Le gouvernement et le Président réforment à tour de bras, mais ils oublient les politiques sociales les plus élémentaires qui, permettraient à de nombreux habitants qui sont abandonnés de retrouver une vie plus digne. Au lieu de supprimer l’impôt sur la fortune, de serrer la vis aux collectivités et de mettre à mal les bailleurs sociaux, surtout ceux qui logent les habitants les plus fragiles, le gouvernement devrait en urgence mettre en place, enfin, une politique efficace qui diminue la pauvreté au lieu de l’augmenter. Malheureusement il poursuit les politiques précédentes en les amplifiant. Les services publics sont en voie de démantèlement alors qu’ils sont le socle qui devrait permettre à tous de vivre décemment.
La démission du maire de Sevran, dégouté du mépris de l’Etat, est le symbole de ce mal profond qui est en train de miner les fondements de notre société. Les assemblées élues pour gérer les collectivités et les services publics dans de nombreuses communes n’ont plus la capacité de défendre leurs populations face au chômage, à la crise du logement… En octobre dernier une centaine de maires de banlieue lançaient un appel demandant un sursaut national et un plan national de solidarité.
Il faut souhaiter que ces appels au secours soient enfin entendus et que la solidarité nationale devienne une réalité dans la vie quotidienne de tous les habitants.

Le 22 mars, le comité syndical du SMTC a adopté le budget 2018 du syndicat. Depuis la baisse très importante de la subvention du département au SMTC qui a conduit la métropole à aussi diminuer ses efforts, le SMTC a une situation financière fragile qui l’empêche de mener une politique tarifaire plus sociale malgré les efforts faits pour éviter aux plus précaires et aux faibles revenus des coûts de transport trop élevés. Par exemple la gratuité pour les 18-25 ans ne peut pas être actuellement mise en place.
Au dernier conseil municipal de nombreux dossiers ont permis de faire avancer des politiques publiques essentielles touchant les services publics (électricité et chauffage urbain), la qualité de l’air, les aménagements des espaces publics (échangeur de Catane, Place Victor-Hugo).
Les pressions de la Commission européenne comme celle de la justice française impose à l’Etat et aux collectivités de prendre des mesures efficaces pour diminuer réellement la pollution atmosphérique en particulier sur le niveau trop élevé des oxydes d’azote (NOx) dans la région grenobloise. Malgré les actions volontaristes déjà effectuées il faut que la métropole et l’Etat mettent en place de nouvelles mesures pour éviter de lourdes sanctions. Le Ministère de la transition écologique et solidaire a demandé au Préfet de l’Isère d’élaborer pour le 20 mars 2018, une feuille de route pour enregistrer rapidement des progrès en matière d’amélioration de la qualité de l’air, qui sera un complément au PPA (plan de protection de l’atmosphère) du 25 février 2014 qui couvre 270 communes.
Dans le journal du Conseil Départemental de l’Isère (Isère-Mag de mars-avril 2018), dans la partie réservée aux expressions des groupes politiques (où la majorité de droite se taille la part du lion), on trouve une réponse à
La loi est précise : « les gestionnaires des réseaux publics de distribution d’électricité sont autorisés à communiquer aux fournisseurs les données de comptage de leurs clients ou de tout consommateur final d’électricité avec son accord exprès » (article L111-75 du code de l’énergie). Il est donc interdit à un fournisseur d’électricité de capter des données de comptage sans l’accord exprès de l’usager ou du client et le GRD devrait se retourner contre tout fournisseur qui lui demanderait des données sans l’accord exprès du client. La principale critique portée contre le compteur Linky est la sécurité des données personnelles de l’usager. C’est pourquoi la métropole a décidé de mettre en place
La nouvelle monnaie locale, le Cairn, se met en place. Le local de l’association se trouve au 7 rue Très Cloitres à Grenoble ; on peut y passer pour acheter des Cairns, adhérer à l’association et avoir toutes les informations liées à l’utilisation de cette monnaie et
L’ancien adjoint à l’immobilier est de retour à Grenoble pour faire des affaires et peut être plus car la politique politicienne ne l’a jamais quitté et il ne reculait pas contre des méthodes particulières comme un faux mail (il a été à bonne école : chargé de mission sous Carignon entre 1988 et 1995). Depuis début janvier 2017, M. De Longevialle a créé une société « Montblanc Patrimmonium » à Aix les Bains et depuis début 2018 il installe cette société dans le quartier de l’Alma à Grenoble (rue des Beaux Tailleurs), quartier réputé pour des affaires d’un autre genre. Voici comment il se présente : « je suis conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Placements, assurance, immobilier neuf ou ancien, j’assure la cohérence et l’efficacité de la gestion patrimoniale. Grace à mon expérience en urbanisme, j’assure aussi le lien entre acteurs publics et privés pour le développement de projets et la valorisation d’un patrimoine foncier. Expert immobilier diplômé du CNAM et adjoint au Maire de Grenoble jusqu’en 2014 en charge de l’urbanisme et de l’aménagement, j’ai acquis une grande expérience de l’aménagement urbain, de la création de nouveau éco-quartiers, du développement durable. J’ai mené de nombreuses concertations avec les acteurs locaux, les professionnels et les habitants. Comme Directeur-Adjoint de Métropole Savoie, j’ai travaillé plus spécialement sur la planification urbaine et les politiques de déplacements/mobilités. Ex informaticien, j’ai des bases scientifiques et un grand intérêt pour les nouvelles technologies et l’innovation. Mes expériences variées (public/privé, salarié/indépendant, métiers …) m’ont ouvert un grand champ de compétences et une perception globale des enjeux. » Il a de l’entregent puisque cette société au capital minuscule de 1000 € a obtenu une garantie financière de la MMA de 110 000 €. Toute ressemblance est probablement fortuite, mais comme son ancien maître, ne se rêve-t-il pas encore en premier édile à Grenoble…. Mais les grenoblois n’oublient pas qu’il a participé, notamment par les déséquilibres financiers d’une SEM d’aménagements, aux difficultés financières de la ville avant 2014.
A l’occasion du Salon du Livre de Paris, le Syndicat de la librairie française (SLF) traduit et diffuse en France le rapport de l’institut américain de recherche ILSR (Institute for local self-reliance) « Amazon, cette inexorable machine de guerre qui étrangle la concurrence, dégrade le travail et menace nos centres-villes. »
Le 27 mars, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) publie