proposer des amendements divisant la majorité lors des sessions du conseil régional ou alors de bien vouloir quitter la majorité ! Le groupe PRG ne voit la politique que par des alliances d’appareil produisant des majorités de godillots ! Il faut dire que l’essentiel de sa contribution aux débats du conseil régional consiste à faire du cirage de pompes du président et des Vice-présidents socialistes et PRG…

Mounier, le compte n’est toujours pas bon

Publié le 25 février 2011

Le maire s’était réjoui un peu vite de la décision commune du président de la Région et du recteur qui fixait à 3 le nombre de classes de seconde pour la rentrée 2011. Malheureusement n’accepter que 3 classes de seconde est une très mauvaise décision puisqu’elle implique que le collège Münch ne soit plus collège de secteur, comme l’a indiqué le recteur en le rappelant au Conseil d’administration du lycée. Nous avons dénoncé cette mauvaise solution qui ne respecte pas les conclusions des médiateurs qui indiquaient que pour maintenir Mounier dans sa spécificité il fallait 5 classes de seconde, c’est ce qui a ensuite été adopté par la commission compétente du Conseil régional, mais refusé par le président.

Le groupe PS et assimilés de la majorité municipale a posé une question orale au maire au conseil du 21 février. C’était surréaliste, comme si la majorité ne savait pas quelle était la position du maire, démontrant une nouvelle fois qu’il y a un manque de débat et de communication dans cette majorité.

Nous avions dénoncé cette solution à 3 classes de seconde, le groupe PS a demandé au maire de s’exprimer sur ce point indirectement en souhaitant que les collèges Olympique, Villeneuve et Münch restent les collèges de secteur du lycée Mounier. Manque de pot, le maire n’a pas changé d’un iota sa position. Il estime que la solution à 3 classes de seconde est la meilleure possible en essayant de faire croire qu’il en est l’initiateur alors qu’il a toujours été en retard sur l’évènement.

Donc rien n’est réglé : il faut maintenir la mobilisation pour qu’enfin le maire, le recteur et le président du Conseil régional acceptent 5 classes de seconde au lycée Mounier pour la rentrée 2011.

Dernière nouvelle, au Conseil régional, le président a demandé à être autorisé pour se défendre contre les recours déposés par des Mounier contre ses décisions et celles du recteur. Les écologistes et le Front de gauche ont refusé de donner cette autorisation estimant que le président avait pris ses décisions personnellement sans en référer au Conseil régional. Le président a été sauvé par la droite et le Front National qui ont voté avec le PS. A noter que J. Safar s’est absenté lors de ce vote pour ne pas avoir à choisir… Courage, fuyons.

Précision : au dernier conseil d’administration du lycée Mounier, il avait été annoncé la suppression de l’option théâtre. On nous signale que cette suppression a été annulée, il y aura donc une option théâtre à la rentrée.

La « nuit de l’orientation » nuit à l’orientation !

Publié le 18 février 2011

Un de nos fidèles lecteurs, retraité de l’Education Nationale, nous transmets la lettre qu’il a envoyée au Recteur et au Président de la Chambre de commerce et d’industrie, à propos de la « nuit de l’orientation ».

« Sensible aux différents messages publicitaires diffusés, je me suis déplacé à la Nuit de l’Orientation organisée dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie le vendredi 11 février pour mettre à jour mes connaissances sur la problématique de l’orientation des élèves de l’enseignement secondaire de l’agglomération grenobloise.

Quelle ne fut pas ma surprise (j’aurais peut-être dû m’y attendre) de trouver un dispositif « de foire du Trône », qui certes pouvait donner une impression de réussite et de succès populaire. En fait, il ne servait qu’à privilégier les privilégiés et à marginaliser les laissés pour compte et les déficients sociaux. Les jeunes qui avaient la chance d’avoir des parents aptes à exprimer une attente, ceux qui avaient une curiosité ciblée pouvaient bénéficier de l’apport des professionnels alors que le jeune issu d’une famille qui ne pouvait l’accompagner et exprimer déjà une attente professionnelle se trouvait désarçonné par un véritable parcours d’obstacles… J’aurais été un jeune habitant d’un quartier sud je n’aurais accumulé qu’amertume en rentrant à mon domicile tellement l’organisation du salon, qui se voulait peut-être égalitaire, devenait discriminante. La ségrégation était flagrante.

Je serais très curieux de connaitre les résultats d’une évaluation (sur les informations reçues et la motivation professionnelle suscitée) auprès de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Sud de Grenoble et de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Nord Est. Passée dans l’établissement scolaire, elle ne prendrait que peu de temps aux élèves et vous pourriez alors mesurer l’impact réel de cet événement, en repérer l’efficacité. Une telle manifestation d’un enjeu aussi important pour les jeunes devrait avoir un autre objectif qu’un simple taux de fréquentation…ou des photos dans la presse locale.

Je suis obligé de constater que cette « privatisation » de l’orientation des élèves fréquentant les établissements scolaires (publics et privés) n’est que le reflet de la politique gouvernementale actuelle destinée à faire de la sélection sociale sans le dire. Elle ne fait qu’améliorer l’information des populations socialement privilégiées mais conforte aussi les familles modestes dans l’idée que l’Ecole n’est pas faite pour eux.

Persuadé que les initiateurs d’une telle manifestation auront à cœur de compenser et d’infléchir cette première tentative en mettant en place d’autres dispositifs destinés aux enfants issus des classes modestes qui leur permettront d’accéder à la réussite républicaine.

Avec mes regrets et mon profond respect pour les nombreux intervenants à cette soirée qui n’ont pas mesuré leur implication. »

Mounier : le torpillage continue

Publié le 4 février 2011

Le 1er février 2011, le Président de la Région écrit une nouvelle lettre au recteur qui ne correspond pas du tout à la position prise le 26 janvier par la majorité du Conseil régional dans la réunion de la commission « formation initiale et lycées ». Lors de cette commission, les services techniques de la région ont confirmé qu’il n’y avait aucune difficulté pour accueillir 450 élèves durant toute la reconstruction. Or JJ. Queyranne indique au recteur qu’il faudrait prévoir d’accueillir seulement 300 élèves en 2013, donc il confirme sa position de ne pas suivre le résultat de la médiation.

Pour ceux qui connaissent le lycée Mounier, le terrain est tellement vaste (27 000 m2) qu’il serait possible de construire un autre lycée tout en poursuivant la scolarité dans les bâtiments actuels et des préfabriqués. Actuellement le bâti n’occupe que 4000 m2 au sol. Le collectif Mounier démontre que pour 450 élèves (17 sections) il faut 30 salles incluant le CDI et la salle des professeurs soit 2000 m2 utiles. Le proviseur qui connaît bien son lycée avait fait une proposition réaliste en octobre 2010, qui n’a jamais été prise en compte par le Président de la Région.

Nous assistons à une véritable mascarade. Mais la détermination des Mounier ne faiblit pas et la lutte se poursuit pour obtenir que la reconstruction du lycée se fasse en conservant tous les enseignements, dont les secondes et les BTS sur le site. Ils ont besoin de notre soutien.

Vous avez dit… coopération ?

Publié le 4 février 2011

La Ville de Grenoble n’est pas la seule à être empêtrée, comme on l’a vu la semaine dernière à propos de Sfax (Tunisie), dans sa politique de coopération décentralisée ou internationale aux contours flous, qui fait la part belle aux régimes en place. En la matière, le Conseil Régional et son Président qui décidément se distingue particulièrement ces derniers temps, n’ont rien à lui envier.

Les 21 et 22 octobre 2010, il a fait voter par l’assemblée régionale une convention de financement d’un montant de 450 000€ réparti sur 3 ans en vue de la réfection de la basilique d’Annaba (Algérie). Voilà donc une occasion, aux yeux des responsables du Conseil Régional, de renouer avec l’Algérie les relations restées en sommeil depuis plusieurs années. Une curieuse occasion pourtant, à tonalité condescendante, où l’on voit une fois de plus le Nord apporter son « savoir faire » au Sud. Où est donc l’échange sur un pied d’égalité, la véritable coopération, qui traiterait par ailleurs avec des personnalités étrangères au régime en place ? Et pour couronner le tout, le choix a porté sur la réfection d’une basilique. La barque était suffisamment chargée pour provoquer des réactions en chaîne sous forme de recours au tribunal administratif tendant à faire annuler une telle délibération. On en compterait pas moins de neuf, dont celui de l’association « comité 1905 Rhône Alpes » qui a tout naturellement vu dans cette délibération une attaque en règle contre la loi de 1905. Le Conseil Régional a laissé entendre que l’application de cette délibération était suspendue à la décision du Tribunal Administratif. Gageons qu’après s’être fait sonner les cloches, il décidera d’un moratoire pour engager une réflexion approfondie sur la politique de coopération internationale à mener d’abord et avant tout avec et entre les habitants des régions concernées.

Maintenant tout est clair, ils veulent fermer le lycée Mounier

Publié le 28 janvier 2011

Le numéro de duettistes entre le Recteur de l’Académie de Grenoble et le Président de la région Rhône-Alpes est bien rodé. Au début de l’affaire, le 28 septembre 2010, les parents d’élèves avaient reçu une lettre signée des deux autorités, claire et précise annonçant la fermeture pure et simple du lycée Mounier.

Depuis, face à la forte mobilisation du collectif Mounier, les deux larrons ont adopté une tactique visant à gagner du temps et à faire pourrir la situation espérant la démobilisation. Chacun de son coté a joué sa petite musique en accusant l’autre de ne pas comprendre ce qu’il voulait et demandant des explications, ou en lançant une médiation, contraint et forcé, mais sans y croire. Bref cette mauvaise pièce de théâtre se termine par la décision du recteur réaffirmée le 25 janvier : pour lui, il n’y aura pas de classes de secondes à Mounier à la rentrée 2011 et le lycée fermera deux ans plus tard conformément à la demande initiale du président de la région du 25 Novembre 2010 qu’il n’a pas eu le bon sens de retirer lors de la nomination des médiateurs.

L’ADES estime que le Président de la région Rhône-Alpes n’a pas la compétence pour prendre une telle décision : c’est au Conseil régional qu’elle revient de droit, c’est à dire aux élus de cette assemblée et non à l’exécutif ni à l’administration… Evidemment, le Président de la Région ne veut pas faire délibérer le Conseil régional car il pense, à juste titre, qu’il n’aurait pas de majorité. Mais le Recteur n’a pas à appliquer la décision du Président de la Région, car cette décision est illégale et non exécutoire. C’est en ce sens, et pour que la justice se prononce, que le collectif Mounier a déposé divers recours au tribunal administratif. L’affaire n’est pas terminée, et la mobilisation se poursuit.

On ne peut par ailleurs que souligner l’incapacité du maire de Grenoble à agir efficacement dans ce dossier, c’est pourtant lui qui a la compétence de la police de sécurité et pas JJ. Queyranne.

A noter la double initiative réussie des élus écologistes régionaux qui, le 26 janvier, ont proposé à tous les groupes de la majorité de tenir une conférence de presse commune dénonçant les positions du Président de la Région, puis le soir en réunion extraordinaire de la commission lycées régionale, ont fait confirmer par les techniciens la faisabilité technique de la reconstruction sur place en bâtiments modulaires préfabriqués dans la cour pour 450 élèves, ouvrant la voie à une motion unanimement votée et fixant une feuille de route claire au Président : appliquer la solution des médiateurs en préservant la communauté éducative et toutes les options pendant toute la reconstruction.

Cependant des tentatives de récupération politique se font jour, divers candidats aux cantonales s’agitent, les communiqués pleuvent de partout, mais beaucoup d’agitation et peu d’actions locales efficaces contre les décisions du Recteur et du Président de la Région. La force du mouvement des Mounier est son pluralisme, il serait dommage qu’il soit utilisé pour valoriser des boutiques politiques.

Mounier le temps des mises au point

Publié le 21 janvier 2011

Pour que tout un chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont certains grands élus ou administrateur gèrent les services publics…

  1. Sans aucune explication le programme de rénovation du lycée, prévu et financé par la Région, a été stoppé début 2010.
  2. Le Président de la Région prenant prétexte de nouvelles questions de sécurité (pour l’instant non avérées) décide, seul et sans aucun débat avec sa majorité régionale, de fermer le lycée à la rentrée 2011. Il est immédiatement soutenu par le maire de Grenoble. Avec le Recteur, JJ. Queyranne avertit le 27 septembre 2010 les parents d’élèves que le lycée sera fermé à la rentrée 2011.
  3. La mobilisation très forte des Mounier met en difficulté le maire qui est obligé de prendre une certaine distance avec le Président de la Région. La mobilisation, soutenue dès le début par les élus écologistes à la Ville et à la Région, fait reculer le Président qui décide le 19 novembre que les élèves pourront terminer leur scolarité à Mounier, mais il n’y aura plus de secondes à la rentrée 2011 ni de BTS. Il écrit le 25 novembre au Recteur pour qu’il organise la rentrée 2011 sans les secondes ni les BTS.
  4. La mobilisation continue. Les élus écologistes à la région proposent qu’il y ait une médiation. Les médiateurs nommés par JJ Queyranne ont quelques difficultés à remplir leur mission devant notamment l’hostilité du recteur qui se cache derrière la lettre (devenue de facto caduque depuis la mise en place de la médiation) de JJ. Queyranne du 25 novembre. Les médiateurs rendent leurs conclusions le 11 janvier 2011, proposant de réintroduire des secondes à la rentrée 2011. Mais JJ. Queyranne, au lieu de soutenir la proposition des médiateurs demande seulement son avis au recteur, créant une situation ubuesque.
  5. Le recteur avait prévu d’intervenir après le dépôt des conclusions des médiateurs, pour réaffirmer qu’il s’en tenait à la seule lettre du 25 novembre du Président du Conseil régional. Pour l’instant il ne l’a pas fait. Il attend la nouvelle position de Queyranne…

Il faut savoir que toutes ces décisions sont prises dans des conditions très irrégulières et que les recours administratifs commencent à tomber. Il ne faut pas relâcher la mobilisation, car l’issue positive est possible si tout le monde pousse dans le même sens.

Politiquement, il est intéressant de noter que les décideurs dans cette affaire sont tous adhérents ou proches du parti socialiste. A travers cet exemple, on voit que le PS n’est plus un vrai parti mais un syndicat d’élus ou de gestionnaires dont la priorité n’est pas le bien public, le service public de l’éducation nationale comme dans les quartiers sud de Grenoble en l’occurrence. Il s’agit plutôt de la pérennisation de la carrière de ses notables et du souci des convenances, pour ne pas entrer en confrontation avec les représentants de l’Etat UMP qui est pourtant en train de détruire l’Etat avec la RGPP (révision générale des politiques publiques).

Annulation discutable d’un siège au Conseil régional

Publié le 14 janvier 2011

Suite à un recours du Front National, le Conseil d’Etat le 15 décembre 2010 a supprimé le 157ème siège de conseiller régional de la Région Rhône-Alpes qui ne compte plus que 156 élus. Pourquoi ?

Dans une petite commune d’Ardèche (Lablachère) les bulletins nuls (51) n’ont pas été annexés au procès verbal des résultats des élections, ce qui est irrégulier car on ne peut pas vérifier leur nullité. Le Conseil d’Etat part du principe que ces 51 bulletins auraient pu se porter sur une des listes présentes au 2ème tour (Gauche et écologistes, droite, Front national). Si les 51 bulletins sont affectés au FN alors cela enlève un siège à la liste de gauche et écologiste et en donne un de plus au FN. Mais comme il y a un doute sur la destination virtuelle des 51 bulletins, le Conseil d’Etat supprime le dernier siège affecté. La dernière élue (à la plus forte moyenne) est Maryvonne Boileau, écologiste, qui est la dernière élue sur la liste de gauche et écologiste de l’Isère.

Mais il se trouve que dans les 51 bulletins nuls il y avait 23 enveloppes vides, et le code électoral et la jurisprudence n’imposent pas de conserver ces enveloppes réglementaires vides, ce qui est logique puisqu’elles ne peuvent « profiter » à personne. Donc le raisonnement du juge de l’élection aurait dû porter sur seulement 28 bulletins nuls (51-23) non annexés et dans ce cas le dernier siège revient, en appliquant la règle de la plus forte moyenne, à Maryvonne Boileau. Devant ce fait, cette dernière a fait un recours en “ tierce-opposition ” pour demander au Conseil d’Etat d’annuler sa décision d’annulation.

Le coté amusant de cette affaire : le Président de la Région a écrit à Maryvonne Boileau une lettre lui annonçant la décision du Conseil d’Etat où il déclare : “ Je tenais sincèrement à vous remercier pour le travail que vous avez accompli depuis mars 2010 au sein de notre assemblée régionale et vous souhaite pleine réussite dans vos projets, notamment à Grenoble où je sais que vous êtes très engagée. ”. Effectivement Maryvonne Boileau est très engagée dans l’opposition à la majorité “ droite-gauche ” de M. Destot…. Ce dernier appréciera à sa juste valeur le soutien de son ami du PS à l’engagement des écologistes au conseil municipal de Grenoble.

Un homme en or

Publié le 14 janvier 2011

Fondateur de « Poweo » et autres pompes à finances comme Selftrade (courtage en ligne) ou Audacia (apports de fonds propres aux entreprises), Charles Beigbeder est un homme qui fait des affaires. Candidat malheureux à la présidence du MEDEF en 2005, il prônait une réforme du code du travail pour déréglementer les embauches et faciliter les licenciements. Fait chevalier de la légion d’honneur par N. Sarkozy, ce dernier vient de désigner notre homme d’affaires président du Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de promouvoir la candidature de Annecy aux JO 2018. C’est dire quelle idée du sport on se fait au plus haut niveau de l’Etat. Cette nomination n’a toutefois pas eu l’heur de plaire au Président du Conseil Régional qui est partie prenante de ce GIP. Et J.J Queyranne n’a pas mâché ses mots en déclarant : « on est a côté de la plaque, pourquoi ne pas faire appel à un animateur TV tant qu’on y est », cette décision, a-t-il ajouté, a été prise « en dehors de toute concertation avec les partenaires ». Mais néanmoins il continue de faire payer la Région pour la candidature d’Annecy.

On aurait tant aimé que dans le dossier Mounier, J.J Queyranne s’appliquât à lui-même ce qu’il vient à juste titre de reprocher à d’autres. Cette réaction l’aidera-t-elle à tirer les enseignements nécessaires et à revoir sa copie ?

Alors, Monsieur le Président du Conseil Régional, réunissez le Recteur d’académie et le maire de Grenoble. Rappelez au premier que les locaux du lycée Mounier que vous vous engagez à reconstruire relèvent de la responsabilité du Conseil régional, quant aux postes d’enseignants, ils devront être mis, non pas ailleurs, mais en face des élèves à la rentrée 2011 sur le site actuel. Indiquez au second qu’il arrête enfin de louvoyer et appuie votre démarche. Annoncez cela et la fin de cet horrible embrouillamini qui n’a que trop duré, pour les Mounier et les Grenoblois et l’on vous décernera la médaille d’or de la démocratie.

Mounier, attention période dangereuse, remobilisons nous

Publié le 7 janvier 2011

Le recteur de l’Académie ne veut pas entrer dans la mécanique de la médiation et accélère la répartition des secondes dans les autres lycées pendant que le Président de la région se tait et laisse faire. Décidément Mounier devient un… cas d’école en matière de mauvais choix des décideurs des politiques publiques !

Rappel : le Président de la Région envoie une lettre au recteur le 25 novembre 2010 pour lui demander de ne pas inscrire de nouveaux élèves à Mounier à la rentrée 2011 pour des raisons de sécurité. Au même moment, sous la pression de sa majorité, JJ. Queyranne se rend à l’avis de Philippe Mérieu (Europe Ecologie les Verts) et engage une médiation, mais il ne signale pas au recteur que sa décision précédente n’est plus valable, car il ne veut pas reculer officiellement. Il y a un double jeu où chacun se renvoie la patate chaude. Il devient urgent que le Président de la région retire sa décision de manière claire et officielle afin que le recteur n’ait plus la possibilité de se réfugier derrière sa lettre du 25 novembre 2010. Il est urgent que les propositions des médiateurs soient rendues publiques afin de savoir si il y a une sortie honorable pour tout le monde ou pas. Aux dernières nouvelles, le rapport des médiateurs sera remis le 11 janvier au Président de la région qui devrait le transmettre sans délai aux différents intéressés.

Le maire de Grenoble est d’une grande mollesse sur ce dossier (il avait d’abord soutenu sans réserve le Président de la Région, puis avait pris légèrement ses distances), il devrait au contraire taper du poing sur la table puisqu’il est le responsable des questions de sécurité liées aux bâtiments et que tous les rapports d’experts décrivent une situation datant de longues années, sans évolution significative, qui aurait pu justifier une action urgente.

Tout doit être fait rapidement pour arrêter ce “ bal des faux-culs ” et assurer une rentrée à Mounier en septembre 2011 qui maintienne la communauté éducative dont la mobilisation reste exemplaire.

Mounier, la déstructuration du lycée poursuivie…alors qu’une médiation s’enclenche enfin !

Publié le 10 décembre 2010

Des membres du conseil d’Administration du lycée ont été reçus par le Recteur le 2 décembre, suite à la manifestation réussie devant le rectorat malgré les mauvaises conditions météo. Il ressort de cette réunion que le recteur n’a été informé par la Région sur le problème du lycée que le 2 septembre 2010. Le Président de la région lui a parlé d’un mouvement de masse des bâtiments (les fameux 1 mm par mois) et qu’il s’agissait d’un château de cartes. Le recteur n’a aucun pouvoir de décision, il applique les décisions du Président du Conseil régional. Il dément avoir prononcé les propos sur l’asile psychiatrique (les journalistes présents ce jour apprécieront). Donc le recteur n’est pour rien dans l’affaire, toute la responsabilité est celle du Président Queyranne.

Une rencontre a eu lieu le même jour avec la majorité municipale, dont le maire. Il n’en est pas sorti grand-chose puisque les opinions des représentants de la majorité ne sont pas identiques entre-elles, loin de là, ce qui est lourd de conséquence car elle n’agit pas vis-à-vis de la Région avec la force qu’il faudrait.

Le premier médiateur nommé par le Président de la région n’a pas accepté la mission, n’ayant pas les coudées franches pour la mener à bien. Un nouveau médiateur accompagné de 3 personnes a été nommé le 6 décembre, le communiqué du Président de la région précise leur mission :

« · écouter les différentes parties afin de renouer le dialogue au plus vite avec l’ensemble des interlocuteurs, pour permettre une réflexion partagée et constructive sur le devenir du lycée,

· réfléchir aux moyens qui permettront de maintenir les acquis éducatifs jusqu’à la construction d’un nouvel établissement et de bénéficier des compétences de la communauté éducative qui sont reconnues et appréciées,

· élaborer des recommandations susceptibles de créer un consensus.

Le groupe de projet sur l’avenir du lycée Mounier se réunira pour la 3ème fois début 2011. »

Mais bizarrement le Président de la Région n’entend pas changer de position pour le court terme : pas de classes de secondes à la rentrée 2011 à Mounier.

Donc rien ne change pour le rectorat qui précipite les choses en donnant aux lycées de l’agglomération les prévisions de redéploiement le matin même de la nomination des médiateurs ! Belle provocation du recteur nommé par Sarkozy à qui JJ Queyranne n’ose pas s’opposer. Pourtant il devrait lui notifier clairement ce que demandent notamment les élus écologistes à la région : stopper tout redéploiement pendant le temps de la concertation.

Il est tout de même sidérant de voir à quel point les hauts responsables socialistes, dominés par leur culture gestionnaire, s’avèrent incapables de parler clairement et de relayer en haut lieu la colère des usagers et des personnels du service public de l’Education Nationale qui n’ont d’autre solution que de continuer leur remarquable mobilisation.

Lycée Mounier, des semaines cruciales

Publié le 26 novembre 2010

Le collectif Mounier occupe le Lycée pour maintenir la pression. Ils occupent 24h sur 24 un préfabriqué à l’intérieur du lycée et ont obligé le proviseur à une grève forcée en obstruant l’escalier menant à son bureau, ceci afin de faire pression sur le rectorat étrangement muet.

Les grandes manœuvres politiques se poursuivent. Le maire fait semblant de soutenir les Mounier, tout en répétant qu’il a une solution dans la ZAC Flaubert (en face de la Maison de la Culture), où un nouveau lycée pourrait être construit. La conseillère générale PS du canton 6 lui emboite le pas. Mais ni l’un ni l’autre n’interviennent de manière claire et déterminée auprès du Président de la Région. Le maire prétexte de sa non compétence sur ce dossier (le lycée est de la compétence de la Région), mais il se trouve très compétent pour monter en secret l’opération d’un nouveau lycée à la ZAC Flaubert et intervenir auprès du Président de la Région pour faire stopper la réhabilitation du lycée Mounier.

Si le lycée Mounier n’est pas maintenu sur le site, ce sera clairement à cause du maire de Grenoble et de sa majorité qui ne le contredit pas, c’est le moins qu’on puisse dire.

Nous attendons aussi que la majorité régionale s’empare de ce dossier et qu’elle ne laisse pas son Président s’enfermer dans une position indéfendable. Les présidents de tous les groupes d’élus de la majorité régionale ont demandé au Président que soit assurée une rentrée 2011 normale à Mounier, pour l’instant ils n’ont pas été entendus. Le Président Queyrane vient de nommer un médiateur dans ce dossier. A suivre.