Il n’aura pas fallu plus de
trois mois pour que le nouveau gestionnaire du GHM, Doctegestio, mette en place
ses modes de gestion habituels pour rentabiliser son investissement. En effet
il n’est pas venu là pour faire du service d’intérêt général, mais pour faire
du fric. Et pour faire vite des économies sur le fonctionnement, il faut faire pression
sur le personnel, ce qui devient intolérable à tel point que plusieurs
démissions sont intervenues, qu’un préavis de grève illimitée a été déposé
ainsi qu’un dépôt de plainte pour entrave au fonctionnement du Comité Social et
Environnemental. M. Bensaïd le patron de Doctegestio a déclaré qu’il avait
prévu de résorber rapidement le déficit annuel de 3 M€ et qu’il avait déjà
atteint 2,3 M€ d’économies : on mesure la violence de cette gestion.
Une manifestation a eu lieu
le 18 janvier pour protester contre ces méthodes inadmissibles et soutenir les
actions à venir.
Le 21 mai 2019, le maire de
Grenoble prend un arrêté ne remettant pas en cause directement une expulsion
décidée par une décision judiciaire mais demandant que « lors de toute
expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au
Maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution
effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait
été proposée à la ou aux personnes intéressées. »
Le 4 juin 2019, le Préfet
défère au tribunal administratif cet arrêté, qui est suspendu par le juge des
référés le 28 juin. Le maire fait appel de cette ordonnance, mais le juge des
référés de la cour Administrative d’Appel de Lyon confirme la suspension le 28
novembre 2019. L’arrêté est donc toujours suspendu.
Voilà que O. Noblecourt dont la liste est arrivée en dernière position lors du deuxième tour de l’élection municipale à Grenoble, édite un article sous le couvert de la fondation Jean Jaurès, critiquant le bilan 2014-2020 du mandat précédent, comme si la campagne électorale n’était pas terminée ! Cet article essaye d’apparaitre comme un travail universitaire, les signataires le font avec leurs titres universitaires à part Noblecourt qui n’est que conseiller municipal. Mais tous les signataires sont soit des colistiers, soit des membres de son comité de soutien, ce qui laisse planer un sérieux doute sur l’impartialité de ce travail. Il faut en plus remarquer qu’il manque une analyse de la situation financière que l’équipe municipale découvre en mars 2014, qui est une situation extrêmement dégradée, il manque 6 millions d’euros dans les caisses pour payer le personnel (c’est confirmé par la Chambre Régionale des Comptes) et un mois après le gouvernement baisse les dotations aux collectivités, ce qui oblige la ville à revoir en profondeur son fonctionnement pour éviter d’être mise sous tutelle et évidemment abandonner certains engagements électoraux qui ne peuvent plus être mis en route par manque de financement. Cette publication quelques mois avant les échéances électorales départementales et régionales, ne vise qu’à torpiller les efforts faits par les partisans d’une large alliance entre les écologistes et la gauche contre le macronisme, la droite et l’extrême droite. Quand on expliquait que Noblecourt roulait pour Macron, en voilà une nouvelle preuve.
Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil Constitutionnel, accuse l’exécutif de l’avoir incité à proposer dans son rapport de reporter les élections régionales après la présidentielle. Lors d’une audition au Sénat le 13 janvier, il s’est montré particulièrement sévère vis-à-vis de l’actuel exécutif, qui l’avait chargé de rédiger un rapport sur l’adaptation des élections départementales et régionales à l’épidémie de Covid-19. « En fait, on voulait que j’arrive à la conclusion qu’il fallait que l’on reporte tout après les présidentielles. Et dès le départ, j’ai dit non. C’est pour cela qu’on ne me confiera pas de deuxième rapport ». Macron joue avec le calendrier électoral de la 5éme République comme Louis-Napoléon Bonaparte avec celui de la 2ème République.
Le démarrage de la
vaccination contre le Covid-19 pour les plus de 75 ans a été très mal pensé et
organisé par le gouvernement et est actuellement bloqué par manque de doses de
vaccins. Certains ministres essayent de se défausser contre des maires qu’ils
accusent d’avoir ouvert trop de centres de vaccination qui ne peuvent pas
fonctionner.
L’Association des Maires de France (AMF) réagit dans un communiqué du 19 janvier, en demandant une gestion transparente et des directives nationales claires :
Le 14 janvier, la CNIL rend publique une décision claire et précise : elle sanctionne le ministère de l’intérieur et le rappelle à l’ordre pour une utilisation de drones équipés de caméras en dehors de tout cadre légal. La CNIL a effectivement un pouvoir de sanction, elle dispose d’une chaîne répressive complète lui permettant de recevoir des signalements par des canaux divers, de réaliser des contrôles dont les suites peuvent aller de la clôture, à la mise en demeure ou à la sanction financière ou non. Dans certains cas, une publicité peut être décidée en fonction de la gravité des cas. En cas de manquement sérieux aux règles, la formation restreinte de la CNIL a le pouvoir de sanctionner et de rendre cette sanction publique.
Ce type de sanction du
gouvernement est assez rare, nous reproduisons l’essentiel de l’explication de
la CNIL.
En 2017, au niveau national,
74 % des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur
lieu de travail utilisent leur voiture, 16 % prennent les transports en
commun et 8 % ont recours aux modes de transport doux (6 % à la
marche et 2 % au vélo).
A
Grenoble, 28% prennent les transports en commun, 13,5% marchent et 17% prennent
le vélo et seulement 38% la voiture.
Le 19 janvier 2021, l’INSEE édite le bilan démographique de la France et insiste sur l’impact de la pandémie de Covid qui fait baisser l’espérance de vie et chuter le nombre de mariages.
« Au 1ᵉʳ janvier 2021, la France compte 67,4 millions d’habitants. Au cours de l’année 2020, la population a augmenté de 0,3 %. Cette progression est due pour moitié au solde naturel (+ 82 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès. Il a fortement baissé du fait de la forte hausse des décès liée à la pandémie de Covid-19.
En 2019, la précarité énergétique a affecté 3,5 millions de ménages, soit 11,9% des foyers et 30% des plus pauvres, et la situation pourrait s’aggraver sous l’effet de la crise sanitaire et sociale.
L’augmentation
du nombre de ménages ayant souffert du froid l’hiver dernier, en particulier
les 18-34 ans, est jugé particulièrement inquiétant. Les chiffres du Médiateur
de l’énergie cité dans ce tableau de bord indiquent que 14% des Français ont
déclaré avoir été dans ce cas, pendant au moins 24 heures au cours de l’hiver
2019. Pour 4 ménages sur 10, c’est à cause d’une mauvaise isolation thermique
de leur logement. L’ONPE note que le nombre de ménages rencontrant des
difficultés de paiement de l’énergie a aussi augmenté, passant de 10% en 2013 à
18% en 2020, avec une hausse des interventions pour coupures. En 2019, 671.546
ménages ont vu l’intervention d’un fournisseur d’énergie pour cause d’impayés
(+ 17% par rapport à 2018).
Le onzième baromètre Observ’ER, publié le 11 janvier en partenariat avec la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), indique un recul des énergies renouvelables électriques en France. « En 2020, les régions françaises ont poursuivi leur transition énergétique notamment dans la production électrique renouvelable. Les projets portés ou initiés par des acteurs locaux (professionnels, collectivités, syndicats d’énergie) continuent de se développer et quatre régions métropolitaines (Auvergne – Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Provence-Alpes Côte d’Azur) ont couvert plus de 35 % de leur consommation électrique par une production renouvelable locale.
Cependant, la plupart des
filières, dont notamment l’éolien et le photovoltaïque, ont connu un rythme de
croissance insuffisant pour rester dans la trajectoire des objectifs assignés
par la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Le 8 janvier 2021, Procos, la fédération pour la promotion du commerce spécialisé (ne distribuant qu’une seule catégorie de produits) a fait le bilan de l’année 2020 pour cette catégorie de commerces.
Globalement le chiffre d’affaire de ces commerces a
chuté de 18% en 2020 après une augmentation de 12 % en 2019. Et l’année 2021
risque de voir la mort de très nombreux commerces, l’inquiétude la plus forte
est pour les secteurs qui sont encore fermés et qui n’ont aucune visibilité sur
leur avenir : la restauration, les cinémas et les salles de sport.
Une commission d’enquête de l’Assemblée Nationale a essayé de mesurer les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse et les mesures de prévention qui ont été prises. Le bilan est mitigé. Le rapport estime que la crise sanitaire a remis en cause le respect des droits fondamentaux des enfants et des jeunes, en creusant les inégalités.
Forte hausse des bénéficiaires de la prime d’activité en 2019 selon l’INSEEEn décembre 2019, la moitié
de la population bénéficie d’au moins une prestation légale versée par les
caisses d’allocations familiales (CAF). Le nombre de foyers allocataires
augmente de 6,5 % sur un an, notamment du fait de la très forte progression
du nombre de bénéficiaires de la prime d’activité (+ 43 %), à la
suite de l’élargissement en janvier 2019 des conditions d’éligibilité.