Archives pour le mot-clef ‘Eau’

Les finances de la Métro, vigilance sur la dette

Publié le 8 juin 2013

tirelireLe 29 mai 2013 la Métro a enfin déposé plainte à propos des emprunts toxiques qui représentent environ 10 % de sa dette. La Métro a assigné la société de financement local qui détient maintenant les encours de ces emprunts toxiques. Cela va avoir une conséquence immédiate sur le niveau des intérêts à payer puisque la jurisprudence autorise les collectivités à payer les intérêts au taux normal et non au taux abusif actuel.

Voici une analyse rapide de la situation financière de la Métro au vu des résultats du compte administratif pour l’année 2012 qui vient d’être voté :

Globalement la situation du budget principal en 2012 n’est pas mauvaise car il y a eu des bonnes surprises par rapport aux prévisions du budget primitif. Les recettes de fonctionnement progressent légèrement grâce à des recettes supplémentaires des fiscalités locales sur les entreprises et les ménages. Malheureusement cette situation risque de ne pas durer les années suivantes à cause du désengagement de l’Etat qui s’accélère et qui risque de s’amplifier à l’avenir.

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Vers la fin des eaux troubles d’Aquapole ?

Publié le 25 mai 2013

La Métro va décider le 5 juillet de l’avenir de la gestion d’Aquapole, la station d’épuration de l’agglomération. Actuellement gérée par le privé depuis 1985, il serait temps que la régie communautaire qui a la compétence assainissement reprenne cette gestion en direct, qui permettrait d’améliorer la qualité du service au meilleur tarif. Or il semble y avoir des hésitations chez certains élus de la Métro toujours sensibles aux charmes de la gestion privée. Les mouvements ADES, EELV et les Alternatifs ont tenu le 22 mai une conférence de presse demandant la gestion en régie et rappelant le passé trouble de cette station d’épuration décidée par un certain A. Carignon.

« Pour la reprise en direct par la régie communautaire d’assainissement de la gestion d’Aquapole, et la fin des « eaux troubles »

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Energie : le bonus-malus de la loi Brottes retoqué par le conseil constitutionnel

Publié le 22 avril 2013

La loi adoptée le 11 mars 2013, visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes, dite loi Brottes, a vu une de ses disposition phare annulée par le juge constitutionnel. Cette loi partait d’une bonne intention qui aurait pu apporter une amélioration certaine et faire changer les comportements pour éviter le gaspillage d’énergie. Cependant, cet avertissement est positif, car cette disposition de bonus-malus pouvait aller à l’inverse de l’effet recherché, c’est-à-dire sanctionner les ménages les plus vulnérables, incapables d’investir dans les économies d’énergie. Il faut espérer que le gouvernement ne se contentera pas d’appliquer la loi aussi aux professionnels, ce qui ne changerait pas grand-chose.

Voici un extrait du communiqué du 11 avril du Conseil constitutionnel à ce propos.

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Avenir de la gestion de l’eau potable à Grenoble et sa région

Publié le 5 avril 2013

Le SIERG (Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région Grenobloise) et la REG (Régie des Eaux de Grenoble) avec la Ville de Grenoble ont entamé des discussions pour imaginer une nouvelle organisation de la gestion de l’eau potable pour sa production et sa distribution.

Le SIERG a pour compétence la production et l’adduction d’eau potable qu’il délivre aux communes adhérentes. La distribution de l’eau est alors de la compétence des communes desservies. La REG a la compétence production, adduction et distribution pour la ville de Grenoble.

Le rapprochement des deux gestionnaires est très positif et pourrait conduire à terme à une gestion commune, par une régie intercommunale dépassant le périmètre de la Métro. Elle regrouperait les compétences, assurant une grande sécurisation de l’approvisionnement et simplifierait la gestion de ce service public essentiel avec une qualité de l’eau irréprochable à un prix unifié.

Mais la proposition qui ressort des discussions actuelles interroge sur sa pertinence et ses conséquences. En effet il est proposé par le SIERG et la Ville de Grenoble (délibération de principe présentée au prochain conseil municipal) de créer deux Sociétés Publiques Locales (SPL) l’une pour la production, l’autre pour la distribution, dont les actionnaires seraient la Ville et le SIERG pour la production, Grenoble et le SIERG et d’autres communes pour la distribution.

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L’inondation des caves et des garages : réactions

Publié le 5 avril 2013

Notre article du 29 mars 2013, a fait réagir nos lecteurs :

Un juriste nous suggère qu’une expertise judiciaire impliquant l’Etat, la Ville, la Metro et une ou plusieurs copropriétés soit diligentée. Le but étant surtout d’initier une procédure contradictoire et technique. Les victimes des inondations pourraient en faire la demande aux trois autorités publiques.

Un militant de la FRAPNA nous fait part des réflexions suivantes :

« A ma connaissance nous n’avons pas à la FRAPNA d’idées sur les causes de cette remontée de nappe si tant est qu’elle soit avérée (il faudrait tout de même regarder le lien avec la pluviométrie qui peut en être la cause première au moins pour en estimer la fréquence et le niveau), néanmoins nous nous permettons d’attirer l’attention sur trois points :

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Eaux dans les caves et garages grenoblois, il faut comprendre et agir vite

Publié le 29 mars 2013

De tout temps les Grenoblois ont connu des épisodes d’inondations de caves ou de garages dans leur ville. Mais ce qui se passe depuis des mois dans le nord-ouest de Grenoble n’a rien à voir avec les crues. En effet de nombreuses copropriétés dans les quartiers Eaux Claires et Berriat sont confrontées à des inondations permanentes de leurs caves ou garages avec des risques importants de dégradation des fondations des immeubles et un développement d’une humidité agressive. Les habitants ont demandé à la ville d’agir pour que cesse cette situation, estimant que la multiplication des chantiers d’immeubles neufs depuis des années a pu détourner l’écoulement de la nappe phréatique. Pour se dédouaner, la ville s’appuie sur les conclusions d’un bureau d’études à qui elle avait passé commande : l’eau remonterait parce que l’un des grands collecteurs géré par la Métro est étanchéifié et ne lui permettrait plus d’évacuer un peu d’eau de la nappe phréatique comme auparavant. Un avis qui n’est pas partagé par les services de la Métro. Cette opération sur le collecteur a été imposée par la Préfecture.

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Démocratie dans les services publics : peut mieux faire !

Publié le 29 mars 2013

Notre système institutionnel est d’une grande pauvreté en ce qui concerne la démocratisation de la vie publique. Les responsables politiques font de grands discours sur la démocratie mais dans les actes il en va tout autrement.

Prenons le cas des services publics locaux essentiels comme l’eau, l’assainissement, l’électricité et le chauffage urbain.

Le service peut être soit délégué soit géré en régie. Dans ce dernier cas il n’y a pas de contrat de délégation. Si la régie est à personnalité morale, comme pour l’eau de Grenoble, son conseil d’administration la gère au jour le jour et peut fixer les tarifs aux usagers à tout moment, et adapter au mieux les tarifs en fonction des évolutions de la situation réelle du service. En revanche en cas de délégation de service public, à une société privée ou une société publique locale (100% publique), la loi impose que la collectivité ait passé un contrat de délégation avec le gestionnaire, dans lequel le tarif doit être défini pour toute sa durée ainsi que son évolution au cours du temps (indexation fonction de certains paramètres indiqués dans le contrat). Une fois que ce contrat est signé, tout changement nécessite un avenant qui ne doit pas en bouleverser l’économie, ce qui est toujours délicat. La délégation de service public est un mode de gestion qui n’est pas du tout souple et empêche une démocratisation de ces services publics.

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Mise en examen de Sarkozy : des échos à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Nous assistons ces derniers temps à une incroyable médiatisation de la mise en examen pour abus de faiblesse de l’ex-président de la République, orchestrée par une droite qui sait « créer le buzz » comme on dit dans le landernau médiatique. Bien que le Rouge &le Vert se prononce peu sur la politique nationale, il se trouve que cette affaire fait étrangement écho à ce que notre ville a connu voilà bientôt 20ans. En 1994, Grenoble traverse une période de turbulences judiciaires sans précèdent dans une ville de cette taille.

Un juge lyonnais, réputé alors incorruptible, un certain Ph. Courroye, instruisait un dossier de corruption lié à la vente de l’eau de Grenoble. Une histoire édifiante relaté dans le « Système Carignon » de R. Avrillier et Ph. Décamps : « le 7 février 1994, une information judiciaire vient d’être ouverte pour « abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux ». La nouvelle fait d’autant plus de bruit que l’instruction est confiée au juge PH. Courroye, qui s’est déjà fait une image de magistrat inflexible dans les affaires impliquant le maire de Lyon, Michel Noir ».

L’instruction puis le procès conduiront à l’incarcération de A. Carignon qui ne s’est pas privé de critiquer publiquement le juge, de remettre en cause ses décisions ainsi que l’impartialité des magistrats. Et il était sûrement fautif et partial ce juge qui avait osé signer le fameux « appel de Genève contre la corruption ». Aujourd’hui, l’Histoire repasse les plats, les noms sont différents mais le scénario est identique.

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Eau de Grenoble : liquidation de la SEG… enfin !

Publié le 23 mars 2013

dessin "autopsie d'un Waterl'eau"Le dernier fossile restant de la privatisation du service de l’eau de Grenoble vient enfin de disparaître définitivement. La Société des Eaux de Grenoble a vécu. Il aura fallu attendre 13 ans pour que cette société d’économie mixte disparaisse après que le Conseil municipal ait décidé en juin 1999 de mettre fin aux contrats issus de la corruption. Malheureusement, encore une fois, les intérêts privés ont été largement rétribués dans cette affaire au détriment des Grenoblois.

En 1989, la majorité municipale de droite vote la privatisation du service de l’eau de Grenoble qui était bien géré en régie, à une filiale de la Lyonnaise des Eaux, la COGESE. Le contrat de délégation de service public signé par le maire, A. Carignon et la COGESE a été obtenu à l’issue d’un pacte de corruption. La justice est passée. L’ADES et l’association Eau Secours ont mené une bataille de tous les instants contre ce mauvais coup qui a vu les tarifs de l’eau augmenter de manière continue années après années.

Lors des élections municipales de 1995, la gauche et les écologistes, réunis au 2ème tour sont élus, entre autres, pour re-municipaliser le service des eaux. Mais le maire, M. Destot n’entend pas s’affronter à la Lyonnaise et invente un montage qui conserve le contrat de délégation issu de la corruption, mais change la COGESE en société d’économie mixte appelée Société des Eaux de Grenoble (SEG) pour faire croire à un contrôle public de ce service.

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Politique politicienne

Publié le 9 mars 2013

Où le maire avoue qu’il n’a pas fait grand-chose durant ce 3ème mandat

Lors d’une interview à « 20 Minutes » paru le 25 février, à la question, « quelle est la principale réussite de ce mandat ? », le maire répond : « S’il faut en donner une seule, c’est la caserne de Bonne… ». Or tout Grenoblois sait bien que la caserne de Bonne a été finalisée lors du 2ème mandat, sous la responsabilité de l’écologiste Pierre Kermen, alors adjoint à l’urbanisme (à l’exception de la galerie commerciale), et la réalisation de l’école Lucie Aubrac pilotée par Jean-Marc Cantéle, adjoint à l’éducation. Donc rien de sérieux à se mettre sous la dent durant ce 3ème mandat, à part du vent de com’.

Eau de Grenoble : l’art de réécrire l’histoire

A propos du retour en régie du service de l’eau de Grenoble on avait eu droit à la révision de l’histoire par M. Baïetto… Maintenant c’est au tour du Président de la Régie des Eaux de Grenoble de se prendre les pieds dans le tapis, mais à sa décharge il n’était pas Grenoblois à cette époque et n’a pas vécu la parenthèse de 10 ans de gestion de l’eau avec les contrats issus de la corruption.

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Menaces sur la qualité des eaux de Grenoble et du SIERG – suite

Publié le 1 février 2013

Une lectrice attire notre attention sur les menaces qui pèsent aussi sur la qualité de l’eau délivrée par le Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise (SIERG) du fait du projet de station d’épuration (Step) de Gavet sur la Romanche, en amont des champs de captage de l’eau du SIERG. En effet depuis des années le SIERG dénonce ce projet comme potentiellement dangereux pour la qualité de l’eau pompée dans la nappe de la Romanche, quelques kilomètres en aval du site où devrait être implantée cette usine d’épuration des eaux usées (Step), en particulier en cas de dysfonctionnement de cette station d’épuration. Malgré les demandes répétées du SIERG d’étudier une autre solution, celle par exemple d’un collecteur emmenant les eaux usées vers les égouts de l’agglomération et leur traitement à Aquapole, le préfet a donné son accord à ce projet de Step, c’est pourquoi le SIERG a engagé des recours devant le tribunal administratif contre cette décision.

Mais à la grande différence avec ce qui se passe avec le maire de Grenoble depuis 2008 pour l’eau de Grenoble, le SIERG a mis cette question sur la place publique depuis des années et en a discuté et délibéré dans son conseil syndical, a organisé des manifestations, des pétitions et toutes les informations sont sur son site internet : www.sierg.org

En ce qui concerne la remise en eau du Drac, voici d’autres précisions :

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Menaces sur la qualité de l’eau de Grenoble ? Suite

Publié le 25 janvier 2013

Le 17 janvier, nous lancions une alerte sur une potentielle menace sur la qualité de l’eau de Grenoble par une éventuelle remise en eau du Drac au droit du puits de pompage PR4 de l’eau de Grenoble.

Les défenseurs de cette remise en eau, qui est écologiquement positive, ont peut-être lu un peu trop rapidement cette alerte en l’interprétant comme une hostilité de l’ADES au principe de cette remise en eau. La plupart de l’alerte était au conditionnel et le titre se terminait par un point d’interrogation. Voici donc quelques compléments d’information.

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Migaud : faites ce que je dis, pas ce que j’ai fait

Publié le 17 janvier 2013

Une dépêche de l’AFP du 10 janvier rapporte les propos du premier président de la Cour des comptes (Didier Migaud), lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour des comptes. «Dans le redressement à conduire, une priorité claire doit être donnée au levier « dépenses » par rapport au levier « recettes »», a déclaré M.Migaud. Il a également appelé à ce que l’Etat ne soit pas le seul à faire des économies, mais aussi tous les acteurs de la dépense publique, opérateurs de l’Etat, administration de sécurité sociale et collectivités territoriales.

Lorsqu’il était Président de la Métro, on ne peut pas dire qu’il ait appliqué ces préceptes. En effet il a fortement augmenté la dette de la Métro par des dépenses inutiles (exemple le stade) et à même récupéré 3 M€ dans le budget de l’assainissement (au détriment des usagers de ce service) pour équilibrer le budget de la Métro au lieu de diminuer les dépenses prévues du montant de cette somme ! Faites ce que je dis et ne regardez pas ce que j’ai fait.

Menaces sur la qualité de l’eau de Grenoble ?

Publié le 17 janvier 2013

L’eau de Grenoble est naturellement pure et ne nécessite aucun traitement à l’ozone ou au chlore. La ressource durable et renouvelable résulte de la filtration naturelle de l’eau du Drac par les terrains sableux et alluvionnaires de la plaine de Reymure.

C’est le résultat d’une politique publique durable initiée en 1882 par nos responsables publics, et poursuivie par la remunicipalisation du service public de l’eau de Grenoble un temps livrée au privé par des corrupteurs et corrompus.

L’eau de Grenoble est pompée en profondeur dans la nappe du Drac sur le site de Rochefort par plusieurs puits. Le puits le plus utilisé et le PR4 (ou puits des Mollots) car il fonctionne par simple siphon contrairement aux autres puits. Le PR4 fournit environ 60 % de l’eau délivrée par la Régie des Eaux de Grenoble (REG).

Des décisions qui pourraient être prises prochainement par l’Etat d’augmenter le débit réservé du Drac jusqu’à 5,5 m3/s en aval du barrage de Saint Georges de Commiers pourraient mettre en cause la qualité de l’eau de Grenoble si l’augmentation de ce débit n’était pas raisonné et raisonnable.

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Personnalités 2012 en Isère : les nommés sont…

Publié le 4 janvier 2013
Raymond Avrillier

Raymond Avrillier (photo tous droits réservés)

3000 personnes ont « cliqué» sur le site du quotidien régional pour désigner les personnes ou les événements marquants de l’année 2012.

La marche blanche qui a suivi le drame d’Echirolles a été retenue comme fait marquant. Les jeunes et les adultes ont tenu à exprimer leur compassion mais aussi leur volonté de construire un monde plus juste et plus solidaire, on ne peut que formuler le vœu « plus jamais çà ».

Concernant les personnes marquantes, les lecteurs en ont retenu 2 principales.

C’est une femme qui remporte 59 % des suffrages. Chercheuse au CNRS, Laurence Lafanechère a découvert une nouvelle molécule anticancéreuse. Il est à noter qu’en plus de son talent, cette chercheuse hors pair a tenu à exprimer combien ce résultat était aussi dû à tout le travail de son équipe et les collaborations avec le CEA et l’Institut Marie Curie. Elle a aussi exprimé son regret d’aller chercher sans cesse des financements nécessaires à la poursuite des recherches, et c’est autant de temps passé qui l’empêche parfois d’être « derrière la paillasse à réaliser des expériences ». La recherche est un bien public, et nécessite donc des fonds publics.

Celui qui arrive en 2ème position, loin devant les autres, est Raymond Avrillier, présenté comme ancien élu écologiste grenoblois et militant d’Anticor pour toute son action contre la corruption et pour l’éthique en politique.

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Eau : le maire de Grenoble a surfacturé 5,2 millions d’euros illégalement

Publié le 21 décembre 2012
dessin "autopsie d'un Waterl'eau"

Dessin Cled’12, tous droits réservés

Comme la justice administrative est très lente, il faut toujours revenir loin en arrière pour comprendre les illégalités commises.

En 1996, M. Destot, le nouveau Maire de Grenoble, oublie ses promesses électorales (c’est un habitué du genre), en laissant la Lyonnaise des Eaux dans l’eau de Grenoble en inventant une société d’économie mixte, la SEG, coquille vide puisqu’il s’agit d’une société 100% Lyonnaise qui continue de gérer effectivement le service de l’eau et de l’assainissement. Les écologistes protestent et demandent à la justice d’annuler cette décision contraire à l’accord électoral de la nouvelle majorité. En 1999, asphyxié par les recours des écologistes, M. Destot, est contraint de créer une régie municipale. Mais pour sanctionner ce retour en régie il fait voter par sa majorité -sans les écologistes !- la création d’une redevance d’occupation du domaine public imposée aux services de l’eau et de l’assainissement, redevance que ne payaient pas ces services lorsqu’ils étaient entre les mains du privé !

Raymond Avrillier a fait un recours contre cette redevance, le tribunal administratif a rejeté ce recours mais, comme très souvent, la Cour Administrative d’appel de Lyon vient de lui donner raison le 13 décembre 2012. Voila un combat de 13 ans qui se termine.

Voici le texte diffusé lors d’une conférence de presse de l’ADES qui s’est tenue le 18 décembre.

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La tarification progressive de l’eau, du gaz et de l’électricité devrait arriver…

Publié le 3 septembre 2012

Le Gouvernement a annoncé le 29 août 2012 qu’une loi sur la tarification progressive de l’eau, du gaz et de l’électricité, favorisant les habitants les moins gourmands en énergie et eau, devrait être votée avant la fin de l’année. C’était une des promesses du candidat Hollande qui visait à garantir l’accès à tous à ces biens essentiels et à inciter à une consommation responsable. Ce dossier a été travaillé par le député isérois socialiste F. Brottes (un député PS qui bosse lui…). L’objectif affiché était de faire sortir de la précarité énergétique huit millions de Français.

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Les visions d’avenir du Président de la Métro : attention à l’indigestion

Publié le 18 mai 2012

Le Président de la Métro a fait le point sur les grands dossiers d’avenir de l’agglomération (DL du 11 mai 2012) : la ZAPA, Alpexpo, le téléphérique vers le Vercors et des nouvelles compétences. Attention à l’indigestion financière.

La ZAPA (Zone d’actions prioritaires pour l’air)

« La ZAPA, il faut y aller, mais sans pénaliser l’activité économique ni les habitants. On a un an de boulot avant de commencer à dire les choses publiquement, car il faut prendre une décision qui n’amène pas à un rejet ». Donc on prépare tout discrètement et on exposera au bon peuple les solutions qui feront son bonheur. Ce n’est pas un modèle de démocratie locale. La Métro a commandé un sondage mais le Président ne se pose même pas la question du débat public préalable à une telle expérimentation. Les 3 communes (Grenoble, La Tronche et Saint Martin d’Hères) qui vont voir l’expérimentation de la ZAPA sur une partie de leur territoire devraient pendre les devants et organiser l’information et le débat sur cette épineuse question. La Métro devrait mettre au débat public les différents scénarios et les compensations qu’elle va pouvoir apporter à ceux qui se verraient interdire de circuler dans la ZAPA.

 

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Pas de rejetons du corrompu en Isère…

Publié le 13 avril 2012
dessin "autopsie d'un Waterl'eau"

Dessin Cled'12, tous droits réservés

Le premier secrétaire fédéral du PS de l’Isère a déclaré lors du meeting du PS le 5 avril à Grenoble : « Nous ne laisserons pas proliférer en Isère les rejetons de Carignon ». Voila une promesse que nous pouvons partager. Mais, emporté qu’il était par l’enthousiasme du moment, son auteur a fait une magistrale impasse sur la situation grenobloise.

Car à la mairie de Grenoble, le maire M. Destot, le PS, le PC et GO citoyenneté ont passé en 2008, lors des élections municipales, une alliance avec, non pas des rejetons du corrompu, mais pire, avec ses compagnons de route patentés.

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Des immeubles, les pieds dans l’eau

Publié le 16 mars 2012

Les histoires de nappe phréatique ne datent pas d’aujourd’hui à Grenoble. Souvenez-vous du fameux parking de la place de Verdun (surnommé par nous Water l’eau !), initié par le maire corrompu avec des marchés suspects. Il devait compter 4 niveaux en sous sol, mais a été limité à 2 en raison de la nappe phréatique au risque de flotter et d’en détourner le cours. Plus tard, les promoteurs du grand stade ont découvert tardivement (à nos dépens financiers) qu’il fallait augmenter la profondeur des fondations pour que le stade soit construit correctement. Une première variante du projet de rocade-nord prévoyait son passage en souterrain sous le CEA (Centre d’Etudes Atomique), menaçant de déranger la nappe phréatique avec des conséquences inconnues pour certains équipements installés sur le polygone.

La frénésie de constructions dans tous les secteurs de la ville pourrait être à l’origine de remontées inhabituelles de la nappe phréatique. C’est le cas de plusieurs copropriétés et immeubles qui constatent que garages et sous-sol sont inondés Dans le quartier Berriat, 4 copropriétés ainsi que la clinique mutualiste subissent ces inondations. Pour l’instant les raisons exactes restent encore inconnues. Toutefois, il est tout à fait curieux que lors des études d’impacts des différents projets immobiliers cet aspect n’ait pas été étudié.

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