La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes avait demandé en septembre 2015 à Sylviane Giampino, psychologue pour enfants et psychanalyste un rapport sur « le développement du jeune enfant, modes d’accueil et formation des professionnels ». Le rapport a été remis à la ministre le 9 mai 2016. Plus de 120 personnes ont contribué à cette mission. La ministre a insisté pour que les collectivités territoriales en soient les premières destinataires.
Archives de mai 2016
La pollution atmosphérique dans les grandes villes, étude de l’OMS
Le 12 mai l’OMS a rendu compte d’une étude menée sur les niveaux de pollution atmosphérique dans 3000 grandes villes du monde de plus de 50 000 habitants. Comme on peut s’y attendre, ce sont les villes dans pays à faible revenus qui sont le plus touchées, 98 % ne respectent pas les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air, ce nombre diminue à 56 % pour les pays à revenus élevés.
L’OMS rappelle que « la diminution de la qualité de l’air en milieu urbain augmente pour les habitants le risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës, notamment d’asthme. La pollution atmosphérique est une cause majeure de morbidité et de mortalité… Pendant l’Assemblée mondiale de la Santé, du 23 au 28 mai 2016, les États Membres débattront d’une feuille de route pour une action mondiale renforcée face aux effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé.
Agenda : » L’énergie un bien commun ? «
Le Rassemblement Citoyen de la Gauche et des Écologistes, organise avec les élus de la majorité grenobloise et du groupe Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à la métropole, une réunion publique sur le thème :
L’énergie un bien commun ? Pour un pôle public de l’énergie métropolitain.
Le mardi 10 mai 2016 à 20 h à la Maison des Associations de Grenoble (rue Berthe de Boissieux).
A VIF, la gestion de l’épisode de contamination de l’eau potable est très critiquée
Le 28 avril a eu lieu une importante réunion publique à Vif sur la pollution sévère de l’eau qui a entrainé une large épidémie de gastro-entérite dans la population. Une très nombreuse assistance a pu participer à cette réunion dans laquelle l’exécutif de la Métropole (autorité organisatrice du service public de l’eau potable depuis le 1er janvier 2015) a présenté ses excuses.
Une citoyenne de Vif (Karine Maurinaux) a présenté un important travail d’investigation sur ce qui s’est passé et qui, démontre les multiples failles qui ont engendré cet important incident.
Elle avance les faits suivants :
Il y a des quartiers sans commerce à Grenoble !
L’INSEE donne des statistiques (année 2014) sur la répartition des commerces par quartier IRIS (70 quartiers à Grenoble dont les limites ne sont pas celles des quartiers habituels). Il y a de grandes inégalités de répartition des commerces dans les quartiers. Il y a 8 quartiers qui n’ont aucun commerce alimentaire et parmi ceux-ci, il y en a 3 qui n’ont pas d’autre commerce. Ces 8 quartiers représentent 14 500 habitants. Il y a 12 quartiers représentant 28 300 habitants, essentiellement au sud des Grands Boulevard, qui n’ont qu’un seul commerce alimentaire. A contrario il y a 11 quartiers (28 500 habitants) qui ont 8 ou plus de commerce alimentaire qui sont tous situés au nord des Grands Boulevards. Le quartier le mieux équipé est celui de Saint André avec 28 commerces alimentaires. Pour les commerces non alimentaires le quartier le mieux équipé est Grenette avec 216 commerces.
Au total il y a environ 1200 commerces à Grenoble. Ce sont les magasins de vêtements les plus nombreux : 369. Ensuite il y a 118 boulangeries ;79 librairies, papeteries, journaux ; 76 épiceries ; 62 chaussures ; 53 articles de sport et de loisirs ; 53 boucheries charcuteries…
Les petits arrangements avec un grand groupe, remis en cause

Une des images futuristes d’Eiffage
Le 27 mai 2011, le président de la Métro de l’époque (Marc Baïetto) propose au vote du conseil d’agglomération une délibération qui l’autorise à passer une convention de « partenariat, recherche et développement en vue de la mise en œuvre du Projet Phosphore IV » avec Eiffage afin de décrire l’agglomération en 2030. La Métro devant apporter la modique somme de 885 891 € dans la corbeille de mariage. Seuls Gilles Kuntz, élu « Écologie et Solidarité » et un autre élu du Parti de Gauche ont voté contre.
En fait l’habillage en convention de recherche et développement évitait une mise en concurrence, et permettait un arrangement direct entre le président et le grand groupe. L’attention de Raymond Avrillier a été attirée lorsqu’il s’est aperçu que la convention avait été signée avant que la délibération passe en préfecture pour le contrôle de légalité, ce qui l’entachait d’irrégularité et qu’il estimait qu’il y aurait dû avoir mise en concurrence pour une telle convention très favorable à Eiffage.
Politique politicienne
– Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes fait dans la subtilité politique à propos de l’accès aux stations de ski : « Il faut soigner l’accès aux stations et c’est vrai que si l’on passe par l’autoroute à vélo de Grenoble, je souhaite bon courage aux stations de l’Isère ; je n’en dis pas plus, mais je n’en pense pas moins ». Le président du Conseil régional ne relève pas le niveau des interventions habituelles de l’opposition de la droite grenobloise. Ça promet en matière de régression politique pour les années à venir.
Emprunts toxiques : action en justice ou transaction ?
Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique – Isère (CAC38) a organisé avec Patrick Saurin une réunion publique sur le scandale des emprunts bancaires toxiques qui ont touché de nombreuses collectivités. Lors d’une interview de P. Saurin et d’un dossier sur les emprunts toxiques de l’agglomération dans le Dauphiné Libéré le maire de Seyssins a expliqué qu’il avait préféré passer un accord avec Dexia et la SFIL plutôt que de poursuivre la banque en justice. La Métro se prononcera prochainement sur le maintien de son recours ou l’acceptation de recourir au fonds de soutien qui n’apporterait qu’un faible montant de ce que devra payer la Métro pour sortir de ces emprunts en contrepartie de l’abandon du recours de la Métro contre la banque.
Le CAC38 répond au maire de Seyssins en défendant le maintien des recours :
Le Département de l’Isère veut la mort de la Maison de la Nature et de l’Environnement !
Au moins les choses sont claires, la diminution par le Conseil départemental de 85 % de la subvention pour 2016 à la MNEI est une décision très politique. La nouvelle majorité décide de n’attribuer que 18 000 € à la MNEI en 2016 au lieu des 120 000 € versés en 2015. Il s’agit d’une punition vis-à-vis d’une association qui revendique son indépendance comme il se doit. La conséquence sera des licenciements et de nombreuses actions en faveur de l’environnement abandonnées. On croit réentendre la fameuse phrase : « l’environnement ça suffit » prononcée à la fois par A. Vallini et N. Sarkozy !
Voici le communiqué du 28 avril de la MNEI :
Déontologie dans la fonction publique : des avancées
Il aura fallu presque 3 ans pour que la loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires soit votée. Elle a été fortement enrichie par le débat parlementaire. Elle traite de la déontologie et de la prévention des conflits d’intérêts, des cumuls d’activités, de la modernisation des droits et obligations des fonctionnaires, de l’exemplarité des employeurs publics notamment de l’amélioration de la situation des agents contractuels et du dialogue social dans la fonction publique… Il faudra de nombreux décrets d’application pour que toutes les propositions de la loi voient le jour.
L’article 1 précise comment le fonctionnaire doit exercer sa fonction :
Nucléaire, AREVA dans l’œil du cyclone…
Peut-on avoir confiance dans la qualité des composants fondamentaux de l’EPR fabriqué par AREVA dans son usine du Creusot ? La réponse à cette question mettra ou non un terme à l’aventure industrielle du nucléaire français. On apprend qu’il y a eu des irrégularités dans des contrôles de 400 pièces fabriquées depuis 1965 et dont une cinquantaine serait en service dans les réacteurs en fonctionnement. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que ces irrégularités n’ont été indiquées par AREVA seulement après que l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) lui ait imposé une revue de qualité des fabrications au Creusot. Sans cette exigence, on n’en saurait toujours rien. Il serait temps d’arrêter cette dangereuse aventure.
Voici la note d’information du 3 mai de l’ASN à ce sujet :