Archives pour la catégorie ‘Politique_’

De l’animation au conseil de Métro du 16 septembre

Publié le 17 septembre 2011

Heureusement qu’il y a un représentant des écologistes au Conseil de Métro, sinon la démocratie en souffrirait davantage et on s’ennuierait ferme.

A l’occasion d’une délibération sur l’avis à donner concernant les objectifs et les modalités de la concertation proposée par le Préfet de l’Isère pour l’aménagement de l’A480, un échange assez vif a eu lieu entre le Président de la Métro et Gilles Kuntz. Le représentant des écologistes a rappelé les évidences que tout le monde connait (sauf le Président !) : toute augmentation de la capacité routière entraine une augmentation du trafic automobile avec des conséquences négatives sur l’environnement, il faut donc vérifier si un tel projet avec 20 M€ de dépenses (financées par l’Etat) ne va pas de nouveau entraîner des conséquences néfastes notamment sur la santé des riverains. Gilles Kuntz a proposé de renforcer les politiques alternatives à la voiture. Ce fut comme un chiffon rouge agité devant le Président qui est parti dans des explications où tout se mélangeait :

  • la solution pour régler les questions de circulation c’était la rocade nord ! Décidément il n’a toujours pas digéré cet échec personnel. Il croit toujours que la rocade aurait diminué la circulation dans l’agglomération.
  • le modèle économique des transports en commun est en crise et le financement de leur développement n’est plus assuré.

C’est bizarre de voir un responsable politique ne pas se poser de questions sur le financement de la rocade nord et se faire le défenseur de l’impossibilité de financer les transports en commun. Espérons qu’il défendra une grande réforme de la fiscalité locale en plus de la fiscalité nationale si la gauche gagne en 2012. Comme lui a répondu Gilles Kuntz, c’est une question de priorité politique, rappelons les nombreux gaspillages évitables, d’argent public : grand stade et son parking, certaines aides économiques, le coût des études de la rocade nord, le projet Center Parc au Conseil général, la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble… étaient certainement moins prioritaires que les transports en commun en matière de politique publique. La politique c’est prévoir et faire des choix.

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Polémiques sur les finances de la ville et du CCAS

Publié le 17 septembre 2011

Le Président de l’UMP38 avait donné le La. L’attaque devait porter sur la gestion des responsables socialistes dans les diverses collectivités. On pouvait attendre un dossier travaillé, mais en fait rien de nouveau. A Grenoble, l’opposition de droite (les trois groupes dirigés par 3 UMP !) a embrayé de la même manière. Seule nouveauté très remarquée, les 3 groupes se sont exprimés ensemble pour la première fois depuis des mois.

M. Chamussy indique que l’augmentation probable des taux d’intérêt entrainera des dépenses supplémentaires pour Grenoble et la Métro, il déclare sur son blog : « Les collectivités locales sont actuellement en train de préparer leur budget pour 2012. Ce sera pour tout le monde un exercice difficile en cette période où l’argent public se fait rare. A Grenoble, l’exercice sera particulièrement complexe en raison du niveau extrêmement élevé de la dette. »

Or il n’est pas vrai que la dette de la ville soit extrêmement élevée. Il faut faire attention au vocabulaire employé. La dette est forte, elle atteint pour le seul budget principal 1700 € par habitant alors que la moyenne des grandes villes est de 1100 €/h. Mais sa capacité de désendettement est identique.

Il faudrait rappeler à la droite UMP que l’essentiel de la formation de la dette de la ville s’est faite sous le règne du corrompu (de 1983 à 1995 soit + 146 M€ en 12 ans), comme l’indique le graphique ci-dessous, alors que depuis 1995 la dette n’a augmenté que de 36 M€ et qu’elle est stabilisée.

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Chauffage urbain suite…

Publié le 17 septembre 2011

Dans un article précédent nous indiquions qu’un courrier de salariés de la Compagnie de Chauffage (CCIAG) avait été envoyé aux maires des communes concédantes pour faire pression. Ce courrier très maladroit a été mal reçu par certaines communes. Rédigé sur papier à en tête officiel de la CCIAG, il avait donc la bénédiction de la direction, d’autant plus qu’il reprenait in extenso des phrases de la direction prononcées lors d’un récent conseil d’administration.

De nombreuses contre vérités sont affirmées dans ce courrier :

  • Les avenants de juillet 2008 suivraient la plupart des recommandations formulées par la Chambre Régionale des Comptes (CRC). Or la CRC a déposé ses recommandations en septembre 2009, il était donc impossible que ces avenants en tiennent compte.
  • Les usagers demanderaient un changement de statut de la CCIAG pour passer en régie municipale. C’est inexact puisque la proposition est de passer en régie intercommunale. Il serait totalement insensé de créer 6 régies municipales qui géreraient chacune son chauffage urbain. Pour le maintien de l’entité de la CCIAG, il est préférable de passer en régie intercommunale. Ainsi, disparaît la délégation de service public qui doit être renouvelée régulièrement avec le risque de ne pas être retenue. C’est ce qui a failli se passer en 2005 lors du renouvellement par la Métro de la délégation d’Athanor. Une partie du personnel de la CCIAG aurait dû partir dans l’autre société si la délégation n’avait pas été renouvelée. Donc pour la stabilité des emplois des personnels, le statut de régie intercommunale est bien préférable à celui de société d’économie mixte (SEM).
  • « La CCIAG est une entreprise citoyenne qui allie performance économique et respect environnemental ». En fait elle n’est pas si citoyenne que cela puisqu’elle profite de toutes les occasions pour augmenter fortement ses capitaux propres (les capitaux qui appartiennent aux seuls actionnaires). Les actionnaires ont apporté seulement 5 millions d’euros (le capital social) et grâce à la gestion très capitaliste de cette SEM, les capitaux propres fin juin 2010 atteignaient plus de 21 M€, et cela va continuer. Donc les actionnaires on multiplié par 4 les capitaux investis, et en plus ils reçoivent des dividendes ! La CCIAG est une entreprise capitaliste très performante dirigée par un salarié des actionnaires privés. Au lieu de se désendetter, elle augmente les capitaux propres et va permettre aux actionnaires privés de réaliser une très belle opération financière en fin de concession s’ils le désirent. Il est désolant de voir des communes délégantes, dont la plupart se disent de gauche, favoriser ce type de développement capitaliste qui n’a rien à voir avec un service public digne de ce nom.

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On « eiffage » tout !

Publié le 17 septembre 2011

Après avoir défendu pied à pied (si l’on ose dire) la Rocade Nord, voilà que le président de la Métro, Marc Baïetto, n’a plus d’yeux que pour « la ville post-carbone ». Saluons comme il se doit cette soudaine mais heureuse métamorphose ! Rendre la ville respirable et plus agréable à vivre ! Quelle plus noble ambition pour… demain ? Pas tout à fait, disons plutôt à l’horizon 2030. Voilà qui calme un peu les ardeurs. Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit de : lutte contre le réchauffement climatique, réduction des consommations d’énergies et des émissions de gaz à effet de serre, isolation thermique des bâtiments et immeubles, préservation de la qualité de l’air, développement des espaces naturels de l’agglomération, déplacements en modes doux, renforcement du maillage des transports en commun… Autant d’actions connues de tous que les élus discutent et engagent depuis plusieurs années déjà. Alors quoi de neuf ? Où faut-il chercher l’innovation ?

Dans « Phosphore » bien sûr, le nom du laboratoire de « recherche en développement urbain durable » à qui la Métro a décidé de confier la destinée de ses habitants pour la modique somme de plus de 1 million d’€ dans un premier temps. Phosphore se présente comme un laboratoire de « prospective en développement durable visant à définir et à mettre en œuvre la ville de demain ». On retiendra « définir » et surtout « mettre en œuvre ». Voilà qui s’appelle faire d’une pierre deux coups, rien d’étonnant quand on sait que Phosphore n’est autre que le petit dernier du groupe Eiffage : Concessions et PPP (Partenariat-Public-Privé), Construction, Travaux Publics, Energie, Métal . Eiffage, 5ème groupe européen de la construction et des concessions. A titre d’exemple le groupe est l’heureux propriétaire, depuis le 20 février 2006, du 2ème groupe autoroutier de France, « Autoroutes Paris Rhin Rhône » et de sa filiale AREA. C’est dire s’il peut facilement défendre le développement durable. N’étant pas très regardant, il peut aussi bien construire un grand stade (Grand Stade de la Métropole Lilloise) que des prisons (Lyon-Corbas).

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HP, une bonne nouvelle

Publié le 17 septembre 2011

Le PDG d’Hewlett-Packard France est venu le 13 septembre à Grenoble pour annoncer l’abandon d’un plan de délocalisation de 50% des postes grenoblois du service après-vente en charge de la zone Europe Moyen-Orient Afrique. Cela solde positivement presque un an d’une lutte mise sur la place publique en décembre dernier…

Dans le cadre de ce plan, la direction avait demandé au directeur du service de procéder à une délocalisation de la majorité des salariés d’Europe de l’Ouest. Ce dernier s’était opposé à cette décision, en désaccord avec cette restructuration. Elle ne répondait à aucune rationalité économique et niait les excellents résultats de ces équipes pour un dogme aberrant. Il a donc été licencié rapidement. Cette procédure expéditive a déclenché une réaction collective des cadres, plutôt étonnante : une grève de soutien très suivie en décembre 2010, à l’appel des 5 syndicats. Et un combat qui a donc porté ses fruits mardi.

Tous droits réservés

Ce manager, qui a fait prévaloir les intérêts collectifs de l’entreprise et de ses salariés s’appelle Eric Piolle. Nouvellement engagé en politique, il est élu régional Europe-Ecologie les Verts depuis mars 2010 et même Co-Président du groupe des 37 élus écologistes à la Région. En mettant en accord ses actes et ses idées, Eric Piolle a perdu son emploi mais démontré sa capacité à assumer personnellement un choix difficile. C’est assez rare, dans les échelons supérieurs de direction des entreprises comme dans le milieu politique, pour être salué.

Et c’est manifestement efficace !!!

La dette est un poison lent

Publié le 17 septembre 2011

A propos des dettes publiques, qui a dit que la dette est un poison lent ? C’est Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes en réponse à des questions du Dauphiné libéré sur la dette de la sécurité sociale (voir le DL du 9 septembre 2011).

Aurait-il des remords au vu de ce qu’il a réalisé lorsqu’il était président de la Métro, comme le montre le graphique de l’évolution de la dette de la Métro, en millions d’euros ?

Dette de la Métro (M€)

Cette augmentation très forte de la dette a entrainé une augmentation brutale des impôts sur les ménages (qui jusqu’à récemment n’existaient pas à la Métro : TEOM, taxe d’habitation), pour éviter la faillite, comme on le voit sur ce graphique.

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Allo, l’onde

Publié le 17 septembre 2011

Ils en ont de la chance les Varadaises et les Varadais, habitants de la petite commune de Varades en Loire-Atlantique. Ils ont en effet la chance (mais sans doute ont-ils tout fait pour) d’avoir des élus intelligents, conscients de leurs responsabilités et soucieux de la santé de leurs administrés. Alors que la limite réglementaire des émissions électromagnétiques est de 41V/m (41 volts par mètre), le conseil municipal de Varades a voté une résolution demandant l’abaissement de ces émissions à 0,6V/m sur l’ensemble du territoire communal. A Grenoble où l’on s’apprête à installer de nouvelles antennes de téléphonie mobile on ne se laisse guère distraire par ce genre de détail qui nécessite évidemment un peu de courage.

Grenoble, ville innovante ou pas ?

Publié le 17 septembre 2011

Un cabinet australien « 2thinknow » effectue un classement mondial des villes les plus innovantes en matière économique et sociale (voir leur site) . Les villes françaises sont bien classées puisqu’elles sont 10 à figurer dans les 100 premières : Paris, Lyon, Strasbourg, Nantes, Marseille, Toulon, Bordeaux, Montpellier, Reims et Nice… mais pas Grenoble, qui n’est même pas prise en compte dans l’analyse. (voir : http://www.innovation-cities.com/innovation-cities-top-100-index-top-cities).

Le livre que vient d’écrire M. Destot va-t-il remédier à cet oubli ? En effet il se propose d’aider à doter la France d’une politique de l’innovation à travers 17 propositions à la fois économiques, sociales, éducatives, culturelles, fiscales et institutionnelles (se déclinant au niveau local, national et européen). Le livre s’intitule « ETI et PME : pour une innovation compétitive », il est publié par la fondation Jean Jaurès. Pour les non initiés, ETI signifie « Entreprises de Taille Intermédiaire ». Il est amusant de voir l’ami des grands groupes devenir le thuriféraire des PME ou des ETI. Est- ce l’indice d’un changement de politique à la Ville de Grenoble ?

Attention ça va décoiffer !

Publié le 17 septembre 2011

Voici un communiqué de l’association des maires des grandes villes de France (AMGVF), qui annonce une vraie révolution !

« Contre l’explosion de la pauvreté et la montée des inégalités, les maires des grandes villes défendent un nouveau modèle de société

La 11ème Conférence des Villes, organisée par l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF), présidée par Michel Destot, député-maire de Grenoble, se déroulera à l’Hôtel de Ville de Paris le mercredi 28 septembre 2011, sur le thème « Urgence économique et sociale : oser de nouvelles réponses ».

Dans un contexte de fortes tensions financières, économiques, sociales, et à quelques mois d’échéances électorales majeures, les maires des grandes villes défendront un nouveau modèle de société capable de corriger les inégalités qui n’ont fait que se renforcer ces dernières années.

Ils débattront avec des intervenants de très haut niveau – grands patrons et personnalités de la société civile – autour de nombreuses séquences d’actualité : innovation, croissance, économie sociale et solidaire, lutte contre les nouvelles pauvretés et la ghettoïsation, intégration… Les élus feront valoir que l’économie ne doit pas être une fin en soi mais qu’elle doit être au service de l’humain. Ils présenteront des mesures concrètes, notamment, pour lutter contre la pauvreté, nouveau fléau du XXIe siècle comme en témoigne le dernier rapport de l’INSEE sur les niveaux de vie en France.

Ces mesures seront présentées à l’issue de la Conférence, dans un manifeste intitulé « Maires, de l’audace, encore de l’audace ! » qui donnera la priorité à la cohésion sociale… »

Il sera intéressant de voir dans les mois qui viennent quels vont être les changements fondamentaux proposés par le maire dans le budget municipal 2012. Rappelons en effet que tous les amendements budgétaires proposés depuis 3 ans par les élus écologistes pour renforcer les politiques sociales à Grenoble ont été refusés par la majorité municipale. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas de politique.

A moins que cette conférence ne soit qu’un avatar de plus d’une campagne électorale, le Président de l’AMGVF étant un spécialiste des promesses électorales non tenues.

Le logement social n’aurait plus la priorité dans la majorité municipale !

Publié le 9 septembre 2011

Contrairement aux idées reçues, de nombreux grenoblois sont favorables au logement social de qualité. Rappelons que plus des deux tiers des ménages peuvent prétendre accéder au logement social, qui est un outil de la solidarité ainsi qu’un moyen de lutte contre la spéculation foncière et immobilière, laquelle devient insupportable à Grenoble.

Un riverain d’une opération de la rue Vaujany nous a exprimé sa tristesse d’observer que cette opération de 15 logements sociaux construits par ACTIS est encore contestée et pourrait ne pas voir le jour. Que les riverains contestent, c’est souvent le cas et c’est leur droit le plus strict, mais que l’adjoint à l’urbanisme les soutiennent est beaucoup plus grave. Après l’opération Painlevé qui a été abandonnée, avec une promesse de l’adjoint à l’urbanisme de proposer rapidement un autre tènement, voilà une seconde opération qui pourrait ne pas aboutir.

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Le point sur le dossier Presqu’île

Publié le 9 septembre 2011

PLU : la majorité municipale admet enfin qu’elle s’est trompée…

Le 16 mai 2011, le Tribunal administratif annule la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la Presqu’île. Au lieu d’admettre immédiatement son erreur, la majorité municipale a essayé de faire croire que la faute était imputable à ceux qui avaient dénoncé l’illégalité d’une révision simplifiée pour une opération (l’aménagement de la Presqu’île) de cette importance ! Pourtant, la majorité municipale aurait eu la possibilité de faire appel de ce jugement, mais elle ne l’a pas fait, reconnaissant implicitement son erreur. En conséquence le plan d’urbanisme actuellement en vigueur sur la Presqu’île est l’ancien PLU.

Une très bonne nouvelle : les dernières traces de la Rocade s’effacent…

Une modification simplifiée du PLU est en cours, qui doit supprimer des emplacements réservés, en particulier ceux pour la rocade-nord, ce qui signifie l’abandon pour longtemps (espérons pour toujours) de ce projet d’un autre âge, pourtant vivement soutenu par le maire et sa majorité (cela faisait partie des promesses du candidat Destot). Des registres sont ouverts jusqu’au 5 octobre à la mairie et à la Plateforme pour recueillir les observations du public.

Pour une révision globale du PLU de Grenoble

Publié le 9 septembre 2011

Au lieu de faire des projets d’urbanisme morceaux par morceaux, sur mesure pour le plus grand bonheur des intérêts des promoteurs immobiliers, il faudrait maintenant que soit lancée une grande réflexion sur une révision globale du Plan local d’urbanisme (PLU) sur toute la ville afin de dessiner la ville de demain (à taille humaine). Une «ville en transition» c’est-à-dire, plus économe en ressources, en énergie, prenant mieux en compte l’insertion de la ville de Grenoble dans son territoire réel plus vaste, écologique, économique et social et non celui de la mondialisation financière et technologique. Il y a un mouvement international des villes en transition (http://villesentransition.net/) avec des mesures à mettre en œuvre par les gens au quotidien.

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Les tarifs de la Compagnie de Chauffage en débat

Publié le 9 septembre 2011

Les semaines qui viennent vont être cruciales pour la fixation de nouveaux tarifs du chauffage urbain par le vote d’un nouvel avenant à la concession par les communes délégantes. En effet, la direction de la Compagnie de Chauffage soucieuse de faire d’importants profits pour rémunérer directement ou indirectement ses actionnaires se bat pour éviter une diminution trop forte des tarifs.

Par ailleurs, au cours des derniers mois, les maires des communes se sont trouvés confrontés aux sollicitations de plus en plus virulentes du collectif « Pour un chauffage urbain juste et solidaire » : ce collectif qui regroupe de nombreuses copropriétés et associations de locataires, dénonce, au nom des usagers, des tarifs ne répondant pas aux exigences d’un service public digne de ce nom.

Le 30 août dernier, des salariés de la CCIAG (dont des membres du comité de direction) ont signé un courrier pour faire pression sur les maires des communes délégantes et les membres du Conseil d’Administration de la SEM.

Ce courrier adressé au maire de Grenoble (et curieusement à en tête officiel de la CCIAG : serait il piloté par la direction ?), attaque l’ADES, l’OFiPoPu et les copropriétés qui se mobilisent. Extraits :

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La rentrée à Mounier, un goût amer

Publié le 9 septembre 2011

Il s’avère que la capacité réelle d’accueil du lycée Mounier, dans de bonnes conditions pour les élèves, était beaucoup plus importante que ce qui avait été indiqué par le Président de la Région et le Recteur d’Académie qui a suivi aveuglément les contre vérités de JJ. Queyranne. La rentrée s’est donc faite dans de très bonnes conditions et même sans les préfabriqués le lycée aurait pu recevoir plus de 3 classes de secondes.

Toujours aussi subtil, le Recteur s’obstine. Par exemple à France Bleue Isère le 2 septembre il déclare : « Maintenir des gamins dans des algecos pour préparer le bac, en sachant qu’en plus ils iront déjeuner à un quart d’heure à pied de leur établissement, le tout à l’heure de travaux très lourds (…) c’est prendre en otage des jeunes pour satisfaire je ne sais quel intérêt…. » ; « Moi je pense que certains gamins fragiles verront ce que c’est d’être dans un lieu contraint, une cour réduite et dans des algecos qui ne sont pas favorables à la vie des jeunes »,

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Ligne E du tram, c’est parti, mais…

Publié le 9 septembre 2011

Le 19 avril 2011, la commission d’enquête sur l’utilité publique de la ligne de tram E rendait son rapport et ses conclusions avec un avis favorable et deux réserves : vérifier le tracé de la ligne E à l’Esplanade et assurer la signature du contrat d’axe avant d’autoriser le projet.

La majorité municipale (gauche-droite) de Grenoble, contre l’avis du CCS2 et des habitants de l’Esplanade (pourtant les premiers intéressés) a poursuivi dans l’erreur en imposant le tracé du tram à l’extérieur du prochain quartier de l’Esplanade. Et le contrat d’axe a été signé entre le SMTC et les quatre communes intéressées. Comme nous l’avons signalé, ce contrat d’axe (qui n’est que moral et n’a pas de valeur juridique) a été élaboré en dehors de toute information, concertation ou consultation des citoyens ; pourtant, il entraîne des conséquences importantes pour l’avenir. Encore une fois la charte de la démocratie locale a été oubliée…

Conformément à la loi, le 11 juillet 2011, le SMTC a voté la déclaration de projet qui réaffirme, de son point de vue, l’intérêt général du projet de ligne E (unanimité moins deux abstentions). Le 26 août 2011, le Préfet de l’Isère a arrêté la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), signant le lancement réel de l’opération.

Divers recours d’habitants ont été déposés contre des décisions du SMTC. Un référé suspension sera jugé le 27 septembre au Tribunal administratif de Grenoble, il concerne des aspects financiers du projet.

Le SMTC manque de transparence financière

Publié le 9 septembre 2011

Depuis des années, le SMTC demande à l’agence de notation internationale Fitch Ratings d’examiner ses finances afin de faire valoir sa bonne santé financière auprès des banques pour obtenir des emprunts à des taux intéressants.

Fitch Ratings rendait chaque année une notation plutôt correcte (A+ pour le long terme) sur la situation financière du SMTC. La dernière notation a été rendue fin juillet 2010. En voici de courts extraits :

« Les notes reflètent en premier lieu le statut d’établissement public local du SMTC, ce qui lui confère une garantie implicite de la part de ses deux collectivités locales mandantes (CLM) à savoir le Département de l’Isère et la Communauté d’agglomération de Grenoble (« la Métro »). Si le SMTC devait cesser ses activités, son actif et son passif seraient transférés aux CLM. Ainsi, les notes du SMTC sont liées à la solvabilité des deux CLM. […]

L’encours de dette qui a fortement crû depuis 2003 culminait à 626,5 millions d’euros en 2009. La capacité de désendettement, crédit‐bail de 50 millions d’euros inclus, était de 17,5 ans en 2009, contre 23 ans en 2008. Grâce aux subventions octroyées par l’Etat et les CLM pour le financement des investissements, celle‐ci devrait rester inférieure à 25 années jusqu’en 2014. »

 On attendait la notation en 2011, mais le 14 avril 2011, un communiqué laconique tombe :

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Les emprunts toxiques frappent la Métro

Publié le 9 septembre 2011

De nombreuses collectivités locales ont acceptées, ces dernières années, de certaines banques, des propositions d’emprunts dits structurés qui sont devenus toxiques suite à la crise des « subprimes », ou qui le deviennent avec la crise financière actuelle. Par exemple, pour payer le stade, la Métro avait accepté un prêt basé sur le différentiel euro/ franc suisse. Tant que l’euro était fort, les taux d’intérêts étaient très faibles, mais maintenant que l’euro se déprécie, les taux d’intérêts grimpent à des niveaux très importants (ils peuvent allègrement dépasser les 10 %). Heureusement le montant de l’emprunt toxique (environ 20 M€) représente une petite partie du stock de la dette de la Métro (350 M€) et donc l’augmentation des frais financiers ne mettra pas en grand péril les finances de cette collectivité, mais cela dénote une faute de gestion de l’ancien Président et de la Vice Présidente aux finances du mandat précédent. D’autres collectivités sont atteintes violemment, par exemple la commune de Saint Etienne ou plus près de chez nous la commune d’Allevard.

L’UMP 38, toujours la cacophonie !

Publié le 9 septembre 2011

Le nouveau Président de l’UMP38 a tenu à faire sa rentrée politique très tôt. On ne sait toujours pas si son choix de secrétaire départemental, le très « carignonesque » Julien Polat, a été accepté par l’UMP national.

Le nouveau président s’est contenté d’attaquer la gestion financière du PS dans les différentes collectivités locales, sans apporter la moindre nouveauté dans son discours. La pauvreté de sa prestation se devine dans le compte rendu des médias de cette conférence de presse. Pas un mot sur les sénatoriales du 25 septembre où la droite présente 4 listes dont 3 sont menées par des adhérents de l’UMP38, démontrant l’incapacité de ce mouvement d’avoir une action collective un tant soit peu construite. L’UMP va donc poursuivre sa décomposition car le nouveau Président de l’UMP38 ne semble pas être en capacité de redresser la situation, ce qui n’est pas pour nous déplaire…

Quand un UMP38 bat la campagne

Publié le 9 septembre 2011

Elu depuis 1971 à diverses fonctions : maire, conseiller général, conseiller régional, député, Bernard Saugey, sénateur sortant qui conduit l’une des quatre listes de droite, sait parler aux grands électeurs qui vont se prononcer le 25 septembre prochain. On ne s’étonnera pas de sa conception toute particulière de la politique qui fait, qu’en tant que sénateur, son carnet d’adresses est une qualité essentielle à ses yeux. L’un de ses principaux engagements consiste à « Renforcer la défense juridique et judiciaire des élus ». Voilà qui témoigne d’un souci constant de l’intérêt général, qui en douterait ? D’ailleurs ne met-il pas en avant ses « expérience et compétence au service de tous » ?

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Fermeture des Gentianes à la Villeneuve

Publié le 2 septembre 2011

Malheureusement le Maire et le CCAS n’ont pas voulu entendre raison sur le maintien du foyer logement pour personnes âgées « les Gentianes » à la Villeneuve, malgré les nombreuses protestations de ces derniers mois. L’Association des Résidents et Familles des foyers logements de Grenoble communique :

« Les élus sont partis du constat que « personne ne veut plus venir dans ces foyers logements » (Cf Dauphiné Libéré du 1 juillet 2011). Ce constat de départ, sur lequel se base le CCAS pour fermer le foyer logement des Gentianes, est totalement faux. D’après les statistiques, fournies par le CCAS lui-même, le taux d’occupation des F1 bis était en 2010 de 91.78 % en moyenne sur les 6 établissements. On peut faire mieux mais c’est déjà pas mal, et le « turn over » est obligatoire. Le 100 % signifierait qu’il y a beaucoup d’attente pour les personnes âgées et les familles.

Diminuer le nombre de places sur la ville en passant, avec la fermeture des Gentianes, de 350 à 300 places correspond évidemment à un recul social important, Le vieillissement de la population demanderait plutôt l’augmentation du nombre de places. On annonce des ouvertures de nouvelles structures en 2016, mais que fait-on en attendant ? Construire 2 nouveaux établissements en 4 ans est-ce possible ?

La raison de la fermeture n’est pas dans le manque d’attraction du concept des foyers logements, mais elle est purement financière.

Combien va-t-on économiser, quand on sait que les foyers logements représentent 10 % du budget du CCAS ??? Les économies doivent-elles se faire sur le dos des personnes âgées ??

Quel est le coût social de l’opération ?

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