Ils en ont de la chance les Varadaises et les Varadais, habitants de la petite commune de Varades en Loire-Atlantique. Ils ont en effet la chance (mais sans doute ont-ils tout fait pour) d’avoir des élus intelligents, conscients de leurs responsabilités et soucieux de la santé de leurs administrés. Alors que la limite réglementaire des émissions électromagnétiques est de 41V/m (41 volts par mètre), le conseil municipal de Varades a voté une résolution demandant l’abaissement de ces émissions à 0,6V/m sur l’ensemble du territoire communal. A Grenoble où l’on s’apprête à installer de nouvelles antennes de téléphonie mobile on ne se laisse guère distraire par ce genre de détail qui nécessite évidemment un peu de courage.
Archives de septembre 2011
Grenoble, ville innovante ou pas ?
Un cabinet australien « 2thinknow » effectue un classement mondial des villes les plus innovantes en matière économique et sociale (voir leur site) . Les villes françaises sont bien classées puisqu’elles sont 10 à figurer dans les 100 premières : Paris, Lyon, Strasbourg, Nantes, Marseille, Toulon, Bordeaux, Montpellier, Reims et Nice… mais pas Grenoble, qui n’est même pas prise en compte dans l’analyse. (voir : http://www.innovation-cities.com/innovation-cities-top-100-index-top-cities).
Le livre que vient d’écrire M. Destot va-t-il remédier à cet oubli ? En effet il se propose d’aider à doter la France d’une politique de l’innovation à travers 17 propositions à la fois économiques, sociales, éducatives, culturelles, fiscales et institutionnelles (se déclinant au niveau local, national et européen). Le livre s’intitule « ETI et PME : pour une innovation compétitive », il est publié par la fondation Jean Jaurès. Pour les non initiés, ETI signifie « Entreprises de Taille Intermédiaire ». Il est amusant de voir l’ami des grands groupes devenir le thuriféraire des PME ou des ETI. Est- ce l’indice d’un changement de politique à la Ville de Grenoble ?
Le point sur le dossier Presqu’île
PLU : la majorité municipale admet enfin qu’elle s’est trompée…
Le 16 mai 2011, le Tribunal administratif annule la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la Presqu’île. Au lieu d’admettre immédiatement son erreur, la majorité municipale a essayé de faire croire que la faute était imputable à ceux qui avaient dénoncé l’illégalité d’une révision simplifiée pour une opération (l’aménagement de la Presqu’île) de cette importance ! Pourtant, la majorité municipale aurait eu la possibilité de faire appel de ce jugement, mais elle ne l’a pas fait, reconnaissant implicitement son erreur. En conséquence le plan d’urbanisme actuellement en vigueur sur la Presqu’île est l’ancien PLU.
Une très bonne nouvelle : les dernières traces de la Rocade s’effacent…
Une modification simplifiée du PLU est en cours, qui doit supprimer des emplacements réservés, en particulier ceux pour la rocade-nord, ce qui signifie l’abandon pour longtemps (espérons pour toujours) de ce projet d’un autre âge, pourtant vivement soutenu par le maire et sa majorité (cela faisait partie des promesses du candidat Destot). Des registres sont ouverts jusqu’au 5 octobre à la mairie et à la Plateforme pour recueillir les observations du public.
Pour une révision globale du PLU de Grenoble
Au lieu de faire des projets d’urbanisme morceaux par morceaux, sur mesure pour le plus grand bonheur des intérêts des promoteurs immobiliers, il faudrait maintenant que soit lancée une grande réflexion sur une révision globale du Plan local d’urbanisme (PLU) sur toute la ville afin de dessiner la ville de demain (à taille humaine). Une «ville en transition» c’est-à-dire, plus économe en ressources, en énergie, prenant mieux en compte l’insertion de la ville de Grenoble dans son territoire réel plus vaste, écologique, économique et social et non celui de la mondialisation financière et technologique. Il y a un mouvement international des villes en transition (http://villesentransition.net/) avec des mesures à mettre en œuvre par les gens au quotidien.
Les tarifs de la Compagnie de Chauffage en débat
Les semaines qui viennent vont être cruciales pour la fixation de nouveaux tarifs du chauffage urbain par le vote d’un nouvel avenant à la concession par les communes délégantes. En effet, la direction de la Compagnie de Chauffage soucieuse de faire d’importants profits pour rémunérer directement ou indirectement ses actionnaires se bat pour éviter une diminution trop forte des tarifs.
Par ailleurs, au cours des derniers mois, les maires des communes se sont trouvés confrontés aux sollicitations de plus en plus virulentes du collectif « Pour un chauffage urbain juste et solidaire » : ce collectif qui regroupe de nombreuses copropriétés et associations de locataires, dénonce, au nom des usagers, des tarifs ne répondant pas aux exigences d’un service public digne de ce nom.
Le 30 août dernier, des salariés de la CCIAG (dont des membres du comité de direction) ont signé un courrier pour faire pression sur les maires des communes délégantes et les membres du Conseil d’Administration de la SEM.
Ce courrier adressé au maire de Grenoble (et curieusement à en tête officiel de la CCIAG : serait il piloté par la direction ?), attaque l’ADES, l’OFiPoPu et les copropriétés qui se mobilisent. Extraits :
La rentrée à Mounier, un goût amer
Il s’avère que la capacité réelle d’accueil du lycée Mounier, dans de bonnes conditions pour les élèves, était beaucoup plus importante que ce qui avait été indiqué par le Président de la Région et le Recteur d’Académie qui a suivi aveuglément les contre vérités de JJ. Queyranne. La rentrée s’est donc faite dans de très bonnes conditions et même sans les préfabriqués le lycée aurait pu recevoir plus de 3 classes de secondes.
Toujours aussi subtil, le Recteur s’obstine. Par exemple à France Bleue Isère le 2 septembre il déclare : « Maintenir des gamins dans des algecos pour préparer le bac, en sachant qu’en plus ils iront déjeuner à un quart d’heure à pied de leur établissement, le tout à l’heure de travaux très lourds (…) c’est prendre en otage des jeunes pour satisfaire je ne sais quel intérêt…. » ; « Moi je pense que certains gamins fragiles verront ce que c’est d’être dans un lieu contraint, une cour réduite et dans des algecos qui ne sont pas favorables à la vie des jeunes »,
Ligne E du tram, c’est parti, mais…
Le 19 avril 2011, la commission d’enquête sur l’utilité publique de la ligne de tram E rendait son rapport et ses conclusions avec un avis favorable et deux réserves : vérifier le tracé de la ligne E à l’Esplanade et assurer la signature du contrat d’axe avant d’autoriser le projet.
La majorité municipale (gauche-droite) de Grenoble, contre l’avis du CCS2 et des habitants de l’Esplanade (pourtant les premiers intéressés) a poursuivi dans l’erreur en imposant le tracé du tram à l’extérieur du prochain quartier de l’Esplanade. Et le contrat d’axe a été signé entre le SMTC et les quatre communes intéressées. Comme nous l’avons signalé, ce contrat d’axe (qui n’est que moral et n’a pas de valeur juridique) a été élaboré en dehors de toute information, concertation ou consultation des citoyens ; pourtant, il entraîne des conséquences importantes pour l’avenir. Encore une fois la charte de la démocratie locale a été oubliée…
Conformément à la loi, le 11 juillet 2011, le SMTC a voté la déclaration de projet qui réaffirme, de son point de vue, l’intérêt général du projet de ligne E (unanimité moins deux abstentions). Le 26 août 2011, le Préfet de l’Isère a arrêté la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), signant le lancement réel de l’opération.
Divers recours d’habitants ont été déposés contre des décisions du SMTC. Un référé suspension sera jugé le 27 septembre au Tribunal administratif de Grenoble, il concerne des aspects financiers du projet.
Le SMTC manque de transparence financière
Depuis des années, le SMTC demande à l’agence de notation internationale Fitch Ratings d’examiner ses finances afin de faire valoir sa bonne santé financière auprès des banques pour obtenir des emprunts à des taux intéressants.
Fitch Ratings rendait chaque année une notation plutôt correcte (A+ pour le long terme) sur la situation financière du SMTC. La dernière notation a été rendue fin juillet 2010. En voici de courts extraits :
« Les notes reflètent en premier lieu le statut d’établissement public local du SMTC, ce qui lui confère une garantie implicite de la part de ses deux collectivités locales mandantes (CLM) à savoir le Département de l’Isère et la Communauté d’agglomération de Grenoble (« la Métro »). Si le SMTC devait cesser ses activités, son actif et son passif seraient transférés aux CLM. Ainsi, les notes du SMTC sont liées à la solvabilité des deux CLM. […]
L’encours de dette qui a fortement crû depuis 2003 culminait à 626,5 millions d’euros en 2009. La capacité de désendettement, crédit‐bail de 50 millions d’euros inclus, était de 17,5 ans en 2009, contre 23 ans en 2008. Grâce aux subventions octroyées par l’Etat et les CLM pour le financement des investissements, celle‐ci devrait rester inférieure à 25 années jusqu’en 2014. »
On attendait la notation en 2011, mais le 14 avril 2011, un communiqué laconique tombe :
Les emprunts toxiques frappent la Métro
De nombreuses collectivités locales ont acceptées, ces dernières années, de certaines banques, des propositions d’emprunts dits structurés qui sont devenus toxiques suite à la crise des « subprimes », ou qui le deviennent avec la crise financière actuelle. Par exemple, pour payer le stade, la Métro avait accepté un prêt basé sur le différentiel euro/ franc suisse. Tant que l’euro était fort, les taux d’intérêts étaient très faibles, mais maintenant que l’euro se déprécie, les taux d’intérêts grimpent à des niveaux très importants (ils peuvent allègrement dépasser les 10 %). Heureusement le montant de l’emprunt toxique (environ 20 M€) représente une petite partie du stock de la dette de la Métro (350 M€) et donc l’augmentation des frais financiers ne mettra pas en grand péril les finances de cette collectivité, mais cela dénote une faute de gestion de l’ancien Président et de la Vice Présidente aux finances du mandat précédent. D’autres collectivités sont atteintes violemment, par exemple la commune de Saint Etienne ou plus près de chez nous la commune d’Allevard.
L’UMP 38, toujours la cacophonie !
Le nouveau Président de l’UMP38 a tenu à faire sa rentrée politique très tôt. On ne sait toujours pas si son choix de secrétaire départemental, le très « carignonesque » Julien Polat, a été accepté par l’UMP national.
Le nouveau président s’est contenté d’attaquer la gestion financière du PS dans les différentes collectivités locales, sans apporter la moindre nouveauté dans son discours. La pauvreté de sa prestation se devine dans le compte rendu des médias de cette conférence de presse. Pas un mot sur les sénatoriales du 25 septembre où la droite présente 4 listes dont 3 sont menées par des adhérents de l’UMP38, démontrant l’incapacité de ce mouvement d’avoir une action collective un tant soit peu construite. L’UMP va donc poursuivre sa décomposition car le nouveau Président de l’UMP38 ne semble pas être en capacité de redresser la situation, ce qui n’est pas pour nous déplaire…
Quand un UMP38 bat la campagne
Elu depuis 1971 à diverses fonctions : maire, conseiller général, conseiller régional, député, Bernard Saugey, sénateur sortant qui conduit l’une des quatre listes de droite, sait parler aux grands électeurs qui vont se prononcer le 25 septembre prochain. On ne s’étonnera pas de sa conception toute particulière de la politique qui fait, qu’en tant que sénateur, son carnet d’adresses est une qualité essentielle à ses yeux. L’un de ses principaux engagements consiste à « Renforcer la défense juridique et judiciaire des élus ». Voilà qui témoigne d’un souci constant de l’intérêt général, qui en douterait ? D’ailleurs ne met-il pas en avant ses « expérience et compétence au service de tous » ?
Quand la mairie égare des documents administratifs importants !
Un citoyen grenoblois a demandé au maire de Grenoble la communication de divers documents administratifs, concernant les échanges de courriers, courriels et autres documents échangés entre la mairie et le Service départemental d’incendie et de secours de l’Isère (SDIS) depuis le 1er janvier 2005, à propos de l’accessibilité de la rue Servan et de la Place du Temple. Le maire ne répondant pas dans le délai légal d’un mois, le citoyen demande un avis à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) sur ce refus de communication. La mairie répond à la CADA qu’ « il n’existe pas d’échanges entre la mairie et le SDIS de l’Isère » !
La CADA prend acte que les documents demandés n’existent pas. Le citoyen s’étant informé auprès du SDIS et apprenant qu’il y a eu deux courriers (au moins) envoyés par le SDIS à la mairie, dépose un recours auprès du Tribunal Administratif pour faire annuler le refus de transmission. Pour la défense de la Ville l’adjointe déléguée à l’administration générale et au contentieux (membre d’un groupe de droite de la majorité municipale) répond sans rire : « Il n’existe pas de procédure d’échanges écrits et formalisés entre le Service Départemental d’Incendie de Sécurité et la ville de Grenoble. La pratique repose sur un échange oral, un contact en amont lors de chaque projet d’aménagement » !
Sénatoriales du 25 septembre : la liste Démocrates, écologistes, républicains pour l’Isère
Raymond Avrillier a rendu publique le 29 août au Château de Vizille, haut lieu symbolique, la liste qu’il conduit en vue des sénatoriales du 25 septembre prochain. Elle rassemble des élus expérimentés, de collectivités de toute taille (de la Région Rhône-Alpes au village de La-Balme-les-Grottes), des acteurs essentiels des services publics qui sont actuellement mis à mal. Elle s’intitule : « Démocrates, écologistes, républicains pour l’Isère ».

Photo EELV, tous droits réservés
Les cinq titulaires sont :
- Raymond AVRILLIER, Maire-adjoint honoraire de Grenoble, ancien vice-président de la communauté d’agglomération et ancien conseiller régional, formateur, co-auteur de « Le système Carignon ».
- Françoise CLOTEAU, Maire de Champagnier jusqu’en avril 2011, vice-présidente de la communauté de communes du Sud-Grenoblois, déléguée à l’environnement et au développement durable, membre du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST), retraitée de l’administration fiscale, conseillère municipale de Champagnier.
- Pierre SAVIGNAT, Directeur d’hôpital public, enseignant associé en politiques sociales à l’Université, membre du conseil scientifique de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux.
- Isabelle PICHON-MARTIN, membre du Collectif pour le maintien des bureaux de La Poste, responsable d’associations culturelles et sportives dans le Pays Royannais, retraitée de l’Education Nationale.
- Olivier FINET, Vice-président de la communauté d’agglomération du Pays Voironnais, délégué aux déplacements, transports, modes doux, conseiller municipal de Voiron délégué à l’accessibilité, chef d’entreprise.
M. Destot fait un putsch à l’AMF
Jusqu’à présent, M. Destot était Président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF), nous apprenons que depuis peu il est devenu le Président de l’association des maires de France (AMF), c’est ce qu’il déclare à TF1 News le 30 août (voir sur son blog). Il y en a un qui ne doit pas être content, c’est Jacques Pélissard maire UMP de Lons-le-Saunier, qui était jusqu’à présent le président officiel en place de cette vénérable assemblée.
Après vérification il s’avère que cette annonce précipitée de M. Destot était une erreur, un simple lapsus, mais tout de même révélateur.
Pas de vacances pour la résistance à Base élèves
Le Collectif national de résistance à Bases élèves (CNRBE) n’a pas encore trois ans. Mais le travail réalisé depuis novembre 2008 par ces parents d’élèves, enseignants ou simples citoyens, en lutte contre la soumission de l’école au despotisme des traitements numériques de données personnelles qui se mettent en place dans l’enseignement primaire, est spectaculaire. Voir tous les détails sur leur site internet
Voici le point au 7 juillet 2011 :
« Si on en croit l’Éducation nationale, la contestation autour du fichier Base élèves est une affaire classée, et les directeurs qui refusent encore de renseigner le fichier du premier degré sont des fonctionnaires indisciplinés qui méritent sanction. Selon le Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), les pressions s’intensifient sur les récalcitrants, victimes de « harcèlement téléphonique, y compris pendant les congés scolaires, courriers électroniques comminatoires, convocations individuelles à l’inspection académique, chantage à la non-inscription au collège des élèves de CM2 qui ne seraient pas dans le fichier, menaces de retraits de salaire, menaces de retrait de la fonction de directeur ». À Bauzy (Loir-et-Cher), l’enseignant responsable de la classe unique vient même de se voir notifier par l’inspection d’académie le retrait d’une fonction de directeur qu’il n’a pas. Dans une lettre de soutien envoyée au ministère, le CNRBE rappelle que tous ne font qu’appliquer les recommandations du Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Celui-ci préconise en effet que « seules des données anonymes soient entrées dans des bases de données et que l’utilisation des données collectées soit régulée par la loi, de manière à en prévenir un usage abusif ».
Expulsions des Roms, toujours la même violence
Le 1er septembre, la police et la gendarmerie évacuaient le camp des Roms aux Glairons à Saint Martin d’Hères, voici le témoignage d’un élu écologiste de cette commune qui a assisté à la destruction du campement :
« Un an après « le discours de la honte » et le démantèlement du camp de la rocade sud, les expulsions reprennent. Ce matin la police bouclait le camp Rom de la ZA des Glairons sur St Martin d’Hères.
Trois autocars ont embarqué les gens dont l’OQTF (Obligation de quitter le territoire Français) arrivait à terme. Ce matin vers 11h30 les cars étaient encore stationnés devant l’hôtel de police. Ils devraient partir à destination des centres de rétention de Lyon, Rouen et Roissy. Quand aux autres Roms, une quarantaine environ, ils ont assisté impuissants à la destruction de leurs habitats de fortune. Le préfet ne les a pas oublié et leur a délivré une OQTF daté de ce jour avec un mois pour quitter la France.
On a réussi quand même a sauvé deux peut être trois caravanes. Les familles qui restent sur le trottoir avec femme, enfants, bébés, ne sauront pas où dormir ce soir… »
Se pose avec acuité la question de l’hébergement d’urgence dans la région, que les pouvoirs publics (Etat et collectivités locales) ne veulent pas prendre à bras le corps. L’Europe et particulièrement la France devraient avoir honte de la manière dont sont traités les Roms, chassés de partout.

Photo GK, tous droits réservés

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