Quand on refuse d’assumer ses responsabilités, on s’efforce de trouver un bouc émissaire. C’est ce qu’a fait, on s’en souvient, la majorité municipale, et en particulier les élus PS et apparentés quand le Tribunal Administratif de Grenoble a mis un coup d’arrêt à la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sur le projet Presqu’île. A qui la faute ? A l’ADES bien entendu ! Mais pointer du doigt l’ADES ne suffisant pas, on a franchi de nouveaux paliers aussi mensongers l’un que l’autre :
- « La décision du tribunal administratif va retarder la construction de logements sociaux » entend-on dire, ce qui est évidemment faux comme nous avons eu l’occasion de le démontrer
- Puisque l’on n’est plus à une outrance ni à un raccourci près, on affirme par conséquent que « L’ADES est contre le logement social ».
Que dirait-on si à notre tour nous utilisions des procédés aussi fallacieux ? Ainsi par exemple à St Egrève, sur le secteur de Fiancey, la majorité municipale a prévu de construire une piscine, une crèche et des logements pour personnes âgées. Mais voilà que le PS vient de déposer un recours gracieux contre le PLU qui, s’il était retenu, n’autoriserait que la construction de la piscine, autrement dit : exit la crèche et les logements. Sûr que les élus PS Grenoblois ne manqueront pas de se mobiliser et de faire savoir publiquement que les élus PS de St Egrève sont contre les équipements publics et les logements.




Une très bonne nouvelle : les dernières traces de la Rocade s’effacent…
Il s’avère que la capacité réelle d’accueil du lycée Mounier, dans de bonnes conditions pour les élèves, était beaucoup plus importante que ce qui avait été indiqué par le Président de la Région et le Recteur d’Académie qui a suivi aveuglément les contre vérités de JJ. Queyranne. La rentrée s’est donc faite dans de très bonnes conditions et même sans les préfabriqués le lycée aurait pu recevoir plus de 3 classes de secondes.
Le 19 avril 2011, la commission d’enquête sur l’utilité publique de la ligne de tram E rendait son rapport et ses conclusions avec un avis favorable et deux réserves : vérifier le tracé de la ligne E à l’Esplanade et assurer la signature du contrat d’axe avant d’autoriser le projet.