Archives du 1 février 2020

Agenda

Publié le 1 février 2020

Samedi 1er février à 13 h 30 Place Victor Hugo : Marche pour le climat


Jusqu’au 19 février, Toute association, toute personne de plus de 16 ans, peut déposer une idée pour le budget participatif 2020


Le jeudi 6 février à 18 h à l’Hôtel de Ville conférence sur la restauration de la tour Perret. « Ordre et désordres du béton. » Par François Botton, architecte du Patrimoine, maître-d ‘œuvre de la restauration

« Grenoble en commun » en campagne

Publié le 1 février 2020

Dans ce numéro nous insistons sur les dégâts de la politique nationale du gouvernement Macron-Philippe qui ne s’attaque pas réellement à la pauvreté qui augmente, ni à la précarité énergétique, ni à la précarité alimentaire… par contre il attaque frontalement les retraites, le logement social, la fiscalité locale, l’hébergement d’urgence… Cette politique a des conséquences très négatives sur les politiques locales qui sont appelées à compenser ces méfaits alors que l’Etat leur a diminué les dotations. La résistance à cette politique doit se poursuivre par les mouvements sociaux et par les politiques publiques locales. Réussir les transitions suppose de garantir au mieux toutes les sécurités pour toutes et tous. Grenoble en commun avec Eric Piolle est la seule liste qui adapte ses propositions en fonction des réalités néfastes de la politique ultralibérale de Macron. Les autres listes sont totalement hors sol, ne prenant pas en compte cette dure réalité.

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La magouille électorale du gouvernement stoppée par le Conseil d’Etat

Publié le 1 février 2020

Le 10 décembre 2019, dans une circulaire, le ministre de l’intérieur avait décidé de ne plus nuancer politiquement les listes aux élections municipales pour les communes de moins de 9000 habitants. C’était clairement une volonté de camoufler le prochain échec des listes présentées ou soutenues par la majorité présidentielle. Des oppositions ont saisi le Conseil d’Etat par référé suspension, estimant qu’il y avait notamment violation d’une information correcte des citoyens et un camouflage des listes LREM en « divers centre ».

Le 31 janvier 2020, le juge des référés donne raison aux requérants et ordonne :

« L’exécution de la circulaire du 10 décembre 2019 du ministre de l’intérieur relative à l’attribution des nuances politiques aux candidats aux élections municipales et communautaires des 15 et 22 mars 2020 est suspendue en tant qu’elle limite l’attribution des nuances aux listes dans les seules communes de 9 000 habitants ou plus ainsi que dans les chefs-lieux d’arrondissement, en tant qu’elle prévoit l’attribution de la nuance « Liste divers Centre » (LDVC) aux listes qui, sans être officiellement investies par LREM, le MODEM, l’UDI, seront soutenues par ces partis ou par la « majorité présidentielle » et en tant qu’elle classe la nuance « Liste Debout la France » (LDLF) dans le bloc de clivage « extrême-droite », jusqu’à qu’il soit statué au fond sur sa légalité. »

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Politique politicienne

Publié le 1 février 2020

La liste menée par O. Noblecourt est un raccourci local du « en même temps » macronien gauche-droite. On y trouve des « en marche » patentés, des militants de gauche et de vrais représentants de la droite locale comme M. De Longevialle. C’est un remake de la liste qui a géré la ville de 2008 à 2014 avec le succès que l’on connait. En 2008, la liste « écologie et solidarité » conduite par Maryvonne Boileau avait évidemment refusé une quelconque fusion au deuxième tour avec un tel attelage. Cette situation se reproduira à l’identique en 2020, une fusion entre la liste « Grenoble en commun » avec la liste de O. Noblecourt est impensable, c’est une question de simple clarté politique. De plus, le programme de cette liste est irréaliste car non finançable : il y a forte augmentation des dépenses de fonctionnement mais pas des recettes…

Rappel de quelques caractéristiques de la carrière politique de M. De Longevialle.  Il a bourlingué depuis le cabinet de l’ancien maire corrompu, puis élu à Meylan avec l’UMP, puis au Modem avant d’en être exclu pour avoir usurpé l’identité d’un conseiller général du Rhône pour tenter de déstabiliser la campagne du Modem aux élections régionales de 2010 car il n’avait pas été choisi comme tête de liste Modem dans l’Isère. Adjoint à l’immobilier (entre 2008 et 2014) il a bétonné la ville comme jamais. C’est un anti-écologiste patenté, c’est pour cela qu’il avait été choisi par M. Destot en 2008 dans sa liste gauche-droite. Il est gérant d’une petite boite dans l’immobilier et en 2018 il a créé une annexe de cette entreprise à Grenoble pour pouvoir se représenter aux élections municipales de 2020 car il habite en Savoie en fait. Du point de vue déontologique il y aurait beaucoup à dire, par exemple il s’est permis de signer des permis de construire après l’élection de la nouvelle majorité, mais avant que le nouveau maire soit élu, pour signer en urgence des permis pour des opérations contestés par la nouvelle majorité.

On apprend aussi pourquoi M. Lévy a choisi la liste Noblecourt, car ce dernier « connait les hautes sphères de l’Etat, ses mécanismes et il saura porter les projets de Grenoble au plus haut niveau pour les faire aboutir ».  Voilà qui va rassurer Macron et ses partisans sur les choix qui seraient faits par la municipalité qu’il souhaite !


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Le Conseil d’Etat démolit les projets de lois sur les retraites

Publié le 1 février 2020

L’article 39 de la Constitution impose que le Premier ministre demande au Conseil d’Etat un avis sur tous les projets de loi qui seront ensuite délibérés en Conseil des ministres puis déposés sur le bureau soit de l’Assemblée Nationale, soit du Sénat. Cet avis obligatoire porte sur la régularité juridique des textes, leur forme et la pertinence des propositions au regard des objectifs poursuivis ainsi que les risques juridiques encourus par l’Etat. En général, suite à l’avis du Conseil d’Etat, le gouvernement finalise le texte de loi, mais l’avis n’étant que consultatif il peut passer outre, c’est ce qu’il a fait.

Première remarque, c’est la très grande précipitation du gouvernement qui a exigé d’avoir l’avis sous 3 semaines, alors que le dossier est très complexe et en pleine évolution.

« Le Conseil d’Etat a été saisi le 3 janvier 2020 d’un projet de loi organique « relatif au système universel de retraite » et d’un projet de loi « instituant un système universel de retraite ». Ces deux textes ont fait l’objet de saisines rectificatives respectivement les 9, 10, 13, 14, 15 et 16 janvier 2020. Les deux projets visent à réaliser une réforme de grande ampleur de l’assurance vieillesse et des régimes complémentaires obligatoires de retraite conduisant à la mise en place d’un « système universel de retraite » (SUR). »

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Stop à la 5G ! Son impact sanitaire est inconnu !

Publié le 1 février 2020

La 5G, cette nouvelle technologie qui devrait être déployée prochainement, permettra de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités de données, Mais elle suscite des inquiétudes liées à son impact sanitaire ou environnemental, ce qui a poussé des ONG à annoncer un recours en justice pour demander l’annulation de l’appel à candidatures lancé en décembre 2019 pour l’attribution des fréquences.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a rendu un rapport intermédiaire publié le 26 janvier 2020, intitulé : « Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés »

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Les défis de la précarité alimentaire, Grenoble en première ligne

Publié le 1 février 2020

L’association France Urbaine qui regroupe les grandes villes, les métropoles et les agglomérations, avec l’association Resolis (Recherche et évaluation de solutions innovantes et sociales) a publié le 14 janvier, une étude sur « Les villes face aux défis de la précarité alimentaire« . 21 villes dont Grenoble, ont participé à l’élaboration des nombreuses solutions proposées sur le terrain pour lutter contre la précarité alimentaire qui touche de plus en plus de personnes. L’INSEE indique que 8,8 millions de personnes vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté et 5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire… Les propositions concrètes se situent principalement dans les domaines suivants : restauration scolaire, épiceries solidaires, commande publique, suivre l’évolution des comportements alimentaires, développement des circuits de proximité…

La fiche présentant les actions de la ville de Grenoble se trouve page 28 de l’étude et indique deux réalisations phares mises en place dans la ville : Episol, une épicerie locale et solidaire pour toutes et tous qui compte environ un millier de familles adhérentes et une cantine verte dès 78 centimes  (c’est le prix du repas à la cantine pour les budgets les plus modestes)

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La précarité énergétique s’accroît

Publié le 1 février 2020

L’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) a noté une hausse du nombre de personnes en situation de précarité énergétique (+ 233 000 en 2018). Ce nombre s’élève à présent à 6,8 millions de personnes.  Ce chiffre est d’autant plus préoccupant qu’il était auparavant en baisse, depuis deux ans.

« La hausse structurelle des prix de l’énergie tend à accroître la pression sur les plus modestes. Combinée à une augmentation du taux de pauvreté, cette tendance haussière observée d depuis plusieurs années entraine mécaniquement davantage de ménages dans la précarité énergétique. Ainsi, ce sont près de 7 millions de personnes qui, en France en 2018, sont touchées par la précarité énergétique. Triste constat : le nombre de ménages fragilisés est en hausse, ce qui se traduit par une augmentation des demandes d’aides à tous les guichets, et hélas par voie de conséquence face aux impayés de facture d’énergie, par une augmentation du nombre des coupures de gaz et d’électricité… »

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Le mal-logement s’aggrave…

Publié le 1 février 2020

C’est ce que démontre le 25ème rapport sur « l’État du mal-logement en France » de la Fondation Abbé Pierre. Le rapport alerte l’opinion publique sur la multiplication des atteintes au droit au logement et à l’hébergement d’urgence.

« Malgré certaines initiatives à encourager, le Gouvernement, trop souvent, aggrave la situation par une politique de coupes budgétaires inédites dans le domaine du logement. »

Les chiffres sont impressionnants ; ce sont 3,9 milliards d’euros supprimés dans les APL par an depuis l’arrivée de Macron, par différentes décisions.

La diminution de la construction de logements sociaux est très sévère 20 000 constructions de moins entre 2016 et 2018, passant de 125 000 en 2016 à 105 000 en 2018. C’est le résultat de l’attaque en règle de Macron contre le logement social.

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L’encadrement des loyers était efficace quand il a existé à Paris en 2018

Publié le 1 février 2020

L’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) vient de montrer que l’intervalle entre l’annulation de l’encadrement des loyers par la justice administrative et son rétablissement par la loi Elan a donné lieu à une poussée à la hausse des loyers à la relocation dans la capitale.

L’Olap qui produit des loyers de références pour les logements du parc privé, servant notamment à l’encadrement de loyers a publié un « Bilan du non encadrement à Paris en 2018 ».

L’encadrement des loyers avait été mis en place le 1er août 2015, jusqu’au 27 novembre 2017, dans le cadre de la loi Alur (pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014, avant d’être annulé par la justice administrative. La possibilité d’encadrement des loyers a été rétablie par la loi Elan et remis en vigueur dans la capitale, à titre expérimental, depuis le 1er juillet 2019.

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La construction de logements baisse encore en France en 2019

Publié le 1 février 2020

Depuis l’arrivée au pouvoir de Macron, la construction de logements a baissé chaque année, cela se confirme en 2019. Il y a deux types de données qui permettent de suivre cette évolution, le nombre d’autorisation données (permis de construire) et le nombre de mises en chantier.

Pour l’ensemble de l’année 2019, 449 400 logements ont été autorisés à la construction, en baisse de 10 500 unités (- 2,3 %) par rapport à l’année 2018. Et en 2019, 410 300 logements ont été mis en chantier, soit 4 100 de moins (- 1,0 %) qu’en 2018.

Ce sont surtout les constructions de logement collectifs qui subissent les plus fortes baisses et la crise du logement social n’est certainement pas étrangère à cette situation à cause de la diminution très forte des budgets des bailleurs sociaux par la diminution autoritaire des loyers pour permette à l’Etat de faire des économies dans les APL.

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Des collectivités assignent Total en justice pour « inaction » climatique

Publié le 1 février 2020

Quatorze collectivités, dont la ville de Grenoble et des ONG assignent le groupe Total en justice pour « inaction » climatique. Cette action judiciaire au civil devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), s’annonce d’ores et déjà longue, elle s’appuie sur la loi qui contraint les entreprises françaises employant plus de 5 000 salariés à publier un plan pour prévenir les risques en matière d’environnement.

Extraits de l’article de Libération du 28 janvier :

« Si nécessaire, la bataille climatique se gagnera devant les tribunaux», prophétisait récemment Eric Piolle, maire écolo de Grenoble. Nous y voilà : ce mardi matin, un collectif d’élus locaux réunis sous la bannière des Eco Maires, épaulés par des ONG, a assigné la société Total devant le tribunal de Nanterre (la multinationale pétrolière étant immatriculée dans les Hauts-de-Seine) pour manquement à ses engagements contre le réchauffement de la planète…

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