MAJ du 11/5/11
Contrairement à ce que nous avons indiqué lors de la publication de cet article le 6/5/11, le maire a bien répondu le 21 avril 2011 au CLUQ qui l’interrogeait sur la densification et l’aménagement urbain. Cette réponse reste dans de grandes généralités et ne répond pas plus que celle de l’adjoint à l’immobilier aux questions et réflexions précises posées par l’étude du CLUQ.
Dans un courrier adressé le 10 mars dernier au maire de Grenoble et aux présidents des groupes politiques municipaux, le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers) par les voix de ses président et vice-président, s’inquiète des orientations de la municipalité en matière d’urbanisation et de densification. Il pointe en particulier les quartiers ( Ile Verte, Bajatière, Capuche, Eaux Claires, Berriat, Jean Macé, Presqu’île et Esplanade) pavillonnaires, comptant des entrepôts, des ateliers artisanaux, petites ou plus grandes industries etc, rendus « mutables » par les effets du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Des quartiers susceptibles d’accueillir de nouvelles constructions au point que Grenoble pourrait être entièrement urbanisée. Et pour expliquer la densification, il indique que la baisse du TOL (Taux d’Occupation des Logements) conduit la ville à construire toujours plus pour maintenir son niveau démographique. Fort de ces observations, le CLUQ pose une série de questions précises au maire de Grenoble, comme : « la ville lancera-t-elle la construction de nouvelles tours d’habitation… au risque de modifier l’esthétique d’une ville entourée de montagnes ? » Il interroge également la Ville sur les moyens qu’elle mettra en œuvre pour participer à une intercommunalité intégrant des communes avec une moindre densité, sur ce qu’elle compte faire pour les logements vacants et sur l’accompagnement des commerces et services de proximité pour leur retour en zones denses centrales.
Sur toutes ces questions, le maire reste muet, mais fait écrire une lettre par son adjoint à l’immobilier où l’on cherche vainement les réponses apportées aux questions précises du CLUQ. En revanche Philippe Falcon de Longevialle, n’est pas avare de ses impressions, de ses sentiments avec le petit côté condescendant qui lui est propre.