Samedi 16 Novembre de 15h à
18h à la Maison de l’International au Jardin de ville, 1 Rue
Hector Berlioz.
Solidarité avec
le Chili en lutte,
un peuple qui résiste…Informations sur les évènements qui se produisent au
Chili et animation musicale. Organisé par ACIP-ASADO, CIIP, Maison Latina,
Nuestra América, comité de soutien aux Mapuche du Chili et d’Argentine et
FAL38.
Jeudi 21 novembre 20 h Maison des Associations Grenoble : « SOS Méditerranée : sauver, protéger, témoigner », projection débat « 10 jours en mer : l’histoire de l’Aquarius », avec Anelise Borges,réalisatrice et journaliste chez Euronews. Organisé par Collectif citoyen de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe, ATTAC 38, CADTM Grenoble
Jeudi 14 novembre avait lieu une journée de mobilisation en défense de l’hôpital public dans toute la France à l’appel de plusieurs syndicats mais aussi de collectifs nés récemment : l’Interurgences et l’Interhôpitaux. Cette mobilisation est, de l’aveu de nombreux acteurs du monde de la santé, sans précédent (c’est ce qu’a déclaré le président de la Commission Médicale d’Établissement des Hôpitaux de Paris). Le mouvement de grève a démarré en mars dernier soit il y a plus de huit mois, initié par des personnels paramédicaux, c’est-à-dire des infirmièr.e.s et des aides-soignant.e.s.
Méprisé à ses débuts par la ministre de
la Santé ce mouvement a pris de l’ampleur au point d’être aujourd’hui saisi par
le Premier Ministre et le Président de la République lui-même qui devrait faire
des annonces sous peu. Trois revendications sont portées par les personnels
hospitaliers : une augmentation des salaires pour les personnels les moins
bien rémunérés afin de rendre à nouveau attractifs des métiers n’attirant
plus ; l’arrêt de la fermeture des lits dans les services ; le
recrutement de personnel pour assurer la qualité des soins. Pour l’instant le
gouvernement ne sait répondre que par une posture arrogante consistant à
considérer les soignant.e.s comme des irresponsables qui n’auraient pas compris
les besoins de « réformes structurelles ». C’est en fait l’inverse
qui est vrai, l’irresponsabilité se trouve davantage à Matignon, à l’Élysée et
avenue de Ségur. Car les soignant.e.s ne nient pas le besoin de repenser le
système de santé et de décharger l’hôpital mais ils estiment qu’à court et
moyen terme cette transformation n’adviendra pas et qu’il s’agit dans
l’immédiat de parer au plus pressé et de pouvoir soigner celles et ceux qui en
ont besoin. Et donc de renforcer substantiellement un hôpital public à bout de
souffle.
Le
11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil
à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y
a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de
Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications.
Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale
nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2
dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de
la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la
réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.
A
noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour
les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le
risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance
du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en
aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus
important en France.
Le
séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors
en 1962, de magnitude 5,3.
Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.
L’élargissement du périmètre
politique de la démarche « Grenoble en commun » emmenée par
Eric Piolle, se poursuit à gauche. Il y a quelques semaines, la décision
nationale du mouvement « Génération.s », créé par Benoit Hamon
après sa sortie du PS, de soutenir la candidature d’Eric Piolle, avait fait
quelques remous localement dans le mouvement. Le comité local « Génération.s
Grenoble Métropole » a décidé de rejoindre la démarche de « Grenoble
en commun » suite au vote des adhérents grenoblois.
De même, le mouvement Place
Publique (animé nationalement par Raphaël Glucksmann)
vient aussi de décider localement sa participation à cette démarche.
Le 13 novembre, des militants, des élues et sympathisants socialistes
ont décidé de rejoindre « Grenoble en commun » car ils
tiennent à affirmer leur appartenance à la gauche, en opposition à la politique
de Macron, en conséquence ils ne peuvent pas se retrouver dans la liste initiée
par O. Noblecourt. L’ancien co-président de la section PS de Grenoble, Maxence
Alloto et deux élues encore dans l’opposition à la mairie ont fait ce choix,
M.J. Salat (qui est dans la majorité à la Métro) et A. Agobian.
Les soutiens citoyens se multiplient aussi
(bientôt 500). La signature de l’appel citoyen à construire ensemble l’avenir
de Grenoble et de la Métropole se fait sur le site : https://www.grenobleencommun.fr/.
Les quatrièmes Rencontres nationales des budgets participatifs se sont
tenues à Paris les 7 et 8 novembre 2019, après avoir successivement eu lieu à
Grenoble, Rennes et Montreuil entre 2016 et 2018.
A cette occasion, les villes de Grenoble, Paris, Rennes et Montreuil ont
lancé un « réseau national des budgets participatifs ». Pour
adhérer à l’association, les collectivités devront s’engager à respecter des principes
fondamentaux dans la mise en œuvre de leur budget participatif. Ceci garantira
la qualité et la sincérité de la démarche de participation citoyenne.
Pour adhérer il faut souscrire à la déclaration de principe suivante :
« Principes fondamentaux du budget participatif en France.
Cette déclaration a pour objectif d’établir des principes fondamentaux
des budgets participatifs, permettant de respecter la diversité méthodologique
des différents BP existants et en vue d’inciter les acteurs à pratiquer un
exercice de réflexion et de partage d’expériences permettant d’améliorer la
qualité des budgets participatifs mis en œuvre en France. Le budget
participatif s’inscrit dans une politique plus large de développement de la
participation citoyenne incluant l’ensemble des acteurs concernés : élus,
agents, citoyens et associations. C’est un outil au service du développement du
pouvoir d’agir des citoyens. Dans ce sens un budget participatif (BP) en France
doit respecter les principes suivants :
Voilà
une première victime de la liste pilotée par O. Noblecourt membre associé au
gouvernement Macron. En effet, P. Bron se dit écartelé, lui qui a signé le
soutien à la liste « Grenoble en Commun » animée par Eric Piolle
et qui est membre de GO Citoyenneté. Ce mouvement vient de rallier la liste
Noblecourt. Il y a de quoi être écartelé puisque le positionnement politique de
la liste Noblecourt est macronien pur jus. Dans l’appel de lancement, il n’y a
aucune critique sur la politique gouvernementale qui amplifie les inégalités,
qui recentralise la vie institutionnelle en étouffant les collectivités… Et GO
de rejoindre cet attelage qui penche à droite ; d’ailleurs ce mouvement
s’inquiète en demandant que la liste « s’inscrive bien à gauche et
clarifie définitivement ses rapports éventuels avec LREM. » Le simple
fait de s’inquiéter démontre où se situe réellement cet attelage de fausse gauche
et de vraie droite. Avant de signer un contrat, il vaut mieux le lire attentivement,
et saisir ce qui est sous-entendu. Il ne pourra donc pas y avoir d’alliance au
deuxième tour entre la liste citoyenne de gauche écologiste et humaniste d’Eric
Piolle et une liste animée par O. Noblecourt étroitement associé au
gouvernement de droite. Il s’agit de clarté politique élémentaire.
Le président de la République a été interpellé vendredi 8 novembre 2019
par un collectif d’associations réunies au sein du Collectif ALERTE sur la hausse
de la pauvreté en France et la dégradation du niveau de vie des personnes les
plus précaires depuis le début de son mandat. Les associations signataires de
la lettre ouverte au président de la république sont : le Collectif ALERTE,
APF France Handicap, ATD Quart Monde, Emmaüs France, Fédération des Acteurs de
la Solidarité, Fondation Abbé Pierre, Petits Frères des Pauvres, Secours
Catholique et l’Uniopss.
Les associations font un constat d’échec de la
politique Macron : « Au total, les plus pauvres apparaissent
aujourd’hui comme les grands perdants de l’action gouvernementale. »
Mais que fait le délégué
interministériel contre la pauvreté ? Pour l’instant des discours, alors
que les plus pauvres attendent des actes.
Par un arrêté du 20 mai 2019, le
maire de Sceaux a interdit l’utilisation du glyphosate et d’autres substances
chimiques sur le territoire de sa commune et le 13 juin 2019, c’est le maire de
Gennevilliers qui interdit l’utilisation de pesticides pour l’entretien de
certains espaces de son territoire. Le 18 juillet 2019, le Préfet des Hauts de
Seine fait un recours gracieux aux maires leur demandant de retirer leurs
arrêtés. Ces derniers répondent au préfet le 29 août en maintenant leurs
arrêtés. Le préfet dépose un déféré au tribunal administratif de Cergy-Pontoise
le 8 octobre 2019 demandant la suspension des arrêtés des maires.
Le 8 novembre, le juge des référés rend deux ordonnances refusant de
suspendre les arrêtés des maires considérant que les maires soulèvent un danger
grave ou imminent lié à l’utilisation des pesticides.
Cette ordonnance devrait grandement aider le maire de Grenoble dont l’arrêté du 12 septembre 2019 impose que « l’utilisation de tout produit phytosanitaire de synthèse est interdite sur l’ensemble du territoire de la Ville de Grenoble », est contestée par le Préfet de l’Isère.
Voici le communiqué du tribunal administratif de Cergy-Pontoise à ce
sujet :
L’INSEE donne chaque année l’évolution du nombre de logements et le
nombre de logements vacants pour les communes et pour les quartiers IRIS dans
chaque commune. Il est important de se rapprocher de la définition donnée par
l’INSE du logement vacant, car la majorité de ces logements ne sont pas des
logements pouvant être mis sur le marché à la vente ou à la location.
« Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un
des cas suivants :
proposé à la vente, à la location ;
déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation ;
en attente de règlement de succession ;
conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ;
gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste…). »
Le
taux de vacance est la part des logements vacants dans l’ensemble des
logements.
Dans les Affiches du 8 novembre 2019, M. Coigné, maire de
Sassenage et président d’Isère Aménagement, confirme le caractère
inconstructible de cette zone pour cause d’inondabilité, après avoir énoncé le
contraire et milité pour la création de la ZAC Portes du Vercors à cet
endroit : « En raison des risques d’inondation, le projet des Portes
du Vercors devait être abandonné, or, la Métro a souhaité conserver
le projet d’urbanisation en attendant qu’évolue le PPRI. Ma position serait
plutôt de positiver cette contrainte : puisque l’on ne peut pas
construire du logement sur ces terres maraîchères, réintroduisons du maraîchage
sur ces terrains et proposons ces produits locaux et de qualité à la
population ».
Le même M. Coigné lors de l’audition de M. Ullmann en vue de sa
radiation avait pourtant reproché, un an plus tôt, à M. Ullmann son avis
défavorable sur ce projet…pour exactement les mêmes raisons. On retrouve ainsi
dans le rapport et les conclusions de ce dernier, rendus en juillet 2017, que « les
risques d’inondation sont sous-évalués et en partie non maîtrisés ».
Et de souligner que le projet se situe dans une zone de lit majeur,
c’est-à-dire la zone d’expansion maximale de crue de référence connue ou de la
valeur de la crue centennale calculée par défaut, comme le souligne l’avis très
réservé de l’ONEMA (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), en
date du 11 août 2016, qui conclut qu’« une partie non négligeable du bâti de
ce projet sera inondée en cas de crue centennale ». La plus importante
partie du projet se situe même en zone d’aléa fort d’inondation.