Agenda

11 juillet 2025

Le parc Jean Verlhac vous attend le 14 juillet pour une nouvelle soirée de festivités et d’animations avec dès 17h des animations et un verre républicain à partir de 18h. Après le bal vers 21h sera tiré le feu d’artifice à 22h30.
Cet évènement familial est gratuit et ouvert à toutes et tous.

Un peu de lecture pour un week-end studieux

11 juillet 2025

Sauver l’information de l’emprise des milliardaires. Olivier Le Grain, avec Vincent Edin. Payot 5 €.
Des diables et des Saints. Un roman. Jean-Baptiste Andrea. Poche 8,50 €.


Comment le fascisme gagne la France, Hugo Palheta. Ed la Découverte 20,90 €.


L’insurgée. Un peu de féminisme. Séverine, qui dirigeait le Cri du Peuple entre 1886 et 1921, Ed. L’échappée, 20 €.


Peut-on déjouer les fake news. Richard Monvoisin Ed. la Martiniere coll. ALT. 3,50 €


Petit cours d’autodéfense intellectuelle. Une réédition salutaire. Normand Baillargeon, ill. Charb, Ed. LUX coll. instinct de liberté. 21,85 €

Coqueli’cours : transformer les cours d’écoles pour améliorer le bien-être des enfants

11 juillet 2025

La Ville de Grenoble transforme les cours de ses écoles maternelles et élémentaires. Au cœur du projet : végétalisation et adaptation au changement climatique, la possibilité de construire une diversité d’imaginaires et d’usages, le bien-être de tous les usagers et le développement des enfants.

Ces cours, plus naturelles et plus variées, offrent de nouvelles opportunités pédagogiques, particulièrement précieuses pour animer les temps scolaires et périscolaires. Elles contribuent à la construction des savoirs par le « faire », l’expérience et l’observation.

Après les écoles Clémenceau, Diderot, Christophe Turc, Joseph Vallier, quatre nouvelles cours ont fait l’objet de travaux : Menon site Gémond, Léon Jouhaux, Les Trembles et Jean Racine. Cet été d’autres cours d’écoles auront des travaux à leur tour : Nicolas Chorier, Sidi Brahim et Les Genêts.

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Une nouvelle proposition pour l’avenir de Vencorex

11 juillet 2025

Après la liquidation de Vencorex, excepté la reprise très partielle de 50 emplois par le groupe chinois Wanhua BorsodChem, nous avons craint que la plateforme chimique du Pont-de-Claix serait vouée à l’abandon.  Mais le 7 juin un nouveau projet a été présenté, baptisé Exalia, qui propose de réindustrialiser le site autour d’une chimie décarbonée, avec une reprise de la production en 2027.

Ce projet prévoirait de relancer la production de chlore, soude, hydrogène et de sel ultra-purifié à partir du sel de la mine de Hauterives. À court terme, la production tournerait à 60 % de sa capacité, avec un modèle économique centré sur la vente de chlore et de soude, en attendant l’arrivée d’autres projets industriels consommateurs de ces produits.

Exalia prévoit plus de 60 millions d’euros d’investissement en deux ans pour moderniser les installations, sécuriser l’approvisionnement en sel et développer la production. La mise en service est prévue pour septembre 2027.

L’impact social serait important, 250 emplois directs et indirects seront recréés à court terme, plus de 1 000 à horizon 2030. Le projet éviterait aussi la fermeture de la mine de sel, la perte de savoir-faire, et les lourdes conséquences environnementales d’un abandon du site.

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Le point sur le Programme Local de l’Habitat (PLH) de la Métro

11 juillet 2025

Lors du conseil métropolitain du 11 juillet 2025 doit être présenté le bilan 2024 des agréments d’opérations de logements locatifs sociaux et la programmation de l’offre nouvelle de logements locatifs sociaux en 2025. Comme les années précédentes le nombre de logements sociaux programmés est très en dessous des prévisions du PLH.

Voici une liste de difficultés qui freine fortement la production de logements sociaux sur le territoire métropolitain et fragilise le montage économique des opérations :

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Le Haut conseil pour le climat tire le signal d’alarme

11 juillet 2025

Sous le titre « Relancer l’action climatique face à l’aggravation des impacts et à l’affaiblissement du pilotage » le 3 juillet 2025, le Haut conseil pour le climat publie son 7ème rapport annuel sur l’action climatique de la France, l’efficacité de ses politiques et leur cohérence avec la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Alors que le pilotage de l’action climatique s’affaiblit et que les impacts du changement climatique s’aggravent, le Haut conseil pour le climat appelle à relancer l’action climatique en France.

Il y a urgence à réduire les émissions pour limiter le réchauf­fement. Or si le second budget carbone établi pour la période 2019­-2023 est respecté pour les émissions brutes, la trajec­toire de décarbonation connaît en 2024 un fléchissement incompatible avec l’objectif de neutralité carbone en 2050.

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La requalification de l’Esplanade à Grenoble

11 juillet 2025
© BEAEP commun à la Ville et la Métro

Suite au rapport et aux conclusions motivées et très positives de la commission d’enquête remis le 24 avril 2025, le conseil municipal de Grenoble a décidé le 19 mai 2025 de la déclaration de projet sur l’intérêt général de la requalification de l’Esplanade.

Le 23 juin 2025, une délibération du conseil municipal de Grenoble portant sur la convention de transfert de gestion du domaine public pour l’extension du parking-relais Esplanade, entre la Ville de Grenoble et le SMMAG, levait les derniers obstacles à une déclaration de projet par le conseil de la Métro.

Le Conseil métropolitain du 11 juillet 2025 délibère pour déclarer à son tour d’intérêt général le projet de requalification de l’Esplanade et la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) relative à cette requalification.

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Le Stade des Alpes est maintenant géré en régie métropolitaine

11 juillet 2025
Stade des Alpes

Lors du conseil métropolitain du 11 juillet, deux délibérations permettent une nouvelle gestion en régie du Stade des Alpes. Une délibération fixe la politique tarifaire pour la location de tout ou partie du stade hors utilisation par les deux clubs professionnels de football et de rugby, l’autre fixe l’utilisation du stade par les deux clubs pour une période de deux ans, renouvelable.

L’ancienne gestion par la société Grenoble Alpes Sports (GAS), qui réunissait les deux clubs professionnels, est remplacée par une gestion directe en régie par le propriétaire du stade, la Métro, à partir du 29 juin 2025.

La location pour une occupation temporaire du stade par les clubs professionnels sera effectuée en contrepartie d’une redevance composée d’une part fixe et d’une part variable prenant en compte :

  • la valeur locative du stade
  • les frais annuels d’entretien et de maintenance à la charge de la collectivité
  • les avantages retirés par le titulaire du titre d’occupation du domaine public mis à disposition, soit l’ensemble du chiffre d’affaires hors taxe de l’Occupant généré par l’exploitation de l’équipement sportif.
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La préfecture de l’Isère ne respecte toujours pas le droit des demandeurs d’asile

11 juillet 2025

Depuis août 2024, les délais de convocation au guichet unique des demandeurs d’asile pour l’enregistrement des demandes d’asile en préfecture de l’Isère n’ont cessés d’augmenter (13 jours en octobre 2024, 32 jours en décembre, 48 jours en février 2025, 56 jours en mai). 

Dans cette période le tribunal administratif a été saisi de 98 référés individuels, et il a quasi systématiquement enjoint à la préfète d’enregistrer la demande dans un délai de 3 jours. Ces 95 ordonnances n’ont presque jamais été exécutées (seule une a été exécutée). 

Lors de la réunion du 13 mars 2025 à la préfecture, la préfète a admis ne pas s’être réorganisée depuis août 2024 ce qui a conduit à l’augmentation des délais et qu’il n’était pas possible de se prononcer sur un retour à un respect des délais dans les mois qui venaient, et ce malgré les décisions de justice qui ne cessaient de condamner la préfecture. 

C’est contre cette décision d’organisation révélée par cette réunion et par la non-exécution des décisions du juge des référés du tribunal administratif de Grenoble que plusieurs associations : la Cimade, l’ADA, la LDH, le Gisti et le Secours catholique, ont saisi le tribunal par un recours pour excès de pouvoir puis un référé-suspension.

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Nappes d’eau souterraine au 1er juillet 2025 : une carte revisitée et plus fréquente

11 juillet 2025

Le BRGM, établissement public expert du sol et du sous-sol, assure la surveillance des nappes phréatiques en France. Afin de surveiller le niveau des nappes d’eau souterraine, le BRGM assure le suivi du réseau national piézométrique qui comporte 1650 points de forage. Ces derniers permettent de connaître en temps réel l’état quantitatif des grandes nappes phréatiques exploitées. À partir de ces données, le BRGM édite notamment un bulletin de situation des nappes afin de décrire l’état des nappes d’eau souterraine.

Publié jusqu’à présent tous les mois, son bulletin de situation des nappes d’eau souterraine évolue en juin 2025. Désormais, la carte de situation des nappes sera publiée tous les 15 jours, avec une situation actualisée au 1er et au 15 de chaque mois.

Au 1er juillet 2025, la vidange se poursuit sur les nappes phréatiques. Après plusieurs mois de pluies efficaces mais déficitaires, la situation continue de se dégrader. 39% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, bien plus qu’en 2024 (17%).

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Mobilisation des copropriétés de Grenoble à fort potentiel de rénovation

11 juillet 2025

Encourager la rénovation des copropriétés… C’est l’objectif de la mission confiée par la Ville de Grenoble à l’Agence Locale de l’Energie et du Climat (ALEC). Après un premier travail de cartographie et de ciblage des copropriétés à fort potentiel, une campagne d’information et de mobilisation a été menée durant le mois de juin. 

L’habitat est l’un des secteurs économiques les plus énergivores. Rénover massivement les copropriétés est un enjeu partagé, et permet de diminuer l’impact carbone… mais également d’améliorer le confort été comme hiver et de diminuer les factures des habitants. Depuis 2010, plus de 230 copropriétés ont été rénovées dans le cadre du dispositif Mur Mur de la Métropole, dont 112 à Grenoble. 

La Ville de Grenoble propose des aides financières complémentaires et a sollicité l’ALEC fin 2024 pour repérer les copropriétés à fort potentiel de rénovation et inviter ces dernières à s’informer sur les aides et dispositifs existants.

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Pluralisme à la télévision et à la radio : le Conseil d’État précise les conditions dans lesquelles ce principe doit être contrôlé par l’Arcom

11 juillet 2025

Saisi par quatre associations, Cercle droit et liberté, l’Observatoire du journalisme (OJIM), La Courte Echelle – Journalisme et Défense des libertés fondamentales (ADLF), le Conseil d’État se prononce sur la manière dont l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) contrôle le respect des obligations légales sur le pluralisme des courants de pensée et d’opinion dans les médias audiovisuels, à la suite de sa décision Reporters sans frontières du 13 février 2024. Il juge que la loi impose à l’Arcom de vérifier qu’il n’existe pas de déséquilibre manifeste et durable dans l’expression des courants de pensée et d’opinion. Pour cela, elle doit apprécier la diversité des expressions de façon globale, sans qualifier ou classer les participants aux programmes au regard des courants de pensée et d’opinion.

Les associations avaient demandé à l’Arcom de mettre en demeure neuf chaînes de télévision(TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, Arte, M6, TMC et BFM TV) et cinq chaînes de radio(France Inter, France Culture, France Info, RMC et RTL) de modifier la liste des intervenants dans leurs programmes pour donner aux divers courants de pensée et d’opinion un temps de parole proportionnel à leur poids dans la société française. L’Arcom ayant rejeté leurs demandes, ces associations ont demandé au Conseil d’État d’annuler ces refus.

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Diverses actualités

11 juillet 2025
Crieur public

La facture de l’eau est inférieure, et de beaucoup, à la Métro par rapport à la moyenne française. Le prix du service de l’eau potable (production, transfert et distribution aux usagers) et de l’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution des eaux usées) est, en France, en forte augmentation depuis deux ans, mais pas à la Métro. Selon le rapport 2025, piloté par l’Office français de la biodiversité (OFB) et le ministère de la Transition écologique,  publié le 7 juillet et fondé sur des données 2023 émanant des collectivités en charge des compétences eau potable et assainissement, le prix global moyen de l’eau TTC au 1er janvier 2024, pour une consommation moyenne annuelle par foyer de 120 m³ s’établit en France à 4,69 euros/m³,  alors qu’à la Métro la facture est de  3,41 €/m3 TTC en 2025. L’absence de traitement de l’eau et la bonne gestion en régie du service font la différence.


Réseau des LAEP (lieux d’accueil Enfant Parents). Passe-passe budgétaire pour 100 000 euros par an. Le budget départemental a été voté sans accorder la subvention annuelle qu’il octroyait à ces lieux. Le Conseil Départemental de l’Isère qui n’avait pas averti par courrier les structures concernées, prend appui sur un resserrement  budgétaire sur ses compétences propres. Une semaine banalisée départementale des LAEP a permis d’alerter la presse et les élu.es. Notons que sans cette aide, nombre de LAEP qui jouent un rôle essentiel dans l’entrée en socialisation des familles des tous jeunes vont devoir fermer. Lire l’article du Dauphiné du 9 juillet 2025 à propos de La Marelle, plus ancienne et grosse structure de ce type, située à l’Abbaye.


Le Service public de conseil en énergie : guichet unique des métropolitains. Après plusieurs mois de travail entre la Métropole et l’ALEC, le Service public de conseil en énergie voit le jour. Ce service propose des conseils, des accompagnements, des ressources et des animations, dédiés aux métropolitains, sur les sujets des économies d’énergie et de la rénovation des bâtiments. Il est également le relais local France Rénov’. Sa signature vise à rendre davantage visible le rôle de la Métropole en faveur des politiques de transition énergétique, et afficher sa complémentarité avec l’Agence locale de l’énergie et du climat de la grande région grenobloise. Le service Info Énergie en Isère, porté par les EPCI iséroises et mis en œuvre par l’Ageden, continue à informer les habitants de l’Isère, hors périmètre métropolitain.

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Agenda

4 juillet 2025

L’Été Oh! Parcs : un été gratuit, festif et ouvert à toutes et tous dans 2 parcs grenoblois. Comme chaque été, la Ville de Grenoble transforme ses parcs en véritables terrains de jeux, de détente et de découverte avec L’Été Oh! Parcs”. Une programmation estivale 100 % gratuite, conviviale et ouverte à toutes et à tous.

« Les Places aux Enfants » permettent à Grenoble de remporter le prix international du Développement Durable Local 2025

4 juillet 2025

A Rotterdam le 25 juin 2025, Gilles Namur adjoint au maire de Grenoble a réceptionné le prix du développement durable local 2025, récompensant la refonte profonde des espaces scolaires

La concurrence était rude puisque 7 pays et 60 projets européens concouraient au “Local Sustainability Award” qui récompense les villes, villages et régions portant des projets d’importance pour la transition écologique.

Trois projets étaient finalistes : le projet Sustainability Protocol de la zone métropolitaine de Barcelone (Espagne), le projet Revitalise Vilnius de la ville de Vilnius (Lituanie) et le projet « Breath of Schools » de la ville de Grenoble (France) tous trois répondant très bien aux Engagements d’Aalborg : œuvrer pour un avenir juste, durable et neutre sur le plan climatique.

Voici les raisons du choix de Grenoble par le jury :

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Un nouveau gel des crédits d’Etat de 4,7 milliards d’euros

4 juillet 2025

Le budget de 2025 était un budget d’austérité, le gouvernement ayant fait le choix de ne pas agir sur les recettes. Mais la compression des dépenses publiques ne pourra qu’accentuer la contraction de l’économie qui touche la France alors que la majorité des pays européens voient leurs économies se redresser. Le dogme macroniste soutenu par la droite et l’extrême droite que la solution viendra de la contraction des dépenses publiques nous mène dans le mur. Et cela n’a pas tardé, pour respecter un déficit à 5,4% du déficit public inscrit dans le budget 2025, le gouvernement est encore obligé de plus freiner les dépenses. Il décide le 26 juin 2025 de geler 4,7 milliards d’euros de dépenses de l’Etat et de la sécurité sociale : 3 milliards concernant l’Etat et 1,7 milliards de moins dans les dépenses d’assurance maladie. Mais il avait déjà décidé des mesures de correction cette année, à savoir l’annulation de 2,7 milliards d’euros de crédits des ministères et la « mise en réserve » de 2,3 milliards d’euros supplémentaires, soit un gel total de presque 10 milliards d’euros dans le budget 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale !

Pour l’instant les collectivités locales ne sont pas atteintes au-delà de la loi de finance 2025 déjà très austéritaire, mais en 2026 il risque d’y avoir de sérieuses pressions, allant jusqu’à imposer qu’elles diminuent leurs dépenses en fonctionnement comme en investissement. On en saura plus vers la mi-juillet.

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Signature du Nouveau Contrat Local de Santé 2025-2029 de Grenoble

4 juillet 2025

Alors que les défis en santé sont nombreux sur le territoire : inégalités sociales de santé, difficultés d’accès aux soins, importance des maladies chroniques et des problématiques de santé mentale, impacts du changement climatique et des expositions environnementales sur la santé… L’Etat (Préfecture de l’Isère, Agence Régionale de Santé et Education nationale) et la ville de Grenoble, en partenariat avec le Département, Grenoble Alpes Métropole, la CPAM, le CHUGA, le Centre Hospitalier Alpes-Isère, le CCAS et l’UGA ont signé ce mercredi 25 juin un nouveau Contrat Local de Santé pour la période 2025-2029.

Objectif : renforcer la coopération des acteurs du territoire et répondre aux défis en santé du territoire.

Mis en place en 2009 par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST), le Contrat Local de Santé (CLS) vise à structurer et coordonner les interventions des différents acteurs du territoire en matière de santé pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et mettre en œuvre des solutions pour une offre de proximité, en cohérence avec le Projet Régional de Santé (PRS) de l’ARS.

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Mixité résidentielle et logement social

4 juillet 2025

Une publication de l’Institut des politiques publiques (IPP), analyse la façon dont les Français sont répartis dans les villes et les quartiers. Ce travail financé notamment par la Fédération des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), montre combien la ségrégation sociale, c’est-à-dire la séparation des habitants selon leur niveau de vie, reste très présente. Les chercheurs proposent un nouvel outil : l’IPS Logement (indicateur de position sociale pour le logement), une sorte de « score social » pour les habitants et les quartiers. L’IPS Logement est calculé en prenant les revenus d’activité du ménage et en les divisant par le nombre d’unités de consommation (UC). Rappel pour calculer le nombre d’UC du ménage : le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, le deuxième pour 0,5 UC, et chaque enfant de moins de 14 ans pour 0,3 UC.

En 2022, l’IPS Logement moyen des ménages dans le parc social (13.555 euros) est près de deux fois inférieur à celui du parc privé (25.385 euros). Confirmant, s’il en était besoin, que le logement social accueille bien les ménages aux revenus les plus modestes, alors que deux tiers des ménages français pourraient y accéder.

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La qualité de l’air ne s’améliore pas assez vite à Paris, Lyon, Grenoble…

4 juillet 2025

En six ans, la qualité de l’air s’est améliorée dans sept villes de France. C’est ce que constate une étude réalisée par l’association Respire, dont les résultats ont été publiés le 27 juin. Mais les taux de pollution de l’air au dioxyde d’azote (NO2) restent « encore très élevés par rapport aux valeurs limites européennes et aux seuils de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] », nuance l’association.

L’association a relevé les taux de NO2 enregistrés par les stations de mesure de la qualité de l’air entre 2018 et 2024 dans sept villes : Paris, Lyon, Annecy, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble et Saint-Étienne. Elle constate qu’en six ans, la concentration moyenne annuelle de NO2 a diminué dans toutes ces villes. « Ce progrès s’explique par une combinaison de politiques publiques coordonnées aux niveaux européen (normes EURO d’émissions limites des véhicules), national (ZFE) et local (politiques de réduction de la place de la voiture en ville) », écrit-elle.

La bataille pour la qualité de l’air est loin d’être gagnée : cependant, l’amélioration est insuffisante, seule Chambéry respecte la limite annuelle fixée par l’Union européenne pour 2030, et aucune ville ne passe en dessous des recommandations de l’OMS. « La […] bataille pour la qualité de l’air est loin d’être gagnée. Les données nous démontrent que des politiques ciblées sur la réduction des émissions du trafic routier restent indispensables pour réduire la pollution et protéger la santé publique »,

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L’urgence d’adapter les logements bouilloires aux canicules

4 juillet 2025

Depuis trois ans maintenant, la Fondation pour le Logement des Défavorisés alerte sur le phénomène des logements bouilloires et de la précarité énergétique d’été, une urgence autant sanitaire que sociale et écologique.

Jusqu’à récemment, la notion de précarité énergétique était uniquement associée à l’hiver : souffrir du froid ou se ruiner pour se chauffer, par manque de ressources ou parce qu’on habite dans une passoire thermique.

Les risques liés au fait de vivre dans un logement trop chaud l’été demeuraient un angle mort pour les pouvoirs publics et les professionnels du bâtiment. L’enjeu de la chaleur dans le logement était uniquement abordé à travers la notion de « confort d’été », un terme qui tend à minimiser la gravité du sujet : des logements qui deviennent inhabitables plusieurs semaines dans l’année, des températures qui dépassent largement les seuils de l’OMS, avec des risques majeurs pour la santé de celles et ceux qui les occupent. D’après Santé Publique France, la chaleur a ainsi causé une surmortalité de 3 700 personnes en 2024, année au cours de laquelle 42 % des Français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement selon le baromètre du Médiateur de l’énergie.

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