Le conseil métropolitain du 6 juin 2025, a voté le Contrat métropolitain de Santé (CMS) présenté par la Vice-présidente Salima Djidel-Brunal.
Les contrats locaux de santé (CLS) font l’objet d’une disposition dans le cadre de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST). Ils sont conclus par les Agences régionales de santé (ARS), dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional de santé, avec les collectivités territoriales ou leurs groupements, à partir d’un diagnostic établi de façon concertée.
Garantir la bonne santé des populations et l’accès aux soins est un enjeu majeur pour les acteurs publics locaux. La santé est un sujet de préoccupation des Français. Une préoccupation des élus locaux aussi pour maintenir des services médico-sociaux de proximité.
Ces enjeux d’offre sont réels mais ne sont qu’une partie des déterminants de santé qui influent sur la santé. Les facteurs socio-économiques et environnementaux (environnement, modes de vie, alimentation…) représentent 70 à 85 % de déterminants de notre état de santé.
Les député-es ont voté la fin des ZFE (zones à faibles émissions). Il y a effectivement beaucoup de critiques à faire concernant la façon dont les gouvernements ont géré les ZFE. Pour eux c’était essentiellement pour échapper à la justice et aux sanctions de la Commission européenne. Il n’y a jamais eu une vraie politique qui aurait permis aux usagers de la voiture de changer de mode de déplacement, tout était laissé aux collectivités sans aucune aide particulière.
Le groupe des élu-es « Une Métropole d’Avance – UMA » a transmis un communiqué de presse à ce sujet le 28 mai 2025, signé par Chloé Pantel de Grenoble, Lionel Coiffard de Vizille et Laurent Amadieu de Saint Egrève
« A l’heure où la ZFE est remise en question à l’échelle nationale, dans le bassin grenoblois les mesures prises entre 2014 et 2020 ont permis de diviser par deux la pollution en matière de dioxyde d’azote, améliorant significativement la qualité de l’air. Malgré tout, on compte encore un décès par jour lié à la pollution de l’air sur le territoire.
Si les études scientifiques montrent la pertinence de la ZFE comme mesure de santé publique, ce dispositif est aussi une mesure de justice sociale puisque les populations les plus précaires sont les plus exposées de par leur lieu de vie en cœur urbain et en proximité immédiate des grands axes circulants. Les populations les plus précaires des zones périurbaines et rurales sont souvent elles, les plus éloignées des infrastructures et des services de transport fiables leur permettant de se passer au quotidien de la voiture individuelle. Abandonner la ZFE est donc un piège qui se refermerait sur les plus précaires.
La Cour des comptes rend public le 26 mai 2025 son rapport sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale. Elle tire le signal d’alarme car elle craint une crise des liquidités à l’avenir qui pourrait se traduire par un empêchement de la sécurité sociale à remplir ses fonctions par un défaut de paiement. Le déficit de la Sécurité sociale est dû aux trois quarts par un manque de recettes dont seulement un quart du côté de la branche maladie. Pour la Cour, il y a une perte de maîtrise des comptes sociaux et une trajectoire financière hors de contrôle.
Jusqu’en 2024, la nouvelle dette créée par le déficit de la Sécurité sociale pouvait être prise en charge par la Caisse d’Amortissement de la Dette sociale (Cades), qui a la possibilité d’emprunter à moyen et long terme, dans des conditions plus favorables qu’à court terme.
Mais, depuis 2024, la Cades est arrivée au maximum de la dette qu’elle peut prendre en charge, et les déséquilibres actuels entre recettes et dépenses doivent être comblés par l’Agence centrale des Organismes de Sécurité sociale (Acoss), qui ne peut qu’emprunter à court terme.
La Cades peut être « rechargée » et prolongée – elle l’a été à plusieurs reprises depuis sa création en 1996 –, ce qui repousserait le risque évoqué par la Cour des Comptes. Mais une loi organique est nécessaire ce qui paraît compliqué dans la situation politique actuelle au parlement.
Le service municipal de santé scolaire élabore et met en œuvre des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Ainsi, il accompagne les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires de la Ville de Grenoble, publiques et privées sous contrat, de manière volontariste à travers une équipe pluridisciplinaire de médecins, infirmières, travailleurs-euses sociaux-ales, secrétaires médico-sociales et personnel-les spécialisé-es. La promotion de la santé de l’enfant dans sa globalité est l’objectif prioritaire du service de santé scolaire. Elle s’inscrit dans une orientation majeure du Plan Municipal de Santé.
Les missions de prévention médico-sociales des enfants de moins de six ans dans les écoles maternelles sont de la compétence du Département de l’Isère qui les a déléguées par convention à la Ville de Grenoble. Le projet qui est présenté fixe, pour l’année 2025, les dispositions principales concernant les obligations des deux parties. La Ville met en œuvre, par délégation du Département de l’Isère, des actions médico-sociales, collectives et individuelles, à l’égard des enfants de moins de six ans scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat.
En 2025, la France fait face à une crise profonde de son système de santé. Alors que les Français-es restent attachés à un modèle fondé sur l’accès universel aux soins, les inégalités territoriales et sociales se creusent. Les déserts médicaux gagnent du terrain, les délais pour consulter s’allongent, et l’hôpital public souffre d’un manque chronique de moyens et de personnel, assortis d’une organisation en recherche permanente de rentabilité qui devrait être revue.
À Grenoble, sont mis en œuvre depuis 10 ans des politiques et des actions sur tous les volets pouvant améliorer la situation sanitaire. Que ce soit sur la qualité de l’air, l’alimentation, l’accès aux soins, ou encore la santé mentale, faire du bien être et de la bonne santé des Grenoblois-es une priorité.
Un phénomène peu documenté mais bien réel : de nombreux patients rapportent avoir été victimes de préjugés et de stéréotypes qui conduisent à des comportements discriminatoires émanant de professionnels et établissements de santé. Ces discriminations sont susceptibles d’intervenir à chaque étape du parcours de soins : lors de l’accès à un service d’urgence, lors de la prise de rendez-vous – dans un cabinet, un centre de santé ou au sein d’un hôpital -, au cours de la consultation, du retrait d’un traitement thérapeutique ou encore dans le cadre d’actes de prévention.
Un large éventail de situations de discrimination
En mobilisant les réclamations qui lui ont été adressées, la jurisprudence existante, complétées par des contributions adressées par des acteurs associatifs et nourri par plus de 1500 témoignages, ce rapport apporte un éclairage nouveau sur la grande variété des critères et des situations de discrimination. Le handicap, le sexe, l’état de santé, l’apparence physique, l’origine, la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, l’orientation sexuelle ou encore la religion des patients ne sauraient pourtant être mobilisés pour fonder un traitement inégalitaire.
Le Café pédagogique avait alerté le 18 mars dans un article : « Santé mentale : l’enfance en danger. Cinq ans après le confinement, les données récentes des dernières enquêtes sur la santé mentale des élèves en France sont alarmantes : 13 % des enfants de 6 à 11 ans présentent des troubles de santé mentale, 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, les visites aux urgences liées à ces troubles ont augmenté de 135 %, notamment lors de la rentrée scolaire… »
Suite à ce qui vient de se passer à Nantes et vu les réactions surprenantes des membres du gouvernement répondant immédiatement par des approches sécuritaires qui ne sont que des cataplasmes sur des jambes de bois, le Café pédagogique réagit le 28 avril :
« La santé mentale est bien une urgence de santé publique. Les faits comme les chiffres des dernières enquêtes se passent de mots. Le lycéen de 16 ans qui a poignardé mortellement une élève et blessé 3 autres élèves est décrit comme un adolescent à la personnalité « à l’évidence suicidaire », par le procureur lors de sa conférence de presse. Est-ce vraiment de portiques et de fouilles dont l’Ecole a besoin ou de professionnels de santé ? Même le secrétaire général de l’enseignement catholique en doute…
Le 10 avril 2025 la Cour d’appel de Grenoble a rendu un arrêt confirmant le jugement du 22 mai 2023 qui mettait en place deux administrateurs provisoires pour gérer le Groupe hospitalier mutualiste (UMG-GHM) à la place de la société « AVEC » de Bensaid et son système de prédation.
L’arrêt de la cour décide de limiter au 22 mai 2026 la mission des deux administrateurs provisoires « sauf… à solliciter une prorogation de la mission des administrateurs provisoires avant l’expiration de ce terme, si le fonctionnement normal de l’UMG-GHM n’est toujours pas assuré et qu’il reste menacé d’un péril imminent »
Cet arrêt confirme que les syndicats comme la ville de Grenoble et la métropole ont intérêt à agir pour défendre le GHM et ses valeurs d’ESPIC (établissement de santé privé d’intérêt collectif) à but non lucratif. Dans un ESPIC, les bénéfices dégagés doivent être intégralement réinvestis dans l’établissement.
Face à l’augmentation du nombre de personnes précaires vieillissantes, accueillies dans les structures d’hébergement et le logement accompagné, l’Uniopss a conduit, en 2024, une étude afin d’identifier et de proposer des solutions alternatives adaptées. Objectif : accompagner au mieux l’avancée en âge et la perte d’autonomie des personnes concernées.
De plus en plus de personnes vieillissantes sont accueillies dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ou présentes dans les logements accompagnés (comme les pensions de famille). Ainsi, en Ile-de-France, 9 % des personnes accueillies dans les structures AHI (accueil, hébergement, insertion) sont en perte d’autonomie1. De surcroît, leur vieillissement est souvent précoce suite à un parcours de vie chaotique.
Un accès inégal aux espaces verts dans les grands centres urbains. Une étude de l’INSEE montre que la ville de Grenoble est très bien placée. Dijon, Grenoble ou Reims sont les villes les mieux équipées puisque neuf habitants sur dix atteignent un espace vert en marchant jusqu’à 15 minutes, contre moins de quatre habitants sur dix à Quimper, Nîmes ou Bourges. Les espaces verts publics, tels que les parcs, jardins et forêts, jouent un rôle essentiel dans le cadre de vie des citadins, en offrant des lieux de détente et de loisir au cœur des villes. Pourtant, au sein des grands centres urbains, un habitant sur deux n’a pas accès à un espace vert public à moins de cinq minutes de marche de son domicile. Cet accès est fortement influencé par la morphologie du territoire. En effet, la couverture et la disponibilité des espaces verts varient selon l’aménagement urbain, les spécificités géographiques et la densité de population. Ainsi, la part de forêts publiques tend à diminuer à mesure que la population et la densité augmentent, alors que les villes plus densément peuplées concentrent davantage de parcs et jardins, généralement plus accessibles à pied.
Rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance. La commission estime que la recentralisation de cette politique ne résoudrait rien, mais demande une implication forte de l’État dans le pilotage de la protection de l’enfance, en lien avec les départements et les associations. Elle fait 92 préconisations dont certaines mesures à mettre en œuvre immédiatement, comme un audit pour identifier les fragilités de chaque territoire, en insistant sur la gravité de la crise du secteur et sur les lourdes conséquences pour les enfants et jeunes concernés. Il faut un changement de paradigme autour de trois priorités : les interventions à domicile, des normes pour les établissements et des contrôles renforcés.
Un enfant sur 250 meurt avant l’âge d’un an en France. En 2024, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 4,1 décès pour 1 000 enfants nés vivants. Depuis 2011, le taux de mortalité infantile a augmenté, passant de 3,5 ‰ à 4,1 ‰ en 2024. Cette hausse s’explique uniquement par celle de la mortalité de 1 à 27 jours de vie, qui est passée de 1,5 ‰ à 2,0 ‰. Depuis 2015, le taux de mortalité infantile en France est supérieur à la moyenne de l’Union européenne. Les garçons risquent 1,2 fois plus que les filles de mourir avant l’âge d’un an et les enfants issus d’un accouchement multiple (comme des jumeaux ou triplés) 5 fois plus que les autres enfants. Le risque est aussi plus élevé pour les mères très jeunes ou très âgées, les employées, les ouvrières, les inactives. En revanche, le taux de mortalité infantile est plus faible pour les mères âgées de 26 ans à 37 ans. De 2010-2014 à 2015-2022, le taux de mortalité infantile est resté stable ou a légèrement augmenté, quelles que soient les caractéristiques des enfants, sauf pour ceux issus d’un accouchement multiple, pour lesquels il a nettement augmenté.
Santé publique France a publié ce 1er avril 2025, dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire une étude sur l’exposition au bruit des professionnels. Plus de cinq millions de travailleurs en France, en particulier dans le BTP, la mécanique et le travail des métaux, sont exposés au bruit à des niveaux dommageables pour la santé, parfois jusqu’à la surdité. Cette étude semble être la première du genre.
En voici un résumé : l’exposition professionnelle au bruit a des impacts sur la santé.
En dessous de 80 dB(A) sur 8 heures de travail (noté dB(A)Lex,8h), les effets, réversibles, sont auditifs (acouphènes…) et extra-auditifs (fatigue, troubles cardiovasculaires…). Au-delà, le niveau est dit lésionnel, avec des atteintes auditives possiblement irréversibles (surdité). L’objectif de cette étude est de décrire l’exposition professionnelle au bruit en France hexagonale en 2019, ainsi que son évolution globale depuis 2007.
La Fédération hospitalière de France (FHF) publie le 17 mars 2025 la deuxième édition du « baromètre de l’accès aux soins ». Il met en évidence une amorce de reprise qui doit être soutenue pour enrayer la dégradation de l’accès aux soins et éviter un retour en arrière de cinq ans, voire pire, vu la situation financière des établissements.
La date de publication n’a pas été choisie au hasard : c’est le 17 mars, cinq ans jour pour jour après le début du premier confinement dû à la pandémie de Covid-19.
Le président de la FHF introduit ce baromètre : « La situation de l’accès aux soins en 2024 indique que nous sommes à un tournant. Dans l’immédiat, l’activité hospitalière retrouve des couleurs, même si la reprise masque encore des disparités ; tandis que sur le plan structurel, cette amorce de rémission n’efface pas la dégradation continue de l’accès aux soins des dernières années. Dans ce contexte, l’hôpital public a besoin d’un soutien accru pour amplifier ses efforts et éviter un retour en arrière, voire une situation plus dégradée qu’à la veille du Covid vu l’aggravation des finances hospitalières. Alors que les voyants sont au rouge sur le plan budgétaire, il est urgent de mettre en place une logique de programmation pour se donner les moyens de construire une politique de santé soutenable sur le long terme. »
Santé publique France a publié le 11 mars 2025 le bilan des impacts de la chaleur durant l’été 2024 sur la morbidité et la mortalité des français.es. Durant l’été 2024, la chaleur a moins tué qu’en 2022 et 2023. Cependant, plus de 3.700 décès sont néanmoins attribuables à la chaleur sur la période d’été 2024 (du 1er juin au 15 septembre), et pas seulement pendant les épisodes de canicule, ce qui représente 2% de tous les décès.
Dans le cadre de l’instruction interministérielle relative à la gestion sanitaire des vagues de chaleur, laquelle prend effet chaque année du 1er juin au 15 septembre, Santé publique France collabore avec Météo-France et la Direction Générale de la Santé, afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur qui nécessitent une prévention renforcée (niveau orange et rouge de la vigilance météorologique canicule) pour surveiller les données sanitaires de recours aux soins d’urgence et de mortalité, afin d’évaluer l’impact de ces épisodes. Santé publique France devra aussi reporter les accidents du travail mortels ayant un possible lien avec la chaleur, transmis par la Direction Générale du Travail.
Santé publique France dégage quelques points clés :
Deux arrêtés du président de la Métro règlementent les interdictions de circulation : l’un concerne les véhicules utilitaires légers (VUL) et les poids-lourds (PL) ; l’autre, les voitures particulières (VP) et les deux-roues motorisés (2RM).
La Métro ouvre une consultation citoyenne sur une évolution importante de la ZFE concernant uniquement les véhicules utilitaires légers et les poids-lourds, en repoussant de juillet 2025 à juillet 2028, l’interdiction de circulation et de stationnement des véhicules Crit’air 2.
Cette consultation se déroule depuis le 10 mars et prendra fin le mercredi 10 avril 2025 à 17h.
Nous avons appris que la métropole avait pris (dès juin 2024) cette décision, mais sans en donner la référence, alors qu’une telle décision est contraire aux engagements pris dans le plan de protection de l’atmosphère (PPA) qui fixe l’objectif de « poursuivre et amplifier la mise en œuvre de la ZFE VUL/PL » pour atteindre les objectifs de réduction de la pollution atmosphérique.
Dans le contexte de la présence de métabolites de pesticides dans les ressources en eau utilisées pour la production et la distribution d’eau potable, le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) émet de nouvelles recommandations dans un avis du 16 janvier 2025, mis en ligne le 3 mars 2025.
Considérant la gravité de la situation de la contamination des ressources en eau par les métabolites de pesticides résultant de tous les usages présents et passés et notamment l’exigence de protection contre les risques pour la santé humaine envers les expositions chroniques aux pesticides et métabolites, ainsi que les autres micropolluants organiques en mélange, le HCSP ne considère aucune possibilité complémentaire de dérogation aux valeurs réglementaires existantes concernant la présence de pesticides et leurs métabolites dans les EDCH (eaux destinées à la consommation humaine).
Il s’agit des limites de qualité prévues en application des dispositions du Code de la santé publique et des valeurs d’aide provisoires à la gestion (Vmax et Valeurs Sanitaires Provisoires) dans le cadre dérogatoire prévu par la réglementation. Il s’agit également de la valeur indicative de 0,9 µg/L pour chaque métabolite de pesticide non pertinent.
La chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes a procédé au contrôle du centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA) pour les exercices 2018 à 2022, en veillant à intégrer les données les plus récentes. Un premier rapport concerne la gestion du CHUGA dans son ensemble et comprend des développements concernant le dialogue social pour les besoins d’une enquête des juridictions financières sur ce sujet. Un second rapport est consacré aux urgences hospitalières, effectué dans le cadre d’une enquête menée conjointement par la Cour des comptes et les chambres régionales des comptes ayant pour objet la qualité du service rendu par les services des urgences.
Pour accéder à ces deux rapports et à la réponse du CHU cliquer ici.
Voici la synthèse du rapport sur les urgences qui décrit une situation bien connue et inquiétante :
Demain. Se nourrir, choix de vie, choix de société. L’OBS’Y de la région grenobloise attire l’attention sur des évolutions de la nutrition. 6 courtes brèves prospectives pour mettre en lumière les tendances et signaux faibles qui auront un impact sur la nutrition : Les « nouvelles » protéines nous sauveront-elles ? Le vieillissement des exploitants agricoles. La perte de terres agricoles locales. La fermentation, une vieille idée neuve. Les compléments alimentaires sont-ils pertinents ? Sécurité sociale de l’alimentation.
Pour adhérer à la mutuelle communale de Grenoble. Afin d’améliorer l’accès aux soins du plus grand nombre, la Ville de Grenoble a aidé à la mise en place d’une mutuelle communale en partenariat avec la mutuelle locale « Entrenous », pour une couverture santé fiable et de qualité, à des tarifs avantageux, accessible à toutes les personnes qui vivent, étudient, travaillent à Grenoble. La mutuelle organise des réunions d’informations dans quelques secteurs de Grenoble.
Grenoble s’engage pour l’avenir : la Voie lactée labellisée Écolo Crèche. Grenoble inaugure la première crèche Écolo Crèche avec la réhabilitation de La Voie Lactée, alliant transition écologique, bien-être des enfants et qualité de vie. Ce projet pionnier marque le début d’une certification des 33 crèches municipales, intégrant une approche pédagogique et inclusive pour un accueil de la petite enfance social et écologique. Le label Ecolo Crèche – Label Vie, gage de reconnaissance et d’engagement de progrès, valorise les efforts des équipes et permet au public comme aux collectivités de reconnaître les crèches engagées dans une démarche dans leur transition écologique. Il est renouvelable tous les 3 ans.
Grenoble et le Réseau Canopé s’allient pour une meilleure dynamique éducative. La Ville, fidèle à son engagement en faveur d’une éducation inclusive et innovante, officialise son partenariat avec le Réseau Canopé, acteur majeur du soutien pédagogique en France. Depuis sa création en 1932 sous le nom de Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), le Réseau Canopé s’est imposé comme un pilier de la formation des enseignant-es en France. Grenoble veut offrir aux professionnel-les municipaux de l’éducation (notamment ATSEM et animateurs et animatrices périscolaires et extra-scolaires) des ressources et des formations d’exception. Elle devient ainsi la première grande ville de France à formaliser un partenariat local avec Canopé, reconnaissant ainsi l’expertise unique du réseau dans des domaines aussi variés que l’égalité filles-garçons, la formation des professeurs et des ATSEM, et la création de nouveaux espaces de ressources éducatives.
Par une ordonnance du 17 février 2025, la juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, suspend l’exécution de la délibération du 16 décembre 2024 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a modifié le règlement du temps de travail en instituant, à compter du 1er janvier 2025, une autorisation spéciale d’absence dite de « congés paternité et d’accueil » pour ses agents.
Mais cette suspension est seulement de forme puisque la juge explique : « il revient au chef de service, dans le silence des textes, de fixer les règles applicables aux agents concernés relatives aux autorisations spéciales d’absence instituées par l’article L. 622-1 du code général de la fonction publique, et notamment de dresser la liste des événements familiaux ou liés à la parentalité susceptibles de donner lieu à des autorisations spéciales d’absence et d’en définir les conditions d’attribution et de durée…rien ne s’oppose en l’état de l’instruction à ce que le maire de Grenoble institue et définisse le régime des autorisations spéciales d’absence dite « 2ème parent ».
En conséquence la Ville va appliquer cette disposition, puisqu’il suffit d’une note de service du maire pour mettre en place cette nouvelle autorisation spéciale d’absence.
Le conseil municipal du 3 février 2025 a autorisé le maire de Grenoble à signer la convention de partenariat avec la Mutuelle « Entrenous » pour la création d’une mutuelle communale. Il s’agissait d’un engagement de la majorité « Grenoble en commun ».
L’accès aux soins et à la prévention reste conditionné par le reste à charge des frais de santé, et près de 16 % des Grenoblois-es ne disposent pas de complémentaire santé (données de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Isère, janvier 2024).
Dans le cadre de son Plan Municipal de Santé Plan Municipal et Contrat Local de Santé de Grenoble – Grenoble.fr, la Ville de Grenoble souhaite mettre en place une mutuelle communale afin de proposer aux Grenoblois-es une complémentaire santé à tarifs négociés, accessible et de qualité pour l’ensemble de la population non couverte via les dispositifs réglementaires existants ou adhérente d’une mutuelle santé souscrite à titre individuel moins avantageuse.
Le conseil municipal du 3 février 2025 a décidé de mettre gratuitement à la disposition de l’AGECSA un espace du domaine public pour ouvrir un nouveau centre de santé rue Maurice Dodero à la Villeneuve.
Il a même été annoncé par l’adjoint, Pierre-André Juven, qu’un autre centre de santé sera envisagé ailleurs dans la Ville.
L’AGECSA, association de gestion des centres de santé, est un partenaire privilégié de la Ville et un acteur essentiel de l’offre de santé du territoire grenoblois. Le projet de l’association d’ouvrir un centre de santé dédié à la santé des enfants autour d’enjeux de prévention dès le plus jeune âge fait écho aux enjeux de santé des enfants portés par la Ville via son Plan Municipal de Santé.