Mardi 22 octobre à 9h30 devant
la préfecture de l’Isère, rassemblement pour demander
le lancement dès 2020 des travaux sur la ligne SNCF Grenoble-Gap, au comité de
pilotage qui se réunit à 10 h à la préfecture.
Jeudi 24 octobre à 12h30 rassemblement devant la gare puis manifestation jusqu’au tribunal (arrivée vers 13h45) pour soutenir les solidaires de Briançon qui passent en appel pour avoir porté assistance à des migrants.
Jeudi 24 octobre à 18h,
« Les Algériens de Grenoble » invitent à une conférence « Algérie : de
l’Indépendance à la Liberté » avec Ahmed Dahmani salle AMAL 57, avenue
Maréchal Randon.
Plus de 300 Grenoblois-es ont signé
l’appel à construire ensemble un projet pour l’avenir de Grenoble et de la
métropole dans les traces de ce qui s’est fait depuis 2014 avec l’équipe d’Eric
Piolle.
La première réunion
de lancement a eu lieu le 5 octobre où plus de 150 personnes ont démarré « la
fabrique en ville » et ont proposé plus de 70 propositions pour
débuter les réflexions sur le projet municipal et métropolitain illustrant les
valeurs contenues dans « l’appel citoyen à construire ensemble l’avenir de Grenoble et de la
Métropole ».
Un « apéro philo »
sur le thème « la nature est-elle de gauche ? » s‘est déroulé le
15 octobre. Entre 12 h et 14 h le mercredi 16 octobre une réunion publique a de
nouveau alimenté les propositions pour le projet.
Le
dernier document traitant des besoins sociaux édité par le CCAS vient d’être
mis en ligne sur le site internet de la Ville dans la rubrique « données
publiques ». Il est intitulé cette année : « Portrait
de la population grenobloise »
En
introduction le CCAS rappelle que l’analyse des besoins sociaux (ABS) est une
obligation règlementaire (Article R123-1 du Code de l’action sociale et des
familles) et à Grenoble elle s’effectue chaque année, alors que la
règlementation a été beaucoup allégée, imposant seulement un ABS une fois par
mandat municipal :
« L’observation
sociale de la population grenobloise
Depuis
le décret du 21 juin 2016, les centres communaux et intercommunaux d’action
sociale doivent produire une analyse des besoins sociaux (ABS) de la population
de leur territoire à raison d’une fois par mandat municipal, et la présenter au
conseil d’administration « au cours de l’année civile qui suit chaque
renouvellement général des conseils municipaux.
À
Grenoble, l’analyse des besoins sociaux est réalisée chaque année. Ce travail
s’intègre dans le cadre d’une démarche globale d’observation et de veille
sociale, permettant de mettre en lumière et d’analyser les spécificités,
évolutions et enjeux du territoire en matière démographique, sociale et
économique. La mission d’observation sociale a en effet été réaffirmée au sein
de la feuille de route 2018-2020 du CCAS de Grenoble, dans la mesure où elle
contribue à consolider la place des usagers et usagères au cœur de l’action
sociale par la prise en compte de leurs besoins.
Le 4 octobre 2019, la Commission
d’enquête a rendu son rapport et ses conclusions motivées sur le projet du Plan
local d’urbanisme intercommunal (PLUi) de la Métropole.
La Commission d’enquête, à la majorité
de ses 11 membres, émet « un avis favorable au projet de PLUi de Grenoble Alpes
Métropole, assorti de 44 réserves et de 132 recommandations ».
La Métropole va devoir corriger sa
copie pour au moins lever ces 44 réserves pour éviter que l’avis ne devienne
négatif, ce qui fragiliserait le PLUi et dans la mesure du possible suivre les
recommandations.
Les réserves portent essentiellement sur trois sujets : le
confortement de la réduction de la consommation foncière, l’amélioration de la
prise en compte des risques et des ajustements du règlement. De nombreuses réserves
s’expliquent par le fait que nombre d’entre elles sont une déclinaison au
niveau communal de réserves exprimées à l’échelle du territoire métropolitain.
Quelques-unes des réserves qui touchent l’ensemble de la Métro :
Le délégué interministériel associé au
gouvernement, O. Noblecourt a lancé sa candidature à la mairie de Grenoble en
deux temps. Tout d’abord il lui fallait éviter que le Parti Socialiste ne lui
soit hostile pour apparaitre comme une alternative à gauche et ensuite
apparaitre comme une alternative à la candidature de Mme Chalas pour
l’électorat macronien. C’est la méthode du « en même temps »
macronien : siphonner le PS, le centre et la droite.
Lors d’une réunion du PS, il a promis aux
adhérents, lui qui ne l’est plus, ce qu’ils voulaient entendre, c’est-à-dire
aider à un large rassemblement à gauche avec Eric Piolle au deuxième tour, ce
qui est un attrape nigaud vu que jamais cet accord ne se fera tant sa recherche
d’une majorité gauche/droite comme en 2008 empêchera une telle fusion.
Maintenant pour l’électorat macronien il explique que la candidate choisie par
Paris n’est pas légitime, sous-entendu c’est lui le bon candidat « En Marche »
et d’ailleurs dans son appel il a pris grand soin de ne pas critiquer la
politique gouvernementale qui pourtant maltraite les collectivités locales.
Le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes appelle à une mobilisation
de grande ampleur le 9 novembre à midi, en réalisant des chaines humaines aux
ronds-points entre Grenoble et Gap le long de la RD 1075.
Auparavant il y a l’appel au rassemblement devant la préfecture de
l’Isère à 9 h 30 le mardi 22 octobre.
Le Président de la Métro a mis à
enquête publique le projet de RLPi (règlement local de publicité intercommunal)
qui avait été arrêté par le Conseil de Métropole le 27 septembre dernier.
Le RLPi est un document qui édicte des
prescriptions à l’égard de la publicité, des enseignes et pré enseignes
visibles de toute voie ouverte à la circulation publique. Il poursuit un
objectif de protection du cadre de vie, de mise en valeur du paysage tout en
veillant au respect de la liberté d’expression et de la liberté du commerce et
de l’industrie.
L’enquête publique se déroulera du
lundi 21 octobre 2019 jusqu’au vendredi 22 novembre 2019 à 16h.
Le dossier d’enquête publique est
constitué des éléments suivants :
Dans le journal
le Monde du 11 octobre 2019, un article intitulé « Municipales : à Grenoble, la
bataille des gauches est déclarée » fait
une présentation très partielle et partiale de la situation. Le résumé de la
position de l’ADES et celui d’une universitaire sur la démocratie locale, sont
caricaturés et déformés. Concernant l’ADES, l’article parle de coupes
budgétaires uniquement sur le social et la culture ce qui est tout à fait faux,
puisque les économies nécessaires face à la baisse des dotations de l’Etat ont
concerné beaucoup plus les autres secteurs de l’action municipale. L’article
oublie la décision de ne pas augmenter les taux des impôts malgré les baisses
des dotations de l’Etat, ce qui fait de l’équipe municipale la première depuis
au moins 50 ans à ne pas se laisser aller à la facilité de demander aux
Grenoblois de payer la facture de l’austérité gouvernementale. Concernant le
résumé de l’intervention de l’universitaire, là aussi la déformation cherche à
invalider la politique suivie en affirmant un bilan négatif, ce qui a obligé
l’universitaire à contester la manière dont son intervention a été traitée.
Globalement cet article était uniquement à charge contre la mairie. Il ne
faudrait pas que les médias viennent alimenter la politique politicienne locale
qui est déjà bien développée.
Trois adhérents ou ex-adhérents de « Génération’s »
rejoignent la campagne de Noblecourt. Ils se disent opposants déterminés à la
politique de Macron et pensent que Noblecourt n’est qu’un haut fonctionnaire
qui exécuterait des politiques avec lesquelles il ne serait pas d’accord. Tout
d’abord Noblecourt n’est pas haut fonctionnaire, il ne l’a jamais été, il n’a été
que contractuel dans des cabinets municipaux ou ministériels ; ensuite il
n’est pas en désaccord avec la politique de Macron puisqu’associé de très près
au gouvernement il impulse et élabore la politique sur la pauvreté et n’a
jamais critiqué la politique du gouvernement.Ces personnes
devraient vérifier de plus près les convictions profondes du délégué interministériel
afin d’éviter de tomber dans de la pure politique politicienne.
Le 16 octobre 2019, l’INSEE
donne une estimation de l’évolution d’un des indicateurs d’inégalités, l’indice
de Gini. Cet indice augmenterait de manière significative et cette augmentation
serait la plus importante depuis 2010. Ceci proviendrait de l’augmentation des
revenus des plus riches.
Selon
la définition de l’INSEE : « l’indice (ou coefficient) de Gini est
un indicateur synthétique d’inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de
vie…). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation
d’égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie…
seraient égaux. A l’autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus
inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de
vie…) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l’inégalité est d’autant plus
forte que l’indice de Gini est élevé.
Le résumé de l’étude de l’INSEE :
« Estimation
avancée du taux de pauvreté et des indicateurs d’inégalités
Le revenu disponible est le revenu à la
disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus
d’activités, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers,
les revenus financiers… et les prestations sociales reçues (prestations familiales,
minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit
les impôts directs (impôt sur le revenu, taxe d’habitation) et les prélèvements
sociaux : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement
de la dette sociale (CRDS).
Le revenu disponible par unité de
consommation (UC), également appelé « niveau de vie », est le revenu
disponible par « équivalent adulte ». Il est calculé en rapportant le
revenu disponible du ménage au nombre d’unités de consommation qui le
composent. Toutes les personnes rattachées au même ménage fiscal ont le même
revenu disponible par UC (ou niveau de vie).
Dans le tableau suivant, un certain nombre
de données sur les revenus disponibles sont présentées montrant d’importantes
disparités entre les différents quartiers :
Suite à l’augmentation scandaleuse des
droits d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers, des
associations d’étudiants ont déposé une QPC (question prioritaire de
constitutionnalité) en estimant que cette augmentation violait le préambule de
la Constitution de 1946 qui fait partie du bloc constitutionnel.
Le 11 octobre 2019, le Conseil
constitutionnel leur donne raison sur le fond en rappelant « que l’exigence constitutionnelle de gratuité s’applique à l’enseignement
supérieur public. Cette exigence ne fait pas obstacle, pour ce degré d’enseignement,
à ce que des droits d’inscription modiques soient perçus en tenant compte, le
cas échéant, des capacités financières des étudiants. »
Le 3 octobre 2019, sans surprise, le tribunal administratif
de Nice a annulé partiellement 5 arrêtés des maires des communes de
Saint-Laurent-du-Var, Vence, Gilette, Villeneuve-Loubet et
Saint-Cézaire-sur-Siagne concernant la règlementation de l’implantation des
compteurs Linky dans leurs communes.
Le tribunal a communiqué :
« Le préfet des Alpes-Maritimes et
la société Enedis ont demandé au tribunal administratif de Nice l’annulation
des arrêtés par lesquels les maires des communes de Saint-Laurent-du-Var,
Vence, Gilette, Villeneuve-Loubet et Saint-Cézaire-sur-Siagne ont réglementé
l’implantation des compteurs Linky sur le territoire de leurs communes.
Par cinq jugements du 25 septembre 2019, le tribunal administratif de Nice a annulé certaines dispositions de ces arrêtés :
Le premier ministre a annoncé des mesures pour accélérer les projets industriels dans les
territoires. Ces mesures visent à alléger les règles en matière d’environnement,
au moment où l’incendie à Rouen montre que le contrôle des installations
industrielles doit être au contraire fortement renforcé.
Il reprend les cinq propositions contenues dans le
rapport d’un député « En Marche » qui lui a été remis le 23
septembre. Ce rapport qui vise à simplifier les procédures de décision des
implantations industrielles, répondant aux demande insistantes du lobby des
industriels. Il propose notamment de réduire le champ d’application de
l’enquête publique.
Ceci a fait réagir fortement notamment les
associations de défense de l’environnement et la commission nationale des
commissaire enquêteurs.
Le communiqué du premier ministre :
« Sur la base des propositions du
rapport, le Premier ministre a confirmé le lancement de cinq mesures :
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